VOILÀ TOUTE MA POÉSIE
:: recueils :: françois d'alayrac
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VOILÀ TOUTE MA POÉSIE
VOILÀ TOUTE MA POÉSIE
Depuis que je connais mon
corps par le sien,
je me suis fait
poète.
Je n'ai donc d'autre
issue que de me déployer dans le luxe de tous ceux qui ne possèdent
que leur corps, le luxe de l'innocence perverse, de l'amour incarné
de soi, du bonheur égoïste qui ne se partage pas, de la puissance
du vouloir vivre et jouir dans un festival d'odeurs et de liqueurs
corporelles, d'échanges de voluptés en sueur.
Sur son rocher, dans ma
vertu en érection, je fais le paon avec la soif brûlante de sa
réalité d'organes puissants dans leur vitalité du vivre pour
vivre.
Je ne suis pas pas fait
pour l'extase mystique et l'ascèse amoureuse et j'aime la vie dans
sa physiologie d'orgasme.
Je suis celui qui lit
dans son regard l'éclair de l'approbation du malheur tragique qui
la transfigure et qui me la jette entre les bras quand la glace la
recouvre.
Je suis celui qui lit
dans son regard la fulgurance du bonheur sauvage né de l'ivresse
désirante de la démence sublime du hasard.
Elle est celle qui vient
sans les entraves de la pudeur et du remord, fière et nue et
toujours renaissante dans les cendres du feu qui la dévore.
Elle est celle qui vient,
un jour parfait où tout mûrit, où un rayon de soleil tombe sur ses
grappes qui brunissent sous le vent comme un vin doux.
Elle est celle qui est.
Celle par qui je suis à
ma seule image, sur des hauteurs que nul oiseau n'a survolé, dans
des abimes où nul pied s'est posé.
Et c'est entre ses seins
que j'écris mon évangile
et mon apocalypse aussi
parfois.
Voilà toute ma poésie!
Depuis que je connais mon
corps par le sien,
je me suis fait
poète.
Je n'ai donc d'autre
issue que de me déployer dans le luxe de tous ceux qui ne possèdent
que leur corps, le luxe de l'innocence perverse, de l'amour incarné
de soi, du bonheur égoïste qui ne se partage pas, de la puissance
du vouloir vivre et jouir dans un festival d'odeurs et de liqueurs
corporelles, d'échanges de voluptés en sueur.
Sur son rocher, dans ma
vertu en érection, je fais le paon avec la soif brûlante de sa
réalité d'organes puissants dans leur vitalité du vivre pour
vivre.
Je ne suis pas pas fait
pour l'extase mystique et l'ascèse amoureuse et j'aime la vie dans
sa physiologie d'orgasme.
Je suis celui qui lit
dans son regard l'éclair de l'approbation du malheur tragique qui
la transfigure et qui me la jette entre les bras quand la glace la
recouvre.
Je suis celui qui lit
dans son regard la fulgurance du bonheur sauvage né de l'ivresse
désirante de la démence sublime du hasard.
Elle est celle qui vient
sans les entraves de la pudeur et du remord, fière et nue et
toujours renaissante dans les cendres du feu qui la dévore.
Elle est celle qui vient,
un jour parfait où tout mûrit, où un rayon de soleil tombe sur ses
grappes qui brunissent sous le vent comme un vin doux.
Elle est celle qui est.
Celle par qui je suis à
ma seule image, sur des hauteurs que nul oiseau n'a survolé, dans
des abimes où nul pied s'est posé.
Et c'est entre ses seins
que j'écris mon évangile
et mon apocalypse aussi
parfois.
Voilà toute ma poésie!
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