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quelques textes pour archivage

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quelques textes pour archivage Empty quelques textes pour archivage

Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:10

à la croisée des balles d'argent
près des saloons de tour de verre
des cow-boys en costard
garent leurs chevaux fiscaux

dans la rue principale des duels
la grande aiguille comptabilise les morts
pendant que des corbeaux s'installent
sur les strapontins des fils électriques

main dans la main
des fœtus de paille
se promènent
avant de disparaitre dans le désert d'une galerie commerciale

une barbe de onze mois sur un visage me répond
dans la glace longue comme le bar
lesconversations à bâtons rompus
sont restées avec le brouhaha des portes battantes

( un flashback arrête le temps
et traverse la pièce
en remplaçant les murs en frise de bois
par une clairière

il la regarde rentrer dans un tipi
un feu d'étincelles de lune
remonte à travers les ombres
sur l'arc-voute de sa courbure

défaisant un chignon de flammes
les strass de ses tresses laissent des filaments
tracer des chemtrails lumineux
jusqu'à être réduits en cendre que dessinent ses yeux shaman

l'équinoxe de pulsions lattérales
cherchent leur meilleur imbriquement
donnant à la valeur d'une tapisserie ornementale
le schéma actuel du positionnement d'une constellation

le cœur des terriens étant la pulsation du néant
la pudeur de l'infini
ferme les yeux devant les échos
d'un boulversement métempsychique )

troublé par les saccades déboussolant les limites de son soupir
il pose son ceinturon et ses colts
demande une bouteille du meilleur bourbon
et s'assoit

autour d'une des tables
un homme su bluff en main
en jouant sa femme aux cartes
pendant que derrière lui
un complice informe ses adversaires qu'il l'a perdue
en bavant sur elle

un peu plus loin
le regard stressé sous leur stetson
des chercheurs dépriment
ils n'ont pas trouvé de tête d'affiche
pour le show de la potence du shérif

éparses dans la salle
des danseuses ex-otiques
remuent leur popotin
en guise de tirelire
sur la scène des genoux

-

l'amour lancé comme un bolide
entre les hanches d'une chicane
frôle la caresse lumière
en dérappant sur le chemin de la vertue

sur le parking de l'invitation
le digicode trépigne dans son jean's
ça fait une éternité
qu'il la connait depuis deux heures

derrière les rideaux de son make-up
elle éteint sa cession meetic
son dernier coup de cœur
arrive pour lui donner un bon coup de b

dans la précipitation
il a oublié à quel étage
était la salle de sport
quand une porte s'ouvre

elle sait qu'il se dirige chez la racoleuse du troisième
mais ça fait longtemps qu'elle n'a plus tâter d'abdos
tout le temps occupée dans sa retraite de bohême
elle comptait bien pour une fois profiter d'un gosse-beau

son regard ressemblait à un carosse en fleur
dès qu'il est descendu elle avait eu cette idée
de l'accrocher entre ses pincements de cœur
où s'entrebaille le piège d'une jambe dévoilée

la serrure du plaisir
de la porte aux fantasmes
a comme combinaison
un livre sur le kamasutra

accroché sur son porte-clefs
il essaie de tenir debout
en recadrant le couloir principal
ayant tendance à se multiplier

heureusement une voix susurre
comme un gps langoureux
quand les néons censurent
sa main déjà sortant sa

en refermant derrière lui
la voix est de plus en plus prête
il cherche l'interupteur pour lui
montrer de quoi est fait sa

mais il a beau cliquer
un peu comme sur le site
rien ne veut s'allumer
lui qu'est si fier de sa

la foudroyance d'un bas de soie
alors seulement éclairé par ce qui l'obsède
se dévoile avec les quelques éclats
des chiffres carmin vif d'un réveil criant à led

ni une ni deux en se cognant
sur le coin d'une table basse en fer forgé
il lui tombe dessus directement
avant de péter les résistances du canapé

heureusement c'est ce qu'il pensa
car elle avait mal digéré un plat
ça lui a dégagé une geine
pendant qu'elle adorait se faire Ken

dans sa vodka complice
des tazes fondaient leur vice
il pouvait avec cette dose
prendre une gaine pour un shorty rose

l'aguicheuse du net
la nympho des beats
se dit qu'il se paie sa tête
en retournant sur son site

la nuit vient se cacher dans les cernes du jeunehomme
épuisé il met sa note habituelle sur le carnet des rencontres
calculant la valeur de ses bur vides dans l'apesanteur
d'une envie de rester pour le petit-dèj où de partir sur le champs

tout nu et tout moullié émergeant dans un salon
cela fait trois jours qu'il ne redescend pas de sa cuite
suivant les chiffres rouge-cramoisi sur un guéridon
il commence à se lever en retombant bien vite

il voudrait appeler cette nana
mais il ne sait plus son nom
il hèle une ombre hey toi làbas
il est où mon bourbon

surpris
il se cache avec la couverture
disant hey mamy
elle est où ta petite progéniture

un verre à la main
le fouet dans l'autre
elle rit cabotin
viens là que tu me sau

pris de panique
il avale cul sec avant qu'il ne s'échappe
mais hic il hic
retombe dans les vappes...

il a pû partir au bout d'une semaine
sur les rotules
complètement épuisé qu'elle le malnène
jusqu'à ce qu'il

quand ses amis lui demande où il était il se tait
depuis il s'est juré
de ne plus jamais mais vraiment plus jamais
se gourer d'étage

-

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:11

dans le manteau du vent la tribune des saisons
regarde le programme annonçant les équipes
des nuages shootant dans des amas de feuilles
d'un tir victorieux entre deux véhicules

sur le parking du ciel des oiseaux vont et viennent
cherchant un bar tapas breakfast gastronomique
avant de rejoindre un hôtel plein d'étoiles
dans un nid douillet situé centre ville

des guirlandes de feux rouge animent les rues
au creux de l'enceinte où les flocons s'éclatent
l'hiver parfume de blancheur irradiante
les sapins en fission de joules qui clignotent
la joie en combustible aux rires qui s'emmêlent

