DesEssais

dans la démesure insalubre
des mœurs contemporaines
les illusions d'un jackpot
donne substance au système

les lois de la carotte
se marchandent au coin des rues
où chuchottent
les vendeurs à la criée
dont les transactions
se pondèrent
à la Taxe du Voleur Ajoutée

dans la poussière des ruines
un voile sur le sol
un auto entrepreneur
envisage la cession
de ses affaires illégales
devant la pandémie
de porte monnaies asthmatiques

il refourgue des faux parfums
des Louis Wuitton
des montres Pierre Cardun
à prix d'or contrefait

il a même échangé
avec le stand voisin
une veste harmani
contre une paire de Nhike

seulement
depuis peu il cour-
tise avec une assistante sociale
qui l'invite chaque mois

à faire le bilan de la carte de ses jours

à la topographie des violences
le pourcentage des exclusions
fournit l'alibi
pour le coupable de révolte

à la saison impudique
de ta poitrine décolletée
je bronze sous l'ombrelle
de tes clavicules harlequines

au monopole de tes diversités
les chaleurs bioénergétiques
de l'embrouillamini de tes synapses
se confondent avec l'allure
du chevauchement de ton pouls
sur le flux de leur raisonnance

parcourant mon tremblement d'éther

ses yeux percent la vitre et la rue puis son cœur
venant à sa rencontre depuis l'autre trottoir
commémorant l'instant furtif d'éternité
avec un seul échange du bout de leurs regards

pouvaient-ils se connaitre avaient-ils rendez-vous
l'attaché-case en main en sortant de la gare
il stoppe et puis la fixe empreint de sa beauté
pendant qu'elle se lève alors assise au bar

la totale abstraction de leur seule existence
fait disparaitre autour d'eux toutes cohérences
même le temps explose au lien imputrescible

d'amour au champs de force où volent les distances
emportant dans leur traine les éclats perceptibles
de tout ce qui s'immisce entre leur évidence

je guette les étoiles qu'un voleur sans tehon
essaie d'attraper de ses ailes bruissantes
ayant comme une idée à laquelle il s'obstine
de capturer l'éclat des lueurs qu'agrémentent

les soleils dans les cieux brillant ses rêves d'or
quand sa belle divine le resplendit amante
demandant qu'il décroche sous des croissants de lune
un trésor éternel pour êtr resplendissante

seulement il brûla sur une arche électrique
que j'avais déposé contre les bêt qui piquent
au pied du diadème encerclant tes yeux bleus

je guette aux alentours des chairs de tes ferveurs
susurant un je t'aime à mon air amoureux
complètement paré à t'en offrir son chœur

- loll rime à raisonnance complètement masculin limite radin
- okay ma chérie j'avoue ça m'a bien fait rire
- va donc rigoler avec ton canapé
- c'est ton point de vue
- deux ans et toujours pas de bague
- je t'ai offerte des fleurs !
- j'espère que tu t'es offert un bon canapé
- pratiquement le prix d'une bague !
- ça doit être un bz à deux balles
- ( il ne faut jamais dire à une femme qu'elle est de mauvaise foi, cela ne sert à rien qu'à envenimer la situation ) t'es vraiment de mauvaise foi !
- t'es vraiment qu'un radin
- tu sais très bien que ce n'est pas un bz tu vis avec moi
- je vis avec un radin
- je préfère le tissu au cuir et en plus il fait lit
- bonne fin de nuit alors
- allez je t'emmène à ikéa cet aprem
- c'est plus facile que de m'emmener à la mairie
- faut que tu ailles à la mairie ?
- non
- même si je te demande ta main ?
- je n'ai pas envie de mettre un canapé autour de mon doigt
- même en or ?
- elle est kitch ta demande en mariage
- rien n'est trop beau pour toi mon amour !
- surtout ton canapé !
- allez viens faire un câlin
- va regarder ton rugby
- c'est la mitemps
- je ne suis pas ton bouche trou
- et on perd contre les tongiens
- ça t'apprendra à me réveiller à sept heure du matin un samedi

Il crie son amour celui qu'il n'avait plus
en pleurant des phrases comme ce goutte à goutte
fuyant du cœur percé où ses mots qui se floutent
tombent sur ses joues de son air abattu

la peur du changement peut égarer les vaincus
ayant pris l'habitude aux statuquos des doutes
de couler dans les flots complètement out
de leurs égarements solitaires en vue

