DesEssais

aux ressources naturelles
de mes dépendances
la polémique de ton corps
sous tes frissons écologiques
capitule
devant la nécessité
de mon besoin primaire
de ton musc

mes jours mis à défaut semblant, je regarde passer des avant-gardes à la queue-leu-leu. sur le chemin des différences, le train des couleurs vient égayer la ferraille du grand hall. la grande aiguille a disparu, les gens courent au ralenti, entre des bousculades. la grande aiguille a été remplacée par la petite. la rouille des regards portent des paupières d'huitre, sous un limon de néons. le rivage de rails se fait submerger inlassablement par un flot de visage et d'écume de pardessus. avec des poisson-chapeau ayant perdu leur corail. sur le quai numéro neuf, un caméléon de mille homme sort du bide d'un caïman. enfin d'un train, c'est caïmant la même chose, les mille hommes caméléon après avoir été caïman cherchent leur nouvelle métamorphose sur le panneau des arrivées/départ. la petite aiguille a disparu, un compte à rebours aiguille la prochaine étape du transfert d'identité. un resquilleur saisi par la contredanse, regarde un papillon sortir de la coiffe d'un contrôleur. la vie c'est comme les noms de rue qui ne portent pas leur nom. le temps s'est caché derrière la petite aiguille, et il court après elle par peur de la perdre. dans la programmation du hasard, le destin s'amuse à brouiller les pistes. alors la sonorité du silence perce les tempes des murs du temple, se mettant à saigner de blasphèmes sacralisés. un casque de colonialiste, le guide routard en main, un touriste recueille des infos devant une machine à expresso automatique. la pendule a disparu, la sortie n'existe pas. une valise avachie, encore de la bave de chemise qui dépasse, émerge en baillant. une voix lumineuse, depuis les pharyngales du métro jusqu'au hangar extensible aux ricochets de son écho, ennonce une à une les destinations de noms. par ici mille hommes caméléon font la chenille auprès d'un guichet automatique. des wagons de souffrance convergent vers la voie du bonheur : un calculateur de non-sens corrigeant vers la phase opposée. conditionnée par l'humeur élastique de la conscience.

- de quoi ton émission ? va donc faire à bouffer !
y'a foot dans dix minutes j'ai franchement la dalle
moi je suis fatigué d'avoir dormi bourré
je n'ai rien vu du jour je veux voir le journal

quoi ? T'oses me répondre ! vas tu te dépêcher
vas y fissa fissa avant que je m'énerve
et baisse donc les yeux sinon ça va tomber
apporte moi mon sky et file à ta vaisselle

- ell va te trucider ! c'est un peu trop violent !
- je n'aime pas le foot je ne bois pas souvent
mais je sais son besoin d'un homme un peu primate

pour qu'elle se révolte et crie à l'infamie
ça lui fait un grand bien de croire qu'ell me matte
en décochant des yeux des promesses d'ennuis !

- à chacun sa façon de mener son duo :
franchement ta technique n'est pas de tout repos !
- je ne plaisante pas, pour un bon mariage
une bonne engueulade est un bien salutaire

ça dégonfle l'abcès qui prend tout le visage
la moue investie d'une impudiqu colère
- tu ne vas pas tenir longtemps comme ça !
- le dix huit à venir cela fera un mois !

et j'en suis super fier : c'est mon record perso !
- tu ne t'es jamais dit que t'avais des défauts ?
- je sais je suis taquin...mais moi on me mérite !

une femme tu sais : ça aime bien les ordres !
- je trouve ta vision complètement petite :
sans aucun respect tu ne te feras que mordre !

