Exercices poétiques pêle-mêle / l'inspiration en gonflette

oui poète
mais j'irais moins vite que toi!

je te le commencerais cette nuit

pourquoi en gonflette?

oublies pas que je suis très sensible

et si je suis gonflé
c'est à l'helium
je rêve d'aimer
la paix,peu l'homme

m'étalerais-je
de trop de mots en métal
là où siègent
nos sens qui s'emballent

j'ai visité de l'intérieur le monde invisible des poseurs de textes dans des machines intransigeantes des fautes d'orthographes un tant cible.
Leurs arcanes rejoignent des fondations.
Les oiseaux au zoo tapent de leurs ailes les vols pareils à hier.
Quand la souris rugit,les vautours gargouilles.
J'ai pris tout l'essence et d'immaculé à immoler ma flamme a brulé son étendard sur des sols qui ne tiennent pas le pic de mon flambeau panaché.
Les blogosphères sont les arts tissant les mets faits d'un rassemblement galvaudé dans la substance orgineuse des substates de remerciements autographiques des existences en mal de brut.
Du hall des hôtesses vous cueillent à l'accueil de leur morfonds en attendant l'ivresse de toucher des yeux les mots de leurs émois en demande répulsive de leurs échos insatisfaits.
L'ascenseur est la volonté où non de s'imprégner où non de tous les étages où non de relecture où non à suivre afin de savourer où non les délices exposés où non.
Je me suis fabriqué une clé qui ouvre l'étage secret d'une poésie de peaux nues sur souffle à travers murs arcanes et fondations.
je me suis plus découvert à travers les autres qu'eux même se comprennent autant qu'ils n'ont pas su me traverser de leurs opaques idées en pack de pôte à porte.
j'ai croisé des batailles et des fontaines dans une chaine sans frisson que l'insoutenable connerie rally à leurs leurre d'un vivial et descendant zaping dans des carrefours sur écran de verre aux cocons de verbes sans univers qu'un chassis numéroté sur des mesures d'audience complètement guidées par des monsieurs qui dansent dans les carrefours des batailles et des fontaines.
Les autres.C'est pas moi c'est les autres.
les autres.je viens d'un lieux où tout est grave.Je gravite.(aem)
Les plus beaux canapés dans les magasins prêt à poster trônent en dérives près des promos criardes des affiches pendues au douzième trait du je clipsé aux clic-clacs en potence aux peuples des oreilles liées des ousts sans option.
J'ai ouvert à la découverte chaque porte pour les fermer sans calquer.
Ce qui m"emporte hier aujourd'hui m'exhorte.
De leur vitre fumée à la vitesse d'un babillement balbutié j'ai entraperçu des cîmes en décimes décimal des descentes en pente lacrymale sur des nez roses en névrose.
J'y est mis peu à peu trop de moi en deux au carré.
J'ai succombé au surclonage en poussant les murs murs dans le vide de leurs ouïes détruites.
J'ai donné plus qu'un abandon mon nom pour des grattes pas pieds dans mon océan si profond que même des pieuvres légendaires ne peuvent déposé leurs tentacules tombées aux bermudes de leurs désamours.

j'ai visité tes sites dédiés.

Poésie.

Les provinces font empire l'empire des temples les temples des provinces.

J'ai traversé les mausolés.

II.Votre corps est à l’intérieur de l’étoile de Sirius et est bombardé d’atomes comme des coups de fouets qui dépècent votre chair. Phrases d’une ligne avec retour à la ligne.

Pale séquence principale de mon sortillège à ma prison en fusion d'une liberté impossible.Je voulais vivre paisible parmi les naines blanches et les planètes communes.

(désolé,sur le mode édité,ça fait qu'une ligne,!