à quelle démesure un chao qui surgit
peut faire basculer des couples des unis
dans un trouble complexe aux passions antipodes

ne tenant jusque là qu'entre les liens bancales
d'un vibrato connexe au sein de leur pagode
quand l'horizon s'écroule où le soleil détale

quand les allures policées se camouflent au stade des bagatelles

l'emmêlement des cohésions plastifiées sur des regards carbone14

calcule la mémoire d'une vertue en absorbtion d'un essor sensuel

entre les filigranes déambulatoires de manque&besoin en surdose


toute analogie cutanée suit la danse des improvisations renaissantes

au rythme des coefficients d'une évidence au corps accord volontaire

additionnant les muscs brassés d'une pulsion précédente à la suivante

des têtes renversées dans l'organigrame étourdissant des préliminaires


à la posture d'un débordement corrosif adjurant la véracité d'un vertige

du haut des faveurs hurlant au piédestal des géométries cunéiformes

l'applanissement des variables à mesure qu'une intemporalité s'érige

schématise les dissidences combinatoires d'une attraction hors norme

Sous sa lampe, au rayon ambilight fluo,
Il regarde les murs, sans vraiment les mater,
Même le petit cadre, où l'air semble être libre
Le laisse indifférent tant il est absorbé.

Il réfléchit, comment, par quelles circonstances,
Avait il pû se faire avoir à son insu,
Le plan était parfait, l'équipe était solide,
Réunis tous ensemble ils avaient tout prévu.

Et c'est alors qu'il eut une idée lumineuse...
Car, comme Fantômas, il était un rusé.
C'était bien à coup sûr, cette belle crâneuse
Qui en un tournemain les avait abusés.

Six mois en arrière elle était apparue
Tout comme un ange éclaire un homme solitaire
S'était il fait avoir par son cœur corrompu
Il voulut voir en elle enfin de l'innocence

Ils s'étaient rencontrès dans un concours de danse
Il ne se doutait pas qu'elle pouvait le tromper
Elle l'avait retourné à travers tous ses sens
Et le voilà jouant d'inventions enflammées

Il en avait couru des tas de kilomètres
Lui faisant visiter les meilleurs restaurants
Jusqu'à ce que son conte en fut réduit à sec
Pour jouer le gangsta love il n'avait plus d'argent

Elle était une experte à se moquer des gens.
Et ses yeux de diamants y étaient pour quelque chose.
Elle lui parla d'un coup qui n'était pas tout rose,
Mais que l'on réussit, étant intelligent...

Orgueilleux et braqueur dans son clan père et fils
Il n'avait pas choisi cette spéciale école
Option cambrioleur et cours de pied de biche
Fracturant dès cinq ans des coffres à jouet

Il fut bientôt sensible à l'appel de son offre
Ce qu'elle lui présenta paraissait compliqué
Mais il lui répondit en mangeant une gaufre
Qu'avec toute son équipe il allait s'impliquer

L'objectif du trésor était sous la menace
De gardes chevronés de caméras partout
Il dût prendre en renfort ses potes de la ddass
Du même quartier que ses quatre cents coups

Puis il les affranchit en usant son bagou
Chacun savait assez ce qu'il avait à faire
Elle assistait discrète à leur petite affaire
Sans montrer qu'elle avait pour eux un plan de fou

Son plan était en marche et sa vengeance prête
Alors que dans la cour ils lui fichaient la frousse
Elle apprit le moment du vol à la tirette
Prévenant un vigile alors qu'ils la détroussent

Vous savez tous combien est rapide la "Rousse"*
Et ils furent saisis en moins d'un tour de main
Tout en se défendant car c'étaient des gamins
Ils furent de vrais coqs L'un d'eux fila en douce...

coincé par sa poule il réfléchit encore
comment a t'il pû tomber dans ce traquenard
ayant déjà fourgué les bagues en plastoque
comment allait il faire n'ayant plus un dollar ?

son équipe entre les barreaux du proviseur
se faisait disputer d'avoir séché la classe
pendant qu'il les matait la peur battait son cœur
quand il sentit deux poignes l'agripper dans la cour

C'était Gaston Ledur protecteur de la belle
Qu'elle avait envoyé oui pour sa protection
Car elle savait bien qu'y avait de la torsion
Qu'il pigerait bien sûr enfin que cétait elle

Notre héros évita aisément un quignon
Que le gros envoya en plein dans la citrouille
Et puis il riposta d'un jeton dans la bouille
Que l'autre encaissa au milieu du citron

dans la cours du roi soleil :

- pourquoi donc stoppez vous, monsieur, déjà halte est-ce ?
je vous entends chuchotter : l'un de vos mots ment.
complotez-vous encore vos sincères err(e)ments,
quand vous n'eut(es) de diction qu'un phrasé pour hôtesses ?

- je vous prie ! Majesté du verbe en Sveltesse !
ne vous méprenez pas qui du faux du vrai ment :
quand vous rendez possible au yeux des si Déments
la joie d'omettre nos peines et Tristesses !

- peigne-cul ! vos poils sont des, sur vos fess(es), tifs !
- content votr chapelier quand il n'en fit que tif !
grace à moi tout le monde vous trouve beau, aime !

