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    écrits Juin-juillet Empty écrits Juin-juillet

    Message par poeteric Jeu 28 Juil - 18:00

    Dans l'empyrée de ton emprise :

    Les vents en rugissant sur les cieux en torsade
    Arrachent en hurlant d'imposantes tornades
    Tout ce que l'on pensait pouvoir tenir à terre
    Est happé et défait désintègré en l'air

    quand, d'un geste instinctif saccadé de ses spasmes
    Une femme s'élève allumée au défi
    de mordre le tumulte enluminé d'envie
    que son éruption ruissèle en sa lave d'orgasme

    Sa force torrentielle au bouillon de syphons
    Déploie un cri cruel dans l'extermination
    Du soleil qu'elle éclypse à le mettre en charpie
    À l'ombre d'un Je T'Aime avouant qu'elle jouit

    Chutant après son vol un mur se défenestre
    Les vitraux d'une église emportés par des foudres
    Auréolent l'élan de l'oeil bleu de l'azur
    Perlant en ascension ses éclats avalés


    Jeu set et match :

    1.
    Mêlant obscurité et rouge conquérant
    Un royaume de bleu aux deux millards de gens
    Craint la révolution des couleurs autour d'eux
    Que l'ancestral dragon n'aille mordre sa queue
    Quand 400 millions de chinois en folie
    Vibrent à l'unisson des coups droits de Na Li
    Dans leur chambre assignés les dissidents regardent
    Les voisins s'exulter sous le rictus des gardes
    En pleine partie de gain au Gold Farming
    Pour s'arrêter soudain devant tous ces lemmings
    Avançant raquette en main sur Hu Jintao
    Prêt à servir balles reelles sur Xiaobo
    Pendant que l'Occident applaudit le prodige
    D'une Femme levant son trophé' qu'elle érige
    Sans qu'ils aient monnayé un nouveau tgv
    Pour le jardin des fonctionnaires haut gradés

    2.
    Les japonnaises championnes du monde de foot !

    Effaçant le cauchemard d'une énorme dette publique
    À coup de transversales et de tacles rageurs
    Onze athlètes japonnaises montent sur le mont Fuji
    Avec sur leur drapeau une balle de soccer

    Même la suprématie alliant force et grandeur
    De ces americaines superstar au pays
    S'est inclinée au tir des pénaltys
    Quand une gardienne dragonne avait le feu au cœur

    Et voici tout un peuple au chevet de leurs paires
    Faisant de cette Cup une urne funéraire
    Dispersant dans le vent l'affront fait aux nippons

    Dont l'amère série de cataclysmes à terre
    Entre des tremblements et des innondations
    Marquera l'histoire et les conteurs Geiger

    3.
    Les descendants d'esclaves filant à travers champs
    Lui lèguèrent cette force que l'on a en fuyant
    Quand Usain Bolt enjambe les records mondiaux
    En mettant des coups de reins pour coiffer au poteau

    La mort encagoulée en jogging noir et blanc
    Croyant marquer la piste en neuf seconde huit cent
    Quand elle se brûle les yeux de sa boulette de taille
    L'ayant pris pour un pauvre et lent rastafari

    Dès le départ fumée elle vit l'écart de classe
    À peine déplié son sprint était de grâce
    De colère elle claqua sur un autre son dépit
    Quand elle foudroya son rêve en hémorragie

    Cuisses arrachées tel des javelots qui cassent
    La faucheuse s'en alla son quota lui suffit :
    Un raciste dopé figé d'une grimace
    De voir un black voler le condamnant à vie !


    Dis papa :

    - Dis moi papa pourquoi des étoiles la nuit
    brillent j'ne comprends pas pourtant tout est noirci ?

    - Mon cheri c'est à cause et cela remonte loin
    d'un énorme big-bang qui fit notre destin

    - Ha bon...dis moi papa maintenant je suis grand
    allez dis papa, comment on fait des enfants ?

    - Et bien vois tu pourquoi le soir tout se noirci
    bien que la lumière y est toujours la nuit
    Au battement subtil d'un papillon bleuté
    Alors qu'il se distille aux couleurs d'une orée
    Elle vient et lévite à son froissement d'ailes
    Quand elle sollicite au couché du soleil
    Qu'il prenne dans l'envol de son grand éventail
    La lune qui l'éclaire Elle qui tout avale
    Sans autre explication Il part du nord et sud
    À terre son cocon quand il prend l'altitude
    Tiédis sous des fleurs l'implorant de laisser
    Leur source de blancheur en cette obscurité
    Il réfléchit le temps flanche et son ralenti
    en déclenche le chant des ruisseaux qui s'ecrient
    alors tous revêtus d'une maille d'argent
    qu'il serait impromptu et voir même indigent
    quand leur costume y erre en volant dans l'azur
    qu'elle leurs brode l'air sur leurs revers d'usure
    d'énlever à jamais cet éclairage opale
    eux qui s'y modelaient dans son trajet bancal
    le papillon hésite et vite arrête avant
    qu'il ne se précipite et que son jugement
    du bout de l'aile gauche ombre toute la terre
    quand de son aile droite il eut un flash éclair
    sa réponse éblouie entre des fulgurances
    renvoya à la nuit ne voulant de brillances
    le voile de lueurs que des prunelles couvent
    depuis on peut à l'heure où l'infini s'entrouve
    observer dans les cieux des étoiles nombreuses
    grâce au papillon bleu et ta maman heureuse
    Ha fiston donc voilà pourquoi ses artifices
    va t'habiller fissa un coup de dentifrice
    c'est l'heure de l'école et hop hop maintenant
    mais avant qu'on décolle embrasse ta maman !

    - oki papa ! En plus aujourd'hui dans la classe
    on a cours d'anatomie plus, c'est trop classe,
    un grand cours sur la reproduction sexuelle !
    n'hésite pas si t'as des questions éventuelles !


    Près d'une rive : ( je le remets là )

    de sa voix jade et or le soleil interprête
    la lyre de la vie ombrée de ses notes
    ravissant ce qui luit sous sa harpe despote
    dans ce charme en essor que ses rayons fleurètent

    sur toute architexture où ses chuchots complotent
    pour qu'il s'évapore entre leur sève violette
    et qu'un baiser photophore enfin effeuillette
    l'embouchure étourdie où deux corps le sirotent

    l'herbe à moitié rose imbibe la blancheur
    d'un tapis que posent des cerisiers en fleurs
    les papillons en cheville auprès de tourteraux

    préparent leur osmose avant le bal d'honneur
    de trilles dans la vrille en duo d'un anneau
    pour tout accord qui ose unir pire et meilleur

    ...............................Et je
    ...................................rame entre
    ................................un des colverts
    ....................................en cueillant sur la rive
    .......d'une.......................des pommes vives
    .................................glorifiant
    ............longue..............ta beauté
    ........aile..........................quand je
    .......................en...............me sens
    ..................l'air........................tout tarte
    ................................me sentant déjà fier de me
    .........................savoir ton homme en cancanant
    ..................d'un rhizome essayant de te plaire
    .......en te montrant mes chromes je t'invite
    .............au verger des guerriers de
    ............................sparte...le
    .................................long.....du
    ....................................ventre...bleu
    ..................................des....vagues
    ................................qui........se
    ..................................moirent...aux pétales
    ......................................de lys et leur voile imago
    .........reflétant des en/je la passion à valoir
    ............le temps que l'on existe au choeur d'un
    ...............................................................même écho

    les regards amoureux font des ronds dans la mare
    en troublant leurs iris sur la berge aux roseaux
    regardant dans leurs yeux le fond de deux miroirs
    dont une onde améthyste effile son faisceau

    ..tel un
    ..serpent qui
    ..rampe un colibri
    ..roublard n'ayant
    .....manger l'hiver........................que
    .....nèfles et bonnets...............escalade\______
    ....la rampe où piaffent.........les regards.=====
    ........piquant du bec un......vers digne de
    .............grands gourmets..son desaroi
    ....................contemple au sournois
    ....................desespoir les plats
    .....................et les desserts
    .................placés sur le
    ..........banquet lappant
    ......la langue ample
    ....un tit punch du
    ...pressoir
    ..........il feint d'être des pairs devant ce grand buffet

    en station sur le bal devant toute l'élite
    il fait mine joviale allant cosmopolite
    prétextant à qui veut son lien de parenté

    un vide intestinal gazouillant explicite
    son projet ambitieux de tarir le hoquet
    d'une faim abyssale au festin qui l'excite

    un
    rossignol
    fixé sur son
    arbre à palabre
    .s'installe en chef
    ..d'orchestre invitant
    ..ses amis pour l'en-
    ...tendre clamer en....................................la______
    ....brise nomade son.........................chant à........../
    .....tue-tête alors en........................inertie de son/
    ........cœur enflammé aux braises d'une aubade
    ..........lui donnant le prétexte informant
    ............la prairie d'extraire spontané
    ...............à son cou qui se cabre
    ................les notes au concept
    ................des aveux d'être épris
    .............................\..\..........\..\
    ...............................\..\..........\..\
    .................................\..\..........\..\

    quand sortie une poule au milieu des ambages
    cocloquant toute en feu les spectateurs au ciel
    dont un coucou coucoule en haut de son corsage
    en tombant amoureux raide entre ses dentelles

    les hourras de la foule entre les jabotages
    zinzolinent heureux dans les claquements d'ailes
    de ceux qui roucoulent brandissant leur ramage
    dans le chant merveilleux des amours éternels

    Le silence surpris d'être enfin entendu
    perplexe et ébahis se tait alors ému
    emporté sur la voie aux moments opportuns

    faisant place aux stries des aveux reconnus
    consentant dans la foi un destin en commun
    quand deux êtres lient leur âme mise à nue

