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Message par poeteric Jeu 18 Aoû - 18:42

mesdames et messieurs je dois vous avouer
je suis un terroriste en lutte contre le mal
non pas un débutant ni guerrier de salon
j'ai fait à l'étranger des camps d'entraînement

j'ai là-bas pu apprendre des techniques redoutables
je manie très bien les jeu-d'mots au couteau
comment respirer pendant qu'une tristesse est
prête à vous noyer au milieu de ses sanglots

c'est en rentrant en France que j'ai pu inventer
car je suis diplômé ingénieur-chimique
et accessoirement spécialiste en atome
une arme qui peut changer la face du monde

en effet, grâce à elle je peux anéantir
tout individualisme que porte l'être humain
car j'ai pu modifier des effets nucléaires
en ondes magnétiques d'amour pour son prochain

aujourd'hui, je suis au terme de ma mission
j'ai gravi dans un autre pays les échelons
d'une centrale importante où je suis directeur
ayant pouvoir mortel d'irradier du bonheur

les plus réfractaires qui courront vers leur abri
sachez que cette bombe contient du gaz Guili
alors si vous trébuchez riant jusqu'aux crampes
attendez qu'un bien-être vienne vous mettre une trempe

je vais vous réduire en poussière d'amour
et alors giclera le sang de votre bile
sur tous les décombres des mauvais jours posthumes
où gît à ciel ouvert la tombe de vos angoisses

ne vous inquiétez pas j'ai pratiqué des tests
hélas mon premier n'avait pas trop marché
je ne peux le nier depuis à l'assemblée
la plupart des élus paraissent bien à l'ouest

aurais-je déclenché le début d'une peste
qui au niveau européen s'est installée
semble t'il la corruption est contre-indiquée
pour que ma solution ne soit pas en reste

Mais cette fois j'en suis sûr j'ai trouvé ma revanche
j'ai installé mon arme, un seul bouton : j'enclenche !


c'est comme cela qu'en pensant faire du bien
qu'explosa Tchernobyl, m'avoua ce matin
un pigeon à six ailes brillant comme un phoenix
debout sur la Fender en feu d'jimi Hendrix





j'ai demandé à mes doigts s'ils avaient l'envie d'écrire, comme ça direct, un poème mais ils n'avaient pas l'air chaud, j'ai eu beau leur démontrer tout l'intérêt incantatoire de m'échapper un peu des critères du temps présent, ils s'en foutaient.
Ils m'ont rajouté que de toute façon j'avais d'autres choses à penser, plus concrètes.
A la rigueur ils m'invitèrent à trouver un stylo et une feuille blanche pour m'y saigner les veines de l'inspiration, cela aurait évité au moins aux lecteurs potentiels de se demander si cet auteur était sérieux où si sa démarche était vraiment à coté de ses pompes funèbres.
Et je ne vous en jetterais pas la pierre tombale, surtout que mes doigts ne seraient pas d'accord.

Ta bouche est un palais d'ivoire aux tours d'argent !
( Dit-il attiré par son rire émail diamant )
Vois comme tu m'es clair : l'amour à ton visage...
( Dit-il ébloui par ses nombreux plombages )

( rigolèrent mes doigts pendant que je tremblais de la main. )

me feriez vous du pied ? vous voilà bien coquin !
( Demanda t'elle lorsqu'une gigantesque chaussure
de la taille d'un clown dans un bon grand cent vingt
lui écrasa le gros orteil d'une sensation barge
d'un énorme marteau tombé de trois étages )


' on est mal barré tous les onze ! '
s'exclamèrent mes doigts en me tirant la langue
- Je trouve vos réflexions déplacées et gratuites,
' c'est parce que l'on t'a aux doigts, et à l'œil ! '.

Penché sur sa timidité l'accent d'une courtoisie s'emmêle les pinceaux, l'invitation lancée trois mois à l'avance avait fait office d'une bombe modifiant son agenda organisé à six mois prêt, il avait eu le temps de se préparer, mais ce fut au moment le plus important, les premières trente secondes, alqu'il commença à lui balbutier des théories météorologiques comme des rumeurs sur sa nuque,
l'habilité du vent dans un ciel éméché
s'accroche sur le perchoir d'une branche électrique
un ruisseau répandant l'écho des ricochets
sur l'étendue sauvage au bord de mes limites

Elle sentant la farce joua l'étonné qu'un étalon fanfaronne, elle feint la faim en engueulant ce fainéant de serveur, il s'était trompé de table et son rendez-vous à elle arrivait dans le vestibule, elle l'avait reconnu à travers l'aquarium à double foyer des lunettes de son interlocuteur actuel, sa plus chance approchait et un gugusse en costard d'entraineur du dimanche vient lui casser son coup, il continuait :
Par la faveur décousue à l'aide de tes mains
guides dont l'efficacité saisit les miennes
tu me mènes le long d'un effeuillage en route
dont tous les chemins vont vers leur égarement

je n'ai rien compris, pourquoi prend il la carte des menus, pourvu qu'il la ferme où mon tailleur sera irrécupérable, dans sa bouche c'est soir de fête et cotillons, mais tout le monde n'est pas là, et mon rdv qui me fait des grands signes avec son sourire, avec une question sur la fossette gauche, une question du genre c'est qui ce crétin avec toi, et la réponse dans l'autre fossette l'invectivant à se débarrasser de ce tocard, pris dans la lancée de son histoire,
est-ce l'altitude atteinte grâce aux sentiers charnues
des virages charmants d'abandon suscité
que les clapotis languissant de l'entrecuisse
d'un fantasme aiment s'éperdre à ton contact ?

Mon pauvre je pense que vous vous trompez de personne je ne suis pas blanche-neige,
cela tombe bien je n'ai pas rendez-vous galant avec elle, moi j'attends une cendrillon
Je vous en prie faîtes comme bon vous semble mais si vous pouviez libérer le siège
vous n'êtes donc pas mon rencard, mon texte vous a plus au moins vous pouvez me dire non

Il est aussi compréhensible que votre anorak fluo dans ce resto classé trois étoiles
je me disais bien que vous aviez l'air intelligente, vous passez au-delà mon physique
On ne peut faire autrement tellement votre veste éclate de mille feux dans mes opales
le resto est à moi j'ai échangé mon costume avec un sans-abris pour son taf dans une boutique


dans l'ascension feutrée à l'ombre de ta bouche
la neige éternelle tombe en frissons dits lactés





Aussi loin qu'il s'en rappelle, il était considéré comme un méchant, depuis son enfance, et il en avait, de la mémoire. Lui, il ne se sentait pas foncièrement mauvais, ' bad ' comme on dit chez les anglophiles, mais pourtant un bad instinct avait pris toute son ampleur au fur et à mesure qu'il fit ses premiers pas d'Homme. Attention, non pas qu'il était mauvais du genre à écraser des fourmis en prenant son pied, lorsqu'elles paniquent comme une foule surprise en plein attentat, où encore à déchirer une seule aile sur chaque mouche, ayant eu le malheur de croiser ses doigts, histoire de s'amuser à les regarder tourner autour du pot, non, sa méchanceté était tout autre, au contraire, il aimait et respectait les animaux, à son sens ils étaient plus noble dans leur comportement que la plupart des penchants humains, souvent sur la pente glissante des précipices de leurs excès. Il était donc considéré comme mauvais, méchant, envers ses prochains et le moindre de leur défaut, ne leur laissant passer aucune erreur de jugement, de vive vanité, de délit de faciès, d'animosité, en fait la moindre anicroche ressentie chez quelqu'un le mettait dans un tel état de transe qu'il les transformait en animal, littéralement.
Il découvrit ce pouvoir, pour la première fois, lorsqu'il transforma son père en une espèce de chien, sa mère, au début, ne fut nullement inquiète de la disparition soudaine de son mari, elle etait habituée à ce qu'il aille renifler sous toutes les jupes qui passent, à force, elle s'était faite une raison, et puis, elle voulait y croire encore, surtout pour son banquier. Elle fut, alors, juste étonnée de croiser ce chiot dans la salle de bain, un téléphone encore sous une patte, d'où l'on entendait vaguement une voix féminine demander si quelqu'un était au bout de la ligne, aboyant qu'elle n'était pas ' sa chienne '. Ce fut seulement à la fin du mois qu'elle s'inquiéta de sa disparition, en mettant un coup de pied au cul au chien qui n'arrêtait pas de se frotter contre sa jambe, son mari avait l'habitude de régler les factures, mais là il s'était bien débiné en chien de fusil. Elle regardait alors son gosse de trois ans en train de montrer du doigt ce cabot, en l'appelant papa, elle l'avait gardé sans savoir pourquoi, peut être à cause de cet air de ressemblance avec son époux, mais elle dû s'en débarrasser, il lui coûtait trop cher, en le déposant à la s.p.a.
Hélas, elle comprit, mais trop tard, ce qu'il s'était réellement passé, lorsque son fils, au premier jour de sa première rentrée d'école, fut démasqué sous les caméras de surveillance de la cours de recrée, il fut arrêté à la cinquième personne qu'il transforma. Depuis, son mari avait été piqué, car jugé dangereux à force de sauter sur tout ce qui bouge pour y accrocher son entre-jambe, et puis, de toute façon, elle avait déjà touché son assurance vie, option disparition.
La première des cinq personnes qui fut transformée était son instituteur, qui devant l'air rebelle de ce gamin criant et hurlant qu'il voulait sa maman lui dit qu'il en avait matté des plus durs à cuire, qu'il avait assez roulé sa bosse pour l'amener vers l'oasis de l'éducation nationale, mais il fut étonné de se retrouver en dromadaire, enfin ce furent surtout les autres élèves qui pétillèrent de curiosité et de frayeur devant ce cheval géant avec une bosse sur le dos, une surveillante qui passait par là en fit les frais, en ouvrant la porte avec un grand coup d'étonnement elle s'écria mais c'est quoi ce raffût ! il n'en fallut pas plus pour qu'elle finisse en laie, ce qui accentua du coup la panique des enfants, déjà terrorisés par cette bête au cou immense qui blatérait à qui mieux mieux. La troisième personne était la dame de ménage, dans le couloir, lorsque tous les gamins partirent en suivant les animaux, comme elle passait la serpillère elle eut la mauvaise idée de les traiter de sagoin, avant de s'échapper, elle aussi, de néon en néon, vers la jungle de la sortie.
Lorsque tout ce monde arriva dans la cour de récré, on aurait pensé qu'un cirque allait s'installer, enfin ce fut la première réaction de la proviseur, interloquée par les événements, allons allons les enfants ma cloche n'a pas sonné voyons rentrez tous dans vos classes, meugla t'elle, avant de les fixer, comme un train où chaque wagon serait un bambin en pantalon.
Ce fut son adjoint qui appela les secours en premier, n'osant même pas sortir de dessous son bureau, il avait d'abord hésité à contacter un chenil pour qu'ils envoient des spécialistes, mais lorsqu'il vit cet enfant pointer du doigt le policier surveillant de l'établissement, en train de bailler, pour le transformer en marmotte, il décida d'appeler l'asile du coin pour le mettre sous camisole.
Sa mère fut donc mise au courant à la sortie de l'école, tous les parents pensèrent d'abord qu'une ménagerie avait pour l'occasion installé ses quartiers dans la cour, mais, la rumeur enflant, tous se précipitèrent pour récupérer leur progéniture, ce qui fit l'effet d'une énorme bousculade, enfin à peine plus forte que celles habituelles des sorties de quatre heure et demi.
Ce fut à partir de ce jour qu'il fut considéré comme un méchant, un vilain, un bad boy au super pouvoir, mais l'était il vraiment, ça il ne le saura peut être jamais, comme tout le monde l'avait pointé du doigt tel quel, et ce n'est pas enfermé entre quatre murs molletonnés que cela aurait pu s'arranger, surtout depuis ses trois ans, au contraire, il maugréa sa vengeance envers toute cette humanité qui, ne sachant comment prendre des personnes comme lui, les enfermait dans un carcan, même qu'à force il en était venu à douter de ses reels facultés, peut être n'était ce qu'une folie douce, lui contaientt ses médicaments, mais, il n'attendait qu'une occasion, celle qu'on lui ouvre la porte. En attendant, il restait là, sur son lit, avec à côté de lui un terrarium à fourmi, pour prendre soin de sa maman...



complètement scratchée entre des murs impropres
cimentés par la peur et le rejet des autres
l'harmonie des peuples se fait aux sillons pourpres
des besoins primitifs d'abondance sans limite

la violence coagule et les rues mal famées
cachent sous leur bitûme la haine qui gangraine
dans des endroits où même le béton est armé
et les regards placides des armes de destruction

l'injustice assermente les lois du talion
rendant coup pour coup chaque offence au menton
comm autant d'excuse de survivre à ses dépends

dans un grand aquarium d'idée végétale
l'espoir fossilisé se superpose au vent
de vagues cris perlés d'âmes qui s'y empalent...