- vous êtes drôles ! vous, les auteurs incertains;
- espérons que sur votre crâne votre peau aime !
- ha ! cher Molière ! de vous j'ai plus de destin !

il était une fois
une maman et un papa
qui s'aimèrent tellement
qu'ils eurent un petit enfant

cela se passa un matin
où une cigogne venue de loin
tapa du bec la sonnerie
avant de repartir pour la nurserie

la maman devant le perron
admira le petit garçon
qui avait sur son visage
encore des traces de nuage

maintenant entre ses bras
petit bébé sourit à papa
pendant que maman enlève son haut
et qu'elle prépare ses lolos


l'affinité des babillements
résonne dans la galaxie
des chambres aux étoiles fluos
qui ronflent de mille lueurs

des arceaux de musique
tournent sur les berceaux
en jouant comme les contines
des grand-mères d'antan

un petit navire brodé
qui n'avait ja mais jamais navigué
sur la bave des dents qui poussent
s'élance sur son oreiller

sur le canevas du temps
que l'on passe à vivre
les tissages du destin
font le portrait des souvenirs

tite tête d'amour
avec tes belles bouclettes
dans l'incertitude des jours
tu es l'embellie de l'avenir

la bougie
de ton gateau d'anniversaire
trône
entre les regards brillants de tes parents émerveillés

il était une fois
une maman et un papa
qui s'aimèrent tellement
qu'ils eurent un enfant

complètement scratchée entre des murs impropres
cimentés par la peur et le rejet des autres
l'harmonie des peuples se fait aux sillons pourpres
des besoins primitifs d'abondanc sans limite

la violenc coagule et les rues mal famées
cachent dessous leur croute la haine qui gangraine
dans des endroits où mêm le béton est armé
et les regards placides des arm de destruction

l'injustice assermente les lois du talion
rendant coup pour coup les offences au menton
comm autant d'excus de survivre à ses dépends

dans un grand aquarium d'idée végétale
l'espoir fossilisé se superpose au vent
des vagues cris perlés d'âmes qui s'y empalent

dans les rues du temple, auprès des passants neutres,
un homme allure sûr fend la foul l'oeil livide
il toise devant lui avec un air de meurtre
tout ce qui barr la route entre lui et sa cible

du revolver en main que sa colèr calfeutre
sa démarche ne trompe personn son regard vide
d'éclair de furie des pir chiens d'une meute
foudroie quiconqu pense stopper sa mise au crible

les yeux encagoulés devant sa propre banque
lui refusant son prêt pour pauvre compte-en-manque
il ordonne du flingue un retrait immédiat

avant qu'à la sortie accourur par l'alerte
des factions en action le shoot
son gun d'un cri de rage

Chère maman,

je ne suis pas encore en âge de parler, mais j'aimerais tout de même t'écrire du bout de ma tototte tout l'amour que j'ai pour toi. En effet, depuis peu, j'ai découvert un nouveau monde en quittant ton ventre chaud, un nouveau monde de couleurs, plein les mirettes, au soleil de tes yeux bleus, comme les miens. Je voudrais te remercier, maman, de prendre autant bien soin de moi, qui ne peut plus se passer de toi.
j'aimerais aussi préciser mon désarroi de devoir te réveiller à tout bout de chant, dès que l'envie de mon manque de toi me fait brailler comme un soldat sans cible comme un roi sans trône comme un homme sans amour. Je sais qu'en ce moment ton sommeil est difficile, alors que papa y ronfle comme d'habitude, alors, ce matin, je voudrais te dédier une berceuse afin de te placer dans les meilleurs conditions de mon allaitement :
' ouin ouinouin OUUIINNNN
ouinouin ouin ouin OUUIINNN '
je sais que je pleurniche souvent, mais ce n'est pas de ma faute, je ne sais pas encore parler, c'est la seule façon de te montrer à quel point je t'aime, mais je sais qu'en grandissant, je saurais me rattraper en te témoignant de mieux en mieux toute ma gratitude d'être l'amour de ta vie.

je ne sais pas ce qu'il se passe ce matin, mais j'ai comme la sensation pendant que le monde s'écroule, de sourire à la mort.
il y aurait tant à dire que des silences rassurent.
je me sens organique, en phase avec le vent, j'ai moins de trace métalliques en travers de la gorge, et les nœuds de mes labyrinthes ont laissé s'envoler le minotaure de ma rage.
j'ai l'impression d'avoir enjambé des murs de destruction.
là où les explosions de soleils en plein vol vous déchirent les pensées en accouchant de l'essentiel de votre âme.
bien sûr, il reste toujours une trace de comment se sentir bien quand le monde va mal.
on a beau être rêveur, se nourir d'amour et de fraîche heure, on ne peut être insensible à regarder des assiettes vides sur la table de gens n'ayant même pas les moyens d'avoir des assiettes et même une table et un toit, quand toi tu regardes le nez dans ton assiette les infos sur les dessous de table de piqueassiettes electoraux à la solde de dictateurs prenant leur pays pour leur table à manger les autres.

