VOYAGE

Je t'emmène où la trahison n'existe pas, dans un avoir lieu retiré, obscur, sans fort ni faible.
Séparé par un fleuve blanchi par la cendre et rayé de toute carte.
Où l'oubli vient au germe, où le vent solaire dissipe les parfums naissants.
Je t'emmène où rien n'affleure, ni miroirs, ni espoir, rien que toi couchée parmi les fleurs fanées.

merci...

ici

Je viens où la charnière se disloque, en un abîme éblouissant, sans toi ni moi.
Uni par un reflet liquide bruissant de dimensions.
Où le revers engendre la candeur, où les voluptés de l’absence palpitent à toute volée.
Je viens où la satiété épuise le désir, juste ici, livrée à la fulgurance de la marguerite.

Je suis seulement de passage
Séparé, uni, fusion, confusion.
Où la vague efface les traces de nos pas.
Je suis sans être, voyageur immobile.

merci fleur...le voyage de la fulgurance est en effet immobile et pour être il faut aimer...

Fleur, je la connais, ses yeux de compassion, son front d'étoiles brillantes,
pour la piétiner, je me déchausse; elle est une terre sacrée.

merci fleur... le voyage de la fulgurance
Est un effet immobile.
Fleur, je la connais!
Ses yeux de compassion,
Son front d'étoiles brillantes!
Pour être il faut... aimer.
Pour la piétiner je me déchausse.
Elle est terre sacrée.

Dévoile-toi, Fleur...

Fr@nçois.

Demander à une fleur de se dévoiler! Il y a un côté impudique... surtout en hiver! Il faut attendre le printemps!
Mais... en traduisant fleur en polonais, tu sauras son nom!
A ton tour de te dévoiler (sans utiliser de ruses...)