à la croisée des balles d'argent
près des saloons aux tours de verres
des cow-boys en costard
garent leurs chevaux fiscaux

dans la rue principale des duels
la grande aiguille comptabilise les morts
pendant que des corbeaux s'installent
sur les strapontins des fils électriques

main dans la main
des fœtus de paille
se promènent

avant de disparaitre dans le désert des coeurs passants...

une barbe de onze mois sur un visage répond
dans la glace longue comme le bar
d'où les conversations à bâtons rompus
sont restées avec le brouhaha des portes battantes

( un flashback arrête le temps
et traverse la pièce
en remplaçant les murs en frise de bois
par une clairière

il la regarde rentrer dans leur maison
avezc son fils
un feu d'étincelles de lune
remonte à travers les ombres
sur l'arc-voute de leur courbure

elle défait son chignon de flammes
les strass de ses tresses laissent des filaments
tracer des chemtrails lumineux
jusqu'à être réduits en cendre que dessinent ses yeux shaman

l'équinoxe de pulsions lattérales
cherchent leur meilleur imbriquement
donnant à la valeur d'une tapisserie ornementale
le schéma actuel du positionnement d'une constellation

le cœur des terriens étant la pulsation du néant
la pudeur de l'infini
ferme les yeux devant les échos
de leur boulversement métempsychique )

troublé par les saccades déboussolant les limites de ses soupirs
il pose son ceinturon son colt
demande une bouteille du meilleur bourbon
et s'assoit

autour d'une des tables
un homme su bluff en main
en jouant sa femme aux cartes
pendant que derrière lui
un complice informe ses adversaires qu'il l'a perdue
en bavant sur elle

un peu plus loin
le regard stressé sous leur stetson
des chercheurs dépriment
ils n'ont pas trouvé de tête d'affiche
pour le show de la potence du shérif

éparses dans la salle
des danseuses ex-aux-tiques
remuent leur popotin
en guise de tirelire
sur la scène des genoux

le regard sombre
il est temps d'y aller
la foule sent que quekque chose va se passer
lorsque les bruits reprennent à sa sortie

Déjà huit heure, difficile de rester assis, toute une nuit, sur des cailloux, sans avoir de courbatures au dos le lendemain. Mais lui il s'en foutait parcequ'il n'avait pas dormi. Il avait veillé devant la banque, en observant son plan d'attaque à l'arrache.

Poussé à bout, il avait pris le jouet en plastique imitation gun de rue de son fils, resté bloqué à six ans. Six ans de bonheur innefacable effacés par le silence d'un docteur faisant d'une fraction de seconde le précipice d'une éternité.

Il aurait été dans l'ordre des choses de mourir avant lui.

dans les rues du temple, auprès des passants neutres,
un homme allure sûr fend la foul l'oeil livide
il toise devant lui avec un air de meurtre
tout ce qui barre la route entre lui et sa cible

du revolver en main que sa colère calfeutre
sa démarche ne trompe personne son regard vide
d'éclair de furie des pires chiens d'une meute
foudroie quiconque pense stopper sa mise au crible

Huit heure cinq. Les premiers employés s'attroupent devant la porte. Il a du mal à se relever. Il repense aux créanciers, les dettes vaccantes, le jour où le suicide de sa femme le laissa comme un vulgaire homme solitaire.

Ça y est, il est prêt à se lancer, il laisse son cheval s'attacher au poteau. concentré par la fureur qui l'anime : plus rien ne pourra le stopper.

Du sas, ouvert, elle l'apperçu, en première. Il était parmi la liste des mauvais clients à gérer, elle s'en rappelle très bien, le pauvre avait perdu sa famille, il n'arrivait plus à refaire surface. Mais les directives sont ce qu'elles sont, et elle même avait du mal à joindre les deux bouts, elle en avait pleuré toute une semaine en n'osant pas se regarder, de peur du dégoût d'elle-même.

Un suppléant du shérif, et trois commerciaux, le reconnurent aussi tôt qu'ils virent l'étonnement de leur collègue bloquant l'entrée, le regard mortifié sur leur épaule. Quand ils se retournèrent, un flingue croisait leur regard : la peur est ronde comme le canon d'un calibre huit millimètres, sauf que le métal est plus brûlant que le plastique.

Au stage de préparation contre les attaques de banque, il était question de reconnaitre où pas la véracité d'une arme de poing, les guichetiers se faisant souvent avoir par des pistolets à bouchon, mais, devant sa determination rendant son regard convainquant, ils levèrent les mains, coopérant sans broncher, quand un gang de quatre personnes encagoulées se précipitèrent à l'intérieur en menaçant l'assemblée :

J -Mais t'es QUI tOi ! Pose ton arme !

Il obéit d'instinct en s'applatissant,

A - À terre ! TOUT le monde les mains en l'air !
J - Mais t'es bête où quoi Averell !
W - Comment veux tu qu'ils lèvent les mains en étant à terre !
A - Okay ! puisque c'est toi le petit cerveau bah vas-y ! Dit-il en s'asseyant sur un bureau.

Il avait bien vu, sur le sol, le tremblement des yeux de son ancienne conseillère, au milieu de ses comparses attérés par la soudaineté du hold-up. Deux d'entre eux furent recquisionnés pendant que le silence transpirait la peur.

J - Vous avez deux minutes pour remplir les sacs d'espèces, sinon on la butte !

Elle faisait moins la maligne? maintenant? avec un colt braqué sur sa tempe, se dit-il en mesurant l'inversion des rôles.
J 8- Une minute !

Ils restaient deux caisses à vider. Prendrait il plaisir à la voir se faire assassiner ?

J - Trente secondes !

Non c'est du bluff.

J - 10 secondes !

Allez dépêchez-vous ! Pensait-il

J - 9

Je ne suis pas un meurtrier j'ai juste un dégoût de l'injustice

J - 8

Je voulais les braquer, mais sans faire de mort

J - 7

Le regard horrifié elle était prête à s'évanouir

J - 6,5,4

Il ne pouvait pas laisser faire ça, et puis c'était son braquage !

J - 3,2

L - Non arrêtez ! Se jeta t'il

W - Qui a tiré, Joe ?
J - Je n'ai rien vu venir ! qu'est ce qu'il était rapide...
A - Ce n'est pas moi William ! c'est lui qui m'a pris mon flingue !
W - Qui a déclenché l'alarme ?
A - Ce n'est pas moi ! j'ai juste appuyé sur un bouton !
W - tais-toi Averell !
JA - la ferme Averell !
J - je vais le tuer ! retenez-moi !

Lorsque le fourgon du pénitencier s'en alla, avec eux dedans, à travers les collines sur le sentier menant à la prison d'état, elle regardait cet ange déchu, grimper sur sa monture, le soleil couchant droit dans ses yeux, il les avait sauvés, eux et elle, d'une mort certaine, en un éclair, qui lui fit aussi l'effet d'un coup de foudre, l'enluminant encore quand la nuit s'installa au-dessus des prairies sans barbelés...

Depuis, il voyage vers l'horizon, en s'entrainant à tirer de plus en vite sur ses ombres, on peut suivre sa trace avec leurs corps qu'il essaime sur son passage, dont voici le portrait :

.......................il ne le savait.................pas mais son cœur
............................avait dispa.................ru déjà en
.....................................mille..................mor
......................................cea....................ux
......................................sans...................vie
......................................tout.....................vide
......................................l'eff....................ort
......................................vio......................lent
.......................................de.....................son
.......................................pal...................pit
........................................ant................sur
.....................................d...pris............par..e
.......................................e....la rapidité....r
.....................................lat..son adversai..lité
...............................éc.......ayant dégainé.......ta
.......................d'un...........plus vite qu'elle.........fa
....................pas...............étendue sur pla............la
..................tré...................ce....avec un tr...............de
.................au....................ou....faisant office de cœur
...................un coup de foudre l'a emportée
...............................................dans la
.............................................tombe du
..........................................soleil un der
.........................................nier soupir po
.........................................ur son cow-b
...............................oy solitaire partant au loin
.........................................sur son che
............................................val blanc

Ainsi nacquit la légende d'un homme qui voulait vivre normalement, mais dont le destin bouleversa ses rêves, faisant de lui un héros pour des générations d'enfants, c'était, un peu, une façon à lui de se rapprocher du sien...


À fleur de mousseline des amours caducées
Sur la peau désinvolte avouant son éveil
Le chant des reliquats de passion colportée
Ondule enchâssant les cœurs qui cascabellent

La pupille reptilienne en accord d'érupter
Dans un imbroglio fait d'échos sensuels
Controverse cette non-chalance affichée
Dessous la commissure aux commotions charnelles

Quand la soie érotise en intimant la mue
Que pourlêche et persifle aux bouts de langue émue
Un zest d'humeur fertile entre force et douceur

Le balancement ivre envoûte un vœu venu
Des instincts de tendresse amadouant leur peur
Au mélange corporel d'un accord en visu


