au temps des mages le sucre est d'ébène
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Re: au temps des mages le sucre est d'ébène
sillage
au temps des mages le sucre est d'ébène
au temps des sages la source est sereine
au temps sauvage le feu est pérenne
au temps rivage
les échos virent orage
et de réminiscences en outrages
l'univers s'envolage
s'illumine de mirages
étourdi d'un nuage
d'une flagrance sans visage
d'un tintement d'effeuillage
au temps des mages le sucre est d'ébène
au temps des sages la source est sereine
au temps sauvage le feu est pérenne
au temps rivage
les échos virent orage
et de réminiscences en outrages
l'univers s'envolage
s'illumine de mirages
étourdi d'un nuage
d'une flagrance sans visage
d'un tintement d'effeuillage
Re: au temps des mages le sucre est d'ébène
Au temps des mages le sucre est d'ébène, le sucre est d'or comme peuvent l'être les enfants qu'on tue.
L'éclosion qui s'isole sera brisée par la lumière, par les roses assemblées du couchant.
Autour de moi, autour de tous : des milliers d'oiseaux de feu, des millions d'oiseaux multicolores, et qui dansent.
Au temps des mages, le grain est de diamant, au temps des mages, la poésie élude ce qui n'existe pas.
L'éclosion qui s'isole sera brisée par la lumière, par les roses assemblées du couchant.
Autour de moi, autour de tous : des milliers d'oiseaux de feu, des millions d'oiseaux multicolores, et qui dansent.
Au temps des mages, le grain est de diamant, au temps des mages, la poésie élude ce qui n'existe pas.
Eärendil- Nombre de messages : 96
Age : 32
Date d'inscription : 18/11/2007
Re: au temps des mages le sucre est d'ébène
LES INDES ORIENTALES
Au temps des mages l'ébène est de sucre
Et le vent poudroie sur la plaine
Où scintillent des millions
D'étincelles de diamant
Les coraux se laissent caresser
Par des marées de douceur
Qui dansent les valses
De l'harmonie
Au temps des maharadjahs
Le temps repose en paix
Au temps des mages l'ébène est de sucre
Et le vent poudroie sur la plaine
Où scintillent des millions
D'étincelles de diamant
Les coraux se laissent caresser
Par des marées de douceur
Qui dansent les valses
De l'harmonie
Au temps des maharadjahs
Le temps repose en paix
élucubrations sous une rage de dent
au temps des mages le sucre est d'ébène
dans l'obscur évangile qui n'existe pas
on raconte que les lacs bordaient les plaines
dès lors arides et sans foret ni oiseau en état
même que les terres étaient libres
avant l'avènement des sorciers sans foi
leur regard perçait vos moindres fibres
et vous étiez une pierre chèvre un plat où un rôti
maitrisant les atomes
créateur de l'incroyable
accueillant les fantômes
pour les manger à table
et vous étiez une chèvre rôti dans un plat en pierre
au tant de dommage le secret des peines
camouflé sous des trésors de conquêtes
pour en bâtir des babylones où des romes
à la gloire de ce que nous portons déjà en nous
et vous êtes une pierre dans un plat de chèvres rôties
au temps des mages le sucre est d'ébène
parce que leurs abeilles viennent du néant
récolter les perles abondantes des baies niées
ramenant des sac à roses les épines du temps
même les bêtes rêvent au retour
de ne plus revenir
voyant se caraméliser dans ce four
leurs ailes en cire
c'est ainsi que les mages
découvrirent la cire d'abeille
car en sortant en nuage
du trou noir de leurs oreilles
certains apis beurres cédaient
en crash contre eux se tache
la mort empilée en croutes sèches
prête à se répandre sur la serre humaine
alors les mages créèrent
le bâton des vertiges
pour ramener de l'air
à leurs cerveaux lents
dans l'obscur évangile qui n'existe pas
on raconte que les lacs bordaient les plaines
dès lors arides et sans foret ni oiseau en état
même que les terres étaient libres
avant l'avènement des sorciers sans foi
leur regard perçait vos moindres fibres
et vous étiez une pierre chèvre un plat où un rôti
maitrisant les atomes
créateur de l'incroyable
accueillant les fantômes
pour les manger à table
et vous étiez une chèvre rôti dans un plat en pierre
au tant de dommage le secret des peines
camouflé sous des trésors de conquêtes
pour en bâtir des babylones où des romes
à la gloire de ce que nous portons déjà en nous