-

attéré
des haltes errants
un barragefixe
fait un pichet dgrève

une frontière ex-citée
cherche des craies territoriales
seulement le mardi-gras
elles sont au bal démasqué

là-bas un pipeau quête
dans la poche de l'horizon
là où l'étain pend s'égouttent
que la lune déséteint selle
si tant est que l'arrêt compense
sur, ses ombres à la craie, chaînes d'eau

sur la rétine de l'art est in
le tube d'une vague où s'en stop cinquante
sur les charts d'une écume
fond dans le roulement des clips


pendant que la brume les gère
et qu'elle goûte à goutte,
lache, planté
entre deux os de nu âge,
un oiseau liquide
lui gobe son poids son vol plat né

la herse des hôtels
sur la rive des temps dus
cligne hot les rêves d'Herbert Léo
des spots devant un casino

pendant qu'Herbert Léo narre
qu'il ferait bien le chewing homme
que mâche Inassou
une fée, Rari, s'immobilise

dans l'intense cité lumineuse
par, autour d'autant de tours, billion
de joule simple osant leur magnétisme
dans des normes champs pignon sur rues
le temps serra l'anti mate hier

du consortium de son désappointement
centralisant toute son attention
la sorcière au con descend danse
devant la bouche bée ducon venu

propre osant trois vœux
il demanda que les richesses lui recouvre sa maison
comme ducon venu
il obtint que les riches cessent et squatèrent sa maison

le deux, si elle aime,
il demanda à ça qu'une femme lui embellisse la vie
comme ducon venu
il obtint à ça qu'une femme lui en-bêêê-lisse d'avis

pour le troisième
là, beau, rieusement, il demanda dix centimètres de plus
comme ducon venu
ses boules obtinrent un rallongement pendant sous son petit prépuce

depuis, après, au moment où, juste avant que,
alors que mâche Inassou Herbert Leo,
riant à éclater des grosses bulles avec la peau de ses,
Rari, qui n'était pas une fée l'honnit

en l'accompagnant dans une cellule de dégrisement

une amende plus tard
et trois jours au mitard
il rejoint his job dating
dans son bureau de la fitch ratings



poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:13

des tonnes de magma en fusion tourbillonnent
dans les espaces solaires d'un ventricule gauche
où les mortiers de chercheurs d'elforado
s'engluent dans les toxines des richesses spongieuses

ainsi le cœur se jauge aux barils de sang noir
la réalisation complète dédiée à l'approximapif
suivant le poids civil des cartes de ses jours
au dividende altruiste d'une poignée de demain

des sommets scintillant la montagne invisible
des aigles de pierres surveillent des vaux d'or
offrant à l'esplanade leur regard black-out
sur les lueurs en vils costumes de guirlandes

des structures sans échelle marivaudent la pluie
assise sur une branche qu'un oiseau d'opérette
occupe en hibernant des rigueurs d'un déluge
qu'avale des immeubles ayant perdu leur tête

leurs balcons que grimpaient des bonhommes des rennes
sont moins lumineux que l'année précédente
un Noël ambitieux dans des crises s'eventent
en remplaçant la neige d'un pale polystyrène

derrière sa vitre un store mange la lune
la nuit colorée lyophilise le jour
les feux rouges s'enfuient dans les feux stop
des voitures filant entre les flashs des flaques

les diodes de chairs des couleurs se baladent
vêtues des pupilles d'une brume qui se torsade
dans l'oeil des ombres bavant sous une affiche
please enjoy your life with buvez coca-cola

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:14

fatigué par trente trois ans de route
parcourus d'un trait de sommeil
j'errais comme un somnambule
quand un hameçon transperça ma joue

étais-je la proie où l'appât
où étais-je cette bulle
remontant à la surface
en disparaissant du crépuscule

je me suis retrouvé en hors d'œuvre
devant l'assiette d'un steak de godzila
sauce aux champignons nucléaires
un homme barbu me regardant avec délice

l'onctuosité de ma chair aigrevice
fait saliver l'oeil de mon bourreau
prêt à décapiter la carapace
du côté introverti de mon mutisme

ma bouche est de ses ustensiles
qu'il repose ensuite après avoir sirupé
une rasade de mon alcool de vie
sa sueur à quatre pattes sur mon nez

c'est à mon éternuement
que cet ogre émotionnel
me mit dans un mouchoir
puis me jeta dans la décharge des hommes

une anguille imite la guirlande
d'un sapin accroché à une grue
d'où une étoile de mer
poste comme si elle était un phare

une veste en épluchures d'orange
un bonnet en plumes de matelas
dans un traineau en grilles de four
un cafard géant fouette des homards
ayant au cou un collier de clochettes

il s'adressa
à l'ombre de moi-même
je les écoutais parler
en observant le manège d'une belette pickpocket

elle circule entre des rats
déposant des leurres à chats
en repérant parmi la foule
un porte-monnaie rempli
dans la gueule d'un pitbull
que discrètement elle poursuit

dans un coin des poupées russes
s'embrouillent dans un combat de coq
pariant de qui l'oeuf où la poule
est sorti le premier de son cloaque

avec des ressorts aux pieds
sautant pardessus une rivière d'huile
des sauterelles tentent d'éviter
de dangereux sacs crocodile

une sardine se remet du rougeàlèvre
en aguichant devant sa boite de conserve
un vieux pélican faisant le beau
sous l'oeil suspicieux de son maquereau

avec son bouquet de pailles
débordant d'un pot de yaourt
une mouette en costard de capsules
court après toutes les oiselles

une aigle royale me fixe
me prend entre ses serres
je vole audessus du styx
entre des courants incendiaires

en haut d'une tour de babel
son maître cornu nous receptionne
en prenant mes bras pour des ailes
il me jette tel un avion en papier

j'ai eu le temps d'apercevoir pendant ma chute
au loin les montagnes d'immondices
où l'ombre des déchets qui croulent se répercute
en filtrant la lumière du jour qui s'y éclipse

dans le ventre des gratte-ciel
des fourmis font du parapente
bloquées devant leur écran virtuel
un joystick maniant leur épouvante

un fond sonore de good vibe
reste en apnée dans le vibrato des horloges
évaluant le total des bénéfices
à chaque fin d'année de la journée

apeurés par un quotidien
pouvant transformer des couleurs extravagantes
en une terne panoplie
les anciens caméléons content leurs souvenirs d'arcenciel
dans la grisaille des rues

un refrain de cygales
rappelle les kms de bouchons
sur cent mètre d'avenue
qu'une jungle a remplacé

des lianes sortent d'un épais brouillard
à mihauteur de grands bâtiments
quand la moitié des vitres à terre
furent cassées par des racines de séquoïas

une araignée aux airs bimbo
déboule d'une bouche de métro
à la conquète de cette mygalopole
espérant en être la reine des idoles

les poumons du centre de la terre
toussent sous la jupe de la brûme
quand avant de m'écraser dans cet enfer
sous l'oeil amusé d'un chien qui fume
je devins un ballon d'helium
avec des dessins sur mon sébum
un anaconda autour du cou
attaché sur un feu rouge à l'autre bout