Depuis que tu es loin de moi, mon soleil, je me mélange les fuseaux, je n'ai plus deux chaussettes pareilles : ça me donne l'air encore plus idiot. Ma chérie sans toi je suis moins moi car je suis fait de toi quand tes yeux plongent en moi leur volontaire plissement étiré par tes envies d'être à moi en toi, bien qu'étang fait de moi-même : j'aime sentir le torrent de ta peau phénomène fredonner la cascade que ton désir fontaine. Heureusement, j'ai pécho des films me tenant un peu à l'écart de mes pensées où ta présence m'envahie de ton absence, alors je matte en fumant des cow-boys se faire fumer par des aliens parce que des aliens c'est mieux armé que des indiens avec leurs flèches et un carquois car toi dans le tipi de mon cœur tu décoches tes doigts comme des flèches en prenant pour cible facile mon coeur que tu m'aliènes d'absence. Depuis que tu es loin, ma chérie, je sens des flèches prendre mon corps pour cible émouvante, sur la table ta place se fait rare des boites de pizza qui s'entassent la remplacent c'est comme un mix de film gore avec une comédie dramatique c'est inregardable, heureusement je faignasse sur le canapé avec en face le pc qu'explose de partout sous des tirs de laser en dégustant à minuit un quatre heure en pensant qu'une minute passe comme quatre heure quand tu es loin de moi rien qu'une minute et que ça m'aliène au point de croire que tu te sois faite enlever par des aliens obligatoirement venus pour m'aliéner loin de toi que je mangerais bien en quatre heures à n'importe quelle heure. Mon pc est tellement vieux qu'il n'arrête pas de planter comme mon cœur qui te veux et te réclame, ils plantent tous les deux seuls sans toi mon soleil, j'en ai ras les chaussettes sans toi elles me dépareillent et la vie n'est plus pareille car tu es ma chaussette qui me complète et c'est le pied, sauf que là sans toi je tourne en rond tu es à cinq cent kilomètres et ça m'use les souliers rien que d'y penser en boucle, mon cœur n'est plus qu'une chaussette trouée dont l'odeur de mon manque remonte à mes narines que je désodorise avec le parfum de ton souvenir. Je n'ai même plus envie de manger tellement j'ai faim de toi. Ma chérie, j'aime être diriger par le régime de ta volonté qui m'estime et me voici au régime de ta présence light que je grime entre les volutes de fumée des cigarettes que j'enchaîne, et pas des ligthts, ma chérie sans ta légèreté près de moi je me sens lourd et mon cœur part en fumée avec le fumet de mes chaussettes dépareillées par des pas rayés de tourner en rond dans ma fumée, je t'aime mon bb j'ai hâte de me retrouver sous le feu de tes baisers et que ce manque de toi parte en fumée je veux rapiécer les trous que tu me laisses dans mes chausse-être de toi, ma chérie je veux tourner en rond sur les boulevards de ton corps en allant tout droit sur chaque allée où tu reviens contre moi. Mon amour je suis ton minet et ton minou me manque comme ton minois qui me mine quand je crois le toucher des doigts mais ne tâte que la fumée d'un fantasme à te limer la foufoune d'une langue t'enfumant, ma chérie c'est décidé je vais me prendre en main en pensant à la machine à laver mon corps de ta bouche, mon bb sache que j'ai jeté les vieilles chaussettes trouées de mon panier à linge sale et que dorénavant jusqu'à l'éternité je me lessive de tout tant que je suis près de toi à nous laver de tout susson, température élevée, en attendant ton absence me déteint et mon cœur bat du tambour. Sans toi ma chérie la vie est rêche j'ai besoin de l'assouplissant de ta peau de pêche. Ma chérie je te lèche, il faut que j'aille m'étendre en pensant à toi quand tu mouilles comme quand je te prends à sec en douceur et que tu prends ton pied, nue. Mais pour l'instant j'ai plus l'air d'un crapaud qu'un prince dont la princesse est à cinq sens kilomaitre de pouvoir le smacker pour qu'il se réveille des vapeurs de son cœur embrouillé où croasse ton absence, j'en ai mare. Ma chérie encore quelques jours sous ce temps en jus de chaussettes et je pourrais enfin profiter de ton soleil pour sécher les quelques larmes de ton absence contre toi en chair et en noce. Je t'aime mon amour. La vie sans toi n'est qu'un affreux silence dans lequel me noient les bruits d'un monde chaotique, tu es ma source appaisante quand ton regard me feng shui. Alors je yogaïse en regardant le plafond et la fumée qui te dessine, en comptant à chaque tour en rond le temps qui s'évapore comme quand j'essaie de te toucher des doigts à travers le hologramme de ton corps devant moi à cinq cent kilomètres. Ma chérie je te laisse un quart d'heure et je reviens t'écrire que le temps s'égrainnent en langueur depuis que la maison est remplie du vide de toi, là où je tourne en rond à essayer de t'attraper dans la fumée, il faut que j'aille m'acheter des chaussettes pour les enlever quand je serais près de toi à nous chahuter les pieds nus sous la couette en stripteasant nos retrouvailles, maille après maille, si je ne suis pas trop fatigué par le poids de ton absence de cinq cent kilos à mettre à ses pieds ça use ça use les chaussettes dans les souliers, alors je vais aller en acheter quelques paires pour ne pas que l'on s'use à aller plus loin tous les deux, plus loin que cinq cent kilomètres à se tourner en rond sous la couette en nous frottant les pieds nus et plus par affinité, ma chérie je ne mange plus je je ne dors plus je dîne à maux et la vitesse lumière de ton cœur m'éclaire ton absence présente.
C'est bon : je suis timbré, je n'ai plus qu'à m'envoyer pour que tu m'ouvres les yeux que je ferme pour ne pas voir que tu n'es pas là, et ce n'est pas facile de se faire un repas les yeux bandés par ton absence, la preuve j'ai mincis, et ça ce se voit : j'ai déjà perdu ton poids, tellement que je ne sens plus que le mien qui pèse ton silence.
Dans ton cœur de jolie femme je suis le Monsieur qui t'offre un bouquet de fleur en te rendant le même sourire que tu m'affiches, j'ai des traces de bleuets par ton absence frappante, j'ai comme œillère des œillets sauvages s'efflorant de ton corsage quand sur l'herbe je crisse du haut de ma tige en m'époumonnant sur toute la prairie de ton corps à effeuiller comme une marguerite en te contant fleurette, ma chérie le sais-tu les champs sauvage ont un air à ton honneur qu'ils éparpillent en quadriphonie dans le vent où naît ton souffle, je suis à quatre trèfles de te croquer comme un mille-feuille, attend, je retrempe ma plume dans l'encre de la life pour un peu plus t'écrire à quel point final t'es ma wife, je vais te kiiffer toute la night jusqu'à ce que tes pupilles se rétractent au tract de notre attraction que ton sourire tight impacte par passion en contact, my dear honeymoon only your hearth can break the rule of my shameless without you, you are the beauty i'm the beast when the world run on me. Ma chérie, i want to learn in you what is a wonderfull love land like until the end of my words. ( Laught )
Alors je fais du bruit pour éparpiller ton silence en djant de la zik à donf jusqu'à saouler les voisins qui dansent sur le palier en rythmant le tout avec notre sonnette, ça leur apprendra à laisser leur chien tout un week-end sans eux, je me sens comme un chien abandonné qu'hurle des clips à la mort pour que ça s'entende jusqu'à cinq cent kilomètres. D'habitude le samedi soir est un soir comme un autre où nous nous improvisons à mesure que le temps passe, et là ce soir je fais péter les watts pour taire nos soirées ouates, adéquates comme anti-mélancolie, j'espère tomber ko pour me réveiller sourd demain matin et ainsi ne plus entendre la lenteur du tic-tac de notre compte-à-rebours à danser collé-serré tous les deux en slow-motion.
Chérie, Sous la nutation espiègle de méridiens calculateurs, un roulis héliocentrique colorise les clameurs des secondes inaudibles en plongeant leurs désorbites perdues dans les effluves elliptique de ton inflorescence satellisée. Pendant que je nimbe cette obsidienne de silice translucide autour de ton espace vital, le taffetas de ta commissure écarlate s’entrouve à l’orée de mes volutes spermatique, où tes cinq sens éplorés par ta grâce voluptueuse s’enroulent autour du délice hélicoïdal d’une promesse omnipressante. Entre les souks moléculaires de ta spirale d’ADN, j’enselle les obstacles qui succombent dès que je défroisse les premières timidités de l’écrin de tes échancrures, je dénape alors ta peau sous le regard enjôleur du désir désaisi de ton âme, fustigée par une exubérance de luxures sanguines quand badinent mes forces soyeuses sur le bout de tes anatomies où ruissèlent tes premières orées facétieuses sous tes yeux qui s’écarquillent, croyant ralentir l’allure du glissendo du temps entre tes hanches quand l’étole de ta peau se dévêt en rafale de secousses, ma chérie ma gourmandise subtile empoigne du bout de ses doigts les guipures au filigrane de la nuit que secouent les tribulations de ton corps en corseté par sa taille, photographiant ses frissons intactiles blottis sous ma paume où tes fesses cabotinent leur tourmente en symbiose avec tes prunelles saturées, l’orgasme qui s’abroge sous sa pluie frappée par un tonnerre de foudres coalescentes, alors tes lèvres laissent s’ellipser le tendre mot uni de louanges rutilantes au coït l’offrant à l’infini qui pourchasse ta soif d’être infléchie d’étincelles en déployant les voussures de tes archivoltes qui décoiffent les affleurements de ton humidité en effusion, jusqu’au dernier vrombissement qui s’effrite en éclaboussant sur ton manteau d’hermine d’une batifole espiègle, pendant que je te brode le canevas d’un poème rempli de tes soupirs de manigance dont les bûches effervescentes qui peignent notre étoile laissent le reste de l’univers dans sa profondeur aussi nuageuse que les fumerolles qui s’estompent de solitude lorsque notre amour s’irise en coulisse.
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....................par............être entre les
...touchée.......................vibrations la
.........................................musique l'em
...........................................porte où son
............................................corps là mène
...................................les notes sur sa flannelle
..............scintillent entre les fulgurances de ses pas
...........................................parmi dansant
.......................................ses.............au plus
................................élans........................près
..........................je la.................................d'u
...................conte...................................ne
..............mple...................................har
........s'offr..................................mo
....ir en............................nie
vie
......…………………………..………..........................aux
..............………………..…………….............................dérives
.......…………......................................................d’emb runs venues
........……………..........…….…....................PERLER la nuit en scène
.........……………………........................ZEBREE à l'ambre dyonisiaque
.......................................…...........DES VAGUES chamarrée de symbiose
............….........................................DU COEUR s'ennivrant...sur les effluves
...........…………………..........…DEFLAGRANT de pastel les...rayons sur l'eau
..............…………….................DE TES YEUX en choc parmi.........les couleurs
...................................................SATUREES qu'égoutte alors..................la voûte
..................……………...........…AUX LUEURS toute lanscinante
...................................................DE TES SENS aux vibrations du....................pouls
........................................……….AU CHOEUR d’un orage de tes.............fris...........sons
.............................…………….……DEMENT où ton instinct sauvage..en.......................vol
...........................………..QUI...S'EMPORTE déchire le ciel en mille................haillons
..........................……PAR.....DES ECLAIRS de passion retentissant.......ta...............peau
...................................DE.......TUMULTES amadouant l'amour quite...........................fond
................................……........D'AMOUR entre les enchevêtrements..d'arcs
......................................…EN VAPEUR profilant un éclat d'écûmes
...........................…………………..…....des souffles de désorientation
........................…………………..……...dilués aux salses fulminantes
..........................………………………..perdues entre les magnétismes
………..………………....................…de fréquence sur les flagrances
…………….……............................bi polaires portées aux valses
.……..…………………...........des attirances de mille frissons
……………………….....phénoménaux venus des colères
…………………......salvatrices entonnant sur la grève
……………….....la poursuite de saturations en chaîne
……………….chantant au roc le rythme ambulant
…………......des tambours montants leurs falaises
……….........des éléments contraires se renversant
....………..........pour ressurgir ailleurs dans l’essor
....…...................explosif reliant chaque hasard aux
……………........chemins……….....………communs
………...…...de croisées.............……déliées et
...………….......scindées........................offertes à
.....…………………....rattacher.................…..l’averse
..........…………………...…aux drues…..…....…..visible si
..............…………………….........captives………..........des sens
sur des vagues venant recouvrir la rive où l’on se tient,.....apaisés
…nous les regardons courir pour se mêler entre elles,..…nous
….……………………laissant aller à leur retour pour laissez nos songes
...................................................................... amarrés se disperser




Ton coeur entrelacé aux lignes de ma prose
Se mue aux tentatives de mes empressements
Qu'exhibe l'affection d'un désir prévenant
Entrecoupé des vers que passion enfin m'ose

Des tableaux de romance que mon envie expose
Pendant que l'on s'éprouve d'amour allant croissant
Et qu'une aube s'evase entre nos yeux brûlant
Je rêve jour et nuit de tes couleurs écloses

Depuis la projection de ton visage quantique
J'admire tes joues galantes et leur ton érotique
Aux soupirs transcendants des notes digitales


Habitant la cité je n'avais apperçu
À quel point la montagne offrait à notre vue
Le vertige des étoiles dans un ciel en suspend
Où sa profondeur laisse entrevoir mille diamants

Rien qu'en levant le tête il suffit d'admirer
Un firmament que dresse la nuit non-éclairée
Par d'odieux réverbères la plupart inutiles
Sauf pour les coups de pieds des rebelles des villes

Quand même tous les bruits des voitures et des trains
S'effacent et que les cris des fous et des voisins
Ne sont plus qu'un écho bravant dans ce silence

La légitimité des campagnes sereines
Je me dis merde pourquoi faut-il que l'homme pense
Toujours à s'attrouper dans des niches urbaines ?


Venant profusément transcrire ma parole
Dans la prononciation de nos bouches qui s'emballent
Pendant que je taquine la tienne qui me frôle
[code]


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Message par poeteric Ven 19 Aoû - 17:53

L'herbe chante plus fort les arbres se reposent
Le soleil est parti fabriquer l'eau des roses
Laissant les papillons chercher où s'éclairer
La nuit d'abord déborde en haut de la vallée
Dissipant du plus près le total paysage
Effaçant les couleurs les ombres mon visage
Qu'un crépuscule en perd me transformant le cœur
En un lépidoptère entre tes yeux en fleur


Tout azimut soupire et ses dissolutions
En arrachant des bouts du grand ciel opalin
Dans l’univers envisage aux envols d'étain
La cathédrale au seuil d'une palpitation

Là même où l'on s'arcane au mur d'une pulsion
Lorsque je démantèle un émoi en ton sein
En traversant l’iris de tes yeux que je peins
Par un mâchicoulis de chimères sans fond

Entremangeant ta symbiose exponentielle
J'échine ta peau d'osmose ascentionnelle
Recrachant l'azur sur les vitraux de ton cœur

Torréfiant tes sens en mille particules
Quand à califourchon d'atomes salvateurs
T'accroches le fronton de lueurs qui t'acculent

Alors au pilori de tentations cendrées
Ton organisme épouse où mon regard te trace
Les froufrous d'une errance aux vertiges de grâce
Dans une effervescence à nous escalader

Se plaisant à dissoudre au délice esquissé
L'inflammation en boucle aux spirales qu'effacent
Un feu recolorant la chair qui s'entrelasse
en colonne de banderille
Aux appels des allants en bouches revêtant le tourment divin de râles
Picorant la lune en collerette de chair de poule en balancelle d'idylle
Où je te tournoie sur la grande roue du soleil et son courroux






Dernière édition par poeteric le Jeu 22 Sep - 13:17, édité 4 fois

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Message par poeteric Mer 31 Aoû - 5:13

Ceci est un rêve, il y a quelques nuits, c'était un Sunday, je rentrais de la proue crevé d'une journe caniculaire pouvant métamorphoser du sucre en caramel, je me suis assoupi dans le cockpit avec l'idée de savourer un sundae caramel en me délectant les mains vides, l'oeil genre impassible de ma belle qui vint me chatouiller du creux de son regard avide me sourcilla quelle hérésie ! avec en main sa glace fétiche imaginaire à la crème brûlée, nous nous gloutonnâmes donc avec un oeil sur l'autre quand l'autre oeil enregistrait le plaisir visuel au tableau gustatif de chacun, après avoir déloger nos restes au chant de brosse à dents elle feigna des lèvres une moue approbatrice témoignant en général son envie de chevaucher le tonnerre, alors des étincelles dans les yeux je lui répondis d'un clin d'oeil qui ne se rouvrit pas tout mon amour ronflant en lui promettant le démon et des merveilles mais là il fallaise que je tombe où le sommeil m'entraînait rannn pichh…

Deux ans avant le rêve pendant le même rêve:

C'est notre première sortie sur la grand bleue et nous filions la coupe au vent et nos souffles à la poupe,
Naviguant depuis des mois d'émois et d'aime moi nous avions décidés de faire une halte,
Nous regardons les oiseaux que le vent pourchasse avant que la nuit ne le fasse,
Dans le port les retardataires bercent de leurs vagues l’esquif des silhouettes,
La ville porte les allures d'un grand rassemblement sous des fanfares et des enseignes, la foule y est compacte, des rives la malmènent,
Descendus pour nous accoster nous entendîmes le vent porter la clameur de rires venant de concerts différents,
Trop fatigué pour ce soir nous profitons du premier coucher de soleil avec en vue une terre ferme, jusque là invisible depuis plusieurs mois de navigation autour des côtes et des siennes,
L’odeur du sol vous prend les narines, vous sentez ses racines vous accrocher à elle,
Après avoir trempé un pied à terre, nous nous sommes allongés pour admirer la lune en dent de requin tel un pendentif d’argent sur la poitrine du crépuscule, elle semblait fatiguée elle aussi, faut dire elle dormait peu, la nuit, pendant que nous nous regardions les oiseaux que le vent pourchasse avant que la nuit ne le fasse

Un an avant le rêve pendant le même rêve :

- À force de courir mes larmes ne coulent plus sur mes joues,
Je me suis arrêté là où je ne pouvais plus avancer,
Maintenant la vision embuée sur mes yeux remplis d’océans trace des rivières sèches,
Et je regarde calmement la fureur des vagues sur les rochers acérés,
Demain je partirais pour le front des hommes en guerre :
Je regarde une étoile filer
Et je repense à ta beauté...
- Je savais que tu serais là sur la falaise où nous nous bercions au piédestal de l’infini, j'ai couru vers toi regarde mes larmes sur tes joues,
J’ai pris ma voiture je tremblais comme une folle figée,
J'ai filé dès que j'ai sû à travers les quartiers pour te rejoindre,
Il est impensable de te voir partir aussi vite sur un coup de lettre en plein coeur !
- Comment es tu au courant
- Tout garçon valide et en âge est appelé à rejoindre sa base, mon frère et celui de ma copine aussi, reste là mon amour tu n’as rien à faire là-bas ta place est près de moi viens partons de cette folie pour un paisible pays !
Elle aurait voulu réagir comme une enfant elle aurait tourné les talons en espérant pour lui qu’il la suive,
mais elle savait l’importance de ce qu’il se passait plus lourdement sérieux que sa légèreté,
- Je passerais pour un lâche si je n’y vais pas
- Tu reviendras mort je t’en supplie n’y va pas c’est leur combat de trop !
- C’est aussi celui de notre liberté
- Faut-il que tu meurs pour me sentir libre qu’est vivre si ce n’est avec toi ?
- Vivrons nous aussi s’ils progressent

L’aurore fait surgir les cliquetis du soleil pour en étinceler l’immensité dans sa langueur crépusculaire, Ils ne s’endormirent pas,
Ils restèrent sur le hamac de l’horizon à contempler l’univers colporteur et les éclats de ses chaos,
Au loin les bruits des ravages passaient dans les roulements continus de son ressac stellaire,
Contre eux le battement éphémère de leur cœur fougueux venait assiéger le tumulte de leurs lèvres silencieuses :
La dernière nuit des étreintes porte en elle une force dévastatrice...À ses heures qui séparent...La douleur d'un proche départ...