et vous êtes une pierre dans un plat de chèvres rôties
au temps des mages le sucre est d'ébène
parce que leurs abeilles viennent du néant
récolter les perles abondantes des baies niées
ramenant des sac à roses les épines du temps
même les bêtes rêvent au retour
de ne plus revenir
voyant se caraméliser dans ce four
leurs ailes en cire
c'est ainsi que les mages
découvrirent la cire d'abeille
car en sortant en nuage
du trou noir de leurs oreilles
certains apis beurres cédaient
en crash contre eux se tache
la mort empilée en croutes sèches
prête à se répandre sur la serre humaine
alors les mages créèrent
le bâton des vertiges
pour ramener de l'air
à leurs cerveaux lents
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: au temps des mages le sucre est d'ébène
BALISTIQUE DE LA BETTERAVE
Au temps du sucre
Les mages sont des bennes
Au fond troué
Comme des caleçons d'azote
Autant d'hommages
Que de caresses à l'acide
Autant de sucre
Qu'il existe de vin
Dans les cascades du temps
Que pressent les arcs-en-ciels
Au temps du sucre
Les mages sont des bennes
Au fond troué
Comme des caleçons d'azote
Autant d'hommages
Que de caresses à l'acide
Autant de sucre
Qu'il existe de vin
Dans les cascades du temps
Que pressent les arcs-en-ciels
AU TEMPS DES MAGES LE SUCRE EST D’ÉBÈNE
La blancheur d’un polissage moderne
Au rabot des susceptibilités
En vivant nous perdons nos couleurs
D’une rosité de naissance à l’opaline vieillesse
De nos vies sucrées aromatisées aux loisirs
Au temps des magiciens le sucre est sans couleur sans texture
Que des haricots magiques d’où poussent en nous les infinis
Les cueillettes trouvent des perles qui vêtissent nos corps
L’homme à la nature d’un triste citadin
Qui pense à coups de baguette aux formules d’immortalité
Il boit son hydromel demi écrémé pour avoir sa théine
D’un nuage astral provenant du ciel qu’il dépose dans la tasse
Des copeaux de bois viennent naviguer en échardes lactées
Les grumeaux sont invisibles d’une autre dimension
Qui jaillissent d’explosion venimeuses en bouche
La tiédeur des boissons devient un feu astral au troisième degré
Les cueilleres ont fondu sur les soucoupes élancées
Il n’y a plus rien à boire que nos fantasmagories élégiaques
On rêve à Arthur délivrant Guenièvre comme Persée Andromaque
Tout est écrit sur le bord de la tasse
Blanche et anhistorique au matin ébène de vie au soir
On boit le calice et la gorge rougeoie
Des sorcières des blessures au creux du corps
Pour voir des volutes s’élever où monte le divin génie
Ce temps des rêveries est fini où ces tapisseries
Dessinaient trolls, gnomes, elfes, lutins, sylphides, premiers super héros
D’un passé déjà à l’américaine de fantaisies illimitées
On conte ses histoires quand le sucre a fondu
Au rabot des susceptibilités
En vivant nous perdons nos couleurs
D’une rosité de naissance à l’opaline vieillesse
De nos vies sucrées aromatisées aux loisirs
Au temps des magiciens le sucre est sans couleur sans texture
Que des haricots magiques d’où poussent en nous les infinis
Les cueillettes trouvent des perles qui vêtissent nos corps
L’homme à la nature d’un triste citadin
Qui pense à coups de baguette aux formules d’immortalité
Il boit son hydromel demi écrémé pour avoir sa théine
D’un nuage astral provenant du ciel qu’il dépose dans la tasse
Des copeaux de bois viennent naviguer en échardes lactées
Les grumeaux sont invisibles d’une autre dimension
Qui jaillissent d’explosion venimeuses en bouche
La tiédeur des boissons devient un feu astral au troisième degré
Les cueilleres ont fondu sur les soucoupes élancées
Il n’y a plus rien à boire que nos fantasmagories élégiaques
On rêve à Arthur délivrant Guenièvre comme Persée Andromaque
Tout est écrit sur le bord de la tasse
Blanche et anhistorique au matin ébène de vie au soir
On boit le calice et la gorge rougeoie
Des sorcières des blessures au creux du corps
Pour voir des volutes s’élever où monte le divin génie
Ce temps des rêveries est fini où ces tapisseries
Dessinaient trolls, gnomes, elfes, lutins, sylphides, premiers super héros
D’un passé déjà à l’américaine de fantaisies illimitées
On conte ses histoires quand le sucre a fondu
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