    ..................dès........................................lors
    ............s'approchant..........................de la rive
    .........vinrent vêtus de................parures brillantes
    ......deux grands cygnes.........majestueux fendant
    ....les ondes..........voilées....dont..........les vagues
    ......fragilisent.............l'éternel.............brassage
    ............du vent..................................la lueur
    ................semée.............................du ciel........vibrant
    ...reflétant......éclos......................au sein...libre contre
    les attractions...même............des yeux..le plaisir duo
    les échos similaires.épris..chacun...l'un aux autres et
    ..regardant dans la même direction s'adonner en la
    .....brulure lente du temps qui découle entre tous les
    ..........émoluments sous la participation de divines
    ..............épousailles du destin en concordance
    ...l'enivrement unis à l'intempérance de cœurs mariés

    près du bar de la plage au siège de l'eau
    un coude sur la vague et l'autre sur mon dos
    tu admires l'univers danser sur sa scène

    son spectacle aux flambeaux laisse sur ton visage
    des claps de lumière aux etoiles mécènes
    applaudissant des flots la lune au miel sauvage



    Après l'orage l'éclaircie :

    Chaque éclair au loin marque en quelques secondes
    Une griffe éphémère au sang de soude blanche
    Allant en déchirant cette obscure avalanche
    Roulant des âcres d'arcs les cieux flashés qui grondent

    L'impact ramifié d'une danse électrique
    Se sabre sur la cîme au colisée d'arbres
    Balancés dans l'abime où des chaos les cabrent
    Dans un air foudroyé de moiteurs frénétiques

    La pluie sur ta peau coule où nos corps se collent
    Confondant ce qui mouille en ton écorce folle
    Aux frissons torrentiels des éclats de ta voix

    L'orage passionnel s'éloigne au fond de toi
    Et tes rayons sereins propagent au ciel bleu
    Un grand soleil coquin souriant de tes yeux


    Entre karaokeurs :

    J'écoute inconsciemment tous tes mots que je souffle
    Porté par un vertige au tourbillon de l'être
    Clapant ta persistance où tes courbes solubles
    Régulent l'eurythmie amplifiée à l'amour

    Partout où je pourlèche en des perles le slam
    Des vibrations créant l'écho que tu sussures
    J'enregistre ton corps chanter sous mes rappels
    Où ma verve oscillante équalize ta bouche

    une main qui te joue une autre en ton refrain
    j'accorde ton courroux roulant timbre satin
    dans le debit d'ébats des dB de ta glotte

    les spotlights de tes yeux qui tant t'acculent hot
    induisent ton striptease au show libérateur
    d'un chant où l'on s'aiguise entre carat au cœur

    ( Aujourd'hui les nuages font de belles montagnes,
    On pourrait presque les gravir en rêvant debout..
    En habit de poète et l’amour pour compagne
    Sur ce tapis mousseux, on irait jusqu’au bout

    Jusqu'au bout du ciel clair colportant en son pagne
    Les regards sur la fresque des étoiles frou-frou
    Voltant éclats volants quand elles accompagnent
    Nos âmes sur leurs facettes brillant contre leur cou

    En cette danse instable où l'infini oscille
    La grâce chaloupée où nos ombres vacillent
    Quand tes lueurs vaillantes font ma constellation

    Dans la nuit amplifiée accordant nos raisons
    Le soleil aux platines scratche le firmament
    Où ta peau de vinyle suit ton cœur de diamant )


    Qu'au battement de cils un rêve enchâsse un autre :

    Répandez-vous souvent au désir d'outres songes
    Votre encre indélébile à ma plume en idylle
    Embarbelée aux mots par où votre cœur plonge
    Créant du ruisseau d'en face un delta du Nil ?
    Aux ferveurs de la nuit cherchant la symbiose
    Par où un bleu-saumon plonge dans l'eau de rose
    Des tours de tout autour d'orées et d'aurores
    Les heures en orbite à leur pendule d'or
    Vrombissent en bordant quand elles s'illuminent
    Votre regard bouillant leur illusion sublime...

    Qu'au battement de cils un rêve enchâsse un autre
    L'infini vous surligne et mon cœur désinvolte
    Sous votre aura au voile émeraude éternel
    Contemple le dessein de votre âme aquarelle !

    J'ai tant cherché l'amour pour y trouver ma femme
    Jusqu'à faire le tour de tout ce qui m'enflamme
    Sans y trouver vraiment les brûlures parfaites
    du cœur s'en rougissant de troubles qui s'entêtent...

    Et vous voici gracile aux lèvres prévenantes
    dont la moue extensible au rire d'une amante
    affole cet espoir secret d'admiration
    de vous voir au miroir de toutes les saisons

    Vous regarder frémir sous les oiseaux sifflant
    Votre robe au zephir annonçant le printemps
    Reblasant de couleurs quand elle papillonne
    Les arbres et les fleurs que votre air émulsionne

    Vous confondre au mirage étourdissant d'une ange
    Me tendant son breuvage au bout de mes phalanges
    Un cocktail de fraicheur de votre peau pressée
    Aux pulpes des moiteurs des orages d'été

    Écouter sur la flaque ocre où vos pas raisonnent
    L'amertume délicate au chant de l'automne
    Dont chaque écorce ivre entre leurs engelures
    Laissent un peu de givre embellir votre allure

    Souffler sur vos je voeux crépitant près d'un âtre
    l'hiver sur vos cheveux sous des diamants de nacre
    fondant en spiralant dans la senteur boisée
    des chaleurs vaporant des empreintes glacées

    Sous une pluie fine aux fèves parallèles
    Votre musc robore entre lavande et miel
    D'un arrière goût de neige et de jacinthe
    Parfumant votre cou d'une effluve de sainte

    Par où vais-je et conjugue auprès de cette ardeur
    Tout ce qui me subjugue avec force et douceur
    Quand votre nuancier flotte sur vos dentelles
    Un soleil myosotis aux rouges pimprenelles

    Où la frivolité de vos métamorphoses
    Des explosivités de votre envie éclose
    Tressaile à soutenir vos pulsions ébahies
    Aimant à dévêtir enfer et paradis

    Ainsi supplantez vous l'herbe violacée
    Près d'un tronc à genoux vous contant effeuillé
    Dans l'arc circonstanciel d'un désir extatique
    La foudre démentielle en vos yeux magnétiques

    C'est quoi cette tartine ?
    Aurais-je l'air crétine ?

    Ne vous ais-je tenu de façon élégante
    Un discours qui voulu sans réponse intrigante
    Vous tenir éloigné du drame qui me voile
    Le temps de retrouver mon souffle qui fait mal ?

    Vas donc tu t'arrêter et me lâcher la grappe
    Mon mari est tombé alors dans sa varappe
    Je suis encore en deuil mes larmes violines
    Égouttent de chaque œil cette perte assassine

    Vous serais-je une muse et cela m'est fort aise
    Que votre plume m'use et que cela vous plaise
    Faites en des postits et collez les au mur
    Votre verve m'irrite Ô moi reine des mûres

    Pour qui me prenez vous ! Vous me créez malaise
    Vous n'êtes qu'un voyou avec votre air de fraise
    Hum peut-être que j'eu coulé à vos sirops
    Mais vous êtes d'un cru vraiment des plus idiots !

    Ma cousine Myrtille, Ô innocente sotte...,
    Fut charmée en votre île aux rives de charlotte,
    Y fuyant écarlate et son rêve blanchi
    Au premier contact où vous fûtes chantilly !

    Stop ton film triste je ne suis ton actrice
    Si jamais t'insistes mon père de cassis
    Viendra péter avec mon grand frère Pruno
    Jusqu'à ce que soient sec tes mots toujours de trop !

    Ramène plus ta fraise où je t'hache en morceaux,
    Tu feras moins balèze en confiture au pot !










    poeteric

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    Age : 50
    Date d'inscription : 11/02/2008

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    écrits Juin-juillet Empty Re: écrits Juin-juillet

    Message par poeteric Ven 29 Juil - 4:46

    Épouser une mûre ainsi voulut la fraise
    Mais un cliché qui dure en empêcha son rêve...

    En le croisant plus tard aux bras d'une fadasse
    Trainant au boulevard sa copine ananas
    Elle se dit que mince il était un butor
    Chance qu'elle l'évince avant qu'il la dévore !



    Un fantasme à l'allure en bas de fantaisie
    sur les reflets sucrés de peaux rose bonbon
    caramélisées de pommes et citrons
    enrobe une cambrure à son grand appétit.

    Du sorbet fruit nature au nappage d'envie,
    la pulpe érotisée ascendant l'air des monts,
    deux bergamotes pétries d'ebullition
    suent sur l'ossature un goût de sucrerie...

    Je t'ai bien vue fendre un sourire rêveur
    entre tes yeux d'amande au croquant de ton cœur
    sous une peau de pêche à l'arôme explicit

    d'une amertûme tendre en désir ravageur
    dont la brûlure fraîche enflamme au point de split
    la passion de t'épandre au soupir impulseur



    En mission :


    Considérez l'infini comme une carte routière, sur un parchemin sans fin, cela est fort possible, l'imagination sait dépasser les frontières de l'acquis en regardant au dessus de ses barrières ce que l'on nomme l'inné, dans un amas de matière grise, donc mettez en troisd les innombrables voies lactées enrobées dans leur gelée de matière moire, recouvrant tel de grands champs de coton pourpre la plupart d'un néant fertile, où picorent des Phoenix nébuleux entre des sillons remplis de météores, et vous êtes à bord du vaisseau mère, fendant l'écume des galaxies dans un océan d'éther turquoise dark, vous naviguez entre des décennies sur l'asphalte du temps, depuis la disparition de votre planète, avalée par un trou noir en même temps que son soleil, vous êtes en mission de reconnaissance proche de deux années lumières de la constellation du Detroit d'un univers inconnu, flottant dans les ramifications d'une nouvelle dimension, découverte lors d'un repérage inopiné du système de balayage de nouvelles planètes, aptes à remplir, d'oxygène et de parfums, vos poumons habitués à inhaler l'odeur fade d'une vapeur à l'arrière goût métallique, comme la nourriture en gellules énergétiques, ils trainent dans des palais les souvenirs de fruits juteux, enfin surtout pour les plus anciens, ayant eu la chance de croquer la peau pulpeuse d'une mangue où d'un abricot; le temps n'étant plus soumis au cycle des pendules solaires, ils décrétèrent inadéquate de continuer un calendrier désuet, vue la disparition des saisons et des repères diurnes, le premier jour fut donc le dernier, n'ayant de fin que sa continuité nocturne, ainsi chacun portait son propre métabolisme d'horloge interne, ils devinrent eux même la mesure du temps, les rendez vous se donnaient donc au compte-à-rebours, comme toute évaluation spatio temporelle, vous êtes à bord du vaisseau mère, le reste de la flotille est déjà sur place, vous admirez soufflé le vent stellaire souffler sur les vagues de l'hyperespace, le long des volutes de chaos, vous frissonnez au diapason du spectacle de l'immensité au velours de pierres précieuses, avec en mire la fin de ce voyage annonçant le début de votre mission.
    'avis au personnel naviguant, vous êtes demandé sur la passerelle d'embarcation dans trente secondes, 30 29 28...'