devant une jolie musaraigne
il la siffle en me lâchant
filant droit en serpentant
avant qu'elle ne lui cogne une beigne
lui faisant une boule au ventre
quand il la goba au cœur de son antre

un courant d'air se proposa comme guide
je pû profiter de la visite entre les rues vides
de toute trace humaine à part ces sectes
d'animaux sauvages où ces bandes d'insectes

même les ascenceurs élastiques
eux qui rebondissaient toute la journée
avec leurs amateurs de sensations fortes
imitant les professionnels du suicide
sont des tombes flottantes dans lesquelles des fantômes
essaient veinement d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgence

c'est lorsque un hérisson
me prit entre ses bras
que ma peau explosa
en milliers de frissons

pendant qu'il me saupoudre
au-dessus d'une grande parade
comme des confettis à dissoudre
sur une faune en pleine pétarade

tous levaient leurs membres, leurs bras
en voulant me saisir pour s'habiller de joie
avant qu'ils ne me ramassent en tas
et qu'il m'érige en une grande piñata

en explosant une deuxième fois
je me suis réveillé entre les draps
d'une maison pour les gagas
une infirmière rien que pour moi

elle avait des ailes de libellule
mais c'était une manthe religieuse
une piquouze sur mes cellules
elle m'aspirait ma bile en intraveineuse

heureusement un scorpion
dans le désert de ma fièvre
la trancha d'un coup de pince
avant de m'emporter sur son dos

en me déposant dans une gare
il m'invita à faire attention
aux horaires des chenilles
sur le quai des papillons

c'est une fois dans le train
au milieu des nuages
que je compris son allusion
derrière mon hublot

des haut-parleurs en panique saturent en mesures
un panneau en crise signalant serrez vos ceintures
pendant que doucement je reprends une forme humaine
avec un mal de tête comme si de cris elle en était pleine

une statue de vaudou
de ma voisine de bord
me fixe comme si j'étais fou
en me voyant rerentrer dans mon corps

pendant que j'immacule de sang
les restes d'un mouchoir blanc
le cockpit de la cabine de mon lit
rentre dans la fenêtre où mon reflet s'était endormi

la sirène d'alarme de ma torpeur
évacue mon réveil dans un cri
la nuit qui transpire de lueurs
m'accueille sur sa civière obscurcie

la réalité tourbillonne
dans les pâles d'un vertige
resituant les lieux
dans le cadre des habitudes

ma femme naviguait dans le delta
du triangle de mon bermuda
quand sur l'île de son corsage
ma langue fit naufrage

les palmiers de ses cheveux
surplombaient les galets de sa beauté
quand sur la plage de son front
des rides l'étreignaient une vague après l'autre

des oiseaux de silice
arpentent le duvet d'une écume
où le volplané de gouttes d'eau
en migration vers la lune alchimiste
transforme tous ses éclats en un monolithe d'argent

en bas du poster de ses reins
la signature de mon rêve
dans son costume à quatre épingles
lui offre le panorama du mur de l'Atlantique

la déboussole des désorientations
indique à son affolement
la proximité d'une zone érogène
dont le touché fait perdre la raison

dans un geyser de fareinheit
le silence admire les ondes sifflantes
aprés l'ultime pulsation d'une fusion polissonne
additionnant les polarités qui s'imbriquent

les chamarrures d'écorce de peau
ont la senteur de sens contreplaqués
il chavire entre des châles sulfureux
un ciel faisant corps avec ses abysses

à la dernière combinaison d'une roulade
devant le jury de sa complaisance acrobatique
notant sévèrement l'ambition d'escalade
je la regarde admirer la vue de son ciel empirique

les yeux remplis de buzz
en pleine posture free jazz
le temps ralenti son œuvre
en se calant à une extase

dans l'orbite des échos rompus
partageant leur satiété de désir
la teneur des soupirs confondus
débat sur le fait qu'un silence peut frémir

après la révolte des réflexes
récitant la plainte frémissante
venant de s'éteindre en douceur
dans l'appaisement d'une caresse

l'etablishment d'une apothéose
rétablit l'ordre après le dévergondage
en suspendant le verdict que déposent
les ferveurs devenues sages

elle se lève et va boire
quand une porte entrebâillée
au fond du couloir
abonde de luminosité

curieux du phénomène
et envieux d'un je t'aime
je rejoints ma reine
pour voir s'il y a un problème

un soleil entre ses bras
des étoiles tout autour
ma femme galactique
berce le gazouillis de notre existence

sur le rocking-chair de sa poitrine
tétouillant un sein entre ses mimines
un ange a comme auréole
le visage de sa maman qui le cajole...

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:15

l'Europe est une grande momie
dans la chambre sacré du soldat inconnu
la pyramide du louvre
redéplacée à Strasbourg

la république est une subvention commerciale
pour le véritable pouvoir
caché dans des transactions devant le sourire de l'ocde
bronzant sur un tapis gonflable au Bahreïn

heureusement les footballeurs n'ont pas de problème de NBA
sinon le ballon et l'arbitre se feraient bien chier sur le terrain des enjeux
encadré par des centaines de cabines vip remplies de vrais hooligans
crachant à coup de billet sur la serveuse en string qu'est le peuple

heureusement les grandes sociétés siégeant au Delaware
ont embauché des magiciens comptable en tours de passe-passe
des chinois maître en illusion habitués à manier du loud
depuis qu'un seul homme a pû faire stopper une colonne de chars

heureusement notre president français à son Air Force One
180-000-000 millions de quoi payer les heures non-payées de l'hôpital public
et un peu de monnaie pour rétablir un lien entre les extrémités
raréfiant ce qu'est être un Homme sinon aimer et aider son prochain

