À LA MANIÈRE DE… OÙ L’ON SE RETROUVE
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À LA MANIÈRE DE… OÙ L’ON SE RETROUVE
À LA MANIÈRE DE… OÙ L’ON SE RETROUVE
Je suis un interstice entre deux disques
Des Sonates pour violon de Bach inarrêtables
Au Sacre du printemps qui renaît à la partition
Mouvement infini de la mélodie sur une note pivot où tout vient en construction
Architecture méthodique où se bâtit la beauté
Et traînent quelques pleurs lors du film 3h10 pour Yuma
Acteurs grandioses de ces retenues qui explosent dans l’héroïsme de chacun
Exemples normatifs qui formatent les regards extasiés
Contemplation des esthétismes d’absolu
Retour en arrière sur nos vies qui ne sont qu’un temps d’exposition en millisecondes
Juste un coup de feu qui résonne dans l’espace à l’appel de nos regards
Monte la fumée incendiaire où se reconnaît la traîtrise de l’homme
La plaine est vaste où l’on a le choix
Assèchement brutal des cours d’eau détournés de l’hydrodynamique naturelle de leur fluide
On regarde l’homme à la lande qu’il exagère en montagne
Du sommet de ces crêtes où plane l’ombre harnachée par des mousquetons, la vie est une petite ballerine qui dit fuck off avant de tomber sur un versant d’une chute en rappel de la mort
Clic-clac le marathon est couru et abandonné en le finissant
L’expérience est un moment intempestif de vie
Des milliers de semelles en élastomères ont franchi la ligne d’arrivée en autant d’héroïsmes individuels
Dégueulassant notre propre compréhension des mythes
Quand notre vomissure eut la délicatesse de se poser dans le gobelet émergent
Course où l’on se suffit à soi fuite sans appel d’une arrivée qui revient au départ
A-t-on vraiment appris à marcher
Réalité en investiture à travers la complétude ou
Poétique de l’absence à travers le laisser en suspens
Le monde fourmille de nos idées dans l’inadéquation d’un réel en confrontation
Matérialismes des pacotilles où nos biographies sont des transformations de soi
Autocensure des hypocondriaques à la pilule d’autres mercenaires
L’amour est un abandon abandonné vers une prise de contrôle comme une perfusion de vie
Attente diabolique dans la dissonance des chutes d’accords où tombent nos pleurs en crin
J’ai un casque hi-fi sur ma vie à l’écoute de ses battements
Stéthoscope monomaniaque captant les râles de plaisir quand nous envahissent les attaques de l’archet
Tout le monde se porte à l’arrivée de sa propre existence comme un oiseau en fin de migration
La vie est une répétition de migrations et d’hibernations où nous allons nulle part
Renaissance des étés après les tempêtes d’hiver où la pureté des neiges se confond avec la noirceur de nos cœurs solitaires
Les doubles cordes sont toujours là qui tiennent le violon en suspens dans la salle d’audition
Il joue seul dans l’anonymat célébrissime où chacun se reconnaît
Fin des interprétations et début des œuvres en pleine reconnaissance
La montée de la gamme est infinie en direction des ultrasons qui nous percent les tympans
Message indolore et subliminal où l’on comprend que ce peut-être toujours en vie est la plus belle des promesses
Double flux sonore d’une indiscipline parfaite un contraste a tempo où le choc est un déréglage
Diminuendo progressif vers des nuances de ton où jamais se montre la clarté que la beauté
Rester en énigme de cela qui nous appelle
Les trois âges sont devenus quatre qui sont dédoublés en musique
C’est un magma de poussière craquelé qui appelle des atomes en agglomération
L’espace est ce gigantesque mouton de poussière où l’homme meurt en asthmatique
Restons chez soi cher Cortès pour ne pas aller mourir ailleurs et finir en héros oublié
Le héros dans les yeux de sa femme ne se contente pas de cette raison conjugale
Le penseur n’est pas un homme à femme il n’a pas de conscience personnelle
Où rien n’est à voir que seule la pensée
La pensée est un appel en pleine suffisance
Pourquoi y rajouter du sentiment que celui qu’on éprouve au naturel
Mieux dire une chose ou en pouvoir dire des milliers d’autres
Absence aristocratique des histoires personnelles laissées aux bourgeois
Ce canapé où l’on pose son cul est notre pierre tombale
L’empreinte y est laissée qui marque à jamais l’assassinat des libertés
La belle liberté n’est pas son laisser-aller potentiel, c’est un oiseau en zigzag entre les coups de feu du chasseur aux yeux ensanglantés de haine, infâme salaud à périr d’une poudre axiomatique entre les deux yeux qui vilipendent l’ordre de la nature
Les marais asséchés sont le cimetière de ces traîtres qui ont peur de chasser aux baïonnettes
Mais je n’oublie pas nos héritages
Mais je sais nos industries
Dans la broderie or d’un costume d’apparat je vois ces inepties médaillées
La croix de guerre n’est plus en distribution aujourd’hui