    Passé le meandre des passerelles, la foule ordonnée se presse sous les tankers, parés à décoller; les pistes se vident de tout mouvement, tandis que les transporteurs s'agitent devant les portes du hangar. Dans l'aeronef numéro sept, vous contemplez hagard depuis le cockpit l'ouverture des sas automatique, vous offrant graduellement la vue béante de cette mappe réelle étalant devant vous les échos du cosmos parsemé de reflets rubis, dans toute la splendeur de facettes améthystes.
    - alors, petit, c'est ta première surprise party ?!
    Vous ne répondez pas, la petite assemblée s'esclaffe déjà devant votre air novice, subjugué, le panorama vous attirant de sa beauté irréssistible, qu'importe leur rire moqueur, vous profitez béat des points de vue luminescents, scintillants dans leur mousseline angora dans ce bal auburn.
    - sur quel simulateur t'as eu ton brevet ?
    Vous aimeriez lui répondre sardoniquement et lui dire aucun, que vous êtes là par hasard, parachuté avec des forces d'élite sans vraiment savoir vers quelle destination le vent astral vous porte, mais d'un regard imperturbable, vous fermez votre ceinture de sécurité, pointant d'un doigt votre honneur envers votre co-pilote un peu trop chambreur, sous l'hilarité nerveuse de la trentaine de personnes guettant la moindre de vos manœuvres.


    Qui n'en veut de mes salades :

    - Qui puis-je piges tu toi pourquoi mon sang m'érige
    Tu passes solennelle pas même un seul clin d'oeil
    Ajustant tes dentelles me rendant presque aveugle
    Remuant devant moi tes courbes que je fige ?

    - Et ben oui moque Toi ! Toi tout ce que tu piges
    Quand moi en plein ménage je trime toute seule
    Et que je suis en âge et Toi rippant les feuilles
    C'est de me croire là ta colle-girl aux vertiges !!!

    - Mais ! Ma belle suave ! J'allais et sans manière
    Donner un coup de bave sur le sol plein de terre
    Laisse moi donc le temps d'arriver sur le site !

    - T'as vu comme t'es lent ! Si un jour je te quitte
    Je serais déjà loin tes pleurs commenceront
    À noyer de chagrin ton cœur dans son dos rond !!!

    Donc, amis qui me lisent, il faut, si vous voulez
    Éviter une crise, prévoir de tout ranger !
    Afin que l'on profite, nous pauvres escargots,
    D'amour hermaphrodite sans clichés inégaux !!!


    Sans titre :

    Imprimant sa buée aux aveux des non-dit
    Pourtant prêt à s'absoudre en se mettant à jour
    Derrière les grandes vitres de l'espace de mes yeux
    Mon cœur tape aux carreaux en hurlant son amour

    Dans la complexité de ses sollicitudes
    La perte des moyens par trop grande émotion
    Fait souvent bégayer à demi-mot timide
    Le regard soutenu d'envies confondantes

    Et te voilà coquine abordant sans complexe
    Ton balcon d'où je tombe en proposant un verre
    Quand ton sourire répand ma pulsion maladroite
    Prêt du tapis trempé d'une bouteille à terre

    À genoux devant toi tu te baisses pour m'aider
    À éviter deux fois de tout refaire tomber
    Quand enserrant mes mains tu te colles contre moi
    M'insufflant à l'oreille un calme toi viens là

    Sur le divan d'étoiles au coussin de ton cuir
    Où le rideau constelle un pan de murs sans fin
    Ton regard halogène aux bougies mousseline
    Pondère entre nos courbes un mouvement d'airain

    La nuit passe et son flux dissipe entre nos doigts
    Les caresses posées depuis le bruissement
    D'une déclaration de frottements nomades
    Offrant au cri d'un trouble un silence érotique

    Le retour d'un écho traversant l'univers
    Porte en son escarcelle une mort impatiente
    De retrouver les ailes du désir de survivre
    Au rythme de ton pouls qui bat contre ma peau

    Dans la pièce ombragée à ton costume d'éclats
    Tes lèvres déboutonnent la fièvre lumineuse
    D'une vapeur des sens où se revitalise
    Le corps spirituel des auras qui se charment


    Travailler c'est trop dur :

    Dans l'abysse insatiable aux ténèbres éventrées
    Une braise d'aureoles fait un flot torrentiel
    D'une lave convertie d'amours résiduelles
    Au consortium de vie et de mort empilés.

    S'effondrant de ses cendres entre flammes déployées,
    Midi s'efface, des ombres, depuis des milliers d'elle
    Aux soupirs de démone, en avalent le soleil,
    Il pleut des anges autour de mon âme dénudée.

    L'élégie des fureurs foule la rivière pérenne
    Des cieux dont des torsades faites de sciures d'adn
    S'assimilent pour former une créature sauvage

    Quand la foudre elliptique me traverse de lumen
    Je fixe l'époustouflante beauté de son visage
    Avant que le réveil ne m'arrache de la scène

    Je rassemble mes yeux Il est six heures du mat'
    Le monde est silencieux mon rêve encore éclate
    Quand surgit furtivement par des reflets obscurs
    un grincement inquiétant depuis la couverture

    Par un réflexe primaire je me dégage du lit
    N'étais-je célibataire avant d'être endormi ?
    En fait j'ai beau tenter de réfléchir à tout
    Ma mémoire a filé tout se ferme dans un trou

    Un mur un interrupteur avant que je ne chute
    La lampe explose l'ampoule disperse ses filaments
    Des torches devoilent la chambre et l'air phosphorescent
    Montre les diformités d'une couette qui se mute

    Les contours d'une silhouette en feu se répandirent
    Le plafond rayonna d'une lumière intense
    Faite d'un carisme évangélisant mes sens
    Avant de toucher terre et de m'évanouir

    Je rassemble mes yeux il est sept heures du mat'
    La nuit fait place à l'aube et les couleurs éclatent
    Suis-je conscient inconscient je cherche mais rien n'est sûr
    Je sens le corps brûlant d'une femme qui me ceinture

    J'ouvre les yeux les siens resplendissaient déjà
    Un de ses soupirs tombe je sens ses seins durcirent
    La pointe de son regard supplante mon désir
    Ma vie reprit naissance quand elle vint contre moi

    D'une apparente adresse aux troubles qui s'enclenchent
    Elle dérive sur mes cuisses sa perte ascentionnelle
    Amadouant de vice ses sens intentionnels
    Au souffle chaud alerte qu'embuscade mes hanches

    En susurant mon nom tout en froissant sa nuque
    Sa colonne de frissons, cavalcade de suc,
    Se cambre les reins offerts sous une nuisette satine
    Ensemble frôlant sa chair sur des reflets intimes

    La posture scandaleuse il est huit heures du mat'
    Ses cheveux lissent mes doigts qui les débouclent intacts
    Le réveil sonne j'émerge elle étend une main
    Assourdissant l'alarme d'une caresse qui m'étreint

    Je découvre sans stupeur mon auriculaire gauche
    Scintiller de lueurs ma paume qui la chevauche
    Me serais-je marié avec cette femme sublime
    Suis-je vraiment réveillé où dans un grand abime

    Le sonnerie ne s'obstine plus à changer la donne
    Il est neuf heures du mat' le soleil arraisonne
    Deux corps rompant leur lutte ouverte à leur élan
    Percutant ombre et ambre où les caresse le temps

    Et puis c'est la grosse baffe je ne l'attendais plus
    C'est l'heure d'aller au taf j'ai la barbe velue
    Et cette empreinte magique l'odeur particulière
    D'une trace empirique m'envoûtant de mystère

    Mais j'ai beau me lever déjà je me recouche
    Je ne peux résister je laisse tomber la douche
    J'appelle mon patron espérant marchander
    Il me reste quasiment dix jours de rtt

    Il me répond t'es ouf ! Raccroche et tu t'habilles
    Enlève donc tes pantoufles Ramène toi et qu'ça brille !
    Un super gros boulot t'attend dépèche toi
    Fais gaffe à toi mon gros je crains pour ton emploi !

    En raccrochant mon phone je rampe sur le matelas
    Il est dix heures du mat' et nos humeurs frétillent
    De rires à pleines lèvres nombril contre nombril
    Aux subtilités dignes d'un sensuel ébat

    Afin que je l'embrasse je soulève le drap
    Sauf qu'en frôlant ses joues une barbe virile
    Me traitait de pauvre fou qu'une sirène égosille
    Mon chef avec horreur criait c'est l'heure Lève Toi !

    Putain quel cauchemard il est sept heures patrac
    Ce réveil en fanfare me met la gueule en vrac
    Un tapis de cashmere réceptionne mon sursaut
    M'ayant fait attérir sur le sol sans bobo

    C'est quoi cet endroit là suis-je vraiment réveiller
    En tout cas il fait froid est-ce la réalité
    Une voix m'appelle mais je ne la reconnais pas
    Je doute ais-je déjà eu un tapis brodé moi ?

    À bout d'énervement et d'exaspération
    Je me lève bondissant de ce trouble profond
    Criant comme un taré dans cette chambre inconnue
    En m'habillant vite fait encore super émue

    Chemise chaussettes slip et pantalon, un string dépasse
    D'une de mes poches à qui peut il appartenir
    Quand une voix féminine à souhait se mit à rire
    M'invitant où vas-tu ? il faut que j'aille au taf !