À l’appel de sa mort
Jouée par une fanfare
Ils partirent vers le port
Prirent un voilier aux amarres,
Montèrent à son bord :
Deux ombres y prirent la barre...



Voici donc mon drôle de rève
Fuir se battre quel choix
Et puis le jour se lève
L’horizon rougeoit
Il est l'heure qu'une aube fait
Nous sommes entre guerre et paix

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Message par poeteric Jeu 1 Sep - 21:37

Ma femme regarde kramer contre kramer, j’espère que cela ne va pas lui donner de mauvaises idées, je ne voudrais pas voir notre couple ergoté dans un tribunal de gens qui veulent se cramer, près d’un enfant qui hurle arrêtez de vous cramer, bref j’en ai profité en prétextant un déjà-vu désolé y’a du linge à repasser pour la faire rire d’une part et la rassurer quant à mon potentiel d‘homme domestique, contrôlant à merveille autant ses vapeurs centrales que sa centrale vapeur, vapeurs contre vapeur, bien sur son regard expressif rendait sa réponse dans un pétillement sarcastique quand je lui demanda d’un hochement de langue si elle avait un rictus coincé dans l’œil, œil contre œil, elle voulut commencer à me lancer mes chaussettes qui dormaient encore de la veille quand elle me témoigna toute sa gratitude dans un superbe lancé que j’évita à la matrix, elle sait que j’adore matrix, d’ailleurs elle me dit souvent et ça m’excite si tu trouves mon point G t’auras le droit de visiter mon Sion, on rigole bien, et en même temps ça fait rire le bambin, arheu contre arheu, il a l’age de parler qu’en souriant, c’est déjà beaucoup, un sourire, surtout sur un enfant de quelques matins, sa bouille plus petite que son grand sourire, et quand il agrippe tes mains en te griffant là où sa maman t’a mordu quand elle criait sa joie distendue dans des contractions rapprochées, tu te dis que n’importe quel film d’horreur ferait pacotille quand devant toi sa chair à vif sanguinole entre ses cuisses, don’t panic, un sac à vomi est dispo là où d’autres se sont évanouis, il n’est pas plus beau combat en toute impuissance que de lutter avec sa femme pour qu’elle donne naissance, on se découvre même à la va vite un talent de prof d’aérobic, exhortant aussi calmement que possible son élève pour qu’il pousse plus fort tout en bougeant par réflexe mimétique son souffle comme sur un step, step by step, va au bout ma chérie va au bout mon amour ! mais va voir là bas si j’y suis j’en peux plus au secours ! Au crépuscule d’une perte de moyen, le cri inhumain d’une âme qui se déchire à grand feu s’éteint au profit de celui d’un ange qui clame à gorge déployée toute sa colère de s’être fait réveiller d’où il était bien au chaud, la maman se reposant sur la table de travail pendant qu‘on lui recoud le corps, juste anesthésié par le soulagement euphorique de bientôt le sentir contre ses seins, seins contre saint, alors chaque jour je regarde la marque à jamais gravé sur l’album de ma peau, m’escrimant en pointant de mon index à lui remémoriser ma plus belle morsure de guerre ! ça y est c’est fini, kramer contre kramer, je ne sais pas qui a perdu parce que personne ne gagne dans la salle des pas perdus, mais sa larme amère pendue sur un cil, me laisse envisager une fin tragique telle que la vie moderne nous les offre dans ses lots de complexités entre couples débordés par leur lassitude de devenir un lieu commun, alors je recueille de mon index la rosée de ses pleurs pendant qu’elle s’affranchit en se lovant contre moi, me serrant aussi fort que mérite le soldat de son cœur, cœur contre cœur.

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Message par poeteric Mar 6 Sep - 15:39

- Merci ! applaudissons le pour ce témoignage un peu long, mais sincère, et la sincérité vous a enseigné cet effort de self-contrôle à réaliser chaque instant de vie réelle, Bien sûr ! Imaginez votre chauffeur de bus qui vous oublie tous les matins en vous passant devant pendant que d’un geste souple et léger vous le traiter d’un bras d’honneur, remémorez-vous dans cette fugacité de vous sentir inutile tout l’intérêt d’être sincère avec le fondement même de votre éthique, en adéquation avec votre raison qui vient raidir un doigt tendu contre le vent imbibé de gadoue et les chaussettes remplies de pluies, avant vous auriez maudit la terre entière aujourd’hui grâce à la deuxième étape vous excluez le tiers monde, en insultant les deux tiers restants moins ceux de bonne volonté, alors qu’avant dans ces moments graves de colère vous ne pensiez pas un seul moment calculer le nombre exact de personnes à envoyer chier sur la lune là où des petits cratères brillaient dans vos yeux et tout le tintin, maintenant que vous êtes au troisième stade de notre formation accélérée en deux stades, il est important de comprendre la mécanique de la sincérité à tout va avec cette méthode contrôlée, rappelez vous la première étape dite de ’pink-floyd’ vue ensemble lors de notre sortie coup-de-poing sur un chantier de marteaux, un bon coup dans un mur peut régler bien des soucis dans le cœur mais rappelez vous le mur il s’en fout du sang sur lui et au pire il pensera que vous voulez agrandir la pièce et ça tombe bien, elle manquait un peu de lumière depuis que vous avez le regard sombre, et c’est pour cela, mes chers partenaires de mon compte, que nous vous avons fourni sous vos sièges en augmentant la cotisation une paire de lunette pour voir la vie en rose !

( les gens debout ayant acheté leur place assise se lèvent en se congratulant chacun et se surnommant barbapapa ( car qui voit la vie en rose est un barbapapa ( j‘aime bien dire barbapapa (suivant mon père qui me disait tu barbeslàpapa si tu vas voir ailleurs tu verras la vie en rose ) bien que la vie ne soit pas de guimauve ) même si je n’ai eu ni barbe ni père ) car ces gens debout n‘ont pas le temps des fois de s‘asseoir près de leur enfant qui voudrait bien s‘amuser avec leur barbe à papa pour voir la vie en rose )

- en sortant ce soir de cet amphithéâtre où nous faisons de plus en plus ample connaissance, je vous demanderais de lire l’enveloppe à votre intention dans la poche intérieur de votre veston, elle contient la quatrième étape, comme les trois autres elle demande un esprit participatif en vous soumettant aux indications personnelles, nous nous reverrons alors individuellement en groupe dès la semaine prochaine afin d’évaluer votre challenge de sérénité ! Sur ce je vous souhaite une bonne soirée et le dernier ferme le post !

A - Y’a quoi dans ton enveloppe toi ?
B - J ai la délicate mission d envoyer promener toutes questions pendant trois jours !
A - comment tu vas faire ?
B - je te répondrais bien d aller te promener !
A - tu commences maintenant ?
B - et ta promenade tu la commences quand !
A - hihihi
B - et toi ?
A - je dois engueuler ceux qui ne le méritent pas et vice-versa
B - carrément ! Donc si je te dis d aller te promener tu dois sourire ?
A - oui hihihi
C - hey les gars vous savez ce qu il y avait dans l enveloppe pour moi ?!
B - Va te promener toi !
A - on s en tape de ta vie !
C - je dois faire une accolade à ceux qui insultent ! Allez venez là bande de cons !
B - t es obligé de commencer maintenant ?
A - on s en tape de ta vie !
D - bonjour, je me permet de m’immiscer car il etait inscrit dans mon enveloppe que je devais m’incruster entre des personnes qui s’engueulent pour raconter une blague, puis-je ?
B - va te promener toi !
A - on s en tape de ta vie !
C - vous voulez un câlin bande de cons ?
D - je n’en connais qu’une et je ne sais pas si elle sera adéquate, vous pouvez me dire?
B - moi je peux te dire d’aller te promener !
A - mais c’est toi la blague on s’en tape de ta vie !
C - tu veux un gros câlin ?
D - alors c est l histoire d une taupe qui
E - OUI BIEN SÛR MA CHERIE MOI AUSSI TU SAIS !
B - je n ai rien entendu de la blague !
A - pourquoi il parle aussi fort ce bouffon !
C - il veut peut-être un gros câlin ?
D - pourtant elle est top ma blague !
E - TU ES ¨CERTAINE ? PARCEQUE SINON MOI JE T’AIME
B - t’as avalé un micro ?
A - avec les enceintes ?
C - voyez il est en manque de câlins !
D - faut que je me creuse la tête pour d’autres blagues
E - pardon les gars, ma mission est de parler très fort au téléphone lorsqu’une blague est racontée, j ai réussi ?
B - je te répondrais bien d aller te promener !
A - et sans ton phone !
C - ça vaut un câlin !
D - d un certain côté ça m arrange je n ai que très peu de blague en stock, vous connaissez celle du fou qu un cas rembarre quand
E - oups ça sonne, OUI MA CHERIE ? NAN J ARRIVE J EN FINIS AVEC LES GUIGNOLS ET JE SUIS A TOI
B - vous allez vous promener tous les deux ?
A - hihihi
C - vous allez faire des câlins ?!
D - j'ai trouvé : je vais aller acheter des carambars !

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Message par poeteric Mer 7 Sep - 15:34

Je tiens, par ce présent post, à vous proposer des extraits du ' Traité de prosodie ', en cours dans notre village.
Il est tiré du vieux grimoire que mon aïeul lit souvent après la grande ' Course de l'échalotte ' annuelle, lors de la cérémonie de la remise des prix.
Je souhaiterais donc, en préambule, remercier mes aïeux poètes, qui usèrent des quatre cent coups pour tester mon intime conviction d'être en droit de prétendre à leur descendance, alors balotée par ma crainte de ne pas être à la hauteur de leur ambition d'être leur souffre douleur. C'est une des raisons pour laquelle je suis plus bleu que mes camarades, qui, à force que je sois des foncés et différents, m'ont peu à peu renié.
Peyo sait qu'être différent amène la solitude, et la solitude une accustique différente vis-à-vis de l'univers, seul endroit assez sûre pour y laisser son âme vaquer en liberté, entre des fuseaux horaires en dispersion.
Mais revenons au ' Traité de Prosodie ', couramment nommé ' le livre qui fache '.
À quelques paragraphes près d'entamer les règles usuelles, différenciant la bonne inspiration d'une logorrhée, il serait nécessaire de rappeler ce qu'est un Traité, car tout le monde sait ce qu'est la prosodie.
Un Traité est un rendu de personnes qui ont prêté serment que ce qu'ils écrivaient serait à prendre au sérieux pour des siècles et des siècles, du moins tant qu'il serait parcouru.
Il faut différencier Traité, du verbe traiter, qui lui-même comporte plusieurs sens, par exemple, un mauvais Traité peut vite dégénérer en belligérants prêts à se traiter de tous les noms tant que leurs demandes ne seront pas traitées dans le Traité par ces traitres.
J'espère vous avoir bien traité cette première partie sur la moitié du titre, la deuxième et troisième partie de la moitié du pitre s'adresseront aux personnes plus érudite en prosodie sctroumpfienne.
J'ai l'intime conviction de pouvoir combler les lacunes potentielles de votre plume, proche de l'ultime révélation à chaque loi fondamentale que vous découvrirez pendant votre lecture.
Ainsi, affutés, vous serez au mieux lors de vos prochaines vibrations, en adéquation avec La bonne versification.
Chapitre Trente-huit : De la nécessité de connaitre quelques mots pour écrire un poème.