dans le quadrillage des balivernes
la satellisation des libertés
se fait à coup de campagne jackpot
sur la transparence des magouilles

vers les proximas des cents torts
les bénéfices de potdevins
se monnaient avec la moëlle
des perdants du système


l'humanité est broyée
comme lestée cachée
dans l'ombre des dents longues

la vie au néant n'est qu'un écho
et l'amour est un king kong
sous le feu d'avions d'assaut


en tout cas, je ne m'excuserais pas d'être né et de survivre à la limite du seuil de pauvreté de mon pays, quand des personnes bien plus riches que moi se tournent leur pouce dans le nez en appuyant sur les boutons noirs de leurs ordres de vente si il n'y a pas une charette de dix mille postes dans l'heure suivant la plus-value à réaliser de suite.


'' Apocalypse 18: 1-3: Après cela je vis descendre du ciel un autre ange qui avait une grande autorité, et la terre fut illuminée de sa gloire. Et il cria puissamment d'une voix forte: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son inconduite; que les rois de la terre se sont livrés à l'inconduite avec elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. ''

par les moyens de sa hotline
au prix d'un abonnement substantifique
il navigue entre les pubs
jusqu'au détroit des forums actifs

à bord d'un clavier portable
il file sur la mappemonde virtuelle
entre barre de rire et coupsgueules
en mangeant des cookies

sa femme sur son épaule
tchat sur facebook en guettant ses clics
quand en arrivant sur jepo
un insert de rencontres faciles apparu

le temps de se faire surprendre
par un mais c'est quoi ça
qu'une deuxième bannière automatique
fait la passerelle vers l'engueulade

alors pour détendre le quipropos
et pimenter un peu le drame
il lui dit qu'il cherche un trio
et de l'aider à choisir une femme

elle l'insulte de rigolo et de charlot
il lui sourit espèce d'idiote
quand son cœur lui est entièrement dévot
' ma chérie tu es ma seule charlotte '

comme ce n'est pas son prénom
elle crue que c'était celui d'une maitresse
il avait beau lui dire mais non
elle lui répondit gare à tes fesses

alors pour la rassurer
il lui montre ses poèmes
ce n'est pas pour ça qu'elle est moins stressée
elle s'entête à être blême

tous les mots d'amour
sont parfois volatiles
quand ils rodent autour
des jalousies stériles

du holster de mon cœur
je dégaine un baiser
en visant sur ta bouche
tes lèvres en cible

mes doigts te mitraillent
les impacts de tes soupirs
quand tu saignes d'extase
touchée en pleine ivresse

dans le viseur de tes yeux
à la mire de tes iris
j'aligne des rafales
sur le mûr de tes fantasmes

pendant que nous nous pelotons d'exécution

jclaque des tomahawks sur tes fess' rebondies
un surf sur l'ond de choc de ton cul bien bombé
creusant ton ground zéro en t'abattant d'envie
des phalanges sans peur depuis mes bras armés

sous chaque envol d'un souffle emportant ta poitrine
je dépose à ses pas les fabuleuses mines
chargées d'une extase effroyablement hot
par où ton corps s'empale explosant sa culotte

j'ai découpé ta taille à la baïonnette
fais la guerre rebelle à tes hanches alertes
arraché ta vie aux doom-doom de frissons

quand du linceuil de tes yeux je te vis partir
mourrant entre mes bras jusqu'à résurection
alors que tu revins par où t'allais jouir

Le sable s'enquérit
Du poète envolé
Entre ses idées vague
Que des écumes dissolvent

L'infini amaré
Lui remonte les nouvelles
D'une étoile
Qu'il fait briller

Le visage du temps porte des yeux vairon
Avec un œil de lune et un œil de soleil
C'est un enfant métisse aux bouclettes oblongues
Dont l'aurore élancée éclaire sans pareil

L'océan est son bain, son parc est l'horizon
Sur le tapis de je des Hommes qui s'éveillent
Tenant chaque destin entre ses illusions
Dont les fils des fuseaux l'amusent qu'ils s'emmèlent

Un siècle ne dure à peine une minute
Rien qu'en une seconde un empire est en chute
L'enfant devenu vieux rêve déjà d'ailleurs

C'est que son ossature aux systèmes qui mutent
Se disloque au milieu de tombes sous des fleurs
Où le silence est l'onde avec le vent en luth