III.Vous faites votre biographie dans le sens inverse où l’on finit par naître. Vers libres.

je savais bien que je le croiserais ici en enfer
surnoyé dans ses flemmes rouges et aurifères
peut-être l'avais-je croisé au hasard en sphère
où les carrefours sont invisibles des belvédères
place Gondwana poussait un arbre carbonifère
je savais bien que je le croiserais ici en enfer
faut pas croire qu'on vivra toujours centenaire
t'avais beau pas l'éviter t'as l'âme du faussaire
toi en qui tout mon amour se voulait si sincère
t'es parti sans avoir été là je t'ai vu qu'en arrière
je savais bien que je le croiserais ici en enfer
dans les toiles tissées d'un monde plein d'affaires
tu volais l'argent de deux mains pour ton salaire
jusqu'à l'ivresse ennui où tu rencontras ma mère
je me rappelle en corps de tes promesses d'hier
je savais bien que je te croiserais ici en enfer
je voulais juste croiser ton regard qui voscifère
finir enfin mes nuits impossibles sans somnifères
oublier que tu nous à oublier puis changer d'air
fallait bien qu'un jour où pas d'autres je m'en libère

maintenant que je t'ai vu,je peux rejoindre la lumière

je savais bien que je te croiserais là,papa...

IV.Vous n’avez jamais lu « De la Synthèse passive » de Husserl, mais vous en faites un compte-rendu absolument pas doctrinaire. Calligrammes appréciés



....................vie ta vie......................................avec la vie........
..............hasards de nos veines...................plus fort sans chaines ....
...........nos pouls battent.viens par là...là chantons.l'infini est une baie...
.........par amour où passion............près............nous nous succombons..
.......sur tous les sommets................de..............tous les coins du monde..
......plissant parmi l'onde...................T..................longent parmi nos hivers.
.....vie regard de colombe..................o.................vols de flocons angulaire.
.......perçe les hécatombes................I..................un message à ta patte.
..........traverse nos invisibles..............................nos contrées délicates....
..............fleurs imperceptibles..........................peaux en sens crient...
...................ô cheveux d'anges.....................rêves hauts si longs....
..........................qu'au rang libre................savourons la vie....
.................................annule l'ère...........aires majeurs....
........................................alliance.......visions.......
...............................................doc....trine
....................................................de
.....................................................s
.....................................................u
.....................................................l
.....................................................p



si mon coeur n'est pas parfait

il est sincère...et remplit d'amour

merci pseudo.
merci Aude.

V.Comparaison imaginative entre les sacrifices incas et les sacrifices égyptiens. Alexandrins.
t'es dur là...où peut être que je suis à bout de nuit...
i will come back
because i love write
if i could
i ll writing in each languages who can read my hearth...
...whith your hearth win the earth.

le soleil aveugle les regards sur son feu
brillent jours et autres aux temples adorés
les enfants pleins de peur y meurrent tous par deux
l'époque le voulait les sorts brulaient brisés

les coeurs se mentent tous de pleurs applaudissant
l'intensité s'ébat processions en marche
leurs sacrifices contre apauvrissement
les sens s'emballent de ce qui les dépassent

comment comparer de purs assassins par foi
aux nons anonymes des morts de chairs en or
préfère découvrir le melting-pot incas

comment comparer une élite dans des cryptes
au peuple en trépat en remplissant leurs trésors
préfère découvrir les petits gens d'égypte

VI.Vous dîtes que vous avez envie de quitter votre amour et vous le lui envoyez. Sonnet. Dans le dernier tercet, on dit que c'est... pour de rire...

cela pourira t'il de finir en charpis
pas désolé pour ton déjeuné matinal
ton oeuil morose s'ouvre où s'échut ta vie
le soleil part cent fois de ton regard bancal

ressens l'enfermement prenant chacun de nous
les frottis de nos peaux toujours sans émotions
et tes sens insensés qui bavent sur mon cou
où ton cracheux destin croque ma dévotion

files au puit défunt tout tes amers chagrins,
déçue d'ndescence où cède ton essence,
me pense pas banal,veux-tu me faire du mal

la nuit s'arrête en fin,tout est calme,serein
dessous les draps de sens on se rapproche dense,
je te serre en larmes suis sentimental

VII.Parlez de l’adolescence de Jean II Le Bon en autant de lignes qu’il avait d’années en accédant au trône.

