LA LUMIÈRE EST ENTRÉE
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:: recueils :: françois d'alayrac
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LA LUMIÈRE EST ENTRÉE
LA LUMIÈRE EST ENTRÉE
La nuit voilée des
couleurs du silence marche vers moi, fragile et profonde et sous son
loup, je suis prisonnier d'un songe.
Entre ses souffles
accrochés aux quatre coins du lit,
la lumière est entrée
sous ma peau
et ses doigts y tissent un
jardin empourpré.
Immobile et attentif,
j'inscris cet instant
inconnu et nouveau au fond de ma mémoire charnelle et mon soupir
s'envole dans le désir immédiat qui se redresse entre ses bras.
Elle offre à ma bouche
le camélia irradiant de son sexe et j'y bois entre ses cuisses le
goût ardent d'une aurore nouvelle qui se déchire .
Je glisse dans un soleil
illimité
qui m'ouvre le chemin
écarlate d'où un ruisseau s'écoule entre la soie des lèvres de
son ventre qu'elle me tend en plein vol.
Larmes et chuchotements,
baisers roulés comme un tabac à la pointe de ses seins, regards
effleurés, paroles caressées, brûlures exquises, plaintes
voluptueuses,
les sons, les couleurs,
les odeurs, les saveurs se mélangent dans ce vent indiscret où le
temps arrêté effeuille les sanglots du désir.
Elle succombe sans
violence au bouillonnement de sa chaleur d'animal qui fond en se
déployant dans une terre d'été,
et je prends sa jouissance
sur un dernier mot
comme une source vive.
La nuit voilée des
couleurs du silence marche vers moi, fragile et profonde et sous son
loup, je suis prisonnier d'un songe.
Entre ses souffles
accrochés aux quatre coins du lit,
la lumière est entrée
sous ma peau
et ses doigts y tissent un
jardin empourpré.
Immobile et attentif,
j'inscris cet instant
inconnu et nouveau au fond de ma mémoire charnelle et mon soupir
s'envole dans le désir immédiat qui se redresse entre ses bras.
Elle offre à ma bouche
le camélia irradiant de son sexe et j'y bois entre ses cuisses le
goût ardent d'une aurore nouvelle qui se déchire .
Je glisse dans un soleil
illimité
qui m'ouvre le chemin
écarlate d'où un ruisseau s'écoule entre la soie des lèvres de
son ventre qu'elle me tend en plein vol.
Larmes et chuchotements,
baisers roulés comme un tabac à la pointe de ses seins, regards
effleurés, paroles caressées, brûlures exquises, plaintes
voluptueuses,
les sons, les couleurs,
les odeurs, les saveurs se mélangent dans ce vent indiscret où le
temps arrêté effeuille les sanglots du désir.
Elle succombe sans
violence au bouillonnement de sa chaleur d'animal qui fond en se
déployant dans une terre d'été,
et je prends sa jouissance
sur un dernier mot
comme une source vive.
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