Pas plus que nos héroïsmes
Malaise existentiel de cela dont il faut recréer les conditions magiques
Bach nous parle et nous dit comment faire
Prisonnier de son dix-septième siècle annonciateur et affirmatif
Où ne restent rien que des génies qu’on admire
Nous faut-il écouter de la merde pour sentir un peu de jasmin
Le pied au plancher à 300 j’accélère encore mes misères en tissus nécrotiques qui se recousent les uns sur les autres et s’enflent en tumeur où la vie explose pour finir et du rien qui reste tout peut revenir à l’équilibre vers une sempiternelle neutralisation où les forces restent des attirances mais n’attirent jamais le moindre choc
Le point d’équilibre est celui où l’interrogation reste une constance
Le point pivot où tout est en réclame dans la refonte permanente de la note en dernière invocation
Zwölf-Ton Musik où tous les chromatismes sont des dictions pérennes du tout
Ni prosaïque ni poétique cela n’est sûrement rien que le produit spatialement étendu d’un délire renfermé explosé
Envolement de soi à partir une piste d’atterrissage où les bienvenus sont ceux qui s’en vont
Dégroupements partiels de nos rencontres hyperréelles où finissent et naissent nos finitudes
Pourquoi se redire encore quand il faut romancer sa vie pour l’inventer un peu et la vivre en rêve au moment où l’on ouvre les yeux
Tout vivre en ce moment
Où l’on sait qu’on a vécu mais sans trace ou à crédit
Le bâtiment de notre vie est en crise
Triste démolition où les travaux ne sont pas fait d’un temps trop long à discuter
Quelles prestations pour nos vies
Nos vies sont parties au service contentieux où l’on s’oppose pour nos droits mutualisés
D’une vie bloquée dans les miasmes des galères administratives où il faut aller
Le romantique n’entend pas les requêtes folles de la réalité qui nous appelle à venir en elle
On peut se réveiller mort dans la joie coupable de la vie au dessus
Et ne plus voir ses enfants quelle que soit leur forme lors de cet ultime chagrin d’abandon
Rapport au monde qui se change quand on entre d’un pied joint et cette pleine culpabilité
Dévoration de soi
Contre-estime
Douleurs
S’engluer
S’arracher
Être un autre
Et mourir
L’esthétique lutte pour sa survie en immersion au sein de la vie où tout a commencé
Terrassée meurtrie et terrassée écrasée
La volonté peut se suffire d’un petit hasard qui vient en sourire
Voilà ma notice biographique qui se vide d’elle-même à chaque heure
Faut-il changer !
Je suis un interstice entre deux disques
Des Sonates pour violon de Bach inarrêtables
Au Sacre du printemps qui renaît à la partition
Mouvement infini de la mélodie sur une note pivot où tout vient en construction
Architecture méthodique où se bâtit la beauté
Et traînent quelques pleurs lors du film 3h10 pour Yuma
Acteurs grandioses de ces retenues qui explosent dans l’héroïsme de chacun
Exemples normatifs qui formatent les regards extasiés
Contemplation des esthétismes d’absolu
Retour en arrière sur nos vies qui ne sont qu’un temps d’exposition en millisecondes
Juste un coup de feu qui résonne dans l’espace à l’appel de nos regards
Monte la fumée incendiaire où se reconnaît la traîtrise de l’homme
La plaine est vaste où l’on a le choix
Assèchement brutal des cours d’eau détournés de l’hydrodynamique naturelle de leur fluide
On regarde l’homme à la lande qu’il exagère en montagne
Du sommet de ces crêtes où plane l’ombre harnachée par des mousquetons, la vie est une petite ballerine qui dit fuck off avant de tomber sur un versant d’une chute en rappel de la mort
Clic-clac le marathon est couru et abandonné en le finissant
L’expérience est un moment intempestif de vie
Des milliers de semelles en élastomères ont franchi la ligne d’arrivée en autant d’héroïsmes individuels
Dégueulassant notre propre compréhension des mythes
Quand notre vomissure eut la délicatesse de se poser dans le gobelet émergent
Course où l’on se suffit à soi fuite sans appel d’une arrivée qui revient au départ
A-t-on vraiment appris à marcher
Réalité en investiture à travers la complétude ou
Poétique de l’absence à travers le laisser en suspens
Le monde fourmille de nos idées dans l’inadéquation d’un réel en confrontation
Matérialismes des pacotilles où nos biographies sont des transformations de soi
Autocensure des hypocondriaques à la pilule d’autres mercenaires
L’amour est un abandon abandonné vers une prise de contrôle comme une perfusion de vie
Attente diabolique dans la dissonance des chutes d’accords où tombent nos pleurs en crin
J’ai un casque hi-fi sur ma vie à l’écoute de ses battements
Stéthoscope monomaniaque captant les râles de plaisir quand nous envahissent les attaques de l’archet
Tout le monde se porte à l’arrivée de sa propre existence comme un oiseau en fin de migration