cela c'est passé en quelques secondes. les sursauts d'une foule ambulante injectaient alors en plein jour des tressaillements de blackout, les pas compressés sur l'étau des trottoirs rappellaient l'attroupement d'une colonie d'insecte, cela c'est passé il y a quelques instants, les pots d'échappement étaient en train de calibrer la variation de l'oxygène réchappée, un maître courait à travers après son chien voulant attirer l'attention des pigeons qui piaffaient, calculant le taux de danger à la vibration émise d'une possible embrouille, au moment même où un chat regardait son ombre siamoise dans le reflet de sa fenêtre, au cinquième étage, en essayant de gratter d'une patte l'image renvoyée d'un perroquet de l'immeuble d'en face, c'est un instant que tout bascula, pourtant une pluie minimale aimait faire frissonner les arbres, l'automne se propageait avec ses ondées nonchalantes, le ciel bleu d'hier s'enveloppait dans son linceuil de grisaille, tout paraissait habituel, une feuille en éclaireur courait même dans la rue, suivie tour à tour par une autre, toute enfin parachutée au-dessus d'un océan pas plus grand qu'une flaque, avant qu'elle ne regroupent dans des cannivaux pour un enième assaut final, depuis la falaise d'un escalier, une araignée observait le manège de leur débarquement, des gouttes tombaient comme des obus, une sirène s'enfoncait dans la brûme d'un coin de rue un peu vague, quand tout se stoppa net : Et c'est alors que tu entendis distinctement la voix de notre bébé t'appeler...Maman...

charnelle icône au bas d'aubade en soie
où chaque ombre égarée éprouve son éclat
au crissement soyeux de nœuds à délasser
contenant la chaleur de peaux somatisées

jusqu'au trauma qu'épure une perte inconsciente
de raison&tabou que des ondes supplantent
quand la navigation d'un trouble épidermique
courbe les dilections de ses voiles pudiques

dans n'importe quel sens mon cœur que tu soulèves
suit tes dentelles ivre au déhanché de rêve
un sourire en hypnose où ton âme m'allume

depuis l'aura central au dialecte érotique
enalphabétisant mes lèvres qui s'écument
et oubliant d'un râle un monde hystérique

complètement scratchée entre des murs impropres
cimentés par la peur et le rejet des autres
l'harmonie des peuples se fait aux sillons pourpres
des besoins primitifs d'abondanc sans limite

la violenc coagule et les rues mal famées
cachent dessous leur croute la haine qui gangraine
dans des endroits où mêm le béton est armé
et les regards placides des arm de destruction

l'injustice assermente les lois du talion
rendant coup pour coup les offences au menton
comm autant d'excus de survivre à ses dépends

dans un grand aquarium d'idée végétale
l'espoir fossilisé se superpose au vent
des vagues cris perlés d'âmes qui s'y empalent

dans les rues du temple, auprès des passants neutres,
un homme allure sûr fend la foul l'oeil livide
il toise devant lui avec un air de meurtre
tout ce qui barr la route entre lui et sa cible

du revolver en main que sa colèr calfeutre
sa démarche ne trompe personn son regard vide
d'éclair de furie des pir chiens d'une meute
foudroie quiconqu pense stopper sa mise au crible

les yeux encagoulés devant sa banque il pleurt
au refus de son prêt pour son fils qui se meurt
il ordonna du flingue un retrait immédiat

avant qu'à la sortie à l'alerte accoururent
les flics prêts à l'action d'un shoot pour un trépas...
quand descendu à terre...un enfant le rassure...



dans le quadrillage des balivernes
la satellisation des libertés
se fait à coup de campagne jackpot
sur la transparence des magouilles

vers les proximas des cents torts
les bénéfices de potdevins
se monnaient avec la moëlle
des perdants du système


l'humanité est broyée
comme lestée cachée
dans l'ombre des dents longues


la vie au néant n'est qu'un écho
et l'amour est un king kong
sous le feu d'avions d'assaut

début de duo

Le poète et souris...

C'était une souris, un pti peu alcoolique,
Qu'avait été parfois capitaine au long-cours...
Lui c'était un poète, à l'âme bucolique,
Qui avait dans la vie un bien pâle parcourt...

Elle le trouvait mignon, mais quand même un peu bête,
A rester dans son trou, à noircir du papier...
Elle, ce qu'elle avait, par derrière la tête,
C'était un monde étrange comme un calendrier...

rêveuse de voyage au fil des aventures
espérant naviguer pour chaque jour qui passe
vers la nouvelle page aux encres de l'azur
elle veut bourlinguer sur des desseins sa trace

Sous sa robe de chambre il porte son vieux jean
celui qui le suivit sous tous les coins du ciel
bien plus loin que cet ambre où les lueurs s'inclinent
mais fixé aujourd'hui il se repose et veille

Il y eut alors soudain dans la cour un grand bruit
C'était une voiture en forme d'alambic
Qui avec tous ses chromes sous le soleil qui luit
Amenait la souris qui faisait quelques "hic!"...