ça fait 31 lignes!
t'es dur avec moi.

franchement je pourrais le faire.
je parlerais de son père,Philippe VI
il l'a eut à 26 ans
après 6 ans de mariage
sa maman Jeanne la boiteuse
fille du duc de Bourgogne,croiseur thessalonien
elle,l'a eut à 26 ans
il était l'ainé de 8 frères et soeurs
il en a vu mourir 7 entre 12 et 14 ans
Philippe de France,son frère rescapé
va plus vite plus haut que lui
il a eut son premier enfant à 17 ans
Blanche
et se marie à 13 ans
à Melun,avec Bonne de Luxembourg,18 ans
fait 3 autres enfants avant 20 ans
dont Charles V,futur roi
ses deux premières filles sont mortes nées
les prochaines iront servir ses desseins diplomates
presques toutes ses filles ont eu des semblants de mariages arrangés
à moins que ce soit l'asservissement au cercle que l'on cotoie qui fait qu'elles trouvent ce qui les arrange,c'est beau Milan.
né dans la ville rouge,lui le taureau
Le Mans la solide ne voit grandir son sang royal
quand les famines les guerres les incendies passent
le chateau chante en buccholiques ballades pales
quand le sang et or vire orange,le temps s'efface
Le Mans début treiZième siècle prenait essor d'échange
entre deux batailles de cent ans
il a dut voir le monde passé dans les marchés et les foires d'antan
d'où peut-être le goût du compromis et de sa 'bonté'
de plus ses prédecesseurs étaient déjà en tryptique état france/religion/angleterre
l'empire plantagenêt se finit dans l'abbaye de L'Epau


cest pire qu'un feuilleton de Dynastie un soir où le peuple meurt.
ah oui,merci wikipedia!
euh si je ma trompé hésitez pas
tout ça n'est que ressentie après pleins de clics donnés.!

VIII.Vous faîtes l’amour sur la machine à laver en marche. Soudainement, vous voyez une fuite d’eau ? Que choisirez-vous de finir ?

déjà je ne vois pas la fuite d'eau
l'amour est tendresse sur un lit
là sur la machine en soubressaut
on baise sensations et l'on se jouit
j'ai redécouvert toutes les pièces de mes fantasmes
allant jusqu'à trouver partout les rues des orgasmes
même les écureuils curieux nous épiaient
la crainte d'être à découvert disparaissait
alors d'une fuite d'ô
je me serre à son dos

IX.Qui de la boulangère ou de la fromagère vous attire le plus ? Seule contrainte : plein de termes réalistes.


-bonjour madame,je voudrais,afin de composer une fondue d'amoureux savoyards pour deux,400 grammes d'aime étale,250 grammes de beau et fort,et 300 grammes de d'aimer sans compter,ainsi qu'un petit blanc de viens à moi,s'il vous plait,
-non mais Ô,tu vois pas que t'es dans une boulangerie,l'fromager c'est plus haut vers la piscine,allez au suivant
-euh merci madame dés...
-ouais suivant

donc un peu plus loin...

-bonjour madame,je voudrais de quoi faire une fondue pour deux s'il vous plait,
-oui bien sur monsieur!,une vallée d'Emm de belle cave,une raffinade précieuse de vachelin,un peu de mots contés à hausseur d'arôme,et voici la flèche de cupidon prêt à piquer ses petits nuages de pain dans la marinade de vin aux fumets d'ivresse sensuel en promesse gustative à vos fantasmes vaporeux,
vous avez du pain?
me dit elle

(choisissez la morale)

XI.Quelle discipline moderne est la moins poétique pour vous ? Faites un texte d’exemple. Avec des slogans.