- J'aime bien ' scotcher ', comme disent les jeunes, en regardant quelque chose qui m'ébaubit, j'erre
- Vous scotchez sur Dallas ?
- Je ne vois pas le rapport ?
- Vaut mieux
- Vous déplairais-je ?
- Non pas du tout ! Un journaliste se doit d'être impartiale
- D'où mon étonnement
- Veuillez m'excuser vous êtes le vingtième candidat aujourd'hui
- Ma motivation première est de devenir un acteur de notre croissance
- Acteur dans Dallas ?
- Ecoutez, plus que vous me posez la question, je me vois mal porter un stetson nuit et jour
- Vous n'aimez pas porter le chapeau
- Ecoutez, en tant que potentiel concurent, même le vingtième, face aux parties engagées dans cette course à l'investiture, je tiens à m'inscrire en soulignant la legitimité de ma candidature
- Je comprends, très bien, mais votre présentation est pour le moins déconcertante ?
- La vie n'est elle pas un grand cirque ?
- Comment vous prendre au sérieux ?
- en regardant plus loin que les apparences
- très bien, parlons de vos projets, avez vous une ligne directrice
- non, mais j'aime bien jouer au funambule
- haha, voyez vous n'êtes pas sérieux
- c'est tout un art de jongler avec les mots
- vous pensez que les hémicycles vous font trop de concurence ?
- hof, à moi et, surtout à la cage aux fauves
- qu'est ce qui vous ferait gagner ?
- que mes concurents soient moins bons que mes propositions
- pourquoi perdriez vous ?
- parce que les votants auront voulu rester les yeux fermés
- que répondriez vous face à ceux prédisant l'élysée comme un pastiche alors que les décisions économiques sont inscrites dans des billets à ordre
- il ne faut pas donner du pouvoir aux billets pour qu'ils nous instituent leur ordre
- vous prônez donc des mesures fiscales francaises concernant des spéculations boursières mondiales ?
- par n'importe quel pays où elles passent, en supprimant la dette des intérets, sinon ils nous le rendront au centuple
- vous allez provoquer la troisième guerre mondiale !
- la enième
- pensez vous possible un affrontement entre vous et le front national au deuxième tour ?
- tout est envisageable, je resterais mesuré dans le sens où le plus dur n'est pas d'atteindre cette piste suprême, mais de diriger soixante dix millions de personnes sur un radeau en plein dans le passage d'immenses paquebots contenant des milliards de passagers, en demandant à tout le monde de ramer avec les mains, alors que le front national, c'est avec le front, et ce n'est pas facile de ramer avec le front, c'est même un risque de noyade, avec le front national on va droit à la noyade, alors que moi je propose donc avec les mains et dans le même sens pour éviter les palaces flottants
- Quelle serait votre première mesure ?
- celle de ma tête pour voir si elle ne gonfle pas
- plus sérieusement
- les mesures se font en concertation avec les desiderata de tous, j'institurais donc des bureaux des pleurs
- des bureaus des pleurs ?!
- on apprend beaucoup de la vie en écoutant les pleurs des autres
- vous voulez rétablir une justice de proximité quand c'est tout un pan de la démocratie francaise qui est malmenée par des fluctuations étrangères hostiles ?
- effectivement, nous sommes pris au piège du parieur qui a la poisse et qui voudrait se refaire, seulement les taux d'intérêts ne sont pas les mêmes chez les gens du pari, en un an tu peux devoir le double de ta dette
- les politiciens se sont fait arnaquer par les financiers ?
- ce sont les cibles priviligiées du CAC quarante, pour eux ' les séances à l'assemblée ' c'est du Benny Hill
- un grand ami à vous
- je ne le connaissais pas particulièrement, mais avec la mort des cirques il a sû tirer son épingle du jeu
- que pensez vous de l'insécurité ?
- ça fait peur
- mais encore ?
- je pense que l'insécurité est à prendre à plusieurs niveau, il y l'insécurité du délit de faciès, l'insécurité du besoin d'amande, l'insecurité des gens qu'ont laisse mûrir de côté pour qu'ils explosent tout rouge, mais pour moi, la vraie insecurité, ce sont les dirigeants et les gens de pouvoir
- la retraite ?
- j'y pense, ça fait du bien de se couper du monde un peu
- je voulais dire la retraite, combien d'annuitées ?
- cela dépend du tarif de l'hôtel, si c'est pour une nuitée où deux
- vous ne connaissez pas la retraite dans votre branche ?
- si bien sûr ! Je ne vais pas qu'à l'hôtel lorsque je veux débrancher
- très bien, qu'allez vous faire pour les organismes publiques endettés par le franc Suisse ?
- pourtant c'était marqué sur leur drapeau, ils sont là pour se faire du plus
- mais encore ?
- j'escomptais kidnapper Federer
- vous étés sérieux !
- ça s'appelle du racket !
- très bien, une autre question, embarrassante cette fois, mais déterminante pour le choix des électeurs suspendus à votre réponse, attention, : êtes-vous plus missionnaire où plus levrette ?
- je suis un peu des deux, mi lapin mi missionnaire
- une dernière question à l'arrache : une idée pour sortir de la crise ?
- votez pour moi et vous le serez !
- Mais, les électeurs ne peuvent que voter en connaissance de cause !
- vous croyez ?
- vous me faites douter
- la preuve : ils ne votent plus !
- je vous remercie pour cet entretien, vous étiez donc le dernier présidentiable que je recevais ce soir, et ma foi le plus excentrique dans sa présentation mais avec un discours qui se tient, demain j'aurais le plaisir de vous présenter les vingts suivants !
- aurevoir mr le journaliste !
- aurevoir mr le Clown !

