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    Message par pseudonymes1 Ven 18 Avr - 17:58

    ANNE-LISE



    Avant que je te voie d’abord en filigrane,

    Ne pouvant t’embrasser pour te faire la bise,
    N
    u face à tes poèmes aussi beaux que profanes,
    Enclin à faire la cour, je te veux ma promise.


    J’allais, ô épreuve, vers les mots épatés ! –

    Le monde s’écroula quand je vis mon Ariane,
    I
    nnocente et fraîche, dévalant les banquises
    S
    ous mon admiration malgré la tramontane,
    E
    njambant les siècles, comme avant Artémise.



    Aussi je lis ton blog, je t’appris mélomane ;

    Ne sachant que te dire, alors mon Héloïse
    N
    e cherche pas ailleurs de plus belles chicanes,
    Et profite de moi qui te veux à Venise…


    Peut-être mes pensées se montrent trop pressées ? –

    Là, j’avais deviné un mot d’Aristophane,
    I
    ci, j’avais compris le destin de Moïse ;
    S
    urtout, je devais voir : la femme se pavane
    E
    t attend de ses vers une grande surprise.



    Afin de nous rencontrer à Paris ou à Cannes,

    Nous avions décidé de courir sous les brises,
    N
    ous allions nous promettre aujourd’hui qu’on ricane
    Et qu’on fasse l’amour et ces vers qu’on attise.


    Programme sublime, aussi beau que marbré ! –

    L’on voulait ensemble boire plusieurs tisanes,
    I
    nfusées par tes soins, eux qui se formalisent
    S
    ous les jours éclairées dont, à chaque heure, émanent
    E
    t la beauté sensuelle et la passion promise.



    Aimant tant les rimes que les drôles arcanes,

    Neutre et rempli d’espoir, j’avais la convoitise,
    N
    uit brillante et jour flash, de te voir, belle liane,
    Et courir près de toi, sans ma fainéantise.


    Je ne sais si je peux courir sans bien t’aimer –

    Longtemps je t’ai rêvée, peut-être paysanne,
    I
    gnorant le réel, j’avoue avec franchise
    S
    avourer la rencontre avec ma vraie sultane,
    E
    xprimée à l’excès, comme une friandise.



    Alors que penses-tu ? Es-tu bibliomane ?

    Ne vois-tu que ce bruit ? Entends-tu mes sottises ?
    N
    ’ajouterais-tu pas l’amour à ces bananes ?
    Écoutes-tu ma voix avec mes vocalises ?


    Mais ne serait-ce pas alors te harceler ? –

    Libère tes envies, mes colonnes trajanes,
    I
    rradie tes poèmes, allez, allégorise !
    Surprends-moi de tes vers, offre-moi tes membranes !

    Ecarte tes jambes que je te brutalise !
    [1]



    Assez, je m’emporte, je remets ma soutane,

    N’attendant qu’un son brut avant une reprise,
    N
    ’aie qu’une piqûre, souffle de sarbacane,
    Envole-toi vers moi dessus la Tour de Pise,


    N’est-ce pas trop dire que trop imaginer ? –

    Laisse tout à terre dans le ciel de Toscane[2] !
    I
    ncarne les femmes, car toutes m’électrisent ;
    S
    ur toi, je mise tout, reste mon Océane,
    E
    ntend ces vers heureux qui ne sont mignardises.



    À l’instant, je reviens de ce mail qui boucane[3],

    Nie tout ce que j’ai vu (pensées qui agonisent),
    N
    avre mes piliers (des concepts qui se fanent),
    Évite le commun (qui me démoralise).


    Sans rire, tout tremblant, je suis halluciné. –

    Livrant tous ces auteurs, je suis, moi, bien en panne,
    Ignorant par oubli ceux qui te tyrannisent.

    S
    ubitement, je veux lire ceux qui émanent ;
    Entre temps, ta prose alors me cicatrise
    [4].



    À côté de cela, que dois-je attendre, Anne ?

    Nul homme à ma place n’aurait cette vue, Lise…
    N
    acrée au Parnasse, dessus les têtes, planent…
    Et tes vers saisissants et ta prose, ma crise…


    Je devrais dire moins par crainte ou sûreté – Lors même que je t’aime, aveuglé et distant
    I
    ntime devant tous, ces longs vers finissants ;
    S
    ache que devant toi, il n’y a plus de rime
    Embrassons notre cause et tombons dans l’abîme




    [1] D’avance pardon pour ces deux derniers vers, mais… ils se tiennent… L’alternative fait « dont j’ai la convoitise ! »


    [2] N’est-il pas prodigieux que Pise se trouve effectivement en Toscane ?


    [3] Je ne te fais pas l’injure de préciser le sens de ce vers.


    [4] À mon avis, de l’ensemble, les deux plus beaux vers, voire les quatre.

    pseudonymes1

    Nombre de messages : 119
    Age : 44
    Localisation : paris
    Date d'inscription : 08/03/2008

    http://pseudonymes1.blog.lemonde.fr/

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    Mail 3 Empty Re: Mail 3

    Message par gmc Dim 20 Avr - 5:26

    ROMANTIC LUNATIC

    Du sexe pour la route
    Devant un poster de Marilyn
    Une idée de Marlène
    Un baiser de Greta

    Rita sait lire
    Les lignes désuètes
    Qui peuplent les mains avides
    Devant des icônes aux saveurs
    De poussière d'avenir

    Mais c'est Leïla qui respire
    Le parfum des chemises
    Inventions de Toscane
    Sous l'ombre de Peau d'Ane

    Souffle de dragon
    Dans le creux des yeux de Freyja
    Pas d'éjaculation sans glace
    Pour attiser le goût du feu
    Qui règne blanc sous les manteaux
    Des cathédrales oniriques

    gmc

    Nombre de messages : 99
    Date d'inscription : 26/11/2007

    http://gmc.blogspirit.com

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