discipline
moderne
moins poétique

qu'est-ce qu'une discipline
un-ensemble de règle à suivre,un règlement quoi
deux-branche de la connaissance,faut s'agripper au branche quoi
trois-champs d'activités,physiques où intelect
quatre-un fouet auto-flagellant

moderne
a,contre la tradition pour trop habituelle où b,au sens contraire une tradition qui nomme ce qui n'est alors pas à sa portée la modernité
de nombreux artistes intemporels sont plus vivants et modernes que certains puritains aujourd'hui
la modernité

moins poétique
non
rien n'est poétique
tout est poétique
ça dépend et de la fraicheur de l'instant de l'individu et du potentiel de sa vision au stade de ses possibilités
j'ai tendance à mettre ma poésie un peu partout
je dirais plus qu'elle traverse sans raison des actes,des objets,des situations qui se présentent à notre déambulation

que ce soit sur site,travail,route,bienséance,
j'ai du mal avec les règlements
la modernité ce n'est que nous
et la poésie est un instrument du vent qui soufflera dans des cerveaux creux entre le dernier paragraphe et les signatures tombales.

je vois la poésie partout où elle peut s'imiscer
j'ai essayé la techique,les sonnets,l'octosyllabe non,trop long à faire pour moi,j'essaierais le prochain hiver entre deux boules de neiges qui tombent plus
et si je dis que j'aime pas l'octosyllabe vas falloir que je te fasse des slogans en octo,et là non pas trop l'inspi me pousse pas
et puis j'ai tellement donné de moi là,avec tes onzes questions,j'ai envie de souffler un peu,celle qui vient est excellente,parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir pédaler toutes ces deux nuits vers des sonnets impossibles pour en atteindre la plénitude du devoir accompli avec ardeur sensations ressentie amour passions en donnant tout de l'au-delà qui me porte

le plus beau fut ce coeur

je l'ai mis par étape sur le site

tu l'aurais vu en construction avec ses échaffaudages en pointillés

je te jure j'aurais du les laisser au fur et à mesure

c'était magnifique

j'ai dut le faire en pas longtemps cette nuit là

c'est mon premier calligramme,je l'ai fait d'un trait,et j'ai pas arrêter de le regarder après...je sais Aude faut passer à autre chose et tout ça...mais j'ai vraiment mis tout mon coeur...

et puis je pensais vraiment pas voir mon père ici...

merci Pseudonyme

considère cette réponse pour la dixième aussi

c'était franchement bon

et je suis sur que t'étais pas sur que je le fasse

mais je suis un homme d'honneur d'amour et de chair poésie

alors je me devais pour te montrer tout ça de le faire ton 'questionnaire gonflé'

et je me sens plus serein

étais-ce le but recherché de celui-ci?

moi mon questionnaire je voulais l'orienter pour que celui qui le fasse s'aime

toi celui-ci j'en ressort en plénitude

Merci.

Merci.
Lecture ravissante.
La question 10 est plus que survolée et je note ta faculté à contourner oui les règlements.
Je vais maintenant pouvoir m'atteler à mes propres réponses.
Quand à Jean II, je n'ai pas pensé que ce fut 31. Tu ne penses tout de même pas que j'avais été vérifier avant.
Quand j'ai mis gonflette dans le titre, tu le sais, je n'invoque pas ici le côté péjoratif de la superficialité mais l'effort d'inspiration qui est commandé devant le sujet qui se dresse devant soi.
PS : je me suis demandé en III oui, si tu ne parlais pas de ton père, j'avais supposé. Donc le poème "fonctionnait", "touchait", superbe.

Le I superbe.
Le II le peu quya bien, mais je ne disais pas une seule ligne. Il y avait un pluriel.
III, superbe et même plus.
IV. Que dire...
V. Superbe, encore, sauf vers 8 et 9. a mon avis bien sûr.
VI. je suspens mon appréciation jusqu'à ce que je fasse le mien.
VII. Un certain parti pris formel. A voir. Je ne sais pas encore. Le texte mériterait d'être mieux découpé.
VIII. je trouve peu utile, celui-là. Quand même.
IX. bof bof. On a compris que j'adorais les dialogues et je ne parle pas de "ouais".
XI. bien.