    Elle s'assoit et son visage prend le meilleur angle
    Entre un halo sauvage que sa beauté harrangue
    Et moi émerveillé qu'admire désemparé
    Sa douce voix cristalline chantant c'est jour ferié !

    Tout se remet en place mes souvenirs perdus
    Remontent à la surface quand je n'y croyais plus
    Ma légitime épouse et notre voyage de noce
    J'ai dû trop boire Ma belle J'ai la tête pleine de boss !!!

    De son grand paréo aux couleurs électriques
    Ouvert en bas du dos où flottent les tropiques
    Elle poussa les volets dévoilant une crique
    Où un lagon turquoise trempait comme idyllique

    Sur la table de chevet un bonhomme en bambou
    Me nargue et disparaît sous un sourire vaudou
    Quand un éclair passa entre elle et le soleil
    C'est midi qui flamboie sur ses ailes d'ange du ciel

    Suis-je encore dans un rêve un groom qui me devise
    M'apporte sur un plateau le petit-déjeuné
    Il me parle j'suis ko il dit s'appeler Cambyse
    En me tendant des mots que j'avais peine à lier

    Il porte près de son badge une figurine bambou
    Il lit sur mon visage ma surprise sur le coup
    Et me demande, furieux, si j'ai déjà croisé
    Ce tit bonhomme, curieux et d'un air affolé

    Je répondis que non tranquille fut la nuit
    Mais mon œil furibond m'avait hélas trahi
    Il pouvait percevoir ma peur et mon malaise

    Vous ! Vous avez bu le rhum de Tante Thérèse !
    C''est un mélange de tout y'a même de la sardine !
    Son talent de vaudou tue en vous votre djinn !




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    écrits Juin-juillet Empty Re: écrits Juin-juillet

    Message par poeteric Ven 29 Juil - 4:53

    Visite d'inspection des colombes en enfer :

    - Ça fait longtemps qu'il est là.
    - C'est le huitième jour !
    - Il tient encore.
    - Il a craqué dès le début !
    - Je vois, tu t'amuses un peu.
    - Je m'entraine !
    - Sûr. Il a l'air d'en bavé.
    - J'ai travaillé ma précision !
    - C'est qu'il a l'air d'en être fier.
    - Tu l'es pas toi patron !
    À son oreille : - Je te le répète. il n'y a que moi ici qui tu-toi. toi vil démon des catacombes démodées. tu me voue-moi.
    - Désolé pour cette interruption. Je dois hélas prendre congé. Il faut que j'aille répandre un virus. On m'attend. Mes charmantes secrétaires vous feront le plaisir de vous accompagner chacun de toi pour la suite de la visite. Vous direz à votre majesté que tout est conforme à mon bon vouloir. Nulle entité mieux que moi peut disperser le mal.
    - Merci votre bassesse ! Nous avions eu oui-dire que vos frontières étaient par trop imperméables et que vous refusiez du monde !
    - Tu vous insinuez quoi là.
    - Votre courbe d'entrée est plus faible que vos sorties !
    - Pauvres petites consciences.
    - Néanmoins ! Vous laissez traîner trop de FOU sur terre !
    - Quelques dictateurs en moins vous suffiraient-ils.
    - Ainsi nous repartons avec ce pacte conclu !

    - Partez heureuses Colombes annoncer votre paix.
    Mes flammes vous accompagnent brûlez les champs de blés.
    Vous voue-moirez mes pieds viendrez-vous me narguer.
    J'y cramerais vos ailes et vos âmes faucherais.

    - Votre ignominie, les dictateurs sont là,
    - Bien. J'imagine qu'ils ont tous l'air déchu.
    - Dois-je rire,
    - Diaboliquement alors.
    - Si vous le permettez, ils sont sage comme des anges,
    - Non. Je ne le permets pas. Mais n'est-ce pas trop tard.
    Ici c'est toujours moi le roi de l'humour noir.
    Dis. Petit écervelé. Sont-ils sage comme des anges.
    - Oui, Maitre, dois-je sourire à présent, où vous aidez
    à être plus marrant, je ne sais que penser,
    - Gredins mais qu'ont-ils tous aujourd'hui c'est la fête.
    La salsa du démon je vais te prendre ta tête.
    En faire des cotillons mais c'est quoi ce bordel.
    Vos conneries m'irritent. Vous n'êtes pas à l'autel.
    - 'Saigneur' je suis confus mais je croyais peut-être
    Être de bonne tenue en ouvrant une fenêtre
    je Vous prépare de suite Votre pestilentiel
    Un bon bain de frousse au rhésus essentiel,

    - Maitre; c'est quoi cette idée; j'étais habitué;
    Et voir même blasé; à votre humour né;
    Sans vouloir me moquer; pourquoi donc tutoyer;
    Vous perdez Majesté; De votre feu sacré;
    - Peut-être bien gargouille. Mais fais donc ton office.
    Mouille moi au napalm des cris de sacrifice.
    Pourrais-je me détendre sans devoir m'expliquer.
    Mais si tu veux comprendre les djeun's ont ce parler.
    - Dernière question Maitre; en ais-je l'honneur;
    Et puis je vous orchestre un doux chant de terreur;
    - Je sais à quoi tu penses.' Pourquoi ces dictateurs.
    Grâce à leur défaillance le monde chantera en chœur.
    Tu parles. L'Homme est ainsi qu'il lui faudra toujours
    Du bout de son fusil tuer ce qui l'entours.
    - Non Maitre; en fait voilà; pourrais-je en savoir plus
    Sur cette arme chimique que vous nommez virus;
    - C'est ça qui t'intéresse mon robinet à plumes.
    C'est une arme qu'agresse les hommes par les légumes.


    Une histoire d'A qui finit mal :

    Schtroumpf !!! Je schtroumpfais dans la forêt l'herbe me schtroumpfait les oreilles, c'était trop schtroumpf...
    Quand !!! Schtroumpfette me schtroumpfa un clin d'oeil avec des schtroumpfements de mèches blondes...Je fus schtroumpfé, et il en faut pour me schtroumpfer...
    Elle me schtroumpfait de schtroumpfer derrière le hangar à schtroumpf...Moi, pas schtroumpf pour deux sous derrière ses dessous, je la schtroumpfis en la schtroumpfant des talons à la taille, dans ce galbe schtroumpfant qui lui schtroumpfait déhancheschtroumpfements...
    Quelle schtroumpferie cette schtroumpfette...
    C'est après que cela c'est mal schtroumfé, Je lui ai schtroumpfée si elle schtroumferait bien que l'on se schtroumpf tous les deux, normal, Mais quand j'ai schtroumpfu les 99 autres derrière moi qui me schtroumfaient de faire la schtroumpf, j'ai préféré aller schtroumpfer ailleurs...

    Pfff, pour une fois que je n'étais pas grognon...


    Une histoire d'A qui finit bien :

    - t'as pas la forme ce matin ?
    - non
    - bah alors ?
    - le seul mec bien de la soirée il m'allumait les yeux plein phare et puis il est parti...
    - t'as pas de chance toi...
    - tu m'étonnes...j'en ai marre de ces face à face de trois minutes à chaque fois qu'ils croient que je les allume avec mon regard débordant de rouge-passion à remplir...
    - tu vas bien en trouver un !
    - je ne cherche plus...je reste plantée là à attendre...
    - bah oui mais si tu les regardes passer...
    - Quoi à chaque fois que je les arrête ils repartent !
    - c'est sûr...ça doit être dur...
    - J'ai beau leur faire un clin d'oeil pour montrer que je suis open, leur accordant mon feu vert, ils s'enfuient...
    - M'en parle pas moi mes beaux pompiers je les vois que quand ils ont le feu !!!
    - c'est vrai...pour toi aussi ça doit pas être cool...
    - c'est pas grave...
    - on a le chic pour attirer les coureurs...
    - allez viens, je t'invite chez ma copine la grue, elle emménage avec un réverbère au centre-ville, ils ont l'air de s'entendre mais comme elle bouge souvent à cause de son emploi...
    - ouais jsais pas...
    - allez fais pas ta tête de fer, en plus y'aura son frère, il est rambarde de securité dans un parking pour célébrités, vous pourriez vous entendre...

    Et c'est ainsi que un an plus tard, dame feu-rouge, avec comme demoiselle d'honneur sa cops la borne à incendie, et Monsieur Rambarde, se marièrent devant le bureau qu'était maire, avec un petit panneau de signalisation dans le berceau...

    Elle a un amant qui n'est autre que le cousin de son mari Rambarde ( qui ne levait plus trop sa barrière sauf pour sa maitresse La Borne de paiement, ils se sont même installés au niveau moins un dans un parking souterrain ), il est panneau de pub, un peu poète aussi, quand il affiche ses textes en quatre par trois pour elle...


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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 4:55

    Mon bébé d'amour m'a fait la fête toute la nuit !

    ' Saturday night fever ! ', me dit ma chère femme...
    ' C'est la fête des papa ! ', polissonne et rieuse...
    ' J'ai une surprise pour toi ! ', toute malicieuse...
    ' Bébé dort comme une fleur...', au striptease qu'elle entame !

    M'offrant ses courbes satines le glamour summertime
    Ma belle debout me fixe farouche et précieuse
    Une vibration effeuillète une autre elle fabuleuse
    Valse l'air irrésistible se revêt de ses charmes

    Du bout des yeux l'avoir ses tentations m'affament
    Elle les dévêt explicite en une danse sulfureuse
    Un vacarme érotique de caresses colporteuses
    Mon cœur inintelligible arpente ce qu'il clame

    Même son ombre féline s'amuse de mes morsures
    Quand ses lueurs m'agrippent que ses éclaboussures
    M'envoutent sous son châle vaporant mes pensées

    Tombées entre les mailles d'une de ses lèvres pincée
    Prête à fondre sur moi je sens que je décolle
    Quand nous ramenèrent sur terre les pleurs du babyphone !!!

    Mon bébé d'amour m'a fait la fête toute la nuit !!!

