Autour du monde poétique thaÏlande pré-version
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Autour du monde poétique thaÏlande pré-version
De tous les bonheurs en Thaïlande
1 Point de départ
2 Ailleurs vibre la vraie Thaïlande
revenir sur nos pas pour frôler nos ombres
en délaissant le connu et remonter au nord
et border l’autre-monde en allant à Chiang Mai
à la bordée de trois autres contrées décorées
et voir le rythme enthousiaste et serein
d’une ville n’allant pas à la pêche aux visiteurs
dans la fréquentation des marchés de nuits
où nous mangeons à toute heure du jour
entre nouilles de riz sautés et brochettes de porc caramélisées
voici l’âge des plats d’abondance qui décorent le veau d’or
et dans ce coin délaissé qui grouille de monde
quelques retrouvailles en familles pour se plaire
en arpentant les rues d’un sourire rubato
2.1 La maîtrise du vivant
3 Les visites par la règle de trois au carré
toutes les fascinations s’emparent de nombreuses villes éclairs
les temples bouddhistes défilent dans l’exagération de leur neutralité
entassés sur les trottoirs du ralativisme
en voyant Wat Phra Kaew on comprend que les idôles
érigent des merveilles à la gloire du divin érectile
un palace impérial prétexte à toutes les enluminures
qui figent la ville autour des beautés idolâtres
à l’intérieur de l’enceinte blanche
les éléphants sacrés supportent les obélisques grandioses
le Bouddha d’émeraude en maître de cérémonie
sans besoin des religions pour brandir la foi crédule
comme les tours Petronas de la révolution architecturale
le libéralisme est la nouvelle déité des bâtisseurs
les Bouddhas frappent à la porte d’un défilé écartelé
qu’ouvrent les bonzes orangés promenés à tous les temples
les luxuriances de la foi servent d’asservissement
pour les esclaves étourdis devant les reflets des mosaïques dorées
devant la ribambelle industrielle des temples boulangers
prendre une pirogue sur Chao Phra Ya avançant aux bras des taxis
et rester figé devant le temple de Wat Arun
1 Point de départ
le circuit n’est pas terminé et les stands passent en Thaïlande
pour endormir nos yeux enfin repus de beautés sans fard
attendant de franchir une nouvelle étape dans le coin d’Hat Yai
et laisser le train décortiquer son plan de route
dans le défilée lointain des paysages tropicaux
atrocement verts et vivaces saupoudrés de lianes vivaces
abandonnant leur vitalisme à nos yeux fatigués
se fermant au devant des vitres ouvertes et humides
et rêver à d’autres paradis en quittant celui-ci
pour apprendre à fantasmer quand l’homme a déjà tout savouré
et chercher d’autres buts dans ces tours du monde
fixation du globe qu’on somme de s’arrêter
dans les arrières-salles des palais de Bangkok
nourris des bonheurs de la vie hérigés en philosophie
pays de contrastes abritant tous les contre-pouvoirs
qui courent de Khao San oecuménique à Pattaya prostitué
liquider les humeurs blanchâtres de tous les gâleux
en franchissant le pas des multiples contrefaçons
sous le regard d’une hyène de l’histoire transexuelle
les hommes se nourrissent du même feu
qui vire du rouge au bleu ou s’éteint
ces quelques bahts font peu de frais
les jugements laissés sur le plateau de la justice
et reprennent au spectacle des bêtes corrompues
2 Ailleurs vibre la vraie Thaïlande
revenir sur nos pas pour frôler nos ombres
en délaissant le connu et remonter au nord
et border l’autre-monde en allant à Chiang Mai
à la bordée de trois autres contrées décorées
et voir le rythme enthousiaste et serein
d’une ville n’allant pas à la pêche aux visiteurs
dans la fréquentation des marchés de nuits
où nous mangeons à toute heure du jour
entre nouilles de riz sautés et brochettes de porc caramélisées
voici l’âge des plats d’abondance qui décorent le veau d’or
et dans ce coin délaissé qui grouille de monde
quelques retrouvailles en familles pour se plaire
en arpentant les rues d’un sourire rubato
2.1 La maîtrise du vivant
chevaucher la prairie à dos d’éléphants
les pachydermes obéissent aux crochets pointus du volant
prenant les bananes décortiquées de leur survie
avant de s’entasser monstrueusement dans un cirque
pour mettre un pied dans un hoola-hup ridicule
un éléphant désacralisé dans les pays qui le vénèrent
les jongleries se confondent dans des pitreries baroques
les fous de la cour sont tombés en désuétude
entre déforestation et extinction des espèces
un sourire désapprobateur est lancé au visage
des dinosaures meurent chaque année détrompée
en plantant les crocs dans le sable de leur ivoire
pour cacher le cétacé sous le monopole cacheté de l’urbanité
la pauvreté dénaturalise les rapports inversés
3 Les visites par la règle de trois au carré
toutes les fascinations s’emparent de nombreuses villes éclairs
les temples bouddhistes défilent dans l’exagération de leur neutralité
entassés sur les trottoirs du ralativisme
en voyant Wat Phra Kaew on comprend que les idôles
érigent des merveilles à la gloire du divin érectile
un palace impérial prétexte à toutes les enluminures
qui figent la ville autour des beautés idolâtres
à l’intérieur de l’enceinte blanche
les éléphants sacrés supportent les obélisques grandioses
le Bouddha d’émeraude en maître de cérémonie
sans besoin des religions pour brandir la foi crédule
