Chant
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Chant
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Et c'est le chant de l'artisan qui dit que petit à petit la montagne se fait lune
Et c'est le chant de l'artisan qui dit que petit à petit la montagne se fait lune
Eärendil- Nombre de messages : 96
Age : 32
Date d'inscription : 18/11/2007
Re: Chant
LA TERRE S’EST DÉCROCHÉE
Et c’est le chant de l’artisan qui dit que petit à petit
La montagne se fait lune... Dans le ciel étoilé sans choix,
On l’entend battre le fer dans le tempo de la précision,
Il chantonne d’une rythmique parfaite des notes métalliques,
Il contemple à double tranchant le produit accessoirisé
Qui ira reluire dans le fourreau d’un acteur de cinéma :
Le pommeau est bien doré qui protège la préhension.
Il ne prend pas le temps de noter ses harmonies du soir ;
Ses chants montent au plus haut où nul ne regarde,
Pas même l’éclat des astres qui ne montent pas si haut :
Seuls l’entrain et l’ardeur de l’homme manuel le satisfont.
Il chante en divin sans connaître le don absolu de sa voix,
Assourdi par les éclats d’un devoir effilé aux sabres de pacotille.
Il range l’esthétique dans le tiroir où l’on trouve les couteaux,
Et pourtant plus beau de jour en jour il sent monter l’appel
De sa lyre qui l’enivre à l’alcool pour la force de marteler ;
Les jours passent dans la discipline de son devoir étrillé.
La coloration de son chant est argentique et chromatique :
Des modulations pour courber la lame de ses notes
Aux phrasés qui leur donnent l’histoire qu’elles vont sabrer,
Il vocalise comme ces éclats de fer d’un coup sec qu’il donne
Sans cesse accompagnant son ouvrage du coton de son lyrisme.
Cette dichotomie est si parlante qu’à l’entendre chanter
On voit des entrailles de la terre monter ces pics et ces aiguilles,
Les collines s’aiguiser au rasoir des montagnes à flanc de crêtes ;
Au refrain qu’il entonne on le voit qui commence à pleurer
De cette eau ruisselante qui fume et aboie au contact des lames…
Et alors se décroche de la montagne haletante un long monolithe
Qui accompagne dans le ciel l’harmonie étonnante du ténor.
La troposphère se charge de tailler le bloc en rondeur de perle
– Comme lui fabrique ses glaives de ses mains artisanales –
Perle évanescente qui témoigne cette fois que la nature répond
À l’homme qu’elle accueille en symbolisant un espoir
Dans la pâle lueur qui est fascination à l’œil de l’amoureux
Mais où l’on voit ces cratères de douleurs des chocs de la vie…
Et c’est le chant de l’artisan qui dit que petit à petit
La montagne se fait lune... Dans le ciel étoilé sans choix,
On l’entend battre le fer dans le tempo de la précision,
Il chantonne d’une rythmique parfaite des notes métalliques,
Il contemple à double tranchant le produit accessoirisé
Qui ira reluire dans le fourreau d’un acteur de cinéma :
Le pommeau est bien doré qui protège la préhension.
Il ne prend pas le temps de noter ses harmonies du soir ;
Ses chants montent au plus haut où nul ne regarde,
Pas même l’éclat des astres qui ne montent pas si haut :
Seuls l’entrain et l’ardeur de l’homme manuel le satisfont.
Il chante en divin sans connaître le don absolu de sa voix,
Assourdi par les éclats d’un devoir effilé aux sabres de pacotille.
Il range l’esthétique dans le tiroir où l’on trouve les couteaux,
Et pourtant plus beau de jour en jour il sent monter l’appel
De sa lyre qui l’enivre à l’alcool pour la force de marteler ;
Les jours passent dans la discipline de son devoir étrillé.
La coloration de son chant est argentique et chromatique :
Des modulations pour courber la lame de ses notes
Aux phrasés qui leur donnent l’histoire qu’elles vont sabrer,
Il vocalise comme ces éclats de fer d’un coup sec qu’il donne
Sans cesse accompagnant son ouvrage du coton de son lyrisme.
Cette dichotomie est si parlante qu’à l’entendre chanter
On voit des entrailles de la terre monter ces pics et ces aiguilles,
Les collines s’aiguiser au rasoir des montagnes à flanc de crêtes ;
Au refrain qu’il entonne on le voit qui commence à pleurer
De cette eau ruisselante qui fume et aboie au contact des lames…
Et alors se décroche de la montagne haletante un long monolithe
Qui accompagne dans le ciel l’harmonie étonnante du ténor.
La troposphère se charge de tailler le bloc en rondeur de perle
– Comme lui fabrique ses glaives de ses mains artisanales –
Perle évanescente qui témoigne cette fois que la nature répond
À l’homme qu’elle accueille en symbolisant un espoir
Dans la pâle lueur qui est fascination à l’œil de l’amoureux
Mais où l’on voit ces cratères de douleurs des chocs de la vie…
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