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 4:56

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    ...s.......................sence......................d'
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    .............R.....l......................e
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    ..M
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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 4:58

    Le talisman magique :

    Installé l'exposant inspecte son étalage
    Replaçant ses casseroles au meilleur éclairage
    Tout est en ordre et brille il n'a pas fait une vente
    La clientèle afflue il reste seul sous sa tente

    La foule passe comme choquée en souriant quand même
    Ferais-je donc la grimace serais-je un phénomène
    Il ne perd pas espoir et prend son écriteau
    Décidant d'afficher ses nouvelles promos

    Sous le ciel alourdi le vent vient balader
    Le commérage des feuilles sur les nuages tassés
    Filants en laissant des traines d'eau comme des miroirs

    On peut lire sur l'enseigne lettres blanches sur fond noir
    ' Ici Gratuit Testez mon doux robuste manche
    laiton vermifugé qui jamais ne vous flanche '

    - Mais c'est quoi ce délire ! Qui donc a écrit ça ?
    Dans le stand d'à-côté il entend des piaffements,
    Ce sont ceux amusés du vendeur de vêtements,
    - Arrête c'est toi Bachir ? Qu'est-ce que tu m'as fait là ?!

    - Je te jure c'est pas moi ! J'ai vu quelqu'un l'écrire,
    J'avais trop de clients ils voulaient tous m'acheter
    Ta photo en géant sur des posters floqués
    J'ai gagné grâce à toi un week-end de plaisirs !

    - Et c'est qui la crapule qui a osé faire ça !

    - J'ai juste vu une cagoule partir fissa-fissa !
    Dit le coutelier le traitant de guignol
    Au sourire aiguisé en reflet sur laguiole

    - Quoi toi aussi tu t'y mets c'est quoi votre problème ?!

    Un pickpocket en main une agent de police
    En frayant son chemin devant l'affaire s'imisce
    L'interrompant d'un, après au nom de la loi,
    - Alors le quincailleur c'est quoi ce pujilat ?!

    - Ce n'est pas de ma faute ! Ils me tapent sur l' système !

    Pendant ce temps les autres sous ses insultes qu'il sème
    Expliquant décontenancé l'objet de ses blasphèmes
    S'apercurent que chacun avait été tronqué
    Le vendeur de vêtements eut ses tee-shirt tagués
    Le vendeur de couteau avait au-dessus du stand
    Gravé à gauche de Laguiole ' Ferme ta grande '

    - Grchhh Grchhh poste de Grchhh contrôle à inspecteur Grchhh
    - Grchhh Grchhh poste de Grchhh contrôle à inspecteur Grchhh

    Garée contre la chaussée et le trottoir
    La caisse banalisée interpela hagard
    Tous les béligérants regardant médusé
    Les sièges à l'avant en train de s'enflammer

    - Grchhh Vous en êtes Grchhh où inspecteur Grechhh Grechhh Grechhh

    L'assemblée s'affole Bachir le courageux
    Demande pardon d'avance en poussant le grincheux
    Pour prendre les casseroles et éteindre le feu
    La fumée grésille mais tout va pour le mieux

    - Merci ! Vous me sauvez de cette déconvenue...
    Lui dit la femme-flic sous le choc du raffut

    - Vous allez bien Madame ? s'en inquiéta Bachir,
    C'était limite un drame, on a frôlé le pire...

    Il restait quelques flammes au bord de ses prunelles
    Elles venaient dans son âme par deux puissants soleils
    Qui lui tendaient quatre mains de son vertige obscur
    Elle sentait en son sein ses doigts sur ses brûlures

    - Pardon je suis groggy...Tout ça fut si soudain...

    - Mais je vous en prie...Par chance, vous n'avez rien...

    Elle comprit qu'une fois debout et face à face
    Qu'hélas histoire de fou elle ne restait de glace
    Elle ne comprenait pas aimant les mecs balèzes
    Pourquoi elle tremblait là devant son anti-thèse
    Sans aucun point commun ni désidérata
    Des canons auxquels tiennent ses rêves quand elle s'y voit
    Mais d'une certaine façon une brûme intangible
    Fait du quelconque garçon un homme irrestible

    - Je me présente moi c'est Bachir et vous lady ?

    - Inspecteur Grichka Grchhh, Je suis libre cette nuit...

    À trois rues de là deux ombres se faufilent
    Dont une menotte aux bras se faisant moins gracile
    Ils s'enlassent est-ce un couple il la prend par la taille
    Deux gangsters qui s'accouplent du genre Bonnie and Clyde

    - Tu en as mis du temps, j'ai dû improviser...

    - C'est toi chez ces marchands ?! T'avais tout préparé ?!

    - Jusqu'au moindre détail...Tu l'as le Talisman ?

    - Pourquoi toute cette pagaille Pourquoi y tiens-tu tant ?
    J'ai beau avoir du flegme quand est-ce que t'envisages
    À ma demande en règle pour notre mariage
    De pouvoir me répondre depuis deux mois j'attends !

    - Sache que ce diamant a un charme spécial,
    Il éclaire magiquement tous les cœurs qui se valent
    Et dans quelques instants mon superbe prétendant
    Nous verrons si une onde nous annonce le bonheur !

    - Tu te moques de moi ! j'ai risqué la prison
    Pour qu'un caillou décide à l'aide d'une forte lueur
    Si oui où non tu dois me confier ton cœur ?!

    - Ne cris pas y'a du monde...Et puis se sera Non !
    Dit-elle en s'enfuyant, vu qu'aucun projecteur
    N'avait daigné lui dire ton homme c'est celui là...

    Il n'avait pas eu le temps de lui avouer,
    Quand plus loin passa Bachir, une femme au bras,
    Qu'il l'avait bien perdu, son satané jouet...

    Je vends un Talisman tout neuf ayant le pouvoir de s'éclairer tout seul quand vous vous rapprocher comme un aimant de votre amour à vie, prix à étudier suivant chaque personne et ses besoins, mais surtout par rapport à son compte en banque, possibilité de crédit sans frais à un taux de vingt pour cent, arrangement possible d'échelonnement sur pas mal de traites mais en une fois et tout de suite, bien sur vous aurez l'agréable possibilité de nous appeler sur la hotline appel gratuit à quinze euros la seconde au cas où la pile spéciale du talisman ne fonctionnerait plus afin de vous offrir une deuxième batterie plus chère que son contenant ! Offre de dernière minute ! Pour trois achetés, Vous n'en payez que trois !!!

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 4:59

    Ailleurs et ici :

    la foudre clash un ciel sombre d'un orage argenté,
    l'infini s'est brisé, ses décombres saumâtres
    morcèlent la lumière que la nuit défragmente,
    poussières de halo perçant son dôme en feu,

    le crepuscule carmin où les ténèbres s'agitent,
    comme une feuille de soie à l'écorce luisante,
    d'une chrysalide en flamme accouche d'un poète,
    les lueurs déflagrantes déchirant l'espace-temps,

    dans son splendide panache aux chromas atomiques
    balayant les éclairs comme de simples quantums
    l'univers se prosterne, ses atomes dilués
    dans des chaos fluides, que flashent ses fulgurances,

    elle, baille, s'étend, frEdonne...de son souffle nAÎt le vent,
    dont rien qu'Une vibration vient faire battre son cœur...
    Enchâlée d'azur sur un drAp de silice,
    sA muse du canApé lui demANde TOUT D'UN COUP

    MAIS T'étais OÙ ENCORE !

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:01

    Réponse suite à une plainte que déposent tes frissons :

    J'ai bien reçu Amour par l'être recommandée
    Ton message au discours de tes priorités
    Que j'avais trop perçu de frissons imposables
    Et que la plus-value était bien regrettable
    Qu'il était tant pour nous de jouer la parité
    Aussi bien dans le pacs des plaisirs en ressource
    Que dans chacune des taxes aux caresses qu'on débourse
    Alors pour réfléchir sur la suite à donner
    Je m'installe sur ton cuir afin de t'étudier
    En levant le secret corrompu de ta chair
    Au désir que j'inspecte caché dans tes affaires
    De mes doigts diplomates voulant te relancer
    Mes lèvres technocrates s'attardent sur ton dossier
    Ses feuillets impudiques recquièrent une expertise
    J'entrouve l'élastique décachète ta chemise
    Je t'épluche en silence sans être un prude homme
    Souscrivant d'un regard du genre whoua t'es trombone
    La decouverte occulte que ta grâce paragraphe
    Afin que j'exécute ton corps que je dégraffe
    Sous le ciel clair fontaine de lueurs sur ta peau
    Et le bureau verni d'y voir frotter ton dos
    J'écris de mes yeux le verdict de tes spasmes
    Réglant le contentieux de ta demande d'orgasme !
    convoqué dans la chambre où trône mon tribunal
    en haut ma femme préside dans une robe minimale
    au procès de son charme avec son air trognon
    une procureur s'enflamme ce sont ses émotions
    sensuelle baby dole clamant que ses envies
    reçoivent un pactole sur mesure et qu'elle jouit
    dans le box de son cœur j'argumente ma passion
    faisant audience publique devant tous ses frissons
    costard de golden-boy le vice en procédure
    je vais test ce soir une toute nouvelle posture
    un avocat d'amour au serment de mes paumes
    ayant du grand barreau le plus beau des diplômes !



