Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Mots-clés

2014  2013  2010  2012  

Derniers sujets
» compil de textes
ode à la princesse EmptyVen 15 Jan - 16:40 par poeteric

» Eros
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:09 par pendantce

» Premier Moment de l'Instant
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:07 par pendantce

» Amour Besoin
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:06 par pendantce

» Laissons Tout Reposer
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:05 par pendantce

» Etouffement
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:03 par pendantce

» Les goëlands
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:02 par pendantce

» Le Drapeau et le Paravent
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:01 par pendantce

» La Terre et le Propos
ode à la princesse EmptyMar 26 Aoû - 13:00 par pendantce

Mai 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
  12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  

Calendrier Calendrier

Partenaires

créer un forum

      

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

ode à la princesse

 :: recueils :: Eärendil

Aller en bas

ode à la princesse Empty ode à la princesse

Message par Eärendil Jeu 31 Jan - 13:26

Je fus aimé d’une princesse dans un navire, et les marins tendaient des cordes sur le beffroi, sur le beffroi de cristal du mât,
Et les oiseaux de large prêtèrent leur voix à la farandole de lumière de cette forêt,
De cette forêt où les tempes sont des champs d’iris éblouis que la bave ne porte pas en elle,
Et j’ai le souvenir présent de cette main tiède et douce comme du savon, de cette main à la fleur-de-toge-noire, et de ces yeux,
Ces yeux de tissu d’orge et de lunes empourprées comme les mangues sur le sentier,
Les perroquets que claire tout un crépuscule encore,
Et sa voix émiettée en des baies de santal,
Car je fus aimé d’une princesse à la peau brunie sur le soleil, et les routes tournèrent dans mes yeux,
D’une princesse belle comme l’aube,
Et d’un bateau d’or dans le ciel, enrobé d’astres opalescents et d’herbes hautes,
Deux tresses bourgeonnantes par-dessus la lumière, en leurs duvets d’écume, et il m’est arrivé d’avoir cette écume pour unique vision, lorsque les crêtes enrouies de l’océan se penchèrent sur elle et me dirent,
Me dirent à l’aide de leurs tablettes de chair, qu’il me faudrait toujours chanter,
Chanter toujours cette nuit sur le navire où les monts s’assirent aux pieds de cette licence parfumée d’herbes hautes et de fleurs.

Eärendil

Nombre de messages : 96
Age : 32
Date d'inscription : 18/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 :: recueils :: Eärendil

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser