le metal froid des ruines
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le metal froid des ruines
1
Le métal froid des ruines de l’entre jambes
Les Nuits d’été dans les vergers de la mémoire
L’œil vertical de tes lèvres closes
Qui me mangent
Comme un piano embarcadère
Comme une lévitation anthropophage
L’intimité hurlante des viols sur les remparts de
l’adolescence
Le prisme d’un œil
Ouvert
Fermé
Qui souffle
Déforme
Les photos d’un christ pancreator
Et l’intrus dans ta bouche
L’utérus
Rêve la fin d’une
ivresse
Rêve d’une sortie de route
Par le visage d’un autre
…
Soi
Les villes dans leurs ceintures nous offraient
Le pain
Le vin
Et la diagonale des blessures professionnelles
Nous marchons avec les yeux de l’Hermite amoureux
Sécrétions : amour
Le flot de sang propre
Au goutte a goutte
Résonne sur les lèvres molles.
Frontière érotique entre nos mains qui respirent
Le
festin de l’œil sur les écrans
La chair de l’un qui se nome solitude
La chair de l’autre qui se nome solitude
Et leur rencontre dans le labyrinthe
2
L’enfance sans corps dans l’allée des églises
Les rituels et l’encens
Avant que les mains ne s’affolent
A découvrir un jet de pisse comme une nuit fébrile
Le coup de dés de l’ivresse
Avant qu’un autre
Calmement ne nous stoppe
Dans un aujourd’hui sans douleur
Le père
Le fils
Et la vierge aux entrailles défigurées
La femme urine sur nos
rêves et déploie un arsenal lubrifié et souriant dans les ascenseurs. Nous évitons une hygiène
de souvenirs cachés. Le monde était là comme un repas dont nous étions aliment
et convive.
Le christ a enfanté
les rêves féminins et le regard oblique des salopes
Nous aurons nos
demeures
Et après
Après
Il n’y aura qu’un œil
fermé
Le métal froid des ruines de l’entre jambes
Les Nuits d’été dans les vergers de la mémoire
L’œil vertical de tes lèvres closes
Qui me mangent
Comme un piano embarcadère
Comme une lévitation anthropophage
L’intimité hurlante des viols sur les remparts de
l’adolescence
Le prisme d’un œil
Ouvert
Fermé
Qui souffle
Déforme
Les photos d’un christ pancreator
Et l’intrus dans ta bouche
L’utérus
Rêve la fin d’une
ivresse
Rêve d’une sortie de route
Par le visage d’un autre
…
Soi
Les villes dans leurs ceintures nous offraient
Le pain
Le vin
Et la diagonale des blessures professionnelles
Nous marchons avec les yeux de l’Hermite amoureux
Sécrétions : amour
Le flot de sang propre
Au goutte a goutte
Résonne sur les lèvres molles.
Frontière érotique entre nos mains qui respirent
Le
festin de l’œil sur les écrans
La chair de l’un qui se nome solitude
La chair de l’autre qui se nome solitude
Et leur rencontre dans le labyrinthe
2
L’enfance sans corps dans l’allée des églises
Les rituels et l’encens
Avant que les mains ne s’affolent
A découvrir un jet de pisse comme une nuit fébrile
Le coup de dés de l’ivresse
Avant qu’un autre
Calmement ne nous stoppe
Dans un aujourd’hui sans douleur
Le père
Le fils
Et la vierge aux entrailles défigurées
La femme urine sur nos
rêves et déploie un arsenal lubrifié et souriant dans les ascenseurs. Nous évitons une hygiène
de souvenirs cachés. Le monde était là comme un repas dont nous étions aliment
et convive.
Le christ a enfanté
les rêves féminins et le regard oblique des salopes
Nous aurons nos
demeures
Et après
Après
Il n’y aura qu’un œil
fermé
marc- Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 02/09/2009
Re: le metal froid des ruines
Apparamment il n'y a qu'une facette.
La notion des niveaux de lecture est éculée en poésie.
Tout est à la lettre.
La notion des niveaux de lecture est éculée en poésie.
Tout est à la lettre.
Re: le metal froid des ruines
Voilà le cliché actuel.
Voulant que l'éclatement de l'ego soit tel qu'il soit irrécupérable.
Et donc à l'oeil de lire ses désiderata.
Relatif.
La question du point de vue.
Pour ceux qui ne sautent pas du pont de mire.
Vers un même vaccum.
Terme absolutiste de toute chose.
Où coule une évidence.
L'axe de l'offre & de la demande.
Entrelacés autour du même n'importe quoi.
Au gréement des vanités.
La vanité dans le multiplication de l'ego.
À chacun de faire ses subterfuges.
Pour crépir la palissade de neutralité.
Qui prend l'eau pendant que les morts-de-soif suent.
Du gobelet d'une pièce.
Tout est à la lettre d'une facette.
Les niveaux de lecture aplanis par le rouleau-compresseur de l'offre.
Faisant le bitume où quelques échassiers.
S'embourbent comme les faons.
Au-dessus d'une marée basse.
Où tout n'est que compétition d'un ricochet.
Trottant dans la tête d'un pizz.
Semé au vent du sacre printanier.
Où tout instrument trouve sa place.
Le monde en console de milliards de pistes.
Avant l'apocalypse du grand mixage de melting-pot.
Dansant le rôle des ombres macabres.
Il n'y a pas de mot si tout est interprétation.
Le théâtre restant sur les planches.
Accroché à la pupille des sens.
Sans commune mesure qu'une règle artificielle.
Aussi durable qu'une meringue.
Voulant que l'éclatement de l'ego soit tel qu'il soit irrécupérable.
Et donc à l'oeil de lire ses désiderata.
Relatif.
La question du point de vue.
Pour ceux qui ne sautent pas du pont de mire.
Vers un même vaccum.
Terme absolutiste de toute chose.
Où coule une évidence.
L'axe de l'offre & de la demande.
Entrelacés autour du même n'importe quoi.
Au gréement des vanités.
La vanité dans le multiplication de l'ego.
À chacun de faire ses subterfuges.
Pour crépir la palissade de neutralité.
Qui prend l'eau pendant que les morts-de-soif suent.
Du gobelet d'une pièce.
Tout est à la lettre d'une facette.
Les niveaux de lecture aplanis par le rouleau-compresseur de l'offre.
Faisant le bitume où quelques échassiers.
S'embourbent comme les faons.
Au-dessus d'une marée basse.
Où tout n'est que compétition d'un ricochet.
Trottant dans la tête d'un pizz.
Semé au vent du sacre printanier.
Où tout instrument trouve sa place.
Le monde en console de milliards de pistes.
Avant l'apocalypse du grand mixage de melting-pot.
Dansant le rôle des ombres macabres.
Il n'y a pas de mot si tout est interprétation.
Le théâtre restant sur les planches.
Accroché à la pupille des sens.
Sans commune mesure qu'une règle artificielle.
Aussi durable qu'une meringue.
Re: le metal froid des ruines
En poésie nous sommes tous égo. Une facette et mille et un regards... Le métal froid de la mort nous rappelle que la vie est factice, l'amour illusoire. Aussi durable qu'une seringue.
taiwk
taiwk
taiwk- Invité
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