Et voilà donc Tinette le museau tout hilare
Qui s'en vient proposer d'aller faire un grand tour
Au poète rassis qui se faisait du lard
"Qu'est-ce que tu fainéant? alors qu'il fait si jour!"

de nos jours à quel axe une normalité s'établie
quand elle est faite de meurtres et de tueries
je veux dire est-il établit qu'il soit anormal
si à personne je n'ai encore mis trois balles
si c'est normal un viol toute les deux minutes
et qu'une femme soit traitée comm une pute
iras tu essayer de trouver ailleurs
lorsque je t'appellerais mon cœur
jveux dire je nsais plus très bien
si il faut parn'importe quel moyen
être l'union de tous les extrêmes
et coller d baffes pour dirqu'on m
toute façon faudra que jte tue
et que jcrève après t'avoir eue
je ne voudrais pas que tu me crois banal
j'écrirais ton histoire avec ton sang dans un journal
on remplira les faits divers comme à l'argus
le temps de quelques exemplaires de plus
ptetre qu'on passera même à la télé
avec nos corps lovés total décharnés
quand à la norme d'un besoin d'apothéose
nous serons partis avec l'immeuble qu'explose

elles sont où les limites entre descharniers de regard d'enfants faméliques
et des tueurs en série se cachant dans des laboratoires pharmaceutiques

la brume de l'automne ankylose un ciel bleu
ce matin raffermie au source d'un verglas
quand la peau s'émoustille au vent comme des pieux
dissolvant la chair ivre attisée de froid

sur tes lèvres un givre à tâton bienheureux
prend leur coloration pulpée de grenat
en rajoutant sa vive étincelle au milieu
comme une étoile éclair prête à fondre pour toi

l'absorption de ton âme au sort balbutié
du reffroidissement d'un halo de rosées
floconne ta parcelle aux frissons en poudreuse

s'applanissant dans l'aube où ses polarités
posent leur ossature en ton cœur d'amoureuse
fixant dans son engel un cristal de baiser

vu l'appel érotique emoustillant ta hâte
d'une maille de braise à feu vif décidant
la fournaise du goût pétillant l'aromâte
d'une essence subtile au fumet arrogant

j'escorte tes apprêts mi-dits pendant qu'ils mattent
d'un air sainte nitouche enrobant mes allants
ma chair aux stimulis de ta langue en ball-trap
parée à exploser ma tendresse en piment

du papillonnement de papilles pimpantes
un panorama prend toute passion qu'arpente
des yeux dolce vita dont l'air présomptueux

passe un à un les pans désarmorcés d'oedipe
à la fécondation des émois ambitieux
resituant ton armure au pied de tes nippes

bafontez vous jusqu'à la goalte à rabors
les sabots longs fuzier sur la trâme
qu'une pougrilleuse enfle au pourpourou d'étam
prenant un zampetta pour un frizkit en or

ô farfalépipède au pulo des gators
tes vastes jokaris scintillent dans la palme
d'une ortellia pâle en perpillon de flammes
tendant à torceler sur l'orge d'un accord

à quel domo secret la vista faramine
au-delà du décret qu'un réel détermine
sachant la voutre prise à l'escient d'un ploc

allant souber dans l'arche où se fente ta taille
le ruban orgiaque auréolant l'estoc
d'une arbetta farrouche où where i cane fly

lolllll

1. sachant qu'une femme connait par cœur la date du first rendez-vous à la seconde prête et qu'un homme ne le sait pas vu qu'il était à la bourre, vous souvenez-vous au moins du jour de votre rencontre fatal :

A- c'est tous les jours le premier jour !
B- c'était un dimanche ! où un samedi ?
C- j'y repense quand elle me fait la gueule
D- au bout d'un moment, c'est bon ho

2. Elle, elle se rappelle très bien du nombre d'oiseaux qui volaient dans ses yeux sur la place de votre premier regard...mais vous, vous rappelez-vous du nombre d'oiseau :

A- un duo brillait : nous deux !
B- neuf ! où douze ?
C- pour l'amuser j'ai fait peur aux oiseaux elle m'a fait la gueule
D- y'avait au moins un pigeon

3. une femme aime un homme pourvu d'attentions, par contre un homme n'aime pas qu'une femme soit pourvue de fait attention à toi, et vous, quel est la tention de votre attention :

