UN DEPART
:: recueils :: Capricorne
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UN DEPART
Tous les sillons que creusent les heures
Les traces de la souffrance et du malheur
Ont incrusté son visage
Impitoyables sculpteurs
Dont les mains nous rendent l’outrage
Du temps
Le soleil n’arrête point sa ronde il tournera encore longtemps
Avant que le monde ne sèche ses larmes sous le vent
Et qu’au concert des sirènes
Que l’on écoute trop souvent
On sache affronter la haine
En descendant dans l’arène
Clore les bouches qui flagornent
Quand la nuit descend sur les âmes
Les murs réveillent leurs lumignons
Aux fenêtres qui s’enflamment
Les arbres lèvent leurs moignons
Tordus et noircis de ténèbres
Implorant l’univers des astres
La nuit étend son manteau funèbre
Nous cachant nos terribles désastres
Ma conscience tourmentée par ce passé qui s’efface
Les troubles fomentés dans les plus grandes audaces
Ces souvenirs qui harcellent l’humanité
D’une impitoyable souillure
Ce monde qui s’est endormi
Sans jamais lécher ses blessures
Qui l’entraînent vers l’agonie
C’est sans espoir
Que l’on crie dans les vestibules
Dans les couloirs
Le monde ment il affabule
Pour son malheur
Aujourd’hui
Un soleil a disparu
Qui réchauffait les âmes
Lampe des espoirs perdus
Dont le cœur se réclame
Un homme achève sa vie
Et je veux lui dire merci
Dans une humble prière
Adieu notre abbé Pierre.
@Capricorne, le 06/05/2008
Les traces de la souffrance et du malheur
Ont incrusté son visage
Impitoyables sculpteurs
Dont les mains nous rendent l’outrage
Du temps
Le soleil n’arrête point sa ronde il tournera encore longtemps
Avant que le monde ne sèche ses larmes sous le vent
Et qu’au concert des sirènes
Que l’on écoute trop souvent
On sache affronter la haine
En descendant dans l’arène
Clore les bouches qui flagornent
Quand la nuit descend sur les âmes
Les murs réveillent leurs lumignons
Aux fenêtres qui s’enflamment
Les arbres lèvent leurs moignons
Tordus et noircis de ténèbres
Implorant l’univers des astres
La nuit étend son manteau funèbre
Nous cachant nos terribles désastres
Ma conscience tourmentée par ce passé qui s’efface
Les troubles fomentés dans les plus grandes audaces
Ces souvenirs qui harcellent l’humanité
D’une impitoyable souillure
Ce monde qui s’est endormi
Sans jamais lécher ses blessures
Qui l’entraînent vers l’agonie
C’est sans espoir
Que l’on crie dans les vestibules
Dans les couloirs
Le monde ment il affabule
Pour son malheur
Aujourd’hui
Un soleil a disparu
Qui réchauffait les âmes
Lampe des espoirs perdus
Dont le cœur se réclame
Un homme achève sa vie
Et je veux lui dire merci
Dans une humble prière
Adieu notre abbé Pierre.
@Capricorne, le 06/05/2008
Capricorne- Nombre de messages : 5
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Localisation : ANGERS
Date d'inscription : 04/05/2008
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