Corps de texte

Un amour solstice
Qui devient clarté
L’œil le contemple
La vie prend corps
En cette femme indocile qu’on aime où tombent nos caresses d’été
Elle se dresse devant notre mémoire étourdie qui se courbe devant
L’image sainte de Vénus offerte à la passion qu’on prend à la taille
L’homme tombe amoureux de la chute aphrodisiaque du corps
Qui soumet dans une seule direction tous nos sens ébahis
Excités tant des mots que des chairs qui se soulignent
En des traits contournés qui s’éloignent à la page
Où prennent racine plusieurs autres lectures
Je ne connais qu’un je t’aime récurrent
Bien qu’en rêve je te devine nue
Offerte à moi couverte de mots
Mon amour est pendu au sourire
Qui étire au visage la prude bonté
Je m’approche te serre et t’embrasse
Que nos langues dansent une rumba
Devant nos yeux clos l’instant d’amour
Se caresse nos paumes en mains croisées
Tu bascules cambrée et je te retiens penché
À déposer le sceau amoureux dessus ta bouche
Où je tombe d’un abîme infini à chercher mon amour
Doux ou rugueux nos langues disent d’une passion humide
L’universalité où nous sommes amoureux l’un de l’autre demain
Notre relation a commencé dans les fers du baiser long de minuit
Et suivra le cours torride du vent effrayant des passions je t’aime
Nous sommes deux le couple dirigé d’un partage sans privation
J’ai ta photo en mémoire où je vois tes formes dans mes mains
Toujours à téter la lisseur de tes hanches tombant de désirs
Je te parcours de haut en bas pour me mettre à tes pieds
Et enfin demander à la femme que j’aime si elle veut
Peut-être demain quand nous serons unis mariés
Me donner de son corps épousé à la nuit pleine
De notre amour consommé l’étincelle de vie
Et faire un enfant pour sceller notre union
Qui rira seul où nous rirons à deux en lui
Qui sera la naissance que nous sommes
Ne jamais mourir dans un regard bébé
Grand ouvert à ce monde amoureux
Qui porte l’espoir de notre poétique
Pour un être nouveau qu’on chérit
Où nous accomplissons la beauté
De deux noyaux qui fusionnent
D’un poème en premier landau