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    3 participants

     :: sans orgueil :: défis

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    Message par Eärendil Sam 1 Déc - 16:55

    Prendre un poème en prose. En faire des vers.
    Celui de Rimbaud, par exemple :

    « Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.
    « Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
    « Aux pays poivrés et détrempés ! — au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.
    « Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route ! »

    Eärendil

    Nombre de messages : 96
    Age : 32
    Date d'inscription : 18/11/2007

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    Vers Empty Re: Vers

    Message par aude Sam 15 Déc - 1:07

    clairière

    la sirène entraîne vers le chaos
    les totems glorifient les massacres
    là nous drainerons l'altruisme acre
    nous engendrerons les vains échos

    au fond du désert de sucre d'orge
    où l'horreur ne cause plus frayeur
    bons jours de nulle part et d'ailleurs
    affranchis de soi l'oubli regorge

    savoir au vent
    misère à la boutonnière
    nous innocents
    inhumés sous la clairière
    aude
    aude
    Admin

    Nombre de messages : 768
    Age : 57
    Localisation : Cincinnati OH USA
    Date d'inscription : 17/11/2007

    http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/

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    Vers Empty SUR RIMBAUD

    Message par pseudonymes1 Jeu 13 Mar - 8:47

    SUR RIMBAUD

    Des guerres du passé, nous lorgnons les drapeaux
    Qui vont en des confins porter bien des fardeaux.
    Ils roulent en immondices et vont aux paysages
    Pour fabriquer aux rois leur gloire sans visage ;
    L’infanterie écoute et parle son patois
    Qui étouffe les cris du tambour fait en bois,
    Les notes identiques jaillissent et assourdissent
    Des baguettes cassées de ces ambassadrices.
    Aux centres du combat sous les glaives et l’épée
    De ces baïonnettes trouant les boucliers,
    Nous alimenterons les putains des casernes
    Qui feront leurs offices en suçant les Arvernes.
    Les Anglais materont cette prostitution,
    De leurs joncs déboutés plutôt que leurs archets,
    Ils verront ce cynisme en faisant diversion ;
    Aujourd’hui on rêve, c’est Azincourt vengé !
    Dans le feu du canon, il faut tout massacrer :
    Les champs, les fruits, les femmes et périr les révoltes
    Toutes les logiques dans un bruit désinvolte.
    Quittons tous ces pays et ces terres brûlées
    Parfumant le soufre poivré et détrempé
    Des feux follets des morts gisants et enterrés
    En décombres historiques et en nombres égarés.
    La guerre est terminée, ravageons les offices
    De tous ces vils prélats qui conseillent nos fils,
    Offrant leurs services à d’autres exploitations.
    Après les armistices et les pognes en lorgnons,
    Les monstruosités ont remplacé les vieilles
    Le sang coule toujours dès demain sur nos veilles
    Qui voyons nos armées tenues des industries
    Pour répandre au plus loin nos vraies démagogies.
    Partons, quittons, fuyons, vers la Polynésie,
    Mes amis, au revoir ! Mort de ces frénésies,
    Je m’en vais en voyage… Où ? Plutôt n’importe où…
    Car je suis déserteur de ces patries de fous
    Qui bruissent leurs orgueils toujours pétrolifères
    Qui vont multiplier les forages en dévers
    Nous sommes ces conscrits privés du bon vouloir
    Qui, des révolutions, tirons notre pouvoir.
    Mais nous ajouterons à la force une idée
    Quelle férocité de nos philosophies !
    Nous sommes marxistes dans nos cœurs alités
    Et voulons pour nos fils la mort de ces marquis.
    Vivent les philosophes et les Lumières australes
    Qu’ils pissent leurs écrits dans leurs pierres tombales !
    La science nous ignore et nous vivons de rien
    Le confort est prochain où nous ne serons roués
    Nous voulons la justice, un peu d’égalité,
    Quelques écus dorés pour avoir un maintien.
    Quand nous serons plus haut, ce sera crevaison
    Pour l’aristocratie et ces autres nations.
    Les guerres sont finies et nous marchons au pas
    Fils des peuples, en avant, soyons Zarathoustra !

    pseudonymes1

    Nombre de messages : 119
    Age : 44
    Localisation : paris
    Date d'inscription : 08/03/2008

    http://pseudonymes1.blog.lemonde.fr/

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