ELLE ÉTAIT BLONDE
:: recueils :: françois d'alayrac
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ELLE ÉTAIT BLONDE
ELLE ÉTAIT BLONDE
Au
milieu de la nuit crue comme un chant de soldat à la dérive,
dans
le jardin en friches d'une vie qui déserte, sous les brumes expirées
d'un monde devenu insipide,
elle
est là, charnelle,
mais
par quel miracle?
blonde
fraîchement sortie de sa glèbe
inattendue
façonnée par le tour éclatant du soleil,
insoluble
dans le reste de l'humanité.
Il
n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous. L'incroyable,
l'impossible au creux des mains imposent la seule fascination de
l'instant.
Dans
une odeur de fin d'été, un vent neuf venu du sud habille d'un
filtré de rideau sa nudité blanche ouverte entre ses hanches.
Quand
ses bras s'ouvrent sur un joyau d'odeurs,
j'ai
envie d'elle sans la connaître encore.
La
chaleur qui hésite un peu m'envoie par paquets tout ce qui n'a
finalement jamais cessé d'être et je recommence à respirer
librement.
Tout
reprend feu léger à partir d'ici. Le plaisir redevient plus profond
que la souffrance la plus épaisse.
Le
temps,
ne
parle plus que par un espace défini comme un mouvement d'éveil
profond qui se déroule sans un sanglot.
Et
je nomme dans l'âge nouveau né tout ce qui vient une fois de plus
de nous unir désir, envie, fusion, pulsations de jouissance, orgasme
et dans un incendie de neige,
éclat
d'un mystère de rage sans réponse,
vie
enfin.
Au
milieu de la nuit crue comme un chant de soldat à la dérive,
dans
le jardin en friches d'une vie qui déserte, sous les brumes expirées
d'un monde devenu insipide,
elle
est là, charnelle,
mais
par quel miracle?
blonde
fraîchement sortie de sa glèbe
inattendue
façonnée par le tour éclatant du soleil,
insoluble
dans le reste de l'humanité.
Il
n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez vous. L'incroyable,
l'impossible au creux des mains imposent la seule fascination de
l'instant.
Dans
une odeur de fin d'été, un vent neuf venu du sud habille d'un
filtré de rideau sa nudité blanche ouverte entre ses hanches.
Quand
ses bras s'ouvrent sur un joyau d'odeurs,
j'ai
envie d'elle sans la connaître encore.
La
chaleur qui hésite un peu m'envoie par paquets tout ce qui n'a
finalement jamais cessé d'être et je recommence à respirer
librement.
Tout
reprend feu léger à partir d'ici. Le plaisir redevient plus profond
que la souffrance la plus épaisse.
Le
temps,
ne
parle plus que par un espace défini comme un mouvement d'éveil
profond qui se déroule sans un sanglot.
Et
je nomme dans l'âge nouveau né tout ce qui vient une fois de plus
de nous unir désir, envie, fusion, pulsations de jouissance, orgasme
et dans un incendie de neige,
éclat
d'un mystère de rage sans réponse,
vie
enfin.
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