ce matin ne va pas

Il faut chanter l’oiseau, le matin te va bien
Déchire-moi le front de trilles d’allégresse
Mes constants souvenirs battent sous ma paresse
Bousculés, éclatés sur le passé vaurien

C’est un grand bout de froid au travers du passage
Un vide le remplit de mes pensées pour toi
Quand fleurissaient nos mains aux douceurs de la soie
Bien avant que le ciel accepte le veuvage

Je sais tu es l’amant d’une belle étrangère
Vos corps sont caressés sous des vents mugissant
Dans le rythme soûlant de flots d’or divaguant
Je me mords tous les doigts dans ma ville de pierre

Et me voici fanée le jour de mes vingt ans
Tes caresses rompues aux rouages des sciences
Ont laissé sur ma peau une place en vacance,
En frappant mes années au double sceau du temps

Bienvenue Maureen et merci de ce partage

merci de cet accueil Aude

salut Maureen
merci d'avoir déposé ton texte que tu penses imparfait
c'est super sympa de ta part de nous en faire profiter
et de pouvoir par cela te dire
merci
d'avoir été là
quand je n'y étais plus
maintenant regardes le soleil brille je le vois
le pouvoir de l'amour ouvre les grilles des chateaux en Espagne
viens allons nous promener dans ses allées des fleurs du temps
les nuages ont la forme des bosquets les ondes suivent le vent
les édifices de nos souvenirs se parc dans nos rases campagnes

ce midi tout va mieux j'ai raccompagné ma vie libre loin du bagne

merci poète Eric, ton riche commentaire est si agréable

mon amour au fil d'avril
s'est décousu fibre fébrile
que deviendra le moi de mais
aux variances plaisirs muets
j'ai tout à espérer de juin
allier rêves à lus si on joint
par la-même et terre et elle sans n
quand à juillet
vacances pour le douillet
la chaleur ouvrira les poètes en oeillets
je continuerais le roman de ma vie que j'endeuillais
alors sur la route de ce qui nous amène à aout
espère avoir assez de jouis il y est en soute travail en croute du peuple sur la plage de guantamena en plein maillot de bain de soleil tel que quasiment rien à faire que maillot de bain de couleurs sur lumières irréfléchies des lunettes de bain de liberté sur les regards ambres en vers septembre
les poèmes prolongent les vapeurs des coeurs qui tremblent
pourrions nous de songes sobres revêtir l'ocre de l'octobre
nous ployer au loyer aux cocons novembre n'est pas septembre
les arbres mêmes s'échevellent dans les stations en décembre les flocons sont des pluies d'arc-en-ciel et nos coeurs périshurbains se ballades en étrennes prennant des bains de regards amoureux sous la douche battante nos corps langoureux des gouttes d'envies qui ruissèlent dans la salle de bain de plaisirs périlleux d'une fin de moi de deux mille huit en verglas sue nos destinées que chaque année on souhaite d'atteindre deux milles neuf
deux milles huit
années des occasions sur les fils tendues de nos vies en recherche d'équilibre