A mon tour, maintenant.
Donc, le but (pour moi) de ces sujets, est de se fondre en des thèmes qui permettent de nous faire sortir d'autres émotions et de varier les formes qu'on utilise. Ce qui me semble indispensable. Sans parler de certains plaisirs certains de lecture.

j'ai baclé la fin
j'ai peut-être voulu aller aussi vite que toi
mais j'ai oublié que j'étais un poète débutant
je peux pas tout faire en un jour
alors je reprendrais les dernières questions
mais pas tout de suite
d'être rentré dans un cursus
c'est beaucoup d'effort pour moi
j'ai toujours poussé mes pensées impossibles par des inspirations irrationnelles
anti conformiste
anti plein de chose
même anti anti
merci pseudo
où vas me pousser le souffle de Jeanne maintenant

I
De ces bigarrures ornementales du mausolée de marbre blanc, l’œil voit les merveilles qui veillent sur l’homme. En l’honneur d’une femme morte par naissance, une splendeur est venue combattre de l’inanimé sous les ordres de l’empereur. Sur les plaines d’Agra est montée à la postérité l’œuvre du génie architectural dorée au marbre blanc. Les calligraphies font face à des humains qui regardent le cisaillement d’une histoire taillée au jaspe et à la turquoise. On n’avait jamais vu les obélisques monter aux cimes pour couvrir un périmètre contournant la mégastructure de corail et de cornaline. Les beautés naissent de ces superficialités qui viennent couvrir les dorures de grés rouge de couleurs qui épinglent notre souffle. Voilà l’ascension à l’éternité de ces murs sacrés qui enferment la mémoire des siècles en des épicentres historiques.
Symbole opalin où montent nos regards en bordure des grandeurs,
Pérennité éternelle d’un souvenir royal aux morts de fatigue,
Séparation uniforme des extérieurs/intérieurs où la précision est mot d’ordre,
Dôme grandiose pointant le ciel de ses sourates coraniques,
Luxe absolu des savoirs avant les disparitions de charpie,
Je suis contemplation des derniers angelots,
Que je vois sur tes murs alors immémoriaux ;
Ma foi en ta grandeur est celle des soldats
Qui combattent la vie pour celle de leur roi ;
Mes regards admirés te disent que j’allie
À l’Onyx du Deccan le lapis-lazuli,
Couleurs immortelles de faïence embaumée
Dévorée par le temps pour d’autres épopées
Cette merveille en l’univers
Nous offre de coupables vers
Pour permettre que nos lectures
Soit dès demain des devantures
Osons bâtir des édifices
Pour voir ces anciens sacrifices
Qui pleurent d’un passé impur
C’était le Taj Mahal
Fait du ciel et de dalles
Notre abris poétique
Notre allant chimérique
Notre songe
Un autre temps

II
Les culpabilités sont sans âge et nous trouent devant les astres des dieux sacrifiés,
Nos chairs sont élastiques devant le feu qui les tamisent d’un carbone étouffé,
Osons monter comme Icare et fondre nos vanités sur le bûcher atmosphérique,
Contemplons nos plaies ouvertes aux jumelles filtrantes des raies solaires de Sirius,
Filtrons nos impossibles dans les charniers épais où se coagulent nos sangs épaissis,
Bombardons nos têtes par des quatrilliards de neutrinos radioactifs métamorphosant les ADN,
Soyons vivants en apprenant la douleur qui tombe du ciel de la soupe primitive,
Aveuglons-nous par Sirius en volant un regard étincellent du rayon originel où se baignent les photons où l’on voit Dieu,
Écrasons nos sens par ces températures que nous osons si seulement savoir,
Chaleur épaisse d’un nombre infini où les zéros ne font plus différence,
Libéré enfin de nos sens, on ouvre notre esprit enfin absolu au dieu paradisiaque de blancheur si blanche que vide donc noir,
Lumière auto-contemplative et absorbée devenu le trou noir où chavire notre corps lacéré,
D’un paradis sans retour dans l’espace extraterrestre où enfin quiétude…