( faites comme si je n'étais pas là
je réfléchis à haute voix )

heureusement dans les champs de flottemenville
des gars d'edf en antinucléaires éméchés dès le matin de cocktails molotov
ont contrequarré les gaz lacrymo par des masques à gaz
en employant la manière la plus radicale afin de présenter leurs doléances

le futur habitant autour du convoi ayant à therme le cancer
tandis que le pouvoir répliquait voulez vous vraiment les garder ici
pourra saluer son patriotisme afin de refiler aux allemands
leur pacte suprêmatique sous l'allégeance qu'ils aident la Grèce

tout est affaire de sous-mains en monnaie de sous-Marin où de rafales
la diplomatie c'est du clientélisme
chez les politiciens verreux dialoguer se dit faire de l'intelligence avec l'ennemi
mais du moment que le vidéo-projecteur à la maison rende bien le film de leur vacance

sans ce son derrière d'émeutes d'exécutions et de meurtres civils

heureusement la représentante des verts a rougi
en renvoyant dos à dos l'ancienne et le nouveau prétendant socialiste
annihilant ex-voto sa liberté de défendre son point de vue
dans les sondages l'accréditant justement de n'être point vue

qui donc pourra le mieux faire avaler la pillule
d'une crise à dissoudre par ses habitants imposables
quand des scandales en haut lieu à eux seuls
pourraient résorber la dette nationale que convoitent des marchés boursiers

je n'arrive pas à dormir un oiseau siffle dans ma tête
( vers la fin de sa vie Jules Verne avait pris tellement de poids que l'on disait de lui que l'on pouvait faire le tour de son nombril en quatre vingt jours )
cet oiseau en plus siffle sans arrêt et sa voix filtre des cris stridents dans ma tête
( la nuit est un velouté d'ombres )
à cause de cet oiseau je n'arrive pas à dormir alors je tourne en rond dans l'alphabet
( la nuit est une soupe froide qu'avalent de drôles d'oiseaux )
je cours allongé dans mon lit après ma tête que m'a volé cet oiseau
( mettrais-je quatre vingt jours ? je n'en ai aucune pieuvre )
mes neuronnes font du cross sur le chemin des parallèles
( de nos jours, tout le monde peut faire le tour du monde en quatre vingt secondes télécommande à la main, Jules Verne était ridicule )
de la carabine de mon stylo
j'ai tué ce putain d'oiseau
son sang blanchâtre git
sur les textes de mes dépits
quand j'ai les pattes sciées
( ridicule ces jeux de mots culculinéaire )
vivement les jo londonien
le 100 m du casseur
de la vitrine des records
( c'est la dernière vitrine encore debout à Londres )
vivement la coupe d'Europe de foot
enfin ça dépendra par quelle présidence
sera composée la feuille de route
d'un parti se voulant juste être de France
( en 2012, le % de maux de tête chez les français a triplé avant l'élection nationale )
mon oiseau ressuscité fait naître le jour avec ses ailes en flammes
je le laisse chanter cuit du qi-qi dans trois heures je dois me lever
( de nos jours la queue pour jouer à la lotterie dépasse facilement celle pour aller aux urnes )
qu'oui qu'oui qu'huis qu'houx où huit coups ouïes

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:16

...en lui écrivant sa lettre pour une baronne, je lui ai dit que les parenthèses il en faisait ce qu'il voulait...


Très chère,

votre épaule aguichante où s'amuse la lune
entre les cheveux fins des étoiles dansantes
fait de votre silhouette un des astres diurnes...
( bref d'époux langoureux elle n'eut que des lantes ! )

de l'écrin de vos cils scintillent des trésors
vous portez de diamants sur vos yeux des coffrets
délaissant entrouvert leur armature d'or...
( bref ils sont si vitreux qu'on voit tous les reflets ! )

votre bouche frivole est une robe rose
dont le charme envoûtant d'une lèvre fendue
mordille dans mes yeux de son soufflet qui m'ose...
( bref bouche refaite avec la peau d'un cocu ! )

de votre poitrine des vertiges enfouissent
le désir d'y fouiller quand on sait la valeur
des soupirs qu'elle' secoue aux baisers qui s'y plissent...
( bref la bouteille' d'apnée est pour les plongeurs ! )

je n'ajouterais plus que ma raison gardée
comme vos poignets fins clinquant de bracelets
saillant à votre galbe un éclat de beauté...
( bref un vrai son/Lumière en un art et essai ! )

ma chère, est-ce espérer de pouvoir convenir
d'un rendez-vous privé au sein de votre hôtel
afin de nous conter comment nous défaillir...
( bref une heure et pas plus, où taxe exceptionnelle ! )

cette lettre close je vous reste attentif
vous le savez comptez sur ma délicatesse
vous seule détenez mon cœur admiratif...
( bref si je prends la ruine il me faut vos richesses ! )

de votre bien-aimé fervent admirateur...
( allez ça ira je file chez l'imprimeur ! )

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:17

le soleil lambada
l'entre-jambe d'une plage
dansant sur son spring

l'excentricité d'un baiser salé
volaye entre des mandalas d'écume
des vagues de chaleur
électrisant son bikini en sable

- chéri t'es allé voter ?
- pour ?
- bah tu sais bien !
- le devrais-je ?
- pour les présidentielles gros malin !

un yacht comme un cerf-volant
qu'il tient en visu du bout de son pouce
il s'amuse en sifflant son cocktail
en se balançant sous l'ombrelle d'un palmier

- dis tu m'écoutes où pas ?
- pardon ?
- tu n'as pas fini de faire joujou avec ton bateau ?
- mais qu'est ce que tu veux à la fin !?
- rien laisse tomber je vais me faire une séance d'uv dans le solarium
- c'est ça ! et essaye de ne pas sortir comme une carotte cette fois ci !
- hein hein très marrant c'est pour être assorti avec toi mon gros bœuf !
- tu ferais mieux d'aller chez le coiffeur t'es coiffée comme une charrue !
- bah il sort d'ici il vient de me faire un brushing ça ne se voit pas ?
- si, mais pour le resto de ce soir tu passeras après moi
- pourquoi ?
- il ne faut jamais faire passer la charrue avant les bœufs !
- je vois que tes cours d'humour ne te réussissent pas

au bord de la piscine
les rires du jaccuzi
font une standing ovation
au troisième rappel de sa baignade

- en parlant d'humour tu vas aller voter toi ?
- comme tout bon citoyen/ne qui se respecte !
- mais tu sais que dans un mois nous n'aurons plus la nationalité francaise ?
- comment ça ?
- j'ai trouvé un pays sans impôt ni taxe mais on doit être naturalisé
- c'est hors de question !
- c'est ça où la cours des comptes va mettre le nez dans nos affaires
- et alors ?
- et alors ?!
- je n'ai rien à voir avec tout ça !
- en quelque sorte tu y es lié par la bague à ton doigt
- je ne me suis pas mariée à tes magouilles !
- et bien si ! et si tu veux toujours ressembler à une carotte dans ton jardin d'eden, c'est ça où on doit tout revendre !

un arc-en-ciel de pétales
partant de la roseraie
rejoint le regard de sa femme
amoureuse de tous ces reflets