comme les tours Petronas de la révolution architecturale
le libéralisme est la nouvelle déité des bâtisseurs
les Bouddhas frappent à la porte d’un défilé écartelé
qu’ouvrent les bonzes orangés promenés à tous les temples
les luxuriances de la foi servent d’asservissement
pour les esclaves étourdis devant les reflets des mosaïques dorées
devant la ribambelle industrielle des temples boulangers
prendre une pirogue sur Chao Phra Ya avançant aux bras des taxis
et rester figé devant le temple de Wat Arun
Re: Autour du monde poétique thaÏlande pré-version
4 Aux portes du Chaos
5 Les pratiques martiales s’articulent sur le ring
voir un peu de boxe thaïe au Lumpinee Boxing Stadium
tout près du parc artificiel coincé sur les grands axes
les combattants prient leurs dieux entremêlés
les percussions de la salle rythment le combat accessoire
les batons d’encens submergent la salle d’odeurs du sacré
les rounds sont courts quand les boxers s’essoufflent
rythmés comme les ballets d’un spectacle de sons et lumières
plaisir ludique de les voir se tabasser en se cassant les os
pendant que les parieurs échangent leurs billets truqués
entre dollars expatriés et bahts revenchards
6.1 Les zouaves aux portes du zoo de Bangkok
6.2 Ultime bonheur de fin de journée
7 Le paradis d’une isolation insulaire
rien de racoleur ou de déjà-vu
dans l’empilement horizontal des barques débarquées
quelques éoliennes contournent le ciel ventilé
sur les maisons d’habitation à haut standing
à six milles miles de Paris inoccupés au mois d’août
quelques transats s’abandonnent au soleil charmant
sur ces plages le baptème des tsunamis nargue le sort
rien de spécial ou tout d’extraordinaire à décrire d’un trait
la beauté des pluies tropicales font couler leur crachin
pour en mettre plein la vue à Phuket ou bien ailleurs
quelle importance sous un parasol déplié de chaleur
quand le ciel se colore à l’auréole de notre optique
les furies opaques se cachent derrière de grands môles
le drap de la mer vient tapisser la plage pour border nos corps
et nous enfermer dans une permanence contemplative de bien-être
dans les ghettos des bas-fonds s’entassent de mauvais rabatteurs
massés aux portes de l’ivresse devant les restaurants et bars à putes
nouvelles agglomérations touristiques où les rêves s’animent de rien
bordel indescriptible au sein d’une faune citadine grouillant de fric et de stupre
que foulent les immondices de la modernité au devant des cyber-cafés
la Tour cache le Burger King dans un amoncellement de pancartes
tous les passants vont d’un côté à l’autre en se croisant incognito
perdus de rêves par milliers en croyant voir l’eldorado
entre les jambes tarifées des jeunesses sans regret
5 Les pratiques martiales s’articulent sur le ring
voir un peu de boxe thaïe au Lumpinee Boxing Stadium
tout près du parc artificiel coincé sur les grands axes
les combattants prient leurs dieux entremêlés
les percussions de la salle rythment le combat accessoire
les batons d’encens submergent la salle d’odeurs du sacré
les rounds sont courts quand les boxers s’essoufflent
rythmés comme les ballets d’un spectacle de sons et lumières
plaisir ludique de les voir se tabasser en se cassant les os
pendant que les parieurs échangent leurs billets truqués
entre dollars expatriés et bahts revenchards
6.1 Les zouaves aux portes du zoo de Bangkok
entre les serpents de pacotilles
et de tristes breloques superficielles
les lapins sont tatoués de vêtements
la zoologie thaïlandaise est oulipienne
quand les poussins sont teintés de rose
les animaux transformés en vils matériaux
accueillir sa famille dans ce grand souk amusant
portant des banderolles sur des chapeaux coniques
au passage de la ferme aux crocodiles robotisés
entre hippopotames baignés et pythons déroulés
puis s’amuser dans les toboggans du Siam Park
seuls étrangers des lieux et seuls adultes
présenter le bouddha de jade vert
et le bouddha allongé du Wat Po
recueillant les pièces de monnaie dans ses urnes et ses bourses
devant un bouddha d’or surmonté de trois mètres et cinq tonnes
assis dans la posture du Bhumisparshamudra
auréolé de la flamme de son éveil en parinirvâna
6.2 Ultime bonheur de fin de journée
dernier étage
en haut de la State Tower
manger gastronomique au Sirocco
du fois gras et un sauterne
sur fond de jazz cultivé
une terrasse invisible
romantisme intégral
surplombant Bangkok by night
7 Le paradis d’une isolation insulaire
rien de racoleur ou de déjà-vu
dans l’empilement horizontal des barques débarquées
quelques éoliennes contournent le ciel ventilé
sur les maisons d’habitation à haut standing
à six milles miles de Paris inoccupés au mois d’août
quelques transats s’abandonnent au soleil charmant
sur ces plages le baptème des tsunamis nargue le sort
rien de spécial ou tout d’extraordinaire à décrire d’un trait
la beauté des pluies tropicales font couler leur crachin
pour en mettre plein la vue à Phuket ou bien ailleurs
quelle importance sous un parasol déplié de chaleur
quand le ciel se colore à l’auréole de notre optique
les furies opaques se cachent derrière de grands môles
le drap de la mer vient tapisser la plage pour border nos corps
et nous enfermer dans une permanence contemplative de bien-être
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