LA TERRE
:: recueils :: françois d'alayrac
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LA TERRE
LA TERRE
Nous la portons en nous
comme un brandon charnel.
Fauve et violente,
terre blanche où
fleurissent des blessures immortelles comme autant de flammes
d'espérance sous la bannière d'une liberté restée pure.
De sève et de feu, de
cendre et de silence aussi,
elle coule dans nos
veines la lumière et répond à nos désirs de vie quand nous
brûlons d'un extrême avril entre ses bras.
Femme
amoureuse et lascive, de
chaleur et de glace sous un printemps sans souillure, elle prend par
son sexe les couleurs de la nuit.
Par son chant puissant
elle en appelle aux
promesses ardentes de notre virilité qui l'inonde, plantée dans son
flanc exigeant et prodigue.
Nos enfants-boutons
d'ors, accrochés à ses seins, y sont beaux au soleil comme l'éveil
d'un premier matin du monde
et leurs mères,
mises à nu et en joie,
règlent par leur sang
assidu le cours régulier de ce temps écarlate, jumeau d'éternité
qui n'appartient qu'à nous.
Parce que les rides sur
son ventre sont l'histoire de notre conception, parce que les fêlures
de son cœur sont nos douleurs, parce que dans ses coins d'ombre se
nichent nos rêves,
elle n'est pas seulement
notre terre de naissance,
elle est d'abord notre
destin.
Nous la portons en nous
comme un brandon charnel.
Fauve et violente,
terre blanche où
fleurissent des blessures immortelles comme autant de flammes
d'espérance sous la bannière d'une liberté restée pure.
De sève et de feu, de
cendre et de silence aussi,
elle coule dans nos
veines la lumière et répond à nos désirs de vie quand nous
brûlons d'un extrême avril entre ses bras.
Femme
amoureuse et lascive, de
chaleur et de glace sous un printemps sans souillure, elle prend par
son sexe les couleurs de la nuit.
Par son chant puissant
elle en appelle aux
promesses ardentes de notre virilité qui l'inonde, plantée dans son
flanc exigeant et prodigue.
Nos enfants-boutons
d'ors, accrochés à ses seins, y sont beaux au soleil comme l'éveil
d'un premier matin du monde
et leurs mères,
mises à nu et en joie,
règlent par leur sang
assidu le cours régulier de ce temps écarlate, jumeau d'éternité
qui n'appartient qu'à nous.
Parce que les rides sur
son ventre sont l'histoire de notre conception, parce que les fêlures
de son cœur sont nos douleurs, parce que dans ses coins d'ombre se
nichent nos rêves,
elle n'est pas seulement
notre terre de naissance,
elle est d'abord notre
destin.
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