LA VIE VEUT MA PEAU
:: recueils :: françois d'alayrac
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LA VIE VEUT MA PEAU
LA VIE VEUT MA PEAU
Bon dieu !
ou contre dieu,
à peine étais-je sorti
du ventre de ma mère, le monde venait-il juste de s'ouvrir sous les
yeux étonnés du nouveau né,
la vie aux yeux limpides
et sans concession m'aura voué à tous les diables de la terre et du
ciel et ne me lâchera plus.
Elle veut ma peau.
Contre les vents et les
marées, elle s'obstine à métamorphoser l'ombre en lumière sous le
pubis blond feuillu d'illuminé de la femme que j'aime et qui m'aime.
Elle m'a tout pris,
la vie
ne me laissant que ce
cœur insolent qu'elle m'a donné, aux ailes de papillon nocturne qui
ne dort sur ses seins que lorsque le temps nous est propice.
Pour moi alors, le temps
s'allonge à faire exploser les tombeaux.
Je suis condamné sans
appel à vivre comme elle me veut ou à ne plus vivre du tout, quitte
à me perdre d'oubli dans le désir d'elle.
Lasse et merveilleuse,
dans la seule envie qu'elle ait d'être aimée de chair et de sang,
quand sonne midi aux ailes de son oiseau,
comme une promesse
d'inattendu jubilatoire, sur le grain frémissant de ma peau, elle
dépose le souffle coulé de ses cheveux.
Et je chante le frisson
de la volupté quand j'épuise mes forces à la rendre heureuse entre
mes mains déshabillées sans impatience.
Dans
l'attente de l'accident imminent et sublime
il n'y
est pas de hasard, pas de coïncidence,
aussi
il me suffit d'aller vers mon destin entre ses jambes, dans
l'intuition de la belle aventure folle et pure.
C'est
depuis toujours notre rendez-vous.
Bon dieu !
ou contre dieu,
à peine étais-je sorti
du ventre de ma mère, le monde venait-il juste de s'ouvrir sous les
yeux étonnés du nouveau né,
la vie aux yeux limpides
et sans concession m'aura voué à tous les diables de la terre et du
ciel et ne me lâchera plus.
Elle veut ma peau.
Contre les vents et les
marées, elle s'obstine à métamorphoser l'ombre en lumière sous le
pubis blond feuillu d'illuminé de la femme que j'aime et qui m'aime.
Elle m'a tout pris,
la vie
ne me laissant que ce
cœur insolent qu'elle m'a donné, aux ailes de papillon nocturne qui
ne dort sur ses seins que lorsque le temps nous est propice.
Pour moi alors, le temps
s'allonge à faire exploser les tombeaux.
Je suis condamné sans
appel à vivre comme elle me veut ou à ne plus vivre du tout, quitte
à me perdre d'oubli dans le désir d'elle.
Lasse et merveilleuse,
dans la seule envie qu'elle ait d'être aimée de chair et de sang,
quand sonne midi aux ailes de son oiseau,
comme une promesse
d'inattendu jubilatoire, sur le grain frémissant de ma peau, elle
dépose le souffle coulé de ses cheveux.
Et je chante le frisson
de la volupté quand j'épuise mes forces à la rendre heureuse entre
mes mains déshabillées sans impatience.
Dans
l'attente de l'accident imminent et sublime
il n'y
est pas de hasard, pas de coïncidence,
aussi
il me suffit d'aller vers mon destin entre ses jambes, dans
l'intuition de la belle aventure folle et pure.
C'est
depuis toujours notre rendez-vous.
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