Enfin un candidat à visage decouvert !

Sondage : Il fallait si attendre, mr le clown recevrait la majorité des avis positifs des intentions de vote, environ vingt cinq pour cent des le premier tour, talonné par le fn, quinze pour cent, suivi de loin par les candidats de droite à égalité avec ceux de gauche, cinq pour cent, les cinquantes pour cent restant sont pour les intentions de non vote, la majeur partie des politiciens se dit outrée par la tournure des événements.

Incroyable...Nous apprenons de source sûre que le corps de ce candidat a été retrouvé mort, ce matin, chez lui, ils l'auraient retrouvé, les mains attachées dans le dos, pendu avec une balle dans la tête et de l'eau dans les poumons, ' tout concorde à un suicide ' auraient établi les premiers éléments de l'enquête...

Nous vous tiendrons informer au fil de la journée

FLASH

Nous rejoignons tout de suite notre correspondant depuis l'hôpital où a été admis mr Clown :

- Bonjour, je suis actuellement devant les urgences où de plus en plus de journalistes affluent par l'ampleur du scoop du jour, aux derneres nouvelles, mr le Clown serait entre la vie et la mort, nous attendons un communiqué de la part de son chargé de communication, mr Loyal,
- très bien, avez vous des news s'il s'agit bien d'un suicide ?
- ecoutez, je tiens à ma place et je dirais qu'il est fort probable que ce soit le cas, et ce ne sont pas les circonstances qui me diront le contraire, pendu noyé avec une balle, cela ne peut être qu'un suicide
- faisons confiance à ce que l'on nous dit de dire, avez vous pû vous approcher d'un de ses proches ?
- non pas encore, mais les trapézistes nous ont octroyés une interview exclusive des la sortie de l'hôpital, ils nous ont promis qu'ils allaient tout balancer, et sans filet
- trés bien, nous vous recontacterons après une page de pub
- à tout à l'heure !

Venez télécharger nos top sonneries ! Après Corneille, ' m'aimeras tu le jour après que tout le monde soit mort ? ', venez découvrir le nouveau titre de christophe mae, ' on est que des traces sous la route ' !

- ( ...soir je vais te faire ta fête ! )
- ( grand fou ! )
- Mais pardon chère collègue nous avons repris l'antenne et
- Ha oui oupss
- c'est l'heure de votre chronique cul
- turelle oui ! Aujourd'hui nous allons parler de l'émission des chtis à Ibiza !
- oui, très bien, c'est très cul
- turel oui ! aux dernières nouvelles
- Je vous interrompte ! Nous avons en liaison notre correspondant à l'hôpital où est actuellement reçu mr Clown ! Nous vous écoutons
- et ma chronique ?
- rebonjour les studios je me trouve à l'instant compressé contre la porte des urgences avec au moins cinq cent journalistes et une foule impressionnante de badauts et d'handicapés sortis de leurs ailes Il pardon il faut que il faut que
- oui nous sommes là !
- j'arrive à respirer je vois les infirmiers qui preparent des brancards en nous en nous regardant rougir contre contre la porte et
- tenez bon !
- j'ai envie de vomir à force d'être balloté dans tous les sens par cette cette foule à perte de vue ici
- venons en à l'essentiel ! Que se passe t'il ? nous avons vu arriver des tireurs de l'élite
- le le ...
- la liaison a été coupé ?
- non ça va mieux je suis toujours là aïe Merde mes pieds les gars !
- ( t'as qu'à aller aux urgences ! )
- pardon c'est un confrère de bfmtele il a reçu un micro dans le
- TRES BIEN, où en est donc la situation ?
- du micro ? Vous m'entendez bien ?
- Bon je crois que nous allons faire un point avant de revenir vers notre correspondant, en attendant accueillons mr Bourse, mr Bourse vous
- ( me cassez les pieds ! )
- mais coupez lui son micro bor
- et ma chronique cul
- vous verrez ça ce soir ! ( mr météo )
- TRES BIEN, une page de pub pour calmer tout le monde

