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Elle_Chapitre VI_début

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Message par pseudonymes1 Mar 25 Mar - 20:11

Je préviens qu'il s'agit juste de donner l'effet produit. L'écriture est effroyablement naïve et limite maladroite, j'en conviens. Mais ce n'est pas le sujet. Vous allez vous demander comment j'ai pu écrire ça. Bref. Allez, assumons.

Nos corps entrelacés se longeaient en la prose
Entrecoupée de vers d’où venait l’eau de rose.

Je savais que mes multiples tentatives pour te séduire t’eussent bien amusé alors que je n’avais montré aucun empressement lorsque tu me draguais. Je te redonnais par ces quelques affections l’intérêt que tu avais exhibé, et sans lequel je ne me montrerais pas aujourd’hui aussi prévenante.
À l’aube de l’extase allait l’amour croissant ;
La nuit viendrait un jour le rendant exténuant.

Ce livre que tu veux que je remplisse (comme un livre de coloriage) va compiler une seule et même histoire, la nôtre, racontée de multiplies façons, similaires aux Exercices de style de Queneau. Je suppose que n’étant pas capable de romancer, je suis au moins très familière de l’amour que j’éprouve et les couleurs qu’il me fait voir, sont traduites dans ces pages au décor de nos vers qui brument malgré nous.
Un jour tu vins à moi, la main cachée au dos…
Je crus en un cadeau, mais il n’y avait rien.

Tu me parlais souvent des musiques qui empruntaient à tous les genres pour forger des sons uniques et que les techniques digitales modernes de production et de mixage permissent de réaliser ; je suppose que tu vois dans ce livre la fusion de quatre siècles (voire cinq si tu veux remonter à Ronsard) de littérature galante que tu veux transcender en joignant la parole de la femme désirée à celle du personnage héroïque masculin.
Et ces lettres modernes et ces lettres anciennes,
Malgré les différents s’achèvent dans la benne ;
Pour survivre à peu près, ont besoin des étrennes.

Je marche dans ce petit jeu qui est ta combine, je marche du désir de le vouloir et je sais que je dois marcher longtemps pour trouver les ressources nécessaires de te dire que je t’aime pendant deux cent pages ; non que je ne veuille le dire aussi profusément que possible, mais je ne peux le dire sans qu’on le fasse aussi souvent, ce qui, retardera ton écriture et amoindrira notre spontanéité.
La cuisine et l’amour sont des choses identiques :
Pour s’installer un peu, sans raison, nul ne tique ;
Mais pour les bien faire, c’est la vive panique !

J’avais transcrit cette parole prononcée une fois, sans que je comprisse alors si elle avait été spontanée ou préparée dans le but de me taquiner ; la construction m’avait alors surprise, mais une longue réflexion doublée d’une contemplation de ton âme et une connaissance approfondie de mon chéri m’avait permis de mieux la fixer.
Un jour tu m’avais dit, manquant d’être ambitieux
« Je fais ce que je veux, tu fais ce que tu veux ;
Dès fois, je ne fais pas ce que je voudrais faire,
Et toi, non plus, oublie ces choses à vraiment faire ;
Ce qui ne veut dire que ce que tu ne fais
Corresponde à ce que tu ne prescrirais pas. »

Je ne te conseillerai pas d’être aussi sibyllin à l’avenir, car si l’amusement est justifié dans les yeux de celle qui aime, la croyance que tu veuilles te jouer d’elle l’y remplace bien vite, et tu devras t’employer pour justifier les mots que tu ne comprends pas, et laisse à la libre appréciation de l’esprit des choses très risquées de l’amour et du sexe qui ne doivent pas simplement se badiner.
Tu m’avais envoyé ta prose et tes longs textes,
Je n’y avais aimé rien que les courts contextes,
Car tes façons légères avaient un côté mixte
Qui privaient le sujet du plus petit extra
Et j’avais bien cessé d’en lire des extraits.

Tu m’avais écrit pour montrer de l’humour et me séduire par les rires. Sans vouloir employer ces artifices que tu reconnaîtrais trop facilement, l’amour avait changé tes perspectives littéraires et te conduisait à prendre le sujet au sérieux, puisque j’étais ce sujet, celui qui te parlait, qui se débattait, se défendait et savait te récompenser. Nous faisions l’amour sur le monde de la récompense pour faire durer sans cesse les jeux du quotidien.
Ces deux textes grossis dans un temps parallèle
Augmentaient peu à peu, plus gros qu’une nouvelle ;
Tous deux nous possédions pour nous fuir une ombrelle
Et pour aller ailleurs nous avions passerelle.