- tu ne peux pas me faire ça !
- c'est la crise chérie...

il s'étire en mettant son peignoir en soie
évide d'un trait son verre en cristal d'arc
il soupir en se fottant l'appétit qui vient
un traiteur déposant ses assortiments sur le buffet en tech

- et crunchalors on reviendra crunchquand ?
- je n'aime pas quand tu parles la bouche pleine
- cruncha crunchetcrunch crunchpfff crunchrhoo !
- ça dépend beaucoup de pour qui tu as voté !

un bébé pleurt
dans sa grande nurserie
elle se dépêche
d'appeler la nounou

- tout de manière chéri j'ai prévenu notre avion pour aller voter à Amsterdam !
- qu'est-ce que tu veux qu'on aille faire là-bas pour voter ?
- tu croyais que je n'y connaissais rien hein !
- bien sûr chérie mais je te confirme que l'on ne peut pas voter là-bas
- c'est ça ! prend moi pour une cruche ma copine m'a dit qu'elle allait voter en Hollande !
- ha d'accord ! écoute j'ai des choses à régler vas y toute seule
- tu n'es pas un bon crunchcitoyen ! c'est à cause de toi que crunchnotre pays est au main du crunchpouvoir financier !

sur le seuil du patio
Paùlo le prof de remise en forme
inspecte ses reflets
en sortant ses abdos de son short

- tu as raison, j'espère que ton vote sera utile, tu reviens quand ?
- tu ne viens pas avec moi alors ?
- non
- je peux emmener Paùlo avec moi ?
- pourquoi faire ?
- il connait bien Amsterdam, il m'a même dit qu'un bureau de vote s'appelait un coffee shop !
- bon weekend alors !

en partant pour sa machine à carotte
elle roula son jeu de hanches négligées
devant Paùlo rejoignant son mari
clignant d'un œil en lui remettant une enveloppe

- tu fais attention à elle Paùlo
- pas de problème et bon we à vous alors
- c'est ma première soirée boumga boumga en Italie !
- profitez en bien !
- au fait, bien jouer pour les bureaux de vote sont des coffe shop !
- la comparaison est assez véridique, non ?

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:18

les bureaux de vote à la va vite
sont des coffee shop qui invitent
dans son bulletin à rouler
ses rêves allant s'effriter

l'ombre des isoloirs
frissonne leur devoir
quand les vents de la révolte
s'éventent au lacrymo où à coup de volt

l'injustice est licite
l'esclavagisme tacite
pendant qu'à occupy wall street
les matraques ont la trique

alors que des indignés enchaînés
avec du gaz moutarde qui monte au nez
remettent dans ce bordel global
un peu de désordre face à un ordre amoral

l'homme pense que sans une personne
au-dessus de la pyramide du pouvoir
il ne peut entendre sa vie qui raisonne
en scandant vive celui qui sur moi va s'asseoir

nos vies sont des bracelets électroniques
sur les chevilles gonflées des politiques
vous promettant des jours meilleurs
si jamais vous devenez leurs électeurs

un président d'un des pays de l'UE
n'est plus qu'un comptable criant au feu
du haut des barricades de son PIB
qu'enflamment des ouvriers surtaxés

à l'autre bout du globe
un milliard de chinois
rigole sur ces 70 millions de français
croyant qu'il faut avoir 18 ans pour travailler

en agitant 100 milliards sur le fond européen en investissement
jin liqun remet en cause les trente-cinq heures pour fainéant
quand ses employés sont nourris blanchis logés surplace
24 sur 24 7 jours sur 7 un oreiller entre les paperasses

tandis qu'en Inde la démocratie s'apprend à coup de malversation
offrant au plus offrant des siècles et des siècles de traditions
elle doit au plus vite trouver des aides pour ne pas être exclue
du groupe BRIC quand sa maison est innondée de moussons qui tuent

des fois je viens à me demander
si la troisième guerre mondiale sera déclenchée
par des agences de notations
donnant moins de poids à l'homme qu'au pognon...


c'est ainsi que l'on peut croire
que les bureaux de vote français
sont des salles d'opiumerie
au sous-sol de la taverne du diable...

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:20

des valises balisées transitent de poche en poche
sous le nez de radars préférant contrôler des cloches
quand des avions devises se ravitaillent à plein régime
les magouilles faisant jurisprudence pour les richissimes

si tu veux être président ne fais pas de politique
à science-po ils finissent dans le domaine des affaires
même si de fait régner nécessite être stratégique
il est primordial d'avoir son million avant d'être trentenaire

comment ne pas être défaitiste à force d'écouter les pleurs
de ce monde où chaque pays s'odorise de son lot d'horreur
seules des âmes enfantines peuvent appercevoir la magie de la vie
quand elle n'est qu'illusion du tombeau que l'Homme s'est construit

je deviens tellement parano.....................alors j'ai la tête ailleurs
à regarder prostré les infos......................je me rappelle des chemins en fleurs
qu'il me semble au bout de la rue...........je voyage de mon ombre astrale
entendre les cris de quelqu'un qu'on tue.avant que le néant ne m'avale

le vent me claque la gueule en me tourbillonant les joues
il disperse l'hystérie amère de questionnements à genoux
dans un hasard ordonné autour d'une spirale existencielle
chaque mollécule est une réponse au chao ayant enfanter le ciel

un pull old school en similis laine synthétique
je raconte n'importe quoi fenêtre au vent polaire
je fume mes trente-sept ans roulées dans un stick
les feuilles dehors se foutent de moi à s'en rouler par terre


