LE BOUT DU MONDE
:: recueils :: françois d'alayrac
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LE BOUT DU MONDE
LE
BOUT DU MONDE
Si
proche là bas,
au
bout du bout de l'infini du monde,
il
y a notre mère, notre sœur, notre amante.
femelle
sensuelle, généreuse et prodigue aux seins splendides, aux cuisses
qui ne fleurissent que de la seule semence des hommes.
Nous
y vivons nus et sans un mot, pour y croire en notre éternité de
lumière.
Parce
que nous sommes mortels,
et
parce que nous le savons,
nous
encordons nos corps à ses saveurs, dans ses odeurs, pour le seul
plaisir d'y vivre, de ressentir et d'être émus.
Nous
n'y croyons plus aux dieux depuis longtemps
mais
à nos rêves
à
nos rêves dans lesquels nous sommes vrais, où le réel est un
délire d'hommes ivres de vie jusqu'à la sur puissance.
Dans
les caresses et les griffures, les baisers et les morsures, la
douceur et la violence les rires et les gémissements, les soupirs et
les cris, dans les chants et les larmes,
elle
joue avec nous du moindre de ses reliefs, de la moindre de ses
courbes
sans
pudeur, dans le blasphème splendide et flamboyant d'un cœur libre.
Couchés
sur elle
nous
y traversons peau à peau le temps et quand nous nous offrons à elle
avec
fierté, tendresse, amour,
nous
ne pouvons que nous lire.
Toute
la texture de sa chair raconte une partie de nous.
Y
naît de nos errances quand la jouissance la prend
un
sentiment immense de liberté comme un opium.
BOUT DU MONDE
Si
proche là bas,
au
bout du bout de l'infini du monde,
il
y a notre mère, notre sœur, notre amante.
C'est
notre terre,
notre terre,
femelle
sensuelle, généreuse et prodigue aux seins splendides, aux cuisses
qui ne fleurissent que de la seule semence des hommes.
Nous
y vivons nus et sans un mot, pour y croire en notre éternité de
lumière.
Parce
que nous sommes mortels,
et
parce que nous le savons,
nous
encordons nos corps à ses saveurs, dans ses odeurs, pour le seul
plaisir d'y vivre, de ressentir et d'être émus.
Nous
n'y croyons plus aux dieux depuis longtemps
mais
à nos rêves
à
nos rêves dans lesquels nous sommes vrais, où le réel est un
délire d'hommes ivres de vie jusqu'à la sur puissance.
Dans
les caresses et les griffures, les baisers et les morsures, la
douceur et la violence les rires et les gémissements, les soupirs et
les cris, dans les chants et les larmes,
elle
joue avec nous du moindre de ses reliefs, de la moindre de ses
courbes
sans
pudeur, dans le blasphème splendide et flamboyant d'un cœur libre.
Couchés
sur elle
nous
y traversons peau à peau le temps et quand nous nous offrons à elle
avec
fierté, tendresse, amour,
nous
ne pouvons que nous lire.
Toute
la texture de sa chair raconte une partie de nous.
Y
naît de nos errances quand la jouissance la prend
un
sentiment immense de liberté comme un opium.
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