En effet, il est très vite oublié que l'important c'est d'aimer, mais aussi d'obtenir un vocabulaire assez large pour garnir quelques quatrains.
Vous pouvez pour cela jouer sur vos connaissances acquises lors de concours de pêche au coin du feu, et vous appuyer sur votre expérience d'autodidacte ayant bûché pour enrichir les flammes de l'inspiration.
En premier lieu, vous utiliserez votre vie, votre passion, comme un champs lexical, agrémentant la lyre de vos émulsions cutanées. Mais, il vous sera vite nécessaire de pousser plus loin vos investigations verbales, sinon vous risquez de vous retrouver limité, niveau réassort de textes.
Il est donc important d'élargir sa palette lexicale sur le moindre sujet, pour ne pas se retrouver dépourvu lorsque l'on a rien à dire, et Peyo seul sait que c'est tout un art de passer les non-dits pour un silence orchestré de poésie.
J'espère alors que les trente sept chapitres précédents pourront, en cas de panne d'idées, vous donnez assez de technicité pour combler vos yeux sur vos mots couchés, dans le bons sens d'une écriture spontanée, après retouches.
En conclusion, vous aurez beau connaitre les secrets des règles, si vous n'êtes pas en phase avec une envie de noircir une page, autant mettre un maillot de bain et aller noircir la plage, en profitant de cette expérience pour trouver un nouveau sujet de post, apte à remplir votre quota de satisfaction litterraire.
Chapitre neuf : De l'importance de savoir compter jusqu'à douze.

Comme vous avez pû le constater dans le chapitre quatorze, le sonnet comporte six paires de jambes, il est alors impératif, si vous calculez à l'aide de vos mimines, d'avoir douze doigts de dispo pour compter leurs pieds.
Au cas où vous n'en auriez que dix, vous pourrez toujours vous munir d'une calculatrice, mais le mieux est de vous faire greffer deux doigts en sus, opération courante dans le milieu du septième art, par exemple de nombreux réalisateurs se sont faits palmer les mains afin de consacrer leur carrière d'une palme d'or.
Personnellement, pour les sonnet dits ' en triangle ' ( cf chapitre deux sur les différents type de sonnet ) j'ai choisi le théorème de pythagore afin d'arriver pile au bout du vers dans le rayon du nombre parfait de pieds voulus, comme quoi, chacun sa manière de remplir les angles du moment que le compte arrondi avant la virgule soit proportionnel à douze pieds par vers.

Dieu en créant l'amour le fit à ton visage
Il dessina le temps de ta croupe aquarelle
Où se dessine aux traits des fusains que tu courbes
L'allure féminine éthérant les étoiles

Quelle douleur atroce au sommet des dégouts
Pourrait anéantir depuis ses malfaçons
L'origine ancestrale de ton métabolisme
La peau parfumée à l'effluve de grâce

Sous tes cils convaincants le monde est tes iris
Sur l'arrière plan d'horreurs et d'artifices
Où mon ombre bourdonne à la lueur égale

De la mise en avant des cieux quand ils rougissent
Des hommes amoureux les heures vespérales
Où même le soleil n'est qu'une frêle esquisse


Dernière édition par poeteric le Lun 12 Sep - 17:10, édité 2 fois

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Message par poeteric Jeu 8 Sep - 6:19

Bonjour,

Comme vous pouvez distinguer de suite sur cette photo, vous découvrez un ciel bleu environnant des prairies à perte de vue, adossées sur des montagnes où se nichent les nuages, en attente de s'étioler dès que la nuit aura tiré les draps de l'aube sur la lune, une des raisons pour laquelle vous ne la verrez pas en haut, à droite, au-dessus d'un couple qui s'enlasse, là, au centre de leur univers bordé de prairies, cent dessus cent dessous, le tout flottant au-dessus des nuages nichés sous leur baiser céleste. Cet instantané, parmi une montagne d'autres, représente ce que je suis aujourd'hui, un homme sens dessus sang dessous depuis qu'il a gravi la montagne de l'amour, alors qu'il était niché sous les nuages, sans réel objectif que d'admirer la nuit une fois de plus tirer les draps de l'aube, malgré les nuages à perte de vue, raison pour laquelle je décida de gravir la montagne de l'amour et enfin admirer la lune, c'est une fois au sommet que j'oublia pourquoi je fis cette ascention, la lune m'avait attendu auprès d'une femme, trônant sur la montagne de mon amour. Je suis l'homme qui admire, depuis ce jour, les reflets d'argents de ses cheveux sous les rayons d'orée du soleil, coloriant les prairies de l'aube au feutre d'un baiser, dont l'encre d'un rêve dessina sa présence réel entre nos cœurs à perte de vue, sans dessus ni dessous. Par chance, notre rencontre fut posterisée pour la postérité par la lune qui nous flasha, en argentant ses cheveux dorés, une des raisons pour laquelle vous ne la voyez pas en haut, à droite, elle nous encadrait derrière l'objectif, avant qu'elle ne s'étiole, drap dessus drap dessous, dans l'embrassade de notre entrepassion, à perte de vue. Ainsi donc la montagne me nomma le roi de son amour, lorsque je m'étais perdu pendant des années entre ses sentiers escarpés, sa forêt labyrinthe, où bien des prétendants se sont pressés pour s'échouer au pied de ses alpages. Pourtant, il suffisait de se guider en tendant le cœur et ainsi écouter le vent lorsqu'il parlait aux arbres d'une femme qui attendait là-haut qu'un homme grimpe la montagne de son amour, à perte de vue. Depuis, ensemble, nous gravissons les pics de la vie, en ayant inscrit nos noms dans un même oui, emporté par le vent qui le scella. C'est une fois au sommet que nous le redécouvrîmes sous la forme d'un bébé. Il faut dire que la lune, une des raisons pour laquelle vous ne la verrez pas en haut, à droite, sur la photo, s'était cachée dans le ventre de ma femme, l'arrondissant de plus en plus, à mesure que nous nous élevions vers notre félicité commune à arpenter les pics de la vie. C'est donc en atteignant la montagne de l'amour que j'ai pû accomplir avec ma femme le périple épique de celle de la vie, où le sommet n'est qu'un piédestal de l'infini, à perte de vue. Nous envisageâmes alors, après nous être retournés pour contempler comme les montagnes sont belles, de tenter ensemble notre dernière destination, vers les cîmes éternelles.

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Message par poeteric Ven 9 Sep - 19:29

Je tiens juste à rajouter que ce texte a été primé lors du ' FDPPMF ', Festival De Poésie Pour Ma Femme, dont elle est la présidente, et l'unique juge. Sa délibération ne fut pas aisée, en effet, nous étions au moins moi tout seul dans ce concours, et Étant donné ma médaille en chocolat reçue par la bouche même de ma femme, juge de mon cœur, je tiens à montrer ce court chef-d'œuvre exécuté lors d'un exercice sur barre fixe en plein triple salto, de moi, pas de la barre fixe, suivi d'un double loops pas piqué des orties.
C'est donc avec un grand plaisir que je viens flâner en haut de votre hit-liste, quelques minutes, en espérant en faire autant lorsque j'aurais le plaisir et le temps de remonter vos textes oniriques, empreints de votre envie de remuer vos doigts sur un clavier admirateur de votre verve à sang hâleur !
ERRATUM :

Bien sur, lorsque je dis à sang hàleur, c'était pour dire cent à l'heure, et je sais qu'aujourd'hui cela peut paraître bien lent par rapport aux exploits actuels de nos champions de la vitesse de l'inspiration, Sébastien Loeb par exemple écrit de jolis sonnets entre deux virages à cent quatre vingt ( 180 ) degrés, mais ses meilleurs poèmes sont effectués une fois le pied au plancher dans une ligne droite à trois cent ( 300 ) km/h, bon faut dire aussi qu'avant il s'entraîne avec des essais, heureusement; Je tenais donc à rectifier mon propos pouvant paraitre insultant pour ceux dont la vitesse d'inspiration avoisine la vitesse lumière, en espérant n'avoir blessé personne au volant de mon clavier seizeS ( 16S, et non pas seize ace, car je n'ai pas un clavier série rolland-Garros )

Merci !

NOTA BENE :

j'ai bien un clavier avec seize s dessus, on me l'a donné, ce n'était pas facile au début de se rappeler où etait le d par exemple caché sous un des s, ce qui m'occasionnait quelques textes incompréhensibles primés tout de même par d'éminents poètes un peu barrés, par exemple : ( de texte pas de poètes barrés )

Ssus Msn Tsit sisait same amsur se ma cité
Esse ssnnait ma sassisn à tsut seures se msn ssrss

( premier prix de poésie sur saturne )

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Message par poeteric Lun 12 Sep - 16:25

Je ballote des trémolos de la plage de mon balcon
J'habite sur le bateau d'une bouteille à la mer
Pendant que les colères du vent me tsunamisent
En une espèce d'explosion à casser des vers

Depuis la grève intestine des pertes d'identités
Je déambule en morceaux dans un océan de sang
Les vagues marquent elles se qu'elles martèlent
En emportant la vie quand elles déchiquètent le temps

Les horribles voix liées dans des ouragans d'adn
fendent le néant submersible sous le fanion d'un cri
Agitant des cœurs déchaussés des marées de cadavres
En croquant à pleine bouche dans la joue des rescapés

entre deux courses dans le désert d'une quête océane
j'observe à bout de lorgnette les hommes marchander
pour un bout de terre promise au large des abandons
Donnant à leur miroir imperfectible des éclats de luxure

de village aux huttes de boue en village en bambou
ils vous garantissent la sécurité contre eux-mêmes
en pillant tout ce qui se marchande même la chair
pour remplir la soute d'esclaves vendus à la chaîne

dans le vortex familier des chambres de diplomates
deux onces d'or valent bien le prix du petit dèj au lit
pendant que les idéalistes trébuchent sur des scandales
d'un steack mal cuit devant un serveur sans repas quotidien

les technocrates jouent aux osselets d'enfants faméliques
en jonglant huit comptes offshore exemptés de toute trace
jusqu'aux destinataires composés de banques d'affaires
jouant la transparence avec des dons pour leur bonne cause

les vendeurs de canons font de la poudre à perlimpinpin
une priorité au stade un des mesures d'urgence d'attaquer
avant de succomber sous une bombe sortie de leur usine
échangée prix coûtant contre l'ennemi ayant aussi des diamants

les liquidités lacrymales ont moins de valeur morbide
qu'une piscine bardée de bikinis qui se déhanchent
en mattant la montre à cinquante mille dollars d'un crouton
qui parierait sa chemise qu'être riche c'est mieux quand t'es laid

les touristes sexuels remplissent les vols commerciaux
traités en vip par des macs sans problême de conscience
l'ayant perdue dès le premier sacrifice de cornée d'un ado
portant plus d'interêt aveugle dans les rues de la mandicité

accessoirement détenteurs de devises de génocides
importées via un buziness en ressource de pétrole
les présidents lambda se customisent leur retraite
à base de jet privé d'un pôle à un autre de dictateur

le peuple coupe des têtes scissipares de cartel politique
payant de grands gouroux pour refaire voter des morts
avant de pisser dans l'urne des promesses électorales
ayant une date de péremption de six mois avant l'élection

de labyrinthes machiavels des contructeurs de bénefs
aiment pointer d'un doigt de Dieu leur plan financier
dont l'architecture annonce une plus-value immobilière
à hauteur de mille personnes dans une seule tour

quand la révolte de leur foie entonne des vommissements
pendant que les excès deviennent de simples bizutages
recherchant la meilleur audience pour montrer leur postérité
les consommateurs crachent sur la pub en mangeant leur soupe

les laboratoires pharmaceutiques en manque de cobaye
depuis qu'il ne reste que dix hamsters complètement shootés
ont pris d'assaut à coup de bakchich et de formules miracles
les dernières réserves d'antidote contre le virus qu'ils ont libéré

la versatilité des faillites au dépend des usines éphémères
se restructure au gré des subventions flattées d'être à l'égal
du tout à l'égout s'étant installé dessous un domino urbain
dans l'idée de recycler des houlaoup et des scoubidoubidou

aux périphéries anarchisées par le dédain des dettes d'état
le nombre des chômeurs dépassera celui des travailleurs
réajustant les acquis sociaux en pillage de vitrines
sous le regard de commissions occultes craignant la vindicte

Depuis la grève intestine des pertes d'identités
Je déambule en morceaux dans un océan de sang
Les vagues marquent elles se qu'elles martèlent
En emportant la vie quand elles déchiquètent le temps

Je ballote des trémolos de la plage de mon balcon
J'habite sur le bateau d'une bouteille à la mer
Pendant que les colères du vent me tsunamisent
En une espèce d'explosion à casser des vers


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Message par poeteric Mar 13 Sep - 14:50

Elle - J'y suis venu par hasard, je me disais que tous les chemins menaient à l'amour, alors pourquoi pas par cette voie là, et toi ? ( en clair : je me fais tellement chier dans la vie que je n'ai pas le temps de me faire brancher, alors le net est une solution idéale pour choisir mon plaisir depuis le canapé )
Lui - J'ai testé tous les sites et celui-ci est les plus abouti niveau découverte de points communs, d'ailleurs je trouve que nous correspondons pile poil ! ( en clair : je zone depuis deux ans sans trouver personne alors je suis en galère sentimentale, donc je suis prêt à sortir avec n'importe qui du sexe opposé )
Elle - Je ne sais pas je n'ai pas encore lu ton profil, c'est quoi tes points communs avec moi ? ( en clair : je ne lis plus les profils de mes quelques prétendants, j'en ai déjà peu, si en plus ils me déçoivent ! )
Lui - Je pense que le mieux c'est d'en parler autour d'un verre au resto, on verra ensuite ( en clair : je ne me rappelle plus de ton profil j'ai cliqué sur toutes les femmes, le mieux c'est de te voir en vrai et suivant les connexions on verra qui paiera l'addition )
Elle - Je ne sais pas... ( si tu dis que tu m'offres le resto ok )
Lui - Il ne faut pas hésiter ! ( y'a pas moyen que je t'offre le resto si t'es laide comme un pou )
Elle - Je rentre du taf je suis fatigué... ( et j'ai faim ! )
Lui - Bon ok je connais une petite auberge ( qui fait hôtel aussi ! )
Elle - J'aurais préféré une table en ville ( manque plus qu'elle fasse hôtel son auberge ! )
Lui - c'est qu'à cette heure ci pour la plupart il faut réserver ( ouf ) à ce moment là je peux te proposer un petit bar tapas pour commencer à taper la discute en nous grignotant du regard ( j'espère que tu vas me taper dans l'oeil et pas les c... )
Elle - ok ! ( ça fait deux ans que j'ai la dalle ! )