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:21


parfaitement timide, un phrasé dérobant,
il vivotte chez lui, d'où il ne sort plus trop
il est paranoïaque en plus d'être claustro,
à en théoriser le monde l'entourant...
par un déhanchement verbal à l'arraché,
bullant un chewing-gum à la face d'un keuf,
la voici s'échappant de gaz lacrymo
la fierté accrochée aux larmes' vindicatives...
les mercredis soir c'est sortie grand écran,
chez lui comme au cinoche un film de complots
infirmant des secrets pensés à demi-mot,
un œil aux verroux l'autre aux sujets intrigants...
coursée par des flics, dans la cité dédales,
cachant entre les murs son ombre fugitive,
elle avait balancé un cocktail molotov
détruisant le fourgon blindé d'une brigade...
quand la lune annonça son zénith à minuit,
du reflet argenté venant d'un interphone
lui menottant le cœur qu'un silence raisonne,
elle était piègée en sentant les ennuis...
il sursauta de peur, quand frappa sa sonnette,
alors absorbé par un troublant reportage
montrant par des e.t leur invasion secrète,
quand sous ce carillon, il crut au kidnappage...
en tapant tous les noms, pourvu qu'un seul lui ouvre
le hall de l'immeuble, où sinon c'est cellule,
un cliquetis sauveur, avant qu'ils ne la trouvent,
lui offre son sésame au sombre vestibule...
debout stressé tendu paniqué et tremblant,
il n'a pas osé répondre, et si ils l'enlevaient ?
le fixant sur une table, en expérimentant
sur lui toutes sortes de choses, qui troueraient !
l'ascenseur hors service, elle prend l'escalier,
inspirant trois par trois les marches qui l'essoufflent,
au dixième étage elle vit débarquer
des flics en civile, en bas qui la reboustent...
derrière sa porte, il distingue les bruits
de quelqu'un qui tape un à un chez les voisins
avant qu'il n'atterisse enfin devant chez lui
chuchottant s'il vous plait ouvrez merde putain !
ne sachant que faire, quand il lui demanda
prouvez-moi que vous n'êtes pas l'une des leurs,
en entendant plus proche arriver l'armada,
prise de panique, elle se jeta en pleurs...
complètement craintif, sa peur des lueurs bleues
bat sur sa vitre une fin du genre humain,
il doute, est elle un leurre à ceux venus des cieux,
où doit il la sauver de ces monstres martiens ?
verrous ouverts, allait il regretter son choix,
la voici qui pénètre, et se cache au plus proche
derrière un sapin, quand lui sur son seuil, voit
du corridor obscur des yeux comme des torches !
dans un cisèlement de syllabes succintes,
la porte close, un doigt l'intimant à se taire,
les entendant partir leur peur encor' suinte
dans le soulagement d'être sortis d'affaire...
pas très habitué à recevoir chez lui,
hébété, il dandine, avant de vérifier
si dehors les extraterrestres sont partis...
des tas de dossiers jonchent son canapé,
et la voici assise, ébahie, devant
des articles cloués sur tous les murs possibles !
et de sa maladresse, et ses mots bégayants,
elle le sent gêné, au point qu'il est risible !
quand il lui demanda de quoi ils avaient l'air,
ces terribles soldats d'un tout autre univers !
elle allait répondre, un rire entre les dents,
qu'ils ressemblaient un peu à sa tête d'hareng !
mais elle voulait partir en un seul morceau,
en gonflant ses joues, ses deux mains sur sa taille,
elle les compara à de très gros bulots !
il resta médusé, estimant la bataille
perdue d'avance, si aucun s.o.s
ne parvenait d'ici à ce que l'homme cesse
d'exister librement, quand maintenant il creuse,
pour quelques exploitants de mines nébuleuses...
elle pouffait en elle, et ça la détendait...
sous son gilet pare'balle, il avait l'air benêt !
avec son débit de conneries en fuite,
elle avait oublié l'intense course'-poursuite...
quand la tension monta d'un cran d'arrêt direct
car elle avait sorti un appareil bizarre
en parlant dedans d'un drôle de dialecte
' ouech suis à téco chéca chez un crevard '
son yatagan en main, il lui trancha la tête,
il avait reconnu du similis iPod,
un émetteur malin, soutien de leur conquête...
' Ha ! ça te la coupe ! Hein ! pauvre gastéropode ! '
puis il se mît à table en contemplant assis
devant lui son bel arbre où sa fierté luit,
pensant à l'an passé, quand, c'est de pire en pire,
trônait celle d'un représentant, un vampire...

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:22

à chaque avant match, le tableau noir est là pour rappeler les principes de base, les retours en défense suivant le placement offensif, tout cela parfois à la craie pour les plus classiques parfois par des diapos pour les plus techniques où aux marqueurs pour les les coach optimistes, bref c'est après toutes ces théories déballées que l'entraîneur se retourna devant l'air médusé de ses joueurs, peu fringuants pendant cette première mi-temps, alors que ses derniers mots caustiques, qui leurs rappellaient leur façon de jouer comme des b.., raisonnaient encore dans le silence du vestiaire, avant le grand éclat de rire général suite au schéma de jeu affiché devant eux donnant distinctement la forme d'un...phalus !!!

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:24

Bienvenu(e) au stade Santiago bernabéu le coup d'envoi est donné
alors que la dette espagnole a atteint 60 % de son PIB
les socios contemplent du haut de leurs 80 000 places
le résultat d'un millard investi depuis un siècle de passes

floqués de bwin.com les acteurs galactiques tonitruants
dès la 21ème seconde courtisent les mouchoirs blancs
dans leurs nouvelles arènes de gladiateurs millionnaires
il jonglent des reprises comme des indignés en places boursières

à coup de prime de matchs moyennant 100 smics annuels
voici le nouveau spectacle avec ses ralentis au scalpel
100 000 000 de spectateurs scotchés regardent un Messi
perforer la cuirasse de goliaths quand il est deux fois plus petit

1-3 à domicile la défaite est cuisante sur des jambes lourdes
tous s'activent pour rentrer dans le jaccuzi des vestiaires où sourdent
encore les sifflements d'un jose mourinho dépité mais confiant
venant tirer l'oreille de chacun de ses pales conquérants

pendant ce temps, jose luiz Zapatero laisse à son camp la balle
en décidant qu'il est inutile de toréer avec des pailles
et Yannick noah vient mettre son coup de boule
dans la mare du dopage où nagent des docteurs maboule

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:26

alors que Tom Cruise cavalcade
du haut des 828 m de la tour Burj Khalifa
assuré par des millions de dollars
cinq demandeurs d'asile s'évadent
du haut du rez-de-chaussée d'un tribunal
pendant que les geôliers délibéraient sur leur prime en retard

alors que tom Cruise fait exploser le Kremlin
sur le marché de noël de liège faisant le plein
un kamikaze se croit dans medail of honor
en distribuant gratuitement sa vision de l'horreur

pendant que tom Cruise rend possible l'impossible
un italien sort son 357 magnum en devastant ses cibles
shootant à bout portant sur des vendeurs sénégalais
rétablissant ainsi l'idée que berlusconi s'en fait

ainsi donc va la vie/la mort que sèment des paumes
heureusement sos Tom Cruise joue à protocole fantôme

son prochain épisode est déjà écrit
avec comme affaire de fond karashi
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:28


tel un grand rubicube en lueurs alignées,
d'une cite rubiconde où le givre l'arrose,
un bal de lampions, que des balcons composent,
cheminait sur les toits d'où brume leur veillée.

