27.07.08

Party de petits pas sur ta peau
J’ai dansé le funk de mes doigts
Allant même jusqu’au slow
Aux roulades tendres sur la soie
Toute la nuit Tout le jour
Tournées ô pirouettes et sourires
Toute la vie Tout cet amour
Tout renaît aux couettes et soupirs
Tel un didgeridoo aux souffles d’argile
Les désirs improvisent le tempo qui D-j
Balançant en basse les pouls par compil
Au scratch de chairs et chéris chère envie
Blues
Toutes les nuits Tous les jours
Les humeurs les joies
Tout de nous ses longs cours
Tout se défait cent fois
Dans l’horizon qui perd le tracé des amoureux
Les visages disparaissent au degrés de leur sève
Nous laissant forcément pas à ce qui est mieux
Quand tout en toi tu pleures ces dessins de rêves
Sous les mots en cascade perdue dans les flans
Des lignes en gondoles sans nulle embarcadère
Qu’une marge anarchique des relents du temps
Desserre mes mots pour faire tomber ta poussière
Alors brille diamant fou dans tes prismes souvenirs
Que peut il rester d’autre quand on sait les illusions
Ne voyant même pas le cursus solvable pour t’écrire
Je marche mal en rond sur les pas là de ta désertion
Ahuris vous étiez
Bravant par baby
Chantés en voeux
Désirés à ce flow
En plein leitmotiv
Fisselé à cet insu
Géant où tout crût
Hélas perclus au sas
Irrégulier du décor
Jouxté du cri du coq
Klaxonnant par coup
Le réveil now solo
Mélangé au liman
Nidifié d’essaim
Onirique du ciel
Postulant en pak
Quotidien en d-j
Remixant le fini
Sur ex en speech
Tiraillée en zig
Usurpant le fief
Volé en sa fuite
Warrante du fard
Xénon au tic-tac
Yatagan en plomb
Zippant ton cota

et jaillir des cendres
des apoplexies opales
qui scintillent sur les sirènes
des octaves lunériscent
des mélanges de nos atomes
en poussières orangées
aux bleus traumatiques
des hydres du jour
venant par amplitude
dans l'embuscade des chromas
en bousculade dans un tamis
que secoue un chercheur qui dort
debout sur son clavier
en combinant des liaisons dangereuses
sur des bretelles de ceintures d'autoroutes
coincées en plein cagnard
quand ta clim à fondue
et que tu cherches le calice frais
que tu crois avoir perdue
au bout de ta peau en age
d'être une coquille de noix
avec des béquilles d'émois
prenant les coraux en grillage
quand t'es un poisson-volant
marchant sur deux pattes
quand t'es un mille-patte
coincé dans un bonzaï
au mille feuilles blanches
attendant que l'eau tonne
par des tempêtes banzaï
pour dévaler les mystères
enveloppant les racines
des codicilles de l'infini
où continue de luire
la fuite d'une mort lumineuse
quand nos pupilles éphémères
s'illuminent de leur innocence
à jouxter la muable immensité
où nos brefs souvenirs soucieux
viennent ici larmoyer sur leurs cieux
par-dessus les océans miroités
des regards sur des épaules légères
aux souffles des sourires d'un ange
qui s'agrippent aux coeurs d'agrafes
entre deux figures de hautes heures
perdues encore au temps qui file
aux rythmes des discours d'oiseaux
qui roucoulent au nouveau jour qui nait
sous la loi plus forte des corps gravitant
en suspend donné par ralenti tantrique
des sèves coffrées aux jus de néant
où les étoiles pétillent l'univers
où explosent des bouchons de trous noir
aux paraboles des années-lumières
d'un son vide et caverneux
de l'illusion opérée
aux larmes d'or
des chapelles
de nos choeurs
échappées
aux bips
d'un goutte à goutte
perclus
dans la veine
des mots
qui viennent