Au bar tapas :

Lui - Bonsoir ! je vais vous prendre un cocktail mais j'attends
quelqu'un qui me rejoind d'ici pas très longtemps
Le barman - Bien sûr monsieur prenez un siège et le temps
hèlez moi j'accourais ! ( punaise encore un chiant )
Femme un - Salut toi le beau gosse ! ( m'offrirais-tu un scotch? )
Lui - Whoua ça c'est de l'amorce ( mais c'est qui cette cloche )
Femme un - Ta tronche est une entorse ! ( et hop(e) je te torche ! )
Lui - Toi, en chair et en os, la grand-mère à Kat(e) Moche
Copine à femme un - Excusez la elle a bu plus que de raison
Lui - Pas que de la badoit mais whisky à foison
Copine à femme un - Si je puis réparer : Regardez donc mes Fesses !!!
Lui - Mais je les ai vues depuis l'entrée au fond
On aurait dit que des trois quart de la pièce
Un car de vertue criait gare aux garçons
Le barman - Et bien c'est animé ! Toujours personne en vue ?
Je peux vous préparer un cocktail de mon cru ?
Lui - Faut croire que j'attire toute sorte de phénomènes
L'amour m'est un satyre qu'en mon cœur me malmène
Le Barman - ( Mais c'est toi le taré avec ta tête déchue )
Je vais vous remonter ! ( Commande trou-du-cul ! )
Lui - Un mojito messire ( Une heure que ça traine
J'espère qu'ell(e) déchire, sinon je fais une scène ! )
Elle - ( Je n'ai pas sû quoi mettre alors devant l'armoire
J'ai pleuré tout mon être au moins une heure et quart
Et me voici ici dans les mains de mon corps
Dans une sall(e) remplie étudiant mon sort )
Le barman - Alors ces mojitos ? ( allez un cinquième ! )
Lui - Vas y mollo mollo où demain c'est migraine
Apportez l'addition ( et presto illico )
Je rentre à la maison ( c'est un rencard à l'eau )
Le barman - Bien sûr Môssieur ! ( loupé ton coup de queue ! )
Elle - ( Il ma dit des yeux bleus, coupe en brosse aux cheveux,
L'homm(e) derrièr(e) le bar correspond à l'allure...
En plus(e) c'est bizarre : il me plaît sa stature... )
Lui - Hep Patron tu m'oublies elle vient quand Ma Note
Dans trois heure(s) et demi comme quand t'es au chiotte
Le barman - ( Mais il s'est cru à l'aise ! il attendra ce con ! )
Bonsoir mademoiselle ! asseyez-vous tranquille
Prenez donc cette chaise et je vous offre un bon
Cockail de bienvenue aux belle(s) aux yeux qui brillent !
Elle - Je prendrais un bailey's ! Dit(e) J'avais rendez-vous
Avec un Monsieur depuis au moins une heure ?
Le barman - ( C'est elle qu'il veut ' baise ' ?! Elle est Belle comm(e) tout...)
Non désolé...Au mieux : je vous offre mon cœur...!
La barman - Bon c'est qui le loustic Qui te fait tout un foin ?
Le barman - C'est ce drôle de type Assis là dans le coin !
La barman - Mais Il a l'air mignon, C'est quoi qui le défrise ?
Le barman - Il trouve l'addition Un peu lente à sa guise
Ignorant les canons Qui feraient ma promise !
La barman - Dis moi laquelle avec toutes ces demoiselles !
Le barman - En fait depuis tout à l'heure chacune il les renvoie
Avec le regard en fleur dès qu'il t'apperçoit !
La barman - Monsieur reste scotché Je n'aime pas les glues !
Le barman - Il voudrait te tchater pour avoir ta vertue ?
La barman - Pour ça il lui faudra me passer sur mon corps !
Je rigole mais je ne perdrais plus mon temps
Avec ces dragueurs de pacotilles et de vent !
Le barman - Il n'est que le reflet de plus sur ton trésor
La barman - Je vais régler son compte En lui mettant la honte !
Le barman - Ouais vas-y ma chouchoune ! La dernière bouche en fleur
Tu en as fait un clown On en rit tous encore !
La barman - Bon d'accord j'y vais Mais alors ce n'est que pour
La satisfaction D'un combat verbal du jour !
Dites moi jeunehomme Est-ce vous qui par audace
Me prenez, brave pomme, en possible pétasse ?
Lui - Loin de moi cette idée que je vous menace
L'intégralité de votre superbe espace
La barman - Voyez-vous des étoiles Vous m'envoyer ravie !
Lui - C'est vrai qu'à votre voile Vous brillez tel l'infini
La barman - Comme vous me plaisâtes ! Faites vous acrobate ?
Elle - De grâce je vous prie, vous prendrais-je pour muse,
J'aurais comme alibi vos douceurs qui m'effusent
La barman - En attendant garçon Faut régler l'addition !
Lui - N'en faites rien, souriez en pinçant vos lèvres
lorsque je dis que pour moi vous êtes un rêve
La barman - Tu as l'air de pâlir : Quand tu parles respire !
Lui - Croyez-vous défaillance ce qu'est décontenance
La barman - Est-ce à dire et c'est louche Que vous portâtes des couches ?
Lui - Comme c'est incongru Pensez-vous en danger
Votre charmante vertue Pour ainsi me chambrer
La barman - Seriez-vous amoureux De ma marque de jean
Pour en danser des yeux Dès que mes fesses dandinent !
Lui - J'avoue votre physique Ne m'est pas insensible
La barman - Quoi tu as la trique Et tu trouves ça pénible ?
Lui - Si je pouvais bander ne serait-ce quelque chose
Ce serait votre bouche qui sans cesse m'arrose
La barman - Monsieur est un eunuque ? Alors faut qu'il reluque !
Lui - Vous avez la beauté Mais parlez façon cruche
La barman - Mais Monsieur s'autodaphe : Monsieur est en carafe !
Lui - Vous remplissiez mes vers Mais là la coupe est pleine
Prenez mes billets verts vous me faites bien peine
La barman - Paraitrais-je irascible où voir même pénible
C'est que les têtes de nœud je les passe au crible
Lui - Je vois on s'attaque à mon faciès sans tact
La barman - Mais tu as l'air patraque : Te faudrait il du talc ?
Lui - Me fessieriez-vous ? Sont-ce là vos hobbies !
La barman - Hey dis Avec ta tête de hobbit hey vieux
Aurais-tu pris mon cul pour ton joli précieux !
Lui - On a beau dans ce cloaque Voir fleurir sans soleil
Ta beauté est en toc parle et ça dépareille
La barman - Il faut te dire aussi Habillé comme un sac
Tu n'as d'harmonie Qu'avec de bonnes claques !
Lui - Etes-vous si sadique Qu'à tout pris vous aimâtes
Culotter vos répliques de vos échecs et mate
La barman - La seule fois où Monsieur S'est trouvé une tass
Elle fuya ce gueu se prenant pour un as !
Lui - Si c'est une question et bien Sache hélas
Que pour toi la passion laisse ton cœur de glace
La barman- Mais c'est quoi ce pingouin sur costume trois pièces
Va te faire du bien en tirant sur ta laisse
Lui - Tu parles pour du beurre tu n'es que bavadarge
Moi j'attend depuis une heure : Combien te dois-je ?
La barman - Rien que pour toi j'accepte Que ce soit gratuit
M'étant payée ta tête Ça vaut bien le prix !
Lui - Si je t'offre un repas tu peux continuer
À te moquer de moi je resterais muet
La barman - Monsieur veut me tester de ses testostérones !
Lui - J'avoue apprécier toutes vos phéromones
La barman - Si a trois heur(es) du mat t'es devant à m'attendre
À moi ton cœur ! je capturais ta chair bien tendre !
Le barman - C'est bon il s'est barré ? ( hey hey j'ai bien joué ! )
La barman - Il vient me rechercher ! J'aim(e) son côté barré...
Le barman - Vivement cette nuit la fin de ce service !
Elle - Et vous vous finissez quand ? ( que dans les draps on glisse ! )
Le barman - J'ai fini ma tournée ! Un verr(e) chez moi ? vous ? Miss...?


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Message par poeteric Mer 14 Sep - 18:18

À une certaine époque, lorsque l'on voulait prévenir un proche qu'il avait l'air constipé, on lui disait ' je trouve ta mine déconfite en ce moment ', avant que cela se transforme, au fil du temps, en ' Tu ne vas pas en chier un cake ', en sachant que tu ne chies pas vraiment des gâteaux tout prêts, à moins de t'improviser pâtissier, et ce n'est pas du gâteau, sans en faire tout un flan, d'ailleurs, on dit bien ' arrête de faire ta tronche de cake et d'en faire tout un flan la vie c'est comme ça ce n'est pas du gâteau ', bizarre, non ?, la vie n'est pas du gâteau mais, tu as une tronche de cake et t'en fais tout un flan ? C'est tarte. Je ne voudrais pas en ' chier une pendule ', n'étant pas horloger, mais il y a de quoi ' en faire tout un fromage ', sans s'improviser fromager. J'étais arriver à ces pensées, quand en errant dans la galerie commerciale, à la recherche du temps perdu, perdu à regarder le défilé des vitrines dégarnies, j'appercu un vendeur de chaussures faire tout un fromage parce qu'un client avait les pieds malodorants, ' Quoi ?! Mes pieds, Sentent le fromage ?! ', vociférait le chaland, auquel cas le patron du vendeur, qui n'avait aucun goût, répondit : ' arrête de faire tout un flan pour un fromage ', ' puisque c'est comme ça, je vais en faire tout un fromage qu'ils m'en aient fait tout un flan ', s'indigna le client, prêt à faire tout un foin en promettant de ' battre la campagne ' pour ça. Le client devait s'appeler Ben, Ben Hur, car le vendeur lui dit d'arrêter son char, à Bia, certainement son lieu de résidence. Comme quoi, il est important d'être propre sur soi, et de ne pas toujours que s'en laver les mains des autres, mais aussi s'en laver les pieds. Encore plus, pour les célibataires, surtout si ils veulent trouver ' chaussure à leur pied '. ' Trouver chaussure à son pied ', au cas où, c'est une expression, cela ne veut pas dire que pour trouver l'amour de ta vie, ta paire, tu dois aller dans toutes les boutiques de chaussures, cela veut seulement dire, que, pour trouver THE femme, métaphoriquement, tu dois essayer toutes les chaussures pour chausser la bonne, sinon tu deviens chaussé aux moines, et tu fais des fromages sur des flans de collines. J'en étais là à contempler tout se beau monde faire son cinéma sous les cameras de surveillance, quand, il était midi, un mec perdu me demanda l'heure, rue des cherche midi, les centres commerciaux sont tellement grand qu'ils mettent des noms de rue dans les allées pour ne pas te retrouver à la rue entre dix escalators, je lui indiqua, sans avoir de montre, n'arrivant pas à m'en sortir une par le rectum, qu'il était quatorze heure, au pif, au pif est une expression gadget, il me ria au nez et à la barbe, bien que je ne porte pas de barbe, mais c'est l'expression qui veut ça, on peut très bien rire avec quelqu'un rasé de près, tous ne sont pas rasoir, on peut très bien sortir une vanne au rasoir au nez et à la barbe d'un homme rasé de près, par contre, cette expression est inconvenante envers la gent féminine, une femme peut être, certes, rasoir, mais si on commence à rire à son nez et à sa barbe, c'est une histoire à se retrouver à poil. Comme citent les conservateurs d'une certaine idée du machisme, qui n'ont aucun goût, le plus dur ce n'est pas de trouver sa paire, mais de la garder au pied, à quoi rajoutent t'ils que ce n'est pas ' qu'aux tons qu'aux tons ' de trouver la bonne tarte qui vous fera des flans quand on a une tronche de cake. Et oui, ce n'est pas de la tarte. ' Ce n'est pas de la tarte ', une expression ambigüe, une fois, dans un élan de tendresse, je dis à ma femme, devant sa tarte aux poires, ' chérie ! jOlie ton dessert ! Ce n'est pas de la tarte à faire ! ', elle a cru que je me moquais de sa poire. Ma femme n'a pas une tête de poire et je n'ai pas une tronche de cake, mais on a quand même réussit à faire un petit bout de chou. La vie ce n'est toujours pas du gâteau, surtout en ce moment où l'on se serre la ceinture, comme quatre vingt pour cent des gens, ce sont les vendeurs de ceintures qui doivent être content, c'est un marché
inouï, des millions de gens qui se serrent la ceinture, en général, ils se la serrent pour ne pas se faire remonter les bretelles, pour ça que les bretelles ne sont plus à la mode, à force que quatre vingt pour cent des gens se serrent la ceinture.