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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:02

    Six mois que j'attendais ça. En balançant ses cohésions sur l'oreiller, j'ai vu le résultat de son suffrage s'afficher sur son air ravi. Six mois, six mois que je passe mes journées à poser mes tracts sur sa bouche, à rentrer tard pour la suivre entre les meetings de ses yeux, là où l'on débatait toute la nuit sur la nécessaire révolution de nos richesses à se partager. Six mois à serrer ses mains en visitant les commerçants, nous promettant leur vote admiratif sur la liste de nos achats avec des clins d'oeil complices pour notre état d'amour précurseur de notre passionaria. Je ne voulais pas seulement être le meilleur parti pour gouverner son corps, mais au contraire, établir une coalition avec chacun de ses mouvements afin de réunifier toutes nos forces en présence, et redonner un sens à la Vie dans toutes ses diversités, que l'on appelle harmonie. Et maintenant ces six mois révolus, où j'ai dû au fanal lutter contre la dernière candidate, la peur, avec son programme exclusif d'exclusions sous un slogan de rassemblement, me voici l'élu mandater par ses frissons unanimes, reprenant le refrain glorieux de l'hymne à ses soupirs. Bien sur, j'ai eu un moment l'envie profonde d'être le dictateur de ses richesses intérieurs, mais je me sentis vite dépassée par la foule démesurée de ses attentes démocratiques, alors je me suis laissé envahir par ses pulsions fanatiques, quand au bord de sa jouissance capitaliste, toutes les bourses ouvrirent leur cours en investissant par des milliards en liquide la banque du FMI, Femme Morgasmique Illuminée, et établir ainsi un nouvel ordre sentimental, en adéquation avec les attentes libertaires de vertiges à partager, sans que la dualité de nos individualités en phase de désir ne dépasse la pérénité de notre emphase à nous élire.

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:03

    Noddy au site de poésie :

    Ça y est t'es accro au site de poésie !
    Même par mon et par vos, dehors, dans un taxi !
    Tu en auras croisé des sournois des finauds
    De sacrés ouistitis avec cinq six pseudos
    Des Madame chatounette pour qui tout est un drame
    Des monsieurs pas trop net aimant jouer au gendarme
    Des dragueurs par mp pour un bon culbuto
    bagayant ennivrés des sonnets commandos
    Les innombrables posts de ces buzz ho le clow
    Cherchant la vanne low-cost où une bonne embrouille!
    Toi partout où tu vas, dehors, dans un taxi,
    Tout le temps tu t'enchantes en avant poésie
    Déposant des mots doux dans ton rose agenda
    Un pour la douce Mirou et un pour Mélissa
    Ce qui passe par ta tête où le cœur c'est pareil
    Du moment qu'ils y mettent des mots qui s'émerveillent
    Tel qu'ils s'entrelasseraient dans de parfaites jonctions
    Et au meilleur effet d'une belle inspiration
    Te créant quota côte avec l'univers
    Où s'emberlificotent la nuit et les lumières
    Éclairant tes impros, dehors, dans un taxi,
    Toi le superbe, l'unique, le fabuleux, Oui-Oui !

    Noddy : Son nom en anglais

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:05

    Rire de nuit sous cerne de jour :

    Fais moi une place sur l'oreiller
    Près de toi qui rassure bébé
    Il pleurt car une dent veut percer
    Sa gencive semble l'irriter

    C'est dur dur de voir son bébé
    Qu'a mal on voudrait l'appaiser
    Quand son petit palais tout rose
    Subi de grandes métamorphoses

    Et tout d'un coup le vlà qu'il lance
    Regard voyou un sourire dense
    Content d'être là au chaud aimé

    Alors il chante alors il danse
    Il est deux heures ça lfait marrer
    Alors on chante alors on danse

    Et quand tu tdis qu'c'est fini, et bah y'en a encore !!!

    poeteric

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:06

    Certaines femmes ont leur cœur près de leurs orifices :

    Quand je lis des nanas écrire au stylo-string
    Dont leur encre en suée suinte de leurs érythèmes
    Se la jouant brûlante à fond leur anathème
    Se susnommant leur cul comme un fragile vase Ming

    Je rigole et les laisse à leur mouvement de fesses
    Et les mots orbitos de leur croupe en salade
    Nourissant leur égo d'un striptease d'éclats fades
    Qu'un élastique affaisse contendant leur ivresse

    Afin qu'elles s'épurent leur sexe qui les ranconne*
    Cueillant leurs chant pignon entre leurs lèvres absconnes
    Quand elles croient recéler leur vérité que jouit

    Leur cœur entre leurs reins drogué par leurs hormones.
    Elles prennent pour leur con un peu n'importe qui,
    Pourvu qu'elles en frissonnent d'un amour métadone.

    * Pardon j'ai oublié la cédille.

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:07

    Duo avec ma petite fille : La grenouille imaginaire

    Une grenouille qui se marie
    Et qui mange du riz
    Ça n'existe pas
    Ça n'existe pas

    ....................u....................................n
    .............e...........g.........re.........n..............o
    ........u....................i...l.......l...e.....................q
    .......u..........**..........i.............p.........**...........o
    ..........r...................t...............e.....................d
    ..............e...........s......................b..............i
    .......j..........o..u.................................x..q........u
    ..e................................................................... .....l
    l..............e............................................a......... ......v
    ...o..............lé.à un hibou ça n'existe..................p
    ........a..............s..............................ç............... a
    ..............n.............e.....................x................i
    ....................s...............te pas...................u
    ..........................n.............................e
    ...................g.............r..............e..........n
    ................o..................uille vio................l
    ..............e..................................................t
    .............t.....................................................e
    .......a....q....................................................u.... a
    ..n.......ç...i................................................p...ç.. .....n
    ....e.............o........................................r.......... .....e
    .......x..............t.................................e............. ...x
    ..........i................d.........................e................ i
    ..............s.................s chausettes...............s
    ....................t............................................t
    ........................e.................................e
    ...........p...a...s........................................p...a...s


    ..........................Et PourCOAAA Pas !!!


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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:09

    Amour technicolor dans un monde noir où blanc :

    Dans son ballet sonore, ce matin animé,
    Une douce brise lance des rumeurs de chaleurs,
    La lune fond, raffraichit le cocktail mentholé
    Des restes de l'aurore déteinte de ses couleurs.

    Les arbres soliflores trinquent au vert de rosée,
    Quand les feuilles applaudissent les passants de bon cœur,
    Des anges sur leur fontaine rigolent place du marché :
    La ville s'éveille, et croie au confort d'une torpeur.

    La foule des chaussées se prélassent les orteils
    Bullant sur les chaises longues des rayons du soleil,
    Les herbes rajeunissent sous le chant des tondeuses,

    Des carrefours s'écoulaient des klaxons, embouteill-
    Age de fer et de taules, aujourd'hui, l'air rêveuse,
    La rue nonchalante s'anime d'ombres et vermeils.

    Sur l'artère principale les voitures s'accumulent,
    Les uns pour leur travail, en retard, gesticulent,
    D'autres plus flemmard attendent regard en l'air
    Qu'un espèce de brouillard s'échappe de leurs œillères,

    Le reflux des vitrines renvoie sur les gens
    L'envie que dessine ce besoin qui les prend
    D'acquérir tout de suite à l'instar d'une urgence
    Le dernier plébiscite d'une mode prête à l'avance,

    Les portes se débattent pour souhaiter bienvenue,
    Des chasseurs à quatre pattes visent les soldes invendus,
    Les caisses lancent des rumeurs depuis les magasins,

    Leur incessante cantate de notes et de reçus
    Se partage dans la danse des porte-monnaie en main.
    Un père à sa fille traque leurs points communs ténus.

    Dans la rétine d'un trouble autour d'une silhouette,
    Où l'éventail ouvert de cils battant évente
    Un panache de chaleurs allures concupiscentes,
    Un regard s'étiole où ses frissons s'affrêtent,

    Elle, chine la nouvelle collection prêt-à-porter,
    Déjà trois sacs en main devant une vitrine chic,
    Lui, il s'échine et ramasse les moussons des gens pressés,
    Jetant leur espoir vain sur la voie publique,

    Leur costume les sépare pourtant né un feeling,
    Tous deux au même boulevard mais pas au même standing,
    L'ovation du silence acclame pourtant l'écho

    D'un choc allant surseoir ses ondes sur les buildings :
    Elle sent une défaillance du cœur jusqu'au cerveau,
    Cet homme sur le trottoir fait comme un love travelling.

    Pourtant il est d'ébène, ses parents l'interdisent
    De fréquenter ce genre d' ' individus suspects ',
    Voir plus si sa dégaine est de loin ' une balise
    Pour personne désœuvrée ', ayant l'air ' malhonnête '.

    Ce n'est pas, sur scène en cet instant, son soucis,
    Elle essaie elle feigne mais l'appel interdit
    L'attire violemment contre ce drôle d'éphèbe
    Jouant du balais-brosse devant toute la plèbe.

    Sorti d'une boutique son père qui la surprend
    Lui crie ' écoute petite, tes achats maintenant
    Se feront sur le net ' une grimace de mépris
    En toisant ce ' minable et en plus malopris '

    La tirant par le bras dessous le hall d'attente
    Deux flics qui passaient là de façon prévenante
    Demandèrent gentiment s'il y avait un problème
    Quand le père répondit avec un regard blême

    ' C'est cet énergumène ', pointé d'un doigt vengeur,
    ' Ce farfelu malmène ma fille de ses ardeurs :
    Mais quelle honte, la France accueille n'importe qui,
    Mais pour qui se prennent ils, ces profiteurs nantis '

    Sous le platane du parc de stationnement,
    Lui s'arrête fait une pause mais en se demandant
    Pourquoi donc cette femme l'observe depuis l'entrée,

    Il se fait la remarque qu'elle a l'air d'une chébran,
    Escarpins satin rose sous une courte robe d'été,
    ' Suis-je la cible d'un drame ? ', quand survint prestement

    Un homme beaucoup plus vieux débouchant enragé
    Avec deux keufs criant ' montrez moi vos papiers '
    Il laissa tout en plan puis se mît à courir
    Par peur d'être pris en flag que la police le vire,

    Il a eu par trafic une pièce d'identité,
    Il sait très bien qu'un flic pourrait le deviner,
    Même si son frère prétend qu'il sait lire et écrire,
    Son nom était, en grand, Poutine Vladimir.

    Il survivait du black que son cousin gardien
    Lui avait refilé au parking sous-terrain
    Pour juste quelques jours et un court dépannage
    Ramasser tout autour les crottes du voisinage.