dans un lit de glaïeuls, sur son texte perché,
un poète tenait dans sa main une prose,
tapis au fond du nid en brindilles de roses
le soleil y rêvait de ses plus beaux étés...

attiré par l'odeur d'effets calorifères
dans un costume rouge en peluches de neige
un homme circonspect grattait sa barbe beige,
sortant de son traineau avec un drôle d'air...

puis-je me réchauffer, car mon cœur est de glace...
j'ai eu pour cet hiver très peu de livraisons,
d'habitude on me chauffe aux joies qu'elles font,
dites moi mon ami, m'auriez vous une place ?

il lui dit de s'asseoir ( car allait commencer
le programme du soir : un opéra de merles,
dont une diva hirondelle en était la perle... )
ému par son discours, tremblant dans la buée...

de l'âtre de l'astre, aux cotillons d'étincelles,
ils regardaient ravis la scène et son spectacle :
les cygnes enlassés dans leurs froissements d'ailes
dont la brume élançait leur grâce sur le lac...

un lutin mécontent de son pire noël
enguirlandé depuis la baisse des miracles
ramassait furieux les jouets de la veille
remplacés par des neufs genre gameboys qui claquent

d'être mis au rencard complètement perdu
maintenant son patron dans un arbre rêvasse
sa déprime est normal dit le lutin obtu
ses produits sont vieillots des clones le surpassent

finis chevaux de bois petits trains électriques
poupée aux cheveux longs service de dinette :
qui voudrait aujourd'hui de peluches muettes ?
il l'avait prévenu : c'est l'ère électronique !

enfin...il est trop tard...les parents pour leur clique
ont déjà commandé ces choses obsolettes
souvent recréées d'une mode qu'en jette
plus futile qu'utile avec son reflet chic...

pendant qu'il bougonnait contre ce monde en crise
l'univers écoutait le soleil qui s'en dore
auprès des accolytes se réchauffant le corps
sous le rideau de cendres de l'aube entre ses frises...

- mais dites moi l'ami vous serais-je inconnu ?
cela ne vous dit rien : mon costume écarlate ?!
- voyons...voyons... seriez vous un des psychopates :
courant à perdre haleine après le temps perdu ?!

il vit à son silence en réponse précise
qu'il avait surement fait une gaffe encore
quand ils s'en amusèrent pour de voix en essor
chanter ce vieux morceau qu'ils firent en reprise :

' C'est label Nuit de Noël
La neige étend son AAA blanc
Et des chiffres levés vers le ciel,
A genoux, les comptes courants
Avant de fondre à l'air austère
Font une dernière prière.

{Refrain:}
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des billets par milliers
N'oublie pas mon petit banquier

Mais, avant de partir,
Il faudra bien recouvrir
Toutes les dettes par un joli teau-ba
C'est un peu à cause d'elles que l'être se noie

Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux billets que je vois en rêve
Et que je t'ai commandé

{Refrain}

Le marchand de sable est passé
Les banquiers vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec nos votes sur le dos
Au son des cloches qu'ils élisent
Ta distribution de devises

Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur nos malversations
Même si nos traiders n'ont pas été très sages
Ils ont au moins joué avec notre pognon

{Refrain} :
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des billets par milliers
N'oublie pas mon petit banquier...'

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:29

il aime sa matrice elle aime son trojans

regards en interface à face à leurs prunelles
dans un débit optique où des frissons high-tech
appontent la fréquence au sein des mollécules
en brumisant les ions du flux d'un bateau ivre

sur le lit d'un software où l'amour logiciel
en connexion Bluetooth de caresses sélect
il grésille des cils que deux hackers stimulent
programmant leurs baisers sur leurs peaux sensitives

alors la passion réinvente les échelles
dans le réseau wifi qu'une donnée scelle
où se sont hébergés des secrets prometteurs

les sens connectés quand ils s'y maximisent

leurs corps est ce smartphone où un bouton d'appel
s'offrant au peer-to-peer des octets en duel
décroche prestement les vibrations du cœur

les émotions 3D décryptant l'hypophyse

le reste c'est du bip bip bip bip

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:30

ton corps est un délice
dont la gourmandise de mes doigts
ne cesse de savourer
la chair de tes soupirs...

ton cœur incandescent
illumine de l'intérieur
de mon regard transcendé
dans le vertigo de ta flamboyance
là où je brûle de toi...


tu es ma flamme tatouée
sur la froideur de ce monde...


dans le foyer de tes lèvres
les baisers de ma bûche
avivent les fumées de mon plaisir
aimant faire braiser tes vapeurs...

à la convection d'une caresse
les regards ont de radiant
la température d'une fournaise
quand même l'hiver à la fenêtre
dans sa buée de sauvetage
aime se brûler dans le reflet
de nos positions qui l'ébouillantent


alors
loin de cette tumulte glaciale
je me plaque à ta sueur tectonique
tremblant dans l'abondance de tes éruptions
où ma langue est cette lave
dégoulinant lentement
sur le volcan de ta peau
jusqu'aux vagues haletantes de ton entre-cuisse
qui se solidifient
à chaque éboulement de plus de tes sens...

alors dans le hamac de nos bras
nous nous balançons affriolement
en lassant à la brise nos émois,
force et douceur s'entre-enrobant...

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:31

la vie est un western
où la mort en santiag
ficelle votre âme

avec le lasso de vos tripes

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:32

au cent mètres haies
du marathon des poèmes
je cours fais des bonds

en rond autour de la piste
où des cyclistes m'ecrasent


coupant par le chant
d'où pleuvent comme des notes
des tridents pointus

un labrador prend dans sa gueule un javelot
en retirant d'une dent creuse d'un chronomètre
le score idéal d'une crampe d'un sprinter
mordu par au moins trois centième de temps


les applaudissements anabolisés
des éventails de drapeaux
chahutent sur le banc de touche
des exclus autour des meilleurs

le sponsor d'un dentifrice
collé sur la bouche de l'écran central
annonce des cassages dedans
où des hématomes clandestins
essaient d'atteindre des côtes flotantes


sur le récif d'une table à manger
des mollusques dithyrambiques
fustigent leur miroir de la société
dans les reflets de leurs chaînes

une huitre coincée dans le sourire du présentateur
récitant des perles qui coutent chères aux contribuables

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:33

si t'es une feignasse et pas la dernière
trouvant toujours moyen de pouvoir éviter
un labeur bien trop dur car tu as mal aux pieds
sachant qu'il suffisait de tendre la salière

et en plus dédoublé d'un certain savoir-faire
pour te rendre invisible aux demandes d'aider
comme quand il faut prendre une éponge et laver
mais que tu disparais laissant les autres faire

la télé te propose un rôle sur mesure
dans une maison close, et filmé sans censure
il te suffira juste alors d'y glander sec !

tu t'y sentiras roi ! mais de toi tous s'esclaffent...

pendant ces quelques mois ce sera ton secret
mais après l'aventure et cent prises de bec
tu te feras siffler comme un crétin parfait :

t'as vendu ton âme pour quelques autographes...