III
Mon âme enfermée dans le pulsar en tournoiement sismique
Je suis revenu à la vie un jour de poésie
Pour revoir retro et anté mon existence inversée
D’un poème en couverture de ce rajeunissement
J’ai vu mon deuil qui couvrait ma mort en bohème
J’ai vu par l’ange le vacarme de mon corps tombant
J’ai pleuré une évaporation en voyant mon âme rire
J’ai vu dans mes yeux le paradoxe de la délivrance
J’ai compris que j’eusse préféré me suicider sans attendre
Mon corps asthmatique prenant les devants d’une âme hésitante
Je sais que mon esprit a vaincu les chaînes tyranniques
J’ai vu en lettres de sang la fatalité s’inscrire en cadavérique
J’ai revu ce monde de ma jeunesse en un flash sonore
Je me suis couché en adulte sur les langes de la hiérarchie
J’ai raclé le cul des mortels pour finir par sortir
Je suis revenu pour pleurer ces compromissions
Pour tirer le trait d’un passé où je vomis sans compassion
Pour écouter dans le noir les mensonges de mes fils
Pour suivre ces dames trop prudes qu’elles pâtissent
Je suis aujourd’hui l’omniscience à rebours à la ronde

La mort individuelle d’un homme est la mort du monde
Je le vois qu’il frémit en ses artères de magmas buboniques
Le monde gronde toujours de ses éclairs mythologiques
La fleur pousse encore mais bientôt que des chrysanthèmes
Des champs de cimetières poussant sous la croix
Les morts sont fatigués de renaître sous d’austères lois
Mais moi je revois ceci qu’est ma naissance
Entre les jambes de ma mère premier cri de fureur
Où la vie brandit un bruit brisant le silence de la mort
Mes bras cherchaient ces parents au regard de bonheur
Quand j’exprimais tout nu la rage de me soumettre aux plus forts

..........................................................................Vivons sans nous affliger de connaître !
........................................................................Essayons-nous au bonheur de sourire !
.......................................................................À la vue de l’amour qui porte une jupe !
......................................................................Dans ce pli qu’on observe il y a amour !
....................................................................J’aime à donner dans l’attente d’un don !
..................................................................J’ai rasé mes philosophies et mes raisons !
.................................................................Pour toi ma chère qui recouvre un point !
................................................................Ce point n’est pas un phénoménologique !
..............................................................Il est le point de l’indicible amour voyage !
............................................................Il vibre sur la page où nous ne sommes !
..........................................................C’est le phénomène de l’intentionnalité !
........................................................Qui est pour toi cet autre impossible !
......................................................Puisqu’on meurt à deux de ne vivre !
...................................................Nul n’est à chacun l’autre qu’on veut !
..................................................Fuis-moi, fuis-moi et attends encore !
................................................Je serai là, l’aurore, rosée de ta chair !
...............................................Tu seras moi la fin de ces chapitres !

V
L’histoire des nations est folle dialectique
Similaire au concept d’une fin extatique ;
Cela prend bien du temps pour quérir la sagesse…
Et meure l’innocent du sang des sacrifices,
Pour abreuver les dieux de leurs mets en délices,
Qui sont au ciel assis ignorant leur paresse.

On pose vers midi l’homme sur une pierre
– Il va rouler plus bas symbole terre-à-terre –
Trouée en son milieu là où le sang jaillit
Quand le cœur éventré sort du thorax précis
Le sang coule au ciel pour altérer les dieux ;
Le soleil et la lune ont besoin de juteux
Pour luire sur la terre et coucher l’horizon
Dans un manteau nocturne où s’en vont les faucons.
Et d’autres prisonniers dans les prisons aztèques,
Meurent en donation ces bien piteux métèques,
Et même l’orphelin privé de ses parents
Rejoignant au-delà son père encor rageant,
Ayant perdu la vie par une sarbacane
Au curare affûtée d’un souffle qui ricane.