A- j'aime précéder ses envies !
B- euh...je suis l'attention de ses tensions ? c'est bon ?
C- j'ai l'habitude qu'elle me fasse la gueule pour rien
D- j'aime bien quand elle me fait la gueule je ne l'entends plus

4. dès le premier regard, la passion peut s'observer dans la pérennité d'un nouveau monde sauvage à découvrir, en combien de temps pensez-vous faire le tour du monde de son amour :

A- le temps de lui offrir tous les jours le mien
B- ca dépend si je suis en forme
C- le temps de son prochain coup de gueule
D-

ma chérie vous n'êtes pas comme les autres
je vous parle d'amour celui qui serait nôtre
si entre nos frissons nous faisions qu'un clan
nous nous lutterions sur un grand drappé blanc
nos batailles seraient de fabuleux poèmes
marquant guerre et paix dans un combat de je t'aime
pourrais-je vous confondre vous qui me désarmez
quand devant votre charme qu'un fort intérieur flocque
j'admire votre tour dont les aspérités
font remonter mes rêves pour joindre votre bloc
lorsqu'à votre fenêtre en bonne déférence
j'irais jusqu'à conter que sous nos différences
nous nous rassemblerons comme on dit chat et chien
font parfois exception au lieu d'un rendez-vous
pour fricotter un peu en rigolant d'un rien
quand de vos miaou je serais tout toutou
vous invitant baba pour un somptueux jeu
qui consiste à lancer le plus loin un doux mot
pour que je le rattrappe entre mes jolis crocs
et vous le rapporter dans des airs d'amoureux

...la nuit
.............brille
.................sur son
.........................front
.......................d'où perle
...........................des notes
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................moi
......petite clarinette
mon rêve le plus grand
si un jour j'ai la chance de me
recycler c'est de prêter mes cuivres
à mon ami le saxo car j'aime les saxos
lorsqu'ils m'entrainent dans l'alchimie de mes
...................................................sens surtout quand
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un jazzman thailandais ?

ptdrrrr

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aux imprimés d'amour d'épris sous couverture
quand d'autres dans la plaine à l'ombr d'un soleil blanc
deviennent vapeurs de spirales d'azur
deux corps roulés en boule effront(ent) la neige au vent

l'horizon s'est couvert des dentelles s'épurent
dans l'avalanche unique au sein de tremblements
d'un(e) combustion interne embrasant chaqu(e) texture
devenant un astre affûté de radiants

partageant leur foyer de braises de glaçons
deux cœurs emmitouflés dans leur adéquation
calculent le meilleur rendement de leur chair

afin de combiner l'onde des énergies
comme une protection contre les vents polaires
créant dans une bulle un front d'ataraxie

à l'encre de flocon l'hiver est ce roman

j'ai fait du tort à une barre parallèle
dit le soleil sur son oreiller d'étoiles
je l'ai dissolue dans du crépuscule
alors qu'il était à peine dix huit heure

une femme enfant assise sur la lune
telle une balancelle aux fils de comètes
écoute la berceuse de la voie lactée
rythmant l'ombre du jour contre la nuit

le boléro de ses cheveux boréals
avec une touche de peinture halo
est une source pour le vent astral
ondulant entre ses boucles d'échos

dans ses yeux perlés de galaxie
l'avenir s'est dilué en miettes d'instant
mutant une seconde terrestre
en un slowmotion de deux siècles

voyageuse elle se repose
en tendant ses oreilles
sur les variations cardiaque
du pouls du notre monde

un tatouage de constellation
comme une tâche de naissance
marque en bas de ses reins nus
son appartenance à un autre système

lui il croyait encore rêver
affalé sur son tapis de neige
lorsque d'une sensation étrange
il se réveilla consciemment titillé
par la présence réelle de cette fée

essuyant sa bave au coin des lèvres
elle entonna d'une douceur vocale
un chant de désir magnétique
en pleine attraction de son cœur

au décollage de son envol précieux
il fit abstraction des chaumes blanches
rétrécissant au fur et à mesure
qu'il flottait dans les filets de ses prunelles

sa volonté sous l'hypnose de la sienne
accepta de se coordonner aux cardinaux
de son point de vue prêt à fondre
dès passé le proxima de sa bouche

c'est ainsi que Monsieur Bonhomme
parti dans la brûme d'un matin pâle
pour rejoindre Madame la lune
dans leur voyage de noce autour du globe...