    Il voulait voir Paris et puis la tour eiffel
    S'élever vis à vis des nuages au ciel
    Il venait des hautes plaines d'un grand pays sauvage
    Il voulait voir la Seine du troisième étage,

    Mais il fut renvoyé manu-militari,
    Une fois qu'il fut chopé, dans un charter, soumis,
    Seule elle pensait encore à son rêve défait,
    Aux antipodes du sort que son père escomptait.

    poeteric

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:12

    Dans le chant aux echos des amours citadines :

    J'suis en r'tard, Il me faut une excuse, pour ma femme,
    J'y pense, sous le balcon, les arbres bruissent en sifflant,
    Il y a au centre-ville une boutique dans le vent,
    Où certaines friandises lui font un sacré charme.

    Une cacophonie urbaine et ses spirales sonores
    Ricoche sur les carrefours. En me loupant à un trottoir
    près, des escargots foncent dans leur coquille sans voir
    Des lièvres près de chiens trainant leur maître dehors.

    Aux pâturages du ciel les nuages vont et brouttent,
    Main collée à l'oreille comme un salut bonne route
    Ceux sans un kit piéton se tiennent le coude en l'air,

    Ils s'en vont cote à cote fendant les démesures
    Dans les canaux des rues d'immeubles portuaires
    Mouillant tels des grands yacht sur la mer de l'azur.

    Éclos sur les terrasses fleurissent des parasols,
    Des abeilles à deux jambes butinent, en sirotant
    À l'ombre des grandes feuilles, où s'en vont confidants
    Les mots doux de maitresses au regard girasol,

    Les bars de la prairie abreuvent toute une faune.
    Près des bus mille-patte des fourmis font la chenille
    Montant chacune leur tour pour un endroit en ville
    Direction la city où alors le grand meaulne.

    Une cigale excentrique à l'allure bigarrée
    Bien un mètre au dessus de ces formicidæs
    Avait l'air mal à l'aise dans son costume à frange

    La foule n'a de cesse dans sa trance d'avancer
    Sans qu'un soupçon ne pèse sur sa présence étrange
    Se moquant que ses jambes soient sur echassiers

    Elle danse en avançant quand son sourire aux lèvres
    Laisse des médisants se tourner quand ils achèvent
    De la traiter devant leurs prétendantes ( toutes mièvres
    Devant son charme géant ) acquiesçant d'un mais elle rêve !

    Un sac en bandoulière aux papiers qui dépassent
    Dont un citant Molière un autre un bout d'atlas
    Sur un livre de pierre faisant office de banc
    Elle s'assoit une rivière écoute son tourment

    Une vague vient vaillante lui essuyer ses pleurs,
    Quand d'autres, vascillantes, lui balancent le cœur,
    Elle porte un parfum de chagrin, sous son grand air

    Jovial, elle voudrait avoir sa maison fleur,
    Trouver sur ses chemins un homme tendre à qui plaire,
    Mais hélas ses secrets ne trouvent aucun preneur,

    Elle en a connue des amants des maris
    Mais une fois tous nus restait que l'exuvie,
    Elle veut du sérieux, marre de ces démagos
    Jouant les amoureux juste pour leur imago,

    Elle a trop survécu bohême à ses envies
    Au jour le jour en plus, se fichant des soucis,
    Lors des automnes pluvieux des hivers sur la peau,
    Elle rêve qu'une vie à deux stabilise ses chaos,

    Et de trouver enfin dans une osmose unique
    Cette passion qui se teint sur deux êtres authentiques.
    Venant du sentier que bordent les bras du fleuve

    Se promène un chien avec son maître tique,
    De l'entendre pleurer ses larmes qui l'émeuvent
    Lui éclaire le chemin d'une beauté fantastique.

    Au premier abord elle ne l'entendit pas,
    Prise dans ses remords de ne trouver de quoi
    Satisfaire son futur au projet ambitieux
    De trouver un homme sûr et non pas capricieux,

    Au fruit de ses efforts son chien qui aboya
    Lui fit dire ' médor Viens ici assis Toi ',
    Frottant sa chevelure il glissa langoureux
    ' Quelle belle nature nouée à vos cheveux ',

    De ses joues écarlates elle baisse la tête et tique
    De son réflexe qu'éclate d'un rire épidermique
    En se disant mon Dieu mais d'où est-ce qu'ils pleuvent,

    Sans se démonter, classe avec son costume chic,
    Il se présente : ' Monsieur Acharien, chère Danseuse,
    Êtes-vous tentée à ce que je vous invite

    J'ai un petit spectacle avec de belles puces
    Vous seriez au pinacle d'un cabaret qui pulse
    Les longues saisons sont dures avec un cdi
    D'une mauvaise aventure vous serez à l'abri,

    Et puis je vous avoue, il y a un truc en plus,
    Votre charme me secoue et vos grands yeux m'impulsent
    À vous offrir mes bons et délicieux services
    Que nous nous aimions sans aucun sacrifice,

    Serait-ce inopportun de vous être différent
    Suis petit mais malin tout aussi élégant
    Je vous serais loyal vous gâterais de bijoux

    Pour orner votre main en ce désir brillant
    Du serment marital, qu'on pratique chez les poux
    Sous des jets de pellicules, d'un pacte de sang '

    Depuis on peut entendre chaque nuit dans une salle
    Des spectateurs attendre le chant d'une cygale
    Combiné au chorus du ballet bondissant
    D'une dizaine de puces faisant le french-cancan.

    Voilà maintenant tu sais pourquoi suis en retard
    À l'entrée du theatre Médor ce grand bavard
    M'a retenu la jambe au moins pendant deux heures
    Avec son maître la tique m'racontant son coup d'cœur,

    Sinon j'ai deux tickets il me les a offert
    Si ça te branche j'appelle le resto ' La Rivière ',
    Je ferais réserver une table près du pont...

    Tu sais ma libellule, sans toi qu'est la lumière...
    Je ne fais qu'exister que quand nous nous frôlons,
    Seul, pauvre sole sans bulles, les lueurs me nièrent...


    Dernière édition par poeteric le Sam 15 Juin - 15:27, édité 1 fois

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:14

    Et tu seras un romantique :

    Mon chéri tu déconnes ! Tu n'as aucune culture !
    Cette femme est une icône cinquante ans que ça dure !
    Revois donc tes basiques ha ça l' u e f a
    T'y connais les équipes jusqu'au bout de leurs doigts !

    Quoi ? qu'est-ce que tu marmones ? Ce n'est qu'une blonde ? L'or dure !
    La vie est sauvageonne : ses yeux rougissent l'azur !
    Grandis un peu Eric c'est con d'en être là,
    À jouer le romantique sans connaître cette diva !

    Ne me dis pas qu'en plus tu n'as pas vu le beau
    Le merveilleux opus du docteur jivago !
    Où autant en emporte le vent ! chef-d'œuvre tragique !
    Sur ce coup t'es minus ! Va donc dessine tes mots !

    ( Qu'est-ce qu'elle est belle ma femme, bien plus belle qu'angélique...
    Mais quand je lui dis ça, elle ballafra ma peau !!! )

    poeteric

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:15

    Scrabble versus secret story :

    Chéri coco ce soir y'a Secret Story !

    Tu regardes ces conneries !

    Rhooo de quoi c'est rigolo !

    De voir des gros roploplos ?
    Des gigolos ? Des bimbos ?

    Rhooo c'est plus complexe !

    La tv réalité c'est pour les nigauds !
    C'est histoires de fesse et de caisse !

    certes le language y est explicite,
    mais ce n'est pas mieux que sur ton site !!!
    Alors avant de te moquer hein !

    Qu'est ce que tu insinues ?

    Tu vois très bien !

    Il n'y a pas que des histoires de cul !

    Allez toi même tu me l'as dit :
    C'est jeposecretstory !

    En tout cas je ne regarde pas,
    tu ne préfères pas thalassa ?

    Non marre des reportages d'animaux tête à claque,

    Je ne parlais pas de ton émission !

    Moi non plus, ça me suffit avec ta tête de macaque !

    Ce n'est pas au grand singe que tu vas faire tes grimaces !

    Tu pourras toujours courir pour que je te masse !

    Bon...t'as gagné...c'est à quelle heure ?

    Après que je me sois occupée de ton secret qui enfle

    Mais au fait j'y pense
    Chérie sans te mettre en colère
    Un pote m'a proposé un pocker
    franchement ça tombe bien
    j'irais après ton câlin !

    Quand est ce qu'il t'a bipé
    je n'ai rien entendu !
    Montre moi où il est
    ce SMS inconnu !

    C'est mon secret !

    Tu le fais exprès !

    Et toi tu en as un ?

    De quoi petit malin

    de secret bien caché ?

    tu l'as toute suite trouvé...

    c'est vrai ! tu aimes mes singeries,
    mais surtout les cacahuètes curly !!!

    Et toi ?

    Tu ne devines pas ?

    Je préfère te l'entendre dire...

    Mon secret est de vouloir te chérir
    Et ça Jusqu'à notre dernier soupir
    Lorsque la mort viendra nous unir...