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Message par poeteric Sam 17 Sep - 15:26

Personne ne t'aidera dans l'ombre où tu te noies
Si tu veux t'en sortir ne compte que sur toi
À moins que par souffrir tu veux goûter la mort
Surtout lorsque ton âme ne veux plus de ton corps

Pourquoi glisser un nœud sur ton cou si fragile
Qu'il craquera en deux pendant que tu vacilles
Où te couper les veines par trop de turpitude
Qui coule dans ton sang comme une idée absurde

Allez fous toi en l'air personne ne t'attend
Ta seule Lumière elle a foutu le camps
La nuit est dans tes yeux l'obscurité des limbes

Sans cesse ravivant l'éternelle overdose
Des souvenirs vivaces pendant que tu te nimbes
Au sempiternel souffle de ton âme qu'explose

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Message par poeteric Dim 18 Sep - 4:17

La cime d'un sapin étrenne son étoile
dans l'onde capricieuse infléchie de neige
Sous un ruban de brume aux colliers de perles
Dans leur grande tenue autour des guirlandes

Dans l'onde capricieuse infléchie de neige
Decembre se prépare à reblanchir ses branches
Sous un ruban de brume aux colliers de perles
Par où s'active et pense un renard affairé

Décembre se prépare à reblanchir ses branches
Le long de sa prairie et d'une grande ferme
Par où s'active et pense un renard affairé
Quand se tient dans son ventre des cris de gargouillis

Le long de sa prairie et d'une grande ferme
L'air porte le fumet d'un immense entrepôt
Quand se tient dans son ventre des cris de gargouillis
Depuis la réception des centaines de poules

L'air porte le fumet d'un immense entrepôt
Près de coqs alertes draguant fièrement
Depuis la reception des centaines de poules
Dans leur costume en plûmes les croupes prévenantes

Près de coqs alertes draguant fièrement
Tapis sous un bosquet le renard qui reluque
Dans leur costume en plumes les croupes prévenantes
Pense à un stratagème en réponse à ses faims

Tapis sous un bosquet le renard qui reluque
La ronde du festin ses yeux plus gros qu'un ventre
Pense à un stratagème en reponse à ses faims
Quand lui vint l'occasion d'en voler à tir d'elles

La ronde du festin, ses yeux plus gros qu'un ventre,
S'écarte de la place en picorant du bec
Puis lui vint l'occasion, d'envolée à tir d'ailes,
D'échapper à son sort, quand l'heureux narre, épris,

S'écarte de la place en picorant du bec
Sa belle qu'il embaume de chuchots prometteurs
D'échapper à son sort quand le renard est pris
D'une subite envie de croquer leurs deux corps

Sa belle qu'il embaume de chuchots prometteurs
Disparue dans l'ombre béante du destin
D'une subite envie de croquer leurs deux corps
Lorsqu'il sentit des griffes le prendre à leur piège

Disparue dans l'ombre béante du destin
Le renard salivait la poule était ko
Lorsqu'il sentit des griffes le prendre à leur piège
Lui entaillant la patte à force de tirer

Le renard salivait la poule était ko
Il bavait de douleurs bloqué par cette étreinte
Lui entaillant la patte à force de tirer
Pour déguerpir fissa avant les coups de feu

Il bavait de douleurs bloqué par cette étreinte
Quand le coq assommé lui proposa son aide
Pour déguerpir fissa avant les coups de feu
Seulement en échange de sa poule aux yeux d'or

Quand le coq, assommé, lui proposa son aide,
Alors que le renard ne pouvait plus bouger,
Seulement en échange de sa poule aux yeux d'or
Il lui fit la promesse de libérer sa patte

Alors que le renard ne pouvait plus bouger,
Il écoutait au loin un homme qui s'approche
Il lui fit la promesse de libérer sa patte
Pour le tailler en pièce et en faire un manteau

Il écoutait au loin un homme qui s'approche,
Tenant entre ses crocs bel et bien un otage
Pour le tailler en pièce et en faire un manteau
Si le coq ne pouvait l'aider à se depaitre

Tenant entre ses crocs bel et bien un otage
La poule se réveille et s'aperçoit du sort
Si le coq ne pouvait l'aider à se depaitre
Sa fin en un instant pendait contre son corps

La poule se réveille et s'aperçoit du sort
De son héros de coq libérant le renard :
Sa fin en un instant pendait contre son corps
Que tira affolé le nouveau proprio

De son héros de coq libérant le renard
Elle le vit tomber depuis un coup de feu
Que tira affolé le nouveau proprio
Sorti de sa barraque alerté par les cris

Elle le vit tomber depuis un cou de feu
Ayant sur sa pelure un impact de balle
Sorti de la barraque alerté par les cris
Le fermier l'avait eu le renard audacieux

Ayant sur sa pelure un impact de balle
Le renard recousu fut un très beau cadeau
Le fermier l'avait eu, l'heureux narre audacieux
L'aventure à son fils content de sa peluche

Le renard recousu fut un très beau cadeau
Près de la cheminée où est la poule au pôt
L'aventure, à son fils, content de sa peluche,
Lui ouvrit l'appétit sous la chaleur des bûches

Près de la cheminée où est la poule au pôt
Une grande marmite cocotte ses fumets
Lui ouvrit l'appetit sous la chaleur des bûches
Le fermier pour sa femme lui fit un coq au vin

Une grande marmite cocotte ses fumets
Pendant que son bambin joue avec son offrande
Le fermier pour sa femme lui fit un coq au vin
Tous se sont réunis sur et déjà à table

Pendant que son bambin joue avec son offrande
La cime d'un sapin étrenne son étoile
Tousse sont réunis sur et déjà à table
Dans leur grande tenue autour des guirlandes

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Message par poeteric Dim 18 Sep - 17:34

Joe - Je peux casser une série de cent briques en une minute !
Bill - C'est tout ?
Joe - et ouais : une minute !
Bill - non, je veux dire : ça ne casse pas des briques
Joe - bah si ?
Assistant de Bill - écoute Bill une minute c'est bien il ne faut des programmes courts
Bill - c'est sûr
ass. de Bill - Et vous les cassez avec quoi, vos briques ?
Joe - bah avec ma main
Bill - tu vois...
Ass de Bill - écoutez Joe, il nous faut du jamais vu, on veut bien vous laisser une chance, mais aidez-nous à vous la donner !
Joe - deux cents briques en trois minutes ?
Bill - Bon, la journée va être longue
ass de Bill - Joe, pourquoi trois minutes si en une seule vous en faites la moitié ?
Joe - hein ?
Bill - pourquoi trois minutes Joe ?
Joe - bah pardi ! pour remettre cent briques !
Bill - ...
Ass de Bill - ...
Joe - je veux bien tenter cinq cent briques, mais en dix minutes
Ass de Bill - c'est sûr, le temps d'en reposer cent à chaque fois...
Joe - bah non ? je mettrais simplement cinq rangées de cent !
Bill - pourquoi cinq minutes Joe ?
Joe - bah pour nettoyer la scène des briques cassées ! j'aime le travail bien fait !
Bill - ok Joe, on a votre numéro, on vous enverra un courrier
Ass de Bill - SUIVANT
Joe - et bin, ce n'est plus comme avant, avec cent briques t'as plus rien...
Bill - c'est quoi la spécialité du suivant ?
Ass de Bill - l'art divinatoire
Bill - ce serait bien qu'il puisse lire dans de la poussière de briques
Ass de Bill - ( rire gutural )
Roger - Bonjour, je m'appelle Sean
Bill - bonjour Sean, vous traduisez donc les signes ?
Roger - ha non ? Je ne parle pas le langage des oiseaux ?
Bill - ?
Ass de Bill - je vous le répète doucement : vous parlez où pas la langue des signes ?
Roger - je ne suis pas sourd !
Bill - vous n'entendez pas les signes alors ?
Roger - bien sur que si ! Puisque je ne suis pas sourd ?
Ass de Bill - les sourds ne peuvent pas entendre les signes ?
Roger - j'imagine que non
Ass de Bill - êtes vous prédicateur oui où non ?
Roger - ha, non ? moi, je peux voir l'avenir
Bill - ...
Ass de Bill - montrez-nous
Roger - dans trente secondes votre téléphone va sonner
ass de Bill - mon phone est coupé
Roger - c'est possible
ass de Bill - c'est même certain, regardez
Roger - allumez-le
ass de Bill - vous voulez que je m'appelle aussi ?
Roger - vous verrez bien
ass de Bill - si je le laisse éteint, rien ne se réalisera ?
Roger - vous louperez quelque chose d'important
ass de Bill - ok, je l'allume
Bill - alors ?
Ass de Bill - rien
Roger - cinq secondes
Bill - allez allez !
Ass de Bill - merde, la batterie est à plat !
Roger - c'est bien ce que je disais !
Ass de Bill - et mon coup de fil important ?!
Roger - vous l'aurez sur votre messagerie
Bill - vous auriez pû prévoir tout ça ?
Roger - j'ai déjà annoncé ce coup de fil, qui va probablement changer sa vie en
plus !
Ass de Bill - mais on a aucune preuve !
Roger - à vous de voir, mais vous l'aurez tôt où tard
Bill - c'est, pour le moins, énigmatique ?
Ass de Bill - C'est du grand n'importe quoi !
Roger - une autre preuve ?
Bill - avec preuve à l'appui ?
Roger - foi de Sean !
Ass de Bill - si vous êtes venu c'est par la certitude prémonitoire d'être pris ?
Roger - bah non ? j'ai juste rêvé que vous me donniez ma chance !
Bill - un petit tour ?
Roger - je préfère rester de face
Bill - ?
Ass de Bill - qu'allez vous deviner maintenant ?
Bill - attend ! J'essaie ! dans même pas trente secondes il quittera la scène
Roger - dans les trente secondes vous allez vous lever d'un bond en vous cognant un genou sur la table
Ass de Bill - pari tenu !
Bill - vous ne voyez pas au-delà d'une demi minute ?
Roger - bien sûr que si ! Mais pas plus loin que trente secondes...
Ass de Bill - c'est pratique !
Roger - surtout pour moi en ce moment !
Ass de Bill - du fait de passer ici ?
Roger - non ! je sors avec une femme mariée...
Ass de Bill - et alors ?
Roger - il travaille beaucoup et rentre à l'improviste
Ass de Bill - il travaille, dans quelle domaine ?
Roger - pour la télé
ass de Bill - elle est blonde ?
Roger - brune aux cheveux lisses
ass de Bill - impossible !!! Aïïïe !!!
Bill - il est fort...
Ass de Bill - de quoi il est fort ! De se taper ma femme !
Bill - non ça tout le monde peut le faire
Roger - vous avez besoin d'autre chose ?
Bill - non ça ira ! Essayer de deviner si on va vous envoyer un Email !
Roger - facile : non !
Bill - bluffant
Roger - non, en fait je n'ai pas de messagerie sur le net
ass de Bill - on vous fera signe
Roger - sinon prévenez votre femme
ass de Bill - SUIVANT
Bill - si tu veux prendre cinq minutes
ass de Bill - je règlerais ça se soir
Bill - la spécialité du suivant ?
Ass de Bill - télépathie
Bill - si on pouvait tous l'être
ass de Bill - on serait moins cocu !
Bill - Bon, c'est qui le premier de la liste ?
Assistant de Bill - un critique hésitant
Bill - un critique hésitant ?
Ass de Bill - apparemment il serait capable avec hésitation de définir un style
Bill - par exemple ?
Ass de Bill - on va lui demander
pierrot - ( voix de fond ) bonjour ! Je m'appelle pierrot lunaire !
Bill - il est où ?
Ass de Bill - derrière la porte
Bill - mais pierrot lunaire ouvrez moi la porte pour l'amour de Dieu !
Ass de Bill - tu crois que je peux lui demander un stylo pour écrire un mot !
pierrot - pardon j'étais dans la lune !
Bill - à qui !
ass de Bill - quel est votre talent pierrot lunaire
Bill - éclairez notre chandelle
pierrot - je suis critique hésitant !
Ass de Bill - soyez plus précis
pierrot - et bien du haut de
Bill - la lune !
Pierrot - ma connaissance je peux précisément dire à quel sensibilité d'artiste vous ressemblez approximativent
Bill - et vous croyez décrocher la lune avec ça ?
Pierrot - bah non ! Comment voulez vous décrocher la lune ? C'est impossible ! Enfin je crois
Bill - comment, alors, definieriez vous ce texte ?
Pierrot - J'hésite entre Devos, les Frères ennemis ou Laurel et Hardy.
ass de Bill - c'est précis comme hésitation
Bill - oui on voit bien qu'il hésite
pierrot - et ce n'est pas tout ! Enfin, si, mais j'aimerais ajouter
Bill - j'hésite
ass de Bill - ok, mais si il me pécho le numéro de colombine
pierrot - ha si, j'aimerais ajouter que j'invente des citations
ass de Bill - par exemple
pierrot - c'est au moment où l'on se retrouve nue devant l'éternel que l'on se rend compte que tout fut, je crois que c'est ça, où c'est au moment où tout nous rase que l'on croit que tout fut, enfin un truc comme ça C'est un peu touffu mais amusant.
Bill - c'est du style de qui ça ?
pierrot - j'hésite, entre
ass de Bill - pardon pierrot lunaire nous n'avons plus le temps nous vous recontacterons si notre choix se précise vers vous
pierrot - c'est lorsque l'on se retrouve à poil que tout fut ?
Bill - il ne va pas se déshabiller quand même !
Ass de Bill - ( voix de talkiewalkie ) sécurité !
Pierrot - Bonne journée !
Bill - il est vingt heure
pierrot - mais non, ?, mes trois montres me confirment qu'il est seize heure ?
Ass de Bill - vous êtes sûr ?
Pierrot - vous me faites hésiter, du coup
Bill - bonne nuit pierrot lunaire
ass de Bill - SUIVANT
pierrot - faut que je m'achête deux autres montres, où cinq ?
Bill - quel est le talent du prochain ?


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Message par poeteric Mar 20 Sep - 6:21

La nuit est ce grand vide au soleil qui l'éclaire
Elle est une invention que des heures situent
Pour donner au hasard la valeur reconnue
Du rythme où bat la vie entre fuseaux horaires

L'homme inventa le temps pour avoir un repère
Planifiant ses chemins par étoiles à vue
Quand l'immense univers n'est que carte inconnue
Sous l'astre aux illusions des demains des hiers

Dans le creux cote à cote aux corps métaphysiques
Je suis ce spationaute en ton cœur galactique
Admirant le spectacle offert de nos amours

Dont l'infini caresse encolorée embrase
La sangle de ton ventre aux ceintures du jour
Dû au trémoussement d'éclat de mille extases


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Message par poeteric Mar 20 Sep - 7:59

Je respecte quand les élans du cœur se surpompent aux émotions, il est des moments inoubliables la ferveur de mourir avec ses souvenirs, seulement, et j'essaie de comprendre pourquoi, j'ai certaines réticences sur les les fêtes d'anniversaire de naissance. Le pire, c'est que cette fête a lieu tous les ans. Je précise ' de naissance ', étant donnée la surexploitation de cette spécificité humaine, humaine car il est rare d'observer au coin d'un bois un écureuil attendri offrant dans un emballage en papier châtaigne le dernier Sonic à son fils. Cette notion fraternelle était courante avant que le christianisme n'en accepte ses sources païennes, elle redevint une tradition lorsque l'église voulue remplir un peu plus ses caisses. Aujourd'hui, on peut fêter son anniversaire sans être brûler sur la place du marché, on va même y acheter ses cadeaux, et comme à chaque fois que l'homme a pû s'aventurer vers de nouvelles parts de richesse perso, il inventa l'anniversaire pour n'importe quoi du moment que c'est la première fois. Pour l'instant, il existe comme une échelle des valeurs sur laquelle la première des premières fêtes à fêter est celle de sa naissance, mais les valeurs ayant tendance à devenir des modes en grandissant, passé un certain stade de goûters puis de boom, ce sont les anniversaires de mariage, les anniversaires de rencontre, qui prédominent, l'anniversaire de naissance étant échue pour les enfants. Notre enfant est ton cadeau chérie chaque jour est ton anniversaire, enfin c'est l'excuse que je dis, quand je crus que c'était ljour se son anniversaire.

les moisniversaires, les joursniversaires, l'heureniversaire

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Message par poeteric Mar 20 Sep - 19:59

Il faut savoir se faire plaisir.
Vivre sa vie avec une maximum adéquation entre ce que l'on dit que l'on aimerait bien faire mais c'est impossible et ce que l'on tente même si c'est échoué d'avance : ' on avance on avance ', comme dit la chanson dans son refrain qu'avance en boucle.
La vie est une chanson douce
Ses couplets récitent nos choix
Les refrains sont faits des frimousses
Du temps des peines et des joies
Il faut savoir se faire plaisir.
Sans tomber en se foulant la cheville qui gonfle dans de l'hédonisme à outrance privilégiant les récépissés du summum d'un vertige à s'offrir une montre bling-bling pour l'afficher à tout bout de champs Elysées jusqu'au coin de la rue où squattent deux chardclos regardant le temps passé quand un gus joue le mariole avec sa montre plus chère que sa caisse en bois, comme ses chèques.
Tout cœur à sa propre fragrance
Dans le flacon de sa raison
Dont les parois de défaillances
Font parfois croire à du poison


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Message par poeteric Jeu 22 Sep - 17:44

Un peu plus loin le jour saumoné colorise
De zest de soleil aux paillettes d'or
Le reste de vaisselle oubliée à ras-bord
Délaissant ses contours quand ils s'y pochoirisent

Derrière la vitre accrochée à la frise
Des guirlandes de nuit sur milles sémaphores
Le salon en bordel donne sur le décors
De dizaines de tour où des lueurs s'épuisent

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Message par poeteric Sam 24 Sep - 2:07

Pour écrire un bon guide vermot, accessible à tous les qi, il ne salsifis pas de jouer les grandes asperges et monter le tout en mayonnaise. En efferalgan, un jeu de mot trop tordu et la fièvre peut vite donner le tournicoton au lecteur toujours prêt à s'enfuir en prenant ses jambes à son cou, et ce n'est pas évident de courir avec les jambes autour de son cou, ça donne des fourmis aux jambes, d'où l'expression avoir des jambes en crouton, à torce d'avoir le fourni, donc il est important de préciser que pour lire un guide vermot, il vaut mieux être rassis que debout, où alors seulement si vous en avez trois et que vous jouiez au tarot. Pour un bon tarot pendant que vous lisez un guide vermot, il vous faudra mettre tous les atouts dans votre manche, du petit au vingt et un, LE grand shlem dans votre hlm avec chemise de chez h&m, il est important de porter une chemise à manche longue, en effet les manches courtes ne sont pas adéquates pour y mettre ses atouts, essayer de mettre ses atouts dans une manche courte c'est vraiment s'y prendre comme un manche, vous aurez beau prétexter avoir le bras long vous vous mettez le coude dans l'oeil, vous risquez de vous retrouver en culotte courte, à vous être fait tailler en short, et pour jouer au tarot en lisant un guide vermot, ce n'est pas pratique, sans chemise ni pantalon, où alors dans un club de lecteurs joueurs nudistes, souvent des exclus des salles de tarot vermot à cause de leur chemise à manche courte, aujourd'hui il faut, suivant les règles, au moins trente minutes, environ une demi-heure, pour traverser la manche et prendre un de vos atouts, ce qui occasionne souvent des parties tardives, certaines mêmes clandestines se parient à l'argent, vous pouvez voir tard le matin sortir des ombres des café bar sans chemise ni pantalon, les jambes mouillées jusqu'au cou d'avoir été mis à sec, en tentant l'atout pour l'atout une suite par les deux bouts, quand il finit nu comme une endive par ne prendre du vent qu'une quinte de toux, la toux contre l'atout, c'est à ce moment là que le guide vermot intervient en vous interpelant par le bien fondé des incohérences qu'il pointe du doigt, bien que le guide vermot n'a pas de doigt, le coût était trop élevé, même les jambes par dessus il était impossible de courgette après sans la menace de se retrouver sans un radis, bien que l'on ne paye pas avec des radis, ce serait prendre ses betteraves pour une réalité, imaginez remplacer l'argent par des radis, ce serait un peu la carotte, combien je vous dois pour ce guide vermot ? Trois radis ! vous acceptez les pastèques ? Vous avez une pièce d'identité ? pourquoi on peut vous payer par pièce d'identité ? Ha non on ne prend pas la monnaie de singe ! vous êtes franc vous ! Ho L'argent ne rend pas toujours euro M'en parlez pas le monde est à l'envers ! M'etonnez vous donc, regardez même Bruxelles se prend le choux, Les pays du nord perdent le nord, les états unis sont désunis, l'Afrique est sang le sou, la Russie est à la rue, si, ça c'est du bon atlas vermot, l'engueulterre en casse ses vitrines, laissant perplexe des goldenboys affligés de ne plus pouvoir les lécher, faire du lêche vitrine, à y reflechir ce n'est pas très hygiénique, où alors celui d'un glacier, mais en antartique ce n'est pas très fun pour courir après des foufounes, et un bon trip c'est d'aller où c'est chez bran, bran est un vip très connu surtout par les coins vips, souvent envahis de vamps, pour qu'un endroit soit dit vip il faut une présence minimum de trois vigils, dix vamps et trois vips, sachant parler le pompelloppe, don't you Know pompelloppe ? C'est un language dont la gestuelle a une place prépondérante dans la signification des mouvements corporels, c'est de l'hightech tonique, mais une fois les secrets de cette langue sur le bout des doigts, vous pourrez aisément devenir polyglote, en sachant traduire par exemple le pompompénoppe, le youcantouchthis, et plus récemment le whatafuck, vous aurez beau coller des anti sèches sur vos ongles pour tout connaitre jusqu'au bout des doigts ce monde est fait d'étiquettes chez les fous du bocal,

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Message par poeteric Lun 26 Sep - 14:45


D'une perte des sens où la passion en panne
S'enfume au déplaisir de vivre un mal intime
Toute résilience explose au mélodrame
Qui couvait dans un feu caché dans des abîmes

Des sueurs d'une emprise au sein d'un cauchemard
Quand dorment l'oeil ouvert les phobies latentes

d'un rêve automatique
Le temps fera son œuvre et tes mots viendront
Ainsi que l'idée dont les phrases dessinent
Ce qui en toi éclate comme une vérité
Suivant le cursus que ton cœur achemine

Tu auras tout le temps de pleurer sur ton sort
quand tu auras sombré dans ta mort et remords


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Message par poeteric Lun 26 Sep - 17:00

La brume envole mes yeux
Dans le voile de tes apprêts
Où les matins parcimonieux
Éclairent de grâce le filet
Du jupon de l'aube en prise
Entre tes cheveux dilettants
Avant que tu ne m'harmonises
À la disparité de ton charme
Ambiançant la harpe des halos
Sur la mélopée de ta peau

Le buste de ta silhouette
Sculte une certaine idée
D'un horizon sans parcelle
D'un bout à l'autre de tes épaules

Sur l'échelle d'un frisson
La valeur de l'infini
Se mesure
Au pied près

derrière la fenêtre ouverte
le temps nous parle du vent
en racontant les rumeurs
de tes courbes éditoriales

l'automne se dévergonde
à la saison de ton regard
où le ciel d'été de tes prunelles
dans le manteau de ta cornée
aux plumes de pupilles
rayonne
sur toute la vallée envahie au vol de flocons d'argent
du paysage
de ton visage
depuis le panorama
de deux soleils noirs
au centre
d'une pluie d'étincelles

à travers la lucarne
de la fenêtre ouverte
le train-train des trains
s'amuse en faisant vroom-vroom

un doigt après l'autre
je chevauche à travers champs
les frontières du plaisir
sur les haies de tes ombres


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Message par poeteric Lun 26 Sep - 19:44

sous les arcanes du pouvoir
les vitrines qui se brisent
font voler les certitudes
de magouilles opaques

le bar reste de marbre
des cavités de lueurs
fondent dans un macassar
de lambeaux night&day

dans l'onde d'un reflet
une vaste réalité
donne naissance à une autre
à chaque jet de tes soupirs

l'éclairage de ta volupté
à la dénégation des spots
te découpant en troubles
ricoche de clarté en clarté

à la collation de tes lèvres
il pétille des baisers
allant coincer leur bulle
dans l'explosion des sens

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Message par poeteric Mar 27 Sep - 7:50

les échos de tes doutes
délibèrent sur la nécessité
d'une persistance d'aveux
à la certitude d'une tentation
donnant la preuve intangible
qu'un effritement identitaire
se restructure en s'etiolant
au revêtement éphémère
d'une mue au faste éternel
où ton corps à découvert
accrédite la marque délébile
d'une pyrotechnie d'orgasme
le temps de graver l'hypohyse
de ton dérèglement charnel
à la semence d'estampe
du tableau de ton corps astral
improvisant la navigation
de ton instinct sensuel
laissant libre
sa voix
lactée

je te tue d'amour
pour te ressusciter
à chaque coup de reins
de tes plébiscites

dans l'oeil de juda
de ta delivrance
j'ouvre la porte
de tes excès

l'ennivrement
de tes murs
joue la transparence
de ta perdition

les vapeurs shamaniques
de tes yeux étincelles
retombent dans l'acharnement
d'un dictat virtuel

dehors le jardin d'immeubles
entre les clôtures des balcons
laisse paitre les voitures
sur de l'herbe de carbone

la lune surf sur les écailles
d'un pêle-mêle de chrome
où l'écume de ses lueurs
se juxtapose dans tes yeux
à la promiscuité du soleil

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Message par poeteric Mar 27 Sep - 18:09

point de vue
qu'un tâtonnement
sur l'oscillation
de tes hanches

le kaléidoscope des paupières
ramène dans le siphon d'un rêve
le fantasme démultiplié
des vibrations à fleur de peau
où la sphalte des caresses
ronronne sur le parcours
d'un duo de vas et viens
vers la périphérie du désir

je t'aimerais
jusqu'à l'apocalypse
où le jour suivant
nous gambaderons dans notre postérité
l'âme Un dans l'âme Un

en attendant
j'abreuve le mûlãdãrha
de ta colonne lumineuse
de mon chakra vital

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Message par poeteric Mar 27 Sep - 18:10

un saumon bleu
remonte le ciel
les oiseaux surpris
l'encouragent

sur la rive ombilicale
de la plage de ton ventre
j'admire tes deux dunes
dans la pinède de tes cils

en amarant ma langue
sur l'écluse de tes cuisses
je m'en vais vers le large
à la transat de tes lèvres

La chair saumonée
de tes rêves bleus
perle de râles
que remonte
ma douceur vigoureuse
sous les encouragements
de tes soupirs
compulsifs

poeteric

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