description de soi purement informative

Ce serait d'ailleurs assez intéressant que chacun se lance sur son parcours scriptural pris dans ses propres tentations.

Je vous brosse rapidos le mien. Qui servira également de présentation.
Bac S.
Ecole de commerce.
Et abandon en deug 2 de philo.
28 ans, oui je sais je fais plus vieux.
Après l'école, un an de glande, où j'ai essayé d'écrire.
Puis un an d'audit, c'était tellement passionnant que je me suis fait virer. Et j'ai continué dans la droite lignée de mon chômage à me développer « spirituellement ». Donc j’ai un peu de temps en ce moment.
Le problème étant que je n'écris « correctement » que depuis septembre. Donc l’avant est à jeter.
Quelques trucs pour la déconne. Impubliables, mais amusants tout de même.
Mon problème est que je ne sais pas romancer. Cela m’ennuie terriblement. Vu que nous sommes une communauté peu fréquentable à malaxer les mots et à obnubiler les phrases d’idées sans gêne… Je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas-là.
Solution : utiliser des formes romanesques qui me permettent de contourner ce problème. Le problème étant d’écrire : « Il entra dans le bar, commanda un gin à plus d’heure et la vit alors attablée et autres fadaises du même type à quoi vous rajoutez une page de description à la Balzac sur l’étoffe provenant d’on-ne-sait quelle bourgade dont tout le monde se fout. ». Conclusion n’est pas Proust qui veut. Mais nous savons que même lui n’aurait pas de succès aujourd’hui.

Pas que cela ne puisse pas se bien raconter, mais 99 % de la production ne fait que du remplissage. Sans parler des dialogues qui constituent généralement 50 % de l’autre remplissage livresque.

Il faut donc contourner ce problème de la narration que j’ai (nous ?). En adaptant ce que j’aime faire à ce qui est réalisable dans le cadre d’un roman. L’idéal étant de développer une écriture poétique traçable du début à la fin d’un roman, cela, les lecteurs du blog ont dû le comprendre. N’est-ce pas GMC ? Je précise au passage, qu’étant donné vos qualités individuelles, une écriture à 4 mains, 6, 8 ou même 10 pourrait être intéressante. J’ai déjà un thème pour un quatre mains, mais je me le réserve. J’espère ne pas manquer de respect en disant qu’il y a carrément mieux à faire qu’un « simple » recueil de poèmes. Ce qu’il faut trouver (voilà mon idée perso, résumé du blog au passage) c’est une historicité poétique qui puisse former une histoire intrinsèquement justifiée.

En somme, dans un roman, il n’y a que des liens qui gâchent l’écriture. Et dans un recueil de poésie, il n’y en a pas, ce qui abandonne chaque page à sa tristesse.

J’ai fait un roman épistolaire moderne. J’espérais pouvoir contourner ce problème. Ce qu’il y a d’intéressant dans cette forme est qu’elle permet d’éclater ses textes, sans le problème de l’amalgame, ce que j’aime au possible. Du recueil de poèmes au recueil de textes vers un tout multi stylistique dans lequel il fait bon se promener au gré des recueils comme des missels en recueillement.

Mais je tombe dans ce problème de la surcomposition qui finit par être décomposition. Je vois déjà les critiques… L’autre intérêt était la fusion réel/littérature. Donc tout est vrai. Le troisième problème est que l’ensemble n’a pas franchement pris la tournure que j’espérais du fait d’Elle, qui s’est montrée plus qu’avare. Résultat : bancal. À mon avis, Aude, tu n’aimeras pas, mais pas du tout. Vu ce que j’ai pris tout à l’heure.
Donc rien n’est retouchable, puisque tout est vrai (et on ne contrevient pas à la réalité), mais où s’arrêter dans les ajouts quand tout parle d’elle ? Elle, ce prétexte ! Elle, cette erreur !