    On se fait un Scrabble érotique ?
    si t'arrive entre mes cuisses ça compte triple !


    poeteric

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:16

    Sous les UV de ton charme :

    Sous le roulé-boulé d'une planète en orbite
    10 000 kilomètre/heure autour de son étoile
    je fonce dans le néant des dimensions cosmiques
    avant d'apercevoir deux lunes sidérales

    le crépuscule d'un soleil d'or sur l'horizon
    crépite et les couleurs du cosmos dilué
    trouble l'exubérance des vitesses en fusion
    Essence anatomique de courbes éthérées

    sur la taille d'une galaxie en deux trois trillards
    de confettis molléculaires soufflés par un pulsar
    les vapeurs cristallines d'une lactescence de gypse

    se nouent dans les reflets de tes cheveux au vent
    tenus par la barette d'un chignon fait d'eclypses
    détachant des comètes entre mes yeux t'aimant

    Sur l'alternoiement de gamètes écarlates
    poudrées à l'hydromel de sueur chaotique
    la flamme des vertiges d'étincelles empiriques
    brûle l'alcool méthylène d'un désir incarnat

    Avec la reflexion des profondeurs charnelles
    prête à l'envoutement d'une sensualité
    l'idée somptueuse du temps éparpillé
    révèle ton infini dans sa vaste aquarelle

    Aux chinoiseries des ombres désinvoltes
    les premices qu'irradient où leurs volutes complotent
    se versent avec l'encre volatile des lueurs

    D'une émanation d'épiderme en chaleur
    catharsis spontanée aux gestuelles lascives
    des galbes opiacés que l'amour somatise

    l'éternel en décuple une saccade le rythmant
    dans l'explosion en chaîne de cœurs se retentant
    d'un univers à l'autre à la proximité
    des amas de soupirs aux consciences déliées

    la suprématie de toute ondulation
    empare de part en part l'oubli d'une éclosion
    les fantasmes idoines d'une pluralité
    dans un acharnement de perte d'identité

    l'adjonction répandue à l'extase sensorielle
    Recombine les spirales d'adn sensuelles
    Dans le dédoublement de caresses scissipares

    Dont les étoffes s'effilent comme des mèches de chandelle
    Colorant les pigments d'une cire de lèvres au fard
    D'un onguent scintillant d'étoiles en rimmel

    poeteric

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    écrits Juin-juillet Empty Re: écrits Juin-juillet

    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:17

    Lettres d'amour type :

    1.
    Mon amour, ( son nom ) Je vous aime d'avantages chaque jour de plus.

    Délicieuse chérie, ( son nom )

    Étant donnée la valeur de vos deux soleils noires, ( son nom ) cerclés de flammes ocres se liquéfiant au ciel bleu de vos opalines, ( son nom ) j'ai pû conclure le remboursement de mes dettes avec notre banquier. ( son nom ) Je ne serais que trop vous en remercier. De plus, chère ( son nom ) nous avons enfin acquis grâce à vos cils brodés d'or blanc un chalet portant votre nom ( son nom ) situé sur l'une des plus hautes montagnes d'Espagne, d'une superficie de douze milles mètres carré au sol ressemblant fortement, à un château en fait, à notre maison principale qui porte votre nom ( son nom ) acquise à la sueur recueillie et conservée perlant de votre front, chère ( son nom ) tous les matins où la rosée vint s'échoir sur les souffles de votre éveil ronflant le bonheur de me voir heureux à vous sentir libre que je vous emprisonne dans les plus grandes demeures de mes rêves, rendus possible en parties de vous vendues sous le manteau au marché noir des organes à extraire des cadavres avant leur date de péremption assez rapide suivant la qualité des glaçons, en attendant votre trépas à vous aimer, chère ( son nom ) il ne me fût guère aisé de transporter vos châleurs à son heureux acquéreur, un pingouin nihiliste souhaitant le réchauffement planétaire, surtout quand je renversa une partie infime de vos vapeurs dans le volcan d'une étoile brillant dans vos yeux qui ne demandait que ça pour exploser violamment la tendresse bouillonant en vous en une apothéose cataclysmique vous surenchèrant facilement sur un trésor inégalé, mais comme il est susdit plus haut, chère ( son nom ) je ne voulais pas abimer notre richesse en perspective de votre découpage corporel, pourtant je découvris qu'une petite griffure d'orgueil où de rébellion de votre part est un atout sur le marché des beautés sauvages, j'eus pû faire de ma maladresse un rendement plus considérable à l'usufruit de votre magnificience n'appartenant qu'à vous, attestée par le clerc de mon temps.

    Ainsi, chère ( son nom ) votre nuque appartiendra à un fana de harem, ayant offert des rubis pour vos ongles, c'est pour cela que vous lisez cette lettre, ( son nom )négligemment portée à votre attention, clouée sur la porte de la salle de bain à votre nom ( son nom ) nouvellement installée d'un hammam, ainsi que d'un sauna, ( acquis en bonus grâce à un seul poil de votre séant, et Dieu sait que les imberbes de l'anus paieraient cher pour une greffe du système pileux de votre fessier ) près duquel je vous attends afin que nous nous prélassions dans notre piscine à remous...

    Je vous aime ma tendre femme, ( son nom ) et vous souhaite du plus profond de mon cœur que le votre trouve un acquéreur à la hauteur de votre générosité à vous donner à ma passion de vous aimer jusqu'à votre mort.


    Votre nom.


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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:18

    2.
    Chère ( son nom ),

    Je me permets de vous envoyer cette présente depuis l'avenir qui m'est apparu le jour où je vous ai vue pour la première fois et les semaines suivantes.
    En effet, j'ai pu distinguer à travers le voile mystérieux de Vénus votre venue imminente, éminente science à laquelle votre présence attira mon absence shamanique vers l'essence de votre aura vaporeusement idyllique.
    Je pu observer notre surprise embarassée à nous entre-émaroucher dans la spontanéité d'une schématique d'un trouble, et cela en vous admirant déjà nous aimer sans retenue.
    Certes, à l'instant où vous tenez cette lettre, vous n'avez pas encore eu la chance de pouvoir irresistiblement tombée love à vie de nos envies relevées, bien que vous l'eussiez présumé déjà fortement en votre espoir renaissant. Au rythme où s'approche notre rapprochement écrit à l'avance sur le parchemin des étoiles, ne sentez vous pas votre intime conviction titiller les secrets sublimes de votre ébulition fantasmagorique ?
    Je vous ai vue créer un dérèglement du temps rien qu'à la tumulte de votre coup de cœur, dont les martèlements divins vinrent raisonner dans l'homogénéité du tango des pas de nos échos.
    Ainsi donc, afin de convenir de la date vous convenant au mieux pour nous croiser par hasard autour d'un restaurant, qui restera à vie le lieu de notre providence à nous être offert notre chance de diner en tête à tête, je tiens à vous préciser que mes disponibilités vous sont entièrement dédiées et que l'heure et le jour qui est écrit est à votre convenance.

    Votre nom,

    D'avance merci.


    PS : Je suis babar de vous...


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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:19

    3.
    Chère Mademoiselle,

    Je tiens tout d'abord par cette présente à vous témoigner ma gratitude de vous avoir croisée, ne serait-ce qu'au bref instant de m'être perdue dans vos yeux.
    Seulement, d'où l'objet de cette déclaration, j'aimerais porter à votre attention qu'il m'est dorénavant difficile de mettre un pied devant l'autre, sans penser
    à vous, m'occasionnant des pertes de repères sur le chemin que je dois suivre.
    En effet, rien qu'hier j'ai pris en pleine face un poteau qui tomba pile sur mon air hagard, admirant les réminiscences de votre visage entre le front des étoiles et ma bosse sur le front. Elle ne dépareilla pas avec les sept points de sûture de mon arcade sourcilière, acquis avec fierté en bravant la porte de ma passion revancharde à ce que je la referme sur mon désir à ce que vous soyez bien plus qu'un souvenir.
    De grâce, j'en appelle à votre magnanimité en recquierant votre indulgence, cela fait maintenant une semaine que votre sort s'acharne sur mon corps perturbé par une urgence de bordenbord à dériver en votre cœur embarqué sur le voyage de mon ivre amor.
    Certes, je mourais certainement de comprendre votre refus, vous étant un pur inconnu. Pourtant, une certitude insensée me transperce sans cesse le ventre en envisageant ne serait-ce qu'une seule pensée comme de vous inviter à mieux me connaître vous aimer.
    Ayant été renversé en sortant de l'hopital, alors que j'accourais de joie à l'idée de vous retrouver en vous déclarant de vive voix mon intérêt à rejoindre votre voie, je me permets donc de vous écrire de mon lit, afin de vous notifier mon souhait qu'une fois sorti nous puissions nous renverser ensemble main dans la main, alors nous trouverons un nouveau chemin dans ce monde sans issue.
    Sachez que j'estime ma durée de survie à peu près égale à un mois, étant donné que tout va de mal en pis depuis que mon âme vous est acquise et ne
    répond plus aux demandes de clarté de ma raison, comme d'avoir cru bon de traverser le périph en sortant de l'hosto pour aller tout droit vers notre union.
    Je vous souhaite de sauver des vies en souriant de votre air radieuse, et souhaite que vous puissiez me rendre par un seul de vos regards mon âme, le jour de votre choix...

    Votre nom.


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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:20

    Sous l'effet de tes baisers :

    1.

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    écrits Juin-juillet Empty Re: écrits Juin-juillet

    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:23

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:23

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    Message par poeteric Ven 29 Juil - 5:25

    Dans la course de tes rêves je laisse le monde surplace :

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    .....................................................sous un.....
    ..............................................soleil en boucle
    .........................................et ses rayons de feu
    ......................................des étoiles font la course
    .......................................pour frôler tes cheveux
    ...........................................la lune comme une
    ...............................................médaille où ta
    ......................................................bouche

















    ....................................ST UNE
    ..................................E..............COUPE
    ...................................Que portent
    .................................A bout de lèvres
    .............................Ce désir en lacets..................................................es-
    ..........................Q........ui grimpe.................................................sur
    .......D'..............................en mon......................................cœur
    ...........Air........................Ivresse......................... .de ton
    .................libre......la joie sentir au...........prés
    ...........................à res-plendissant fond
    .....................................L'or de ton
    .....................................Regard
    ....................................Brillant
    ....................................Tout
    ...................................Droit
    ..................................Vers Le
    .................................Vainqueur
    ..............................Des........Sourires
    .Que.....................Tu....................Offres
    ......Char............mée...........................Par
    ..............l'.........Au...............................dace
    ...............De sa..........................demande
    .......................................................en
    ...............................................grâce
    ...................................V....de vous
    ......................................O....ravir....................En tre
    ...................................D...S charmes........................tes
    .......................................e...Toi..mon..........Relances
    ............................................||........................ .........\\
    ............................................||================\\
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    .........................m..............//....t...\\......................//.......\\.o..................c
    ..................i.....................//............o\\.................//.....t......\\.......................o
    ..............a......................//................u\\AMOUR//..ù.............\\.....................r
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    .............r............................................n...............e.........................................m
    ...............u......................................e....................c.......................................e
    ....................o...............................r..........................n................................c
    ...........................t...................a......................................e..................a
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    Dernière édition par poeteric le Ven 29 Juil - 5:43, édité 1 fois

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