- Scoop ! Scoop !
- vite coupez la pub
- camera ok !
- Bonjour ! Nous interrompons la promo de nos sponsors car nous avons des nouvelles depuis l'hôpital où je vous le rappelle mr Clown est rentré tôt ce matin, Vous êtes là ?
- bonjour les studios ! Scoop ! Scoop ! Le preneur de son a enregistré une interview de Dame Doucevague venant rendre
visite à mr Clown, c'est une de ses ferventes collaboratrices, elle tenait à nous laisser un témoignage bouleversant ! Ecoutez plutôt
- il était où le cameraman ?
- dans les vappes
- et vous ?
- j'ai une cheville de foulée
- et bien ! vous ne vous êtes pas fouler la cheville !
- bah si ?
- écoutons votre reportage !
- Bonjour, ce matin j'ai failli m'énerver au guichet de ma banque quand, pour un exceptionnel virement de 150 euros à l'intention de mon fils qui a son compte dans une autre banque concurrente de ma banque, le jeune homme m'a annoncé : Madame, le coût du virement est de Trois Euros et Cinquante Centimes....3.50 Euros....pour 150 Euros...Des questions ?
- Au micro de bfmtele : Comment avez vous réagis ?
- J'ai tout de même dit "Zut, ça fait très cher le virement et vivement une réforme des Institutions Bancaires en France...."
- au micro de Bloomberg : les 150 euros sont ils arrivés à votre fils ?
- désolé dame doucevague est très émue, ( dixit mr Loyal ), nous ferons une conférence de presse dans la soirée, Merci
- au micro de
- au micro
- au
- Hooooo
- voilà nous n'avons pas plus de renseignement sur l'état de mr Clown...
- Dite bfmtele, il a réussi, lui
- c'est lui qui m'a foulé la cheville
- TRES BIEN, reprenons la pub et nous essaierons après de bien scanner cette journée forte en émotion
- c'est ma cheville que je vais scanner !
- ( mais coupez lui son micro merd )
- Bon alors ! c'est bon maintenant pour ma chronique culturelle !
- désolé ma chère ! c'est l'heure sacrosainte de Monsieur Météo !
- ouais bah tu te scaneras tout seul ce soir !
- oui je À vous Monsieur Meteo !

chaque fois qu'elle chante à mon cœur ses je t'aime
ma femme est cette amante au gemme de fleur bleue
jamais elle ne tente à stopper sur un peu
elle va gambadante aux pétal qu'elle essaime

la note pétillante élance son beaucoup
toute postillonante elle arrose au levant
un oiseau qui retente alors passionément
D'une note brûlante ses accords plutôt flous

Le pauvre se lamente au bord d'à la folie
son regard s'épouvante et son ouïe est à bout
il siffle se lamente n'aimant mais pas du tout
cette voix agaçante aux grincements de stries

mais elle elle aime un peu beaucoup passionément
elle continue jusqu'à en dénuder
la fleur des amoureux sous les arbres des champs
aux oiseaux disparus partis car apeurés

d'un coup se retournant en pleurs elle me crie
qu'il en fut décidé du destin entre nous
à peine je l'entend parce que j'avais mis
des glands pour me boucher les oreill à genoux

la Marguerite au vent ne lui avait choisie
sa phrase préférée au chœur qui la secoue
un pétale en suspend après à la folie
lui avait annoncée un méchant pas du tout...

C'est vraiment trop inzuste !


Au cas où, pour ne pas vous retrouver dans le même cas, voici le portrait robot de la fleur coupable de mensonge :

........................................a
...................................p.....s
...u...........................d.......u
.n....p.....................t........o.......................a
....e..u...........dénudée..ut......................p..s
................la marguerite.......................s.....i
........................qua............................o.......n
.........b..............nd...........................é........m
.....e.......a.........le............................e.......n
....a.......u..........ra....du.......................t
.....c...ou...........le sort...........à
.......p................ris...............l.......a
.........................en...............f.........o
.........................nos...............l.......i
..........................bou..................e
...........................ches
.............................com
.............................plices

Je tiens solennellement à rendre hommage aux victimes de ' la Marguerite Tueuse d'amour ', et Dieu sait qu'il y en a à travers le monde, à tout bout de champs. L'Oms parle même d'environ cent millions de personnes touchées en plein cœur. On sait seulement, par les autorités en pleine enquête, que les victimes de leur passion répétaient ' pas du tout, pas du tout, pas du tout ' avant qu'ils ne s'éteignent à tout jamais. Une thèse est avancée comme quoi ce seraient les arbres, à force d'être gravés par des cœurs au canif, qui auraient ensorcelé des fleurs. D'ailleurs, ce matin, après qu'un lapin est tué un chasseur, la police a retrouvé un homme complètement défait, ahuri devant des roses à la main, en effet, il paraitrait suivant l'enquête en cours que leur parfum sentit l'humus au moment où il les offrit en déclamant à sa belle qu'elle même roborait l'essence de rose depuis les effluves de son coeur, c'est devant sa mine ecoeurée qu'il comprit qu'il avait le nez bouché, elle claqua la porte il entendit dans son corps l'amour en faire de même.

