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2 participants
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la poésie est amour
mais n'est-ce pas donner trop de considération aux morts
que de le représenter sous la forme grossière d'un homme et d'une femme ?
il y a plus que ça
la relation entre une rose et un enfant
une princesse au bord du soleil
le regard du poète à la brisure de la nuit
je ne sais pas
tant que nous continuerons ainsi
les gens ne verrons dans la poésie que la formulation amplifiée de leurs sentiments
et ils parleront de poètes comme hugo musset baudelaire bonnefoy desnos
l'abstraction me paraît la plus propre à nous sortir de cette situation
parler de l'aiguille du crépuscule en imaginant un homme et une femme
au lieu de les nommer me semble plus pur
enfin peut-être cela n'a-t-il aucune importance plus qu'il n'y a au monde
que la poésie
mais n'est-ce pas donner trop de considération aux morts
que de le représenter sous la forme grossière d'un homme et d'une femme ?
il y a plus que ça
la relation entre une rose et un enfant
une princesse au bord du soleil
le regard du poète à la brisure de la nuit
je ne sais pas
tant que nous continuerons ainsi
les gens ne verrons dans la poésie que la formulation amplifiée de leurs sentiments
et ils parleront de poètes comme hugo musset baudelaire bonnefoy desnos
l'abstraction me paraît la plus propre à nous sortir de cette situation
parler de l'aiguille du crépuscule en imaginant un homme et une femme
au lieu de les nommer me semble plus pur
enfin peut-être cela n'a-t-il aucune importance plus qu'il n'y a au monde
que la poésie
Eärendil- Nombre de messages : 96
Age : 32
Date d'inscription : 18/11/2007
Re: ?
Hummm...petit prince étoilé...il me semble que l'on peut aller encore plus loin...la poésie et son "abstraction" permettent d'aller plus loin...un homme et une femme sont-ils autre chose que des manifestations phénoménales du féminin et du masculin?
L'amour, la poésie, sont sans objets, l'intégration ultime des opposés en un, l'unicité absolue...
fugue
De un à l'infini, une fugue de mots, variation sur l'éternité, enflamme les soumis corps et âmes.
Le masculin et le féminin s'annulent dans la joie de la genèse du neutre flamboyant et de l'immobilité du mouvement poétique.
La présence luit, vivide d'absence, en guirlandes de mutins baisers épistolaires.
Le poète sacrifie sa dernière espérance en hommage à sa seule maîtresse, torride de malice, prêtresse initiatrice des plus profonds envoûtements célestes, souveraine généreuse et intransigeante, la Vie.
Janvier 2007
L'amour, la poésie, sont sans objets, l'intégration ultime des opposés en un, l'unicité absolue...
fugue
De un à l'infini, une fugue de mots, variation sur l'éternité, enflamme les soumis corps et âmes.
Le masculin et le féminin s'annulent dans la joie de la genèse du neutre flamboyant et de l'immobilité du mouvement poétique.
La présence luit, vivide d'absence, en guirlandes de mutins baisers épistolaires.
Le poète sacrifie sa dernière espérance en hommage à sa seule maîtresse, torride de malice, prêtresse initiatrice des plus profonds envoûtements célestes, souveraine généreuse et intransigeante, la Vie.
Janvier 2007
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