Il n’est rien de honteux pour mourir au combat
Mais finir égorgé, ou bien éviscéré,
Par les vils serviteurs des dieux qu’on érigea
Répond à quelques cycles où meurent nos fiertés.
Sommet pyramidal où passent les défunts
Pour trouver le repos au cris de leur douleur :
Il sont volontaires pour trouver leur malheur
Et crachent leur poumon d’un glaive d’obsidien.
Les jours sont comptés, Amon-Rê boit son vin,
Tlaloc va s’enivrer, Quetzalcoatl le sien :
L’homme prie, à ses cris, que l’aube reparaisse
Et s’agenouille à terre en étant à confesse.

Les greniers plein de blé convainquent d’arrêter,
La saison des pluies abondante est passée,
Couvrons le sarcophage où meure l’égyptien
Embaumé par Isis il va tendre sa main
Vers Ammout en passeur ou balancer son cœur
Plus léger qu’une plume et rejoindre Osiris,
La fête est terminée, la mort est tentatrice,
Aztèque ou Égyptien ; après la vie, on meurt.

VI
Voilà bien des saisons qu’aussi tu m’horripiles
J’ai fini de souffrir en parcourant tes livres,
Mes penchants basculent vers une autre plus belle
Et je suis assoiffé de ses autres lamelles.

Soit on baise en levrette et l’on s’aime en plus belle,
Soit on meurt aujourd’hui vers une autre dérive
D’un couple fatigué de chercher son ivresse
Quand nous ne partageons que ce drap de dentelles.

Je nourris des complexes en voyant tes refus
Et je me résorbe d’une envie aux aguets
Seul pour mal entamer un sonnet sans amour…

Quand je pense à mal, regarde ! Comprends-tu ?
C’est mauvais loin de toi, meilleur un peu plus près
Souris-nous cette fois, car demain c’est toujours !

VII Sur Jean II Le Bon
Les Valois comme toutes les dynasties ont pris le trône fait prisonnier,
Pour être fort : régner à plusieurs à un âge où l’on suce le sein,
Les connétables vous font la cour pour quérir leur apanage,
Pour être resplendissant : se frapper sur la monnaie où l’on brandit un sceptre,
La dot est plus importante que la fille et l’âge plus que la beauté,
L’on va au combat dans la naïveté royale où l’on peut perdre la vie,
Devenons athée et perdons l’espoir d’aller guerroyer sans retour,
D’adolescence, il n’est pas question puisque tout est traité entre nations,
Tous les rois sont présents pour célébrer le duc devenu roi à son tour,
Bonne de Luxembourg ira porter onze enfants et sept survivront :
Triste époque où les femmes mourraient en couche de septicémie,
La noblesse se constitue en clan et perd alors les traces de sa noblesse,
Il n’y a plus d’ordre à vouloir les multiplier pour ses privilèges,
Peurs irrationnelles des changements de gouvernance quand le roi est mort,
Vive le roi qui vous adoube et vous confère la charge,
Dans ce monde où les Hollandais et les Anglais nous convoitent,
Il n’y a pas de Prince qui ne s’imagine être un Prince héritier,
Tous les notables ont des droits à la couronne où se sertissent les vanités
Du fait de pouvoir pisser dans les jarres où les gueux s’abreuvent.
Mais le roi est l’homme auguste qui donne à manger aux pauvres
Quand le bourgeois est celui qui vole le pain de leur bouche affamée ;
Pour prix de son repas, il y a la conscription au temps où il faut mourir,
Car il faut toujours mieux mourir le glaive à la main que l’ogre au ventre,
Jean est maître de tout, de Normandie, d’Anjou, du Maine, de Poitiers…
Comme un roi, tout est laissé à l’administration, il faut apprendre sa charge,
Et continuez de vénérer la noblesse historique de France : elle a ses descendants.
Tous ne sont pas morts décapités à la révolution sur les pics où coule le sang,
Ils sont là, un peu partout, disséminés, ils veulent reprendre le flambeau,
Qu’a tenu Saint-Louis sous l’arbre de vérité pour redonner à la France
Un peu de la noblesse qu’elle avait dans son cœur, quand elle l’avait à l’épée,
Tous les rois ne sont pas illustres, mais ce sont nos rois qui sont dans l’histoire.