Dernière conclusion : faire du Marc Levy. Oui, je sais c’est dur… D’ailleurs, à cette occasion, je vous donne une autre de mes idées de roman. Faire un Marc Levy… Oui, mais en écriture automatique. En clair : on brosse rapidos un plan de merde en un jour pour savoir le taux de sucrette glycémique. Objectif : 15 jours à 12 pages par jours (en automatique c’est 6h de travail, pas plus). Une pure écriture automatique de roman à partir d’un plan qui intègre toute la recette levyenne mixée beigbeddée. Comme exercice, voilà qui peut être intéressant. Après l’écriture, bien sûr aucune retouche ! Que l’orthographe ! Et là, surprise, c’est publié ! Premiers plateaux et vous expliquez l’art de faire une bouse en 15 jours. Révolution du milieu de l’édition ! Les livres sont interdits. Instauration d’un comité de censure où nous serions bien sûr les grands décideurs du tribunal, et nous ne publierions que les membres de ce forum qui se verraient enfin reconnus… Elle ne serait pas belle la vie ?

connaitre ou ne pas connaitre le parcours...that is the question...notre parcours nous definit-il? est-il plus qu'une prison de conditionnements?

comme souvent il y a du pour et du contre, mais pourquoi pas

quatre mains ou plus...toujours avec plaisir...un exemple un peu structure ici: >> luxure artistique << (a lire de bas en haut)
nous le faisons aussi parfois en spontane, sur la box (en bas de la page d'accueil)

la fusion reel/literature...encore faudrait-il s'accorder sur ce qu'est le reel...ainsi si je vous disais que tout ce que j'ecris est du "vecu", me croiriez vous? peut-on ecrire ce qu'on ne connait pas?

enfin la gloire...
nous nous reconnaissons entre nous!
n'est-ce pas deja formidable d'avoir des compagnons de route, meme si on ne va nulle part?

Ecrire sur la parténogenèse des étoiles, c'est du vécu ?
A moins que tu sois douée d'une schizophrénie panthéiste ?

Ecrire à plusieurs... un livre... Donc un roman... Il n'y a que ça qui se vend. Pas des bricolages de texte. Clouer à merveille un clou sur une planche de bois, en autant de planches de bois ne construit pas une maison.
Vous clouez à merveille, mais savez-vous édifier ?
Votre écriture est sans personnage, j'ai remarqué.
Je rajoute qu'écrire un roman à 4 irait... 4 fois plus vite... voire même plus... car il y aurait 4 fois moins de remise en question...

Les compagnons de route sont indispensables en chemin. Mais en route, je ne cherche pas les chemins qui ne mènent nulle part, je veux atteindre mon château et y ripailler. Portes grandes ouvertes, cela va sans dire.

euh c'est par où les festivités?

>> PAR ICI <<

au feu rouge clignotant dans cette nuit de néons,les paupières de ... lorgnèrent en coin cassé la façade de ses détours en ombres passées.Il la voyait bien dans son esprit désabusé rire dans le verre de l'oportun mal renseigné,tout du moins espèrait il pouvoir encore s'approcher d'elle et,enfin,tout lui avouer.
Il en crève, ... ,'elle' était devenue quelqu'un d'autre,et ce qu'il avait à dire dépassait sa propre histoire.

Dépassait sa propre histoire taillée dans les reliures ancestrales de ses études faisant le barrage hypnotique d'une Phèdre en comparaison ou d'une Antigone travestissant la propre perception d'Elle. Impossible moment complice où l'on se cherche deux quand j'ai tenté de nous trouver dual pour au moins retomber sur notre unité. Et la foudre tombe un soir comme une sanction de l'ego en pleine manifestation quand il n'y a plus à savoir lequel des deux était le plus fort. La tendresse de cette simplicité a cédé le pas à la dévoration des ego, mais les nourritures poétiques mangent les restes sur l'assiette dorée d'un livre laissé en suspens et clos de ma monotonie. Ah que les contraintes ne sont pas à nous les délivrances évidentes de nos enveloppes enfin décachetées à la pluie des siècles qui monte par une évaporation thermodynamique aux nuages préformatés. Et s'abattent les sanctions pour une peine qui nous sortait du corps. Ce soir, la fin des temps est prononcée en ce nouveau recueil qui reste à ourdir d'un sacre en consommation.