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:38

Sur la neige rose de ta peau :

ma langue est une luge
entre les dénivelés de ton corps
où floconnent tes frissons...

alors mes doigts sont des chamois sur les crêtes de tes spasmes...

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:39

sur le mont d'amour
je remonte ton tir-fesse
ta chair en poudreuse

au quai skatepark
je ride façon freestyle
ta bouche en halfpipe

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:40

j'ai fait du tort à une barre parallèle
dit le soleil sur son oreiller d'étoiles
je l'ai dissolue dans du crépuscule
alors qu'il était à peine dix huit heure

une femme enfant assise sur la lune
telle une balancelle aux fils de comètes
écoute la berceuse de la voie lactée
rythmant l'ombre du jour contre la nuit

le boléro de ses cheveux boréals
avec une touche de peinture halo
est une source pour le vent astral
ondulant entre ses boucles d'échos

dans ses yeux perlés de galaxie
l'avenir s'est dilué en miettes d'instant
mutant une seconde terrestre
en un slowmotion de deux siècles

voyageuse elle se repose
en tendant ses oreilles
sur les variations cardiaque
du pouls du notre monde

un tatouage de constellation
comme une tâche de naissance
marque en bas de ses reins nus
son appartenance à un autre système

lui il croyait encore rêver
affalé sur son tapis de neige
lorsque d'une sensation étrange
il se réveilla consciemment titillé
par la présence réelle de cette fée

essuyant sa bave au coin des lèvres
elle entonna d'une douceur vocale
un chant de désir magnétique
en pleine attraction de son cœur

au décollage de son envol précieux
il fit abstraction des chaumes blanches
rétrécissant au fur et à mesure
qu'il flottait dans les filets de ses prunelles

sa volonté sous l'hypnose de la sienne
accepta de se coordonner aux cardinaux
de son point de vue prêt à fondre
dès passé le proxima de sa bouche

c'est ainsi que Monsieur Bonhomme
parti dans la brûme d'un matin pâle
pour rejoindre Madame la lune
dans leur voyage de noce autour du globe...

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:43

bref, j'étais en train de rêver
dans un stade de sept milliards de personnes

' le lasso de tes yeux
est égal à la distance
de mon regard froncé
sur ta dentelle rouge...

les olé de tes frissons,
pendant que la mort applaudit,
font une vague
sur les strapontins de mes doigts...

nous brisons alors le silence
en communiant nos fanatismes
dans la brutalité d'une caresse
le regard planté l'un dans l'autre '

quand le match repris
après le tacle assassin sur un gladiateur évacué

sur la civière du grand écran
la scène repasse en boucle
avec ses os qui se brisent
et le sang spectaculaire
qui jaillit sur vous en troisd

' dans des rouages de soie
l'imprévu machinal
déambule avec ton corset
jouant avec l'imaginaire
de ton enveloppe vaporeuse

le roulis des rideaux
de la fenêtre entr'ouverte
calme la pluie de fin du monde
qui souffle impétueusement

le claquement de gouttes éclatées
raisonne comme un chant
les balcons font un orchestre
et réinventent une symphonie
avec le battement de ta poitrine
que ta sueur remix avec tes soupirs '

au retour dans le bus des habitudes
je rêvais toujours dans un paradis fiscal
en rêvant de la grande évasion
une sensation de tournis avec la réalité en prime

j'ai poinçonné mon lilas
sous le nez d'un resquilleur
le contrôleur était un jardinier
ils discutèrent des amandes
ils n'étaient pas d'accord sur la saison

l'ambiance à couper à la cerpe
monta d'un cran de cutter
tranchant nette la polémique
d'un avis favorable à laisser voler les papillons en paix

une mazzeratti plus tard
shootée dans un abris-bus
un attaché-case en main
semble hagard entre trois quatre hommes cagoulés

je suis bien arrivé

je marche sur des braises
le cœur léger

les démons du quartier de l'eden
jouent aux heres volant

une grille fait des interférences
avec mes pas qui avancent
où l'interphone du bonheur
me tend son bouton d'appel

je fends des couloirs continus
certainement que ses voisins
dans le silence entre deux pubs
ont dû entendre mon cœur battre

d'ailleurs un me lança dessus
son œil de juda fâché
avec son salut : - casse-toi ! -
précisant l'heure tardive
- il est vingt heure une
le règlement
ça ne compte pas pour des prunes ! -

' sur l'alinéat de tes jambes
la jurisprudence de mes bras
emporte haut la main tes suffrages
votant ton corps libellé
à la tutelle de mes fantasmes

tes spasmes réglant leur justesse '

à la fréquence d'une attitude alerte
mon alarme muette au pas de sa porte
boit le scotch de ses yeux m'escamottant
toute idée autre que celle de lui offrir
mes lèvres pleines de baisers à ras bord
en lui disant bonjour

la subjectivité de son sourire
contemple la sérénité de mon déséquilibre
qui fixe son chamboulement
parti pour un voyage inter-dimensionnel,
très loin en elle...

bref, je l'ai regardée, elle m'a regardé, elle a fermé la porte, la porte nous a regardé, et...

bref, j'étais enfin arrivé chez toi...

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:44

il est douce ( deux ) heure du mat
au plafond d'une chambre
un vol d'oiseaux migrateurs
ramène le sourire ensoleillé d'un enfant
sur le berceau du monde

dans un tintamarre de battement d'ailes

poeteric

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Message par poeteric Ven 6 Jan - 16:45

devant les yeux amusés de sa mère
j'ai kinappé mon gosse
en demandant une rançon
d'au moins trente mille bisous

sur le champs

il s'est échappé
en filant à quatre pattes
sous le pont de la table
en se faufilant entre les chaises voitures

il ressorti sa tête des quinze dernier étage de l'empire state buildingue
en souriant mille éclats de fenêtres l'acclamèrent
avant d'écrouler deux grandes tours de meuble à cd
et de retrouver enfin le confort de son duplex

en haut des seins de sa manhatan maman...

poeteric

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