Je te voyais entamer ton processus d’écriture en notant des mots sur un papier qui devenait illisible, n’en changeant jamais pour ne pas perdre cet embrouillamini stimulant, biffé de tous côtés qui relatait à sa façon – contemporaine – l’histoire de ton écriture… Qu’aurais-tu craint de perdre en nettoyant ta table de travail ? Que des mots notés à la va-vite formassent sens à l’occasion d’une lecture curieuse ? Ou qu’ils en dévoilassent un de ceux que tu voudrais cacher ?
J’avais été surprise un jour que tu m’offris,
Sans qu’il y ait raison, un beau bouquet de fleurs.
Tu m’avais alors dit « ces fleurs sont bien splendides,
Elles n’ont qu’une cible : assez toucher ton cœur ;
Un cœur contre des fleurs : échange inattendu ! »
Je t’avais embrassé, ce couplet récité,
Et nous fîmes l’amour, le baiser consommé.

Je savais que je ne renouvelais pas assez le livre que tu m’avais demandé, mais je ne pense pas que tu me reprocherais de noter par plaisir nos instants amoureux, car l’acte sexuel arrive comme un refrain dans la vie des couples. J’avais perdu tous nos repères pour la construction de ce récit, le couplet était-il pour notre couple, où était-ce le refrain pour couvrir tes rengaines ?
S’il n’était pas écrit que je t’aime déjà,
Je devrais m’affirmer montée au nirvana.
Et pour ne pas risquer de manquer mes effets,
Je veille à prononcer de mon cœur les aspects.

J’étais presque contrainte de dévoiler les ultimes sensations de mon cœur qui se déverseraient en des épanchements cliniques de l’amour éprouvé. Tu partais faire des choses bien masculines le soir et j’étais seule à attendre que tu revinsses m’accorder un peu de considération saupoudrée d’amour. Je profitai de ces plages de tranquillité amoureuse pour préparer mes cours et avoir un semblant de respectabilité le lendemain.
Quand tu venais à moi, j’étais heureuse et tendre ;
Quand tu venais en moi, j’étais lascive et folle ;
Quand tu venais par moi, alors bien étendue
Je sentais ton amour venir pour se blottir.

Je ne faisais pas les affaires de mon cœur en te cédant si vite et en réclamant ce que je devais te laisser vouloir ; j’avais assurément tort de précéder tes avances… La folie est précisément folle pour ne pas attendre son bien de long terme et ainsi privilégier ses désirs les plus courts.

Je vais travailler à un texte de la même forme, un peu plus contextuel... Disons.
J'espère que cela vous a amusé (ou muselé) néanmoins.

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Message par poeteric Mar 25 Mar - 21:53

tu m'as touché i will be back i m reading in sleping

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Message par aude Mar 25 Mar - 22:55

La sensation est hachee...loin de la fluidite a laquelle tu nous as accoutumes...200 pages comme ca...ca tiens pas la route...

est-ce la forme qui donne cette impression ou le fait que le fond ne soit que survole, peut-etre en etendant les phases de proses et les phases de vers, pourrait on traiter le sujet et cela passerait mieux.
aude
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Message par poeteric Mar 25 Mar - 23:04

pareil.
Malgrès que la forme soit belle,superbe,magnifique,des nuages à l'horizon sous les vers du ciel,je touve ça magestueux,impérial

et je trouve que tu t'es vraiment imprégné du vocab féminin

tu t'es mis dans leur peau 1e ressens

et franchement je suis vénère d'être fatig

je te ferais bien une réponse d"homme

qui t'imposerais ma vindict et mon gourroux si tu rejoins pas mes bras tout de suite.

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Message par pseudonymes1 Mer 26 Mar - 8:58

aude a écrit:La sensation est hachee...loin de la fluidite a laquelle tu nous as accoutumes...200 pages comme ca...ca tiens pas la route...

Je ne dis pas le contraire. Et c'est la raison pour laquelle c'était mon chapitre VI, et que VI.

aude a écrit:est-ce la forme qui donne cette impression ou le fait que le fond ne soit que survole, peut-etre en etendant les phases de proses et les phases de vers, pourrait on traiter le sujet et cela passerait mieux.

Extension. D'accord, dans ma saleté épistolaire, c'est effectivement ou l'un ou l'autre. Ceci dit, ici, je trouve que les vers (pour n'être pas parfaites) créent un déséquilibre avec les proses, plus faibles. C'est mon avis.

Dans la perspective de notre roman "collectif", il est possible que du fait du sujet moderne, de nos styles plus "technoïdes" ou poétiques, il y ait une meilleure homogénéité entre les textes en prose et les vers (surtout s'ils sont libres, je suis d'acord aussi là-dessus).

L'image du ciel et des nuages, je n'y avais pas songée. Mais je trouve ça très juste. Sûrement la raison inconsciente pour laquelle j'ai tout centré.

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Message par poeteric Mer 7 Mai - 14:29

qu'est ce qu'il est beau ce texte...

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