La vie est une répétition de migrations et d’hibernations où nous allons nulle part
Renaissance des étés après les tempêtes d’hiver où la pureté des neiges se confond avec la noirceur de nos cœurs solitaires
Les doubles cordes sont toujours là qui tiennent le violon en suspens dans la salle d’audition
Il joue seul dans l’anonymat célébrissime où chacun se reconnaît
Fin des interprétations et début des œuvres en pleine reconnaissance
La montée de la gamme est infinie en direction des ultrasons qui nous percent les tympans
Message indolore et subliminal où l’on comprend que ce peut-être toujours en vie est la plus belle des promesses
Double flux sonore d’une indiscipline parfaite un contraste a tempo où le choc est un déréglage
Diminuendo progressif vers des nuances de ton où jamais se montre la clarté que la beauté
Rester en énigme de cela qui nous appelle
Les trois âges sont devenus quatre qui sont dédoublés en musique
C’est un magma de poussière craquelé qui appelle des atomes en agglomération
L’espace est ce gigantesque mouton de poussière où l’homme meurt en asthmatique
Restons chez soi cher Cortès pour ne pas aller mourir ailleurs et finir en héros oublié
Le héros dans les yeux de sa femme ne se contente pas de cette raison conjugale
Le penseur n’est pas un homme à femme il n’a pas de conscience personnelle
Où rien n’est à voir que seule la pensée
La pensée est un appel en pleine suffisance
Pourquoi y rajouter du sentiment que celui qu’on éprouve au naturel
Mieux dire une chose ou en pouvoir dire des milliers d’autres
Absence aristocratique des histoires personnelles laissées aux bourgeois
Ce canapé où l’on pose son cul est notre pierre tombale
L’empreinte y est laissée qui marque à jamais l’assassinat des libertés
La belle liberté n’est pas son laisser-aller potentiel, c’est un oiseau en zigzag entre les coups de feu du chasseur aux yeux ensanglantés de haine, infâme salaud à périr d’une poudre axiomatique entre les deux yeux qui vilipendent l’ordre de la nature
Les marais asséchés sont le cimetière de ces traîtres qui ont peur de chasser aux baïonnettes
Mais je n’oublie pas nos héritages
Mais je sais nos industries
Dans la broderie or d’un costume d’apparat je vois ces inepties médaillées
La croix de guerre n’est plus en distribution aujourd’hui
Pas plus que nos héroïsmes
Malaise existentiel de cela dont il faut recréer les conditions magiques
Bach nous parle et nous dit comment faire
Prisonnier de son dix-septième siècle annonciateur et affirmatif
Où ne restent rien que des génies qu’on admire
Nous faut-il écouter de la merde pour sentir un peu de jasmin
Le pied au plancher à 300 j’accélère encore mes misères en tissus nécrotiques qui se recousent les uns sur les autres et s’enflent en tumeur où la vie explose pour finir et du rien qui reste tout peut revenir à l’équilibre vers une sempiternelle neutralisation où les forces restent des attirances mais n’attirent jamais le moindre choc
Le point d’équilibre est celui où l’interrogation reste une constance
Le point pivot où tout est en réclame dans la refonte permanente de la note en dernière invocation
Zwölf-Ton Musik où tous les chromatismes sont des dictions pérennes du tout
Ni prosaïque ni poétique cela n’est sûrement rien que le produit spatialement étendu d’un délire renfermé explosé
Envolement de soi à partir une piste d’atterrissage où les bienvenus sont ceux qui s’en vont
Dégroupements partiels de nos rencontres hyperréelles où finissent et naissent nos finitudes
Pourquoi se redire encore quand il faut romancer sa vie pour l’inventer un peu et la vivre en rêve au moment où l’on ouvre les yeux
Tout vivre en ce moment
Où l’on sait qu’on a vécu mais sans trace ou à crédit
Le bâtiment de notre vie est en crise
Triste démolition où les travaux ne sont pas fait d’un temps trop long à discuter
Quelles prestations pour nos vies
Nos vies sont parties au service contentieux où l’on s’oppose pour nos droits mutualisés
D’une vie bloquée dans les miasmes des galères administratives où il faut aller
Le romantique n’entend pas les requêtes folles de la réalité qui nous appelle à venir en elle
On peut se réveiller mort dans la joie coupable de la vie au dessus
Et ne plus voir ses enfants quelle que soit leur forme lors de cet ultime chagrin d’abandon
Rapport au monde qui se change quand on entre d’un pied joint et cette pleine culpabilité
Dévoration de soi
Contre-estime
Douleurs
S’engluer
S’arracher
Être un autre
Et mourir
L’esthétique lutte pour sa survie en immersion au sein de la vie où tout a commencé
Terrassée meurtrie et terrassée écrasée
La volonté peut se suffire d’un petit hasard qui vient en sourire
Voilà ma notice biographique qui se vide d’elle-même à chaque heure
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