Attention à vous...

dans la démesure insalubre
des mœurs contemporaines
les illusions d'un jackpot
donnent substance au système

les lois de la carotte
se marchandent au coin des rues
où chuchottent
les vendeurs à la criée
dont les transactions
se pondèrent
à la Taxe du Voleur Ajoutée

dans la poussière des ruines
un voile sur le sol
un auto entrepreneur
envisage la cession
de ses affaires illégales
devant la pandémie
de porte monnaies asthmatiques

il refourgue des faux parfums
des Louis Wuitton
des montres Pierre Cardun
à prix d'or contrefait

il a même échangé
avec le stand voisin
une veste harmani
contre une paire de Nhike

il est
à la topographie des violences mondiales
le pourcentage des exclusions assassines
fournissant l'alibi
pour la culpabilité de sa révolte
de ne pas finir en charnier
d'avoir quitté
son pays
pauvre

au carrefour des babylones
des oiseaux de charter
sur l'aéroport de leurs arbres
regardent mord-de-fin
leurs futurs repas

heureusement
depuis peu il cour-
tise avec une assistante sociale
qui l'invite chaque mois

à faire le bilan de la carte de ses jours

sur la terre d'asile
des promesses d'égalité
les regards fraternels
enjambent les perdants

mais il sait qu'ici
la misère brille
sur des appâts de gain
quand sa famille au bled
s'éclaire
avec trois fois rien

entre ses refourgues
et ses recèles
il postula
pour un emploi

dix heures par jour
six sur sept
il trouva un poste
dans une succursale
alimentaire
avec un contrat
de trente cinq heures
il balaie range trie dans un négoce
la marchandise de son boss

après deux ans de servitude en cdd
renouvelable
un studio hlm en poche
il rencontra une de ses voisines
française de souche
et voulu se marier
avec Marie et à la mairie

sous la crainte
d'un contrôle d'urssaf
son patron
le remercia
pour ses bons et boyaux sévices

devant son scandale
il le fit taire
en appelant son cousin
commissaire


Marie enceinte
devant la préfecture
fait la grève de la faim
pendant que des costumes cravates
profitent de leur pause homme-sandwich


entre deux électeurs



de retour au pays
il n'eut pas de choix
on l'enrola
pour être soldat

25 heures par jour
huit jours sur sept
il trouva un poste
dans une succursale
mortuaire
avec un contrat
à la vie à la mort
il balaie range trie pour son négoce
les victimes de son boss

après deux ans de servitude en dcd
renouvelable
et un studio aussi grand q'une poche
il repensait à sa voisine
française de souche
quand il voulu se marier
avec Marie et à la mairie

il compte bien revenir
au prochain renversement
de régime



en attendant




il tente de survivre

par les moyens de sa hotline
au prix d'un abonnement substantifique
il navigue entre les pubs
jusqu'au détroit des forums actifs

à bord d'un clavier portable
il file sur la mappemonde virtuelle
entre barre de rire et coupsgueules
en mangeant des cookies

sa femme sur son épaule
tchat sur facebook en guettant ses clics
quand en arrivant sur un site de poésie
un insert de rencontres faciles apparu

le temps de se faire surprendre
par un mais c'est quoi ça
qu'une deuxième bannière automatique
fait la passerelle vers l'engueulade

alors pour détendre le quipropos
et pimenter un peu le drame
il lui dit qu'il cherche un trio
et de l'aider à choisir une femme

elle l'insulte de rigolo et de charlot
il lui sourit espèce d'idiote
quand son cœur lui est entièrement dévot
' ma chérie tu es ma seule charlotte '

comme ce n'est pas son prénom
elle crue que c'était celui d'une maitresse
il avait beau lui dire mais non
elle lui répondit gare à tes fesses

alors pour la rassurer
il lui montre ses poèmes
ce n'est pas pour ça qu'elle est moins stressée
elle s'entête à être blême

loll tout ça pour dire que

tous les mots d'amour
sont parfois volatiles
quand ils rodent autour
des jalousies stériles

je danse avec ma démone
me scalpant les yeux
dans le coin vip
de ma boite crânienne

sa jupe hulule
sur le totem de mon cœur
en exortant mon âme
de planer sur elle

les pupilles dilatées
de ses désinhibations
dissipent la fumée
de ma désorientation

sur le lit de ses volutes
ses ombres en focal
clarifient ce qui oscille
dans le temps qui bascule

à la dernière gorgée
du cocktail de l'horizon
je ferme les volets
de notre matrice

en serpentant
ton cerveau reptilien
mes caresses télépathes
se caducent à tes fantasmes

quand tes halus percutent

je danse
sur le ring
de tes émotions
qui me balancent
entre tes cordes
vocales