roman
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roman
La Princesse aussi me trouve immensément naïf.
Hélas, il n'y a que les fleuves d'or pour mourir sur mes lèvres, aucune cavatine ne s'y hasarderait.
Elle me trouve immensément naîf, mais la candeur n'est aujourd'hui brodée d'aucune cascade de cristal, j'entends que la perception n'est qu'affaire d'astres.
Quant à moi, je suis loué jusqu'au mois des neiges brunes, rougies par un quelconque soleil.
Plus aucun réverbère n'est pâle...la clarté opaline de la vision change...les océans se distribuent les mérites...
Si je suis amoureux ?
Oui. immensément.
"La candeur s'assimile à l'aube lorsqu'il pleut" disait un rayon de soleil bâtard.
Oui, je suis amoureux, tellement amoureux que la vision s'est étranglée à la tranchée d'un même rêve, d'une unique urne.
Je ne rentrerai pas aux tilleuls éclatants qui passent leur vie à demander des bocks et de la limonade à des promenades invisibles.
Je ne forgerai aucune pensée.
Je n'établirai aucune route.
Je n'expliquerai l'aube qu'à force de l'entendre crier pardon.
Je n'entretiendrai pas mon étreinte.
Seul, piqué d'une mauvaise étoile, j'apercevrai de tout petits chiffons d'azur sombre en pleurs, et l'aurore essuiera ces tendres idiotes que la lumière effare.
Car je ne serai jamais que ce baiser qui roule sur mes lèvres en palpitant avec douceur, ainsi qu'une toute petite bête...
Hélas, il n'y a que les fleuves d'or pour mourir sur mes lèvres, aucune cavatine ne s'y hasarderait.
Elle me trouve immensément naîf, mais la candeur n'est aujourd'hui brodée d'aucune cascade de cristal, j'entends que la perception n'est qu'affaire d'astres.
Quant à moi, je suis loué jusqu'au mois des neiges brunes, rougies par un quelconque soleil.
Plus aucun réverbère n'est pâle...la clarté opaline de la vision change...les océans se distribuent les mérites...
Si je suis amoureux ?
Oui. immensément.
"La candeur s'assimile à l'aube lorsqu'il pleut" disait un rayon de soleil bâtard.
Oui, je suis amoureux, tellement amoureux que la vision s'est étranglée à la tranchée d'un même rêve, d'une unique urne.
Je ne rentrerai pas aux tilleuls éclatants qui passent leur vie à demander des bocks et de la limonade à des promenades invisibles.
Je ne forgerai aucune pensée.
Je n'établirai aucune route.
Je n'expliquerai l'aube qu'à force de l'entendre crier pardon.
Je n'entretiendrai pas mon étreinte.
Seul, piqué d'une mauvaise étoile, j'apercevrai de tout petits chiffons d'azur sombre en pleurs, et l'aurore essuiera ces tendres idiotes que la lumière effare.
Car je ne serai jamais que ce baiser qui roule sur mes lèvres en palpitant avec douceur, ainsi qu'une toute petite bête...
Eärendil- Nombre de messages : 96
Age : 32
Date d'inscription : 18/11/2007
Re: roman
retrouver ici des familiers longtemps endormis qui s'eveillent comme de belles aux bois dormant sous le baiser du prince...merci...
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