ballade

Nous aimant les yeux fermés
Sans s’affoler aux frottements
Fondants à nos feux illuminés
Les baisés tendres des amants
Au lâché chatoyant du ciel qui roucoule
Le long des passerelles aux tourterelles
Nous marchons sans discerner le temps
Dessiner de ses aquarelles bucoliques
L’instant éternel de ce tableau naturel
Biseauté aux souffles doux des baisés
Des arches de ponts sur l’aube fluviale
Lorsque l’univers se mire aux diamants
Des danses tannées aux sourires échos
Nous avançons à plus de tendresse
En correspondance de flux à l’essai
Puis voyant l’ivresse en hors-bord
S’accrocher aux rayons du soleil
Nous fondons en bout de chaleur
Au débat cacheté de nos caresses
Des bras embrassants l’amplitude
Aux veloutés de corps sous presses
Continuant la marche aux chahuts
De nos cœurs libres qui s’enveloppent
Aux fondations même de notre avenir
En bâtisse de battements fréquentiels
Attachés à la patte de l’amour en vol
Au-dessus des temples et de la foule
Où je regarde l’oiseau dans tes yeux
S’éloigner dans le monde de nous deux

Tu viens frôler de tes lèvres roses

Aux bonheurs savoureux de l’horizon bleu
en mots silencieux aux fayences des cieux