Quelques textes de plus
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Quelques textes de plus
J'ai dans notre maison un bébé de ma femme
Un tout petit garçon aux yeux bleus qui vous charment
Quand ils s'ouvrent tout rond sondant votre fond d'âme
Surtout à l'heure du bon repas que ses pleurs clament
Ne sachant pas parler son dialecte animal
Est d'onomatopés un gazouillis verbal
Sachant communiquer entre hoquet qu'oral
Aux arheu et aux pieds lancés dans la chorale
Soixante dix centimètres de bourrelets tendus
Se faisant parfois maître de ses désirs voulus
Quand ses parents admettent sur sa moue qui mue
Que c'est un drôle de clown avec leur air ému
......................................ses...............................................
............................regards..............................
..........................sous..........cent.........................grâce
...........................ses.s'..............n..................sa
.........................che......é........_a..............de
........................veux.........Elle..............vol
..........................................va..........en
..............................un...de tout son
....................par............être entre les
...touchée.......................vibrations la
.........................................musique l'em
...........................................porte où son
............................................corps là mène
...................................les notes sur sa flannelle
...................scintillent entre les fulgurances de ses pas
...........................................parmi dansant
.......................................ses.............au plus
................................élans........................près
..........................je la.................................d'u
...................conte...................................ne
..............mple...................................har
........s'offr..................................mo
....ir en............................nie
vie
quadruple acro,
Sous un ciel bleu marine aux sueurs magenta
Une très belle ondine aux grands yeux camaïeu
Redescend d'un nuage ivre de son applomb
Teinté à la couleur d'éclats curaçao
Angélique est son ombre aux phares de l'enfer
Passant dans l'eurythmie ordonnée en tout bord
Emmêlant l'usufruit d'une rive en accord
Aux ampères en ronde effleurant sa lumière
Unique délicatesse elle vint s'arrimât
De son évanescence au raz de mon aura
Offert devant la nimbe érigeant ses effets
Remuant une ivresse aux vapeurs d'énergie
Éclairant la déesse au vol de mes uv
En recherche d'extase à aspirer ma vie
Sous un ciel bleu Marine aux Sueurs magentA
Une très belle Ondine aux grands yEux camaïeU
Redescend d'un Nuage iVre de son applomB
Teinté à la Couleur d'éclAts curaçaO
Angélique est son Ombre aux Phares de l'enfeR
Passant dans l'Eurythmie Ordonnée en tout borD
Emmêlant l'Usufruit d'une Rive en accorD
Aux ampères en Ronde Effleurant sa lumièrE
Unique Délicatesse Elle vint s'arrimât
De son Evanescence au raz de moN aurA
Offert devant la Nimbe éRigeant ses effetS
Remuant Une ivresse aux vapeurs d'ÉnergiE
Éclairant la Déesse au Vol de mes uV
En recherche d'Extase à aspirEr ma viE
diabolito !
Dans sa chambrette de creepshow
tout en suçant du sang de grenadine
Il décore ses murs avec la toile
de son araignée dans lcerveau
avec son air de halo winner
au chant lyrique de sa voix qui mue
il incante les forces du mâle
pour gagner l'âme des octaves
' un jour je crierais grave ! ' dit il,
' et que le diabolo m'hante ! '
en sacrifiant un chicken nuggets
dans son ketchup sanguinolant
alors avant de s'endormir
il rêve de cauchemard
comme espérer mourir
avant d'être atteint d'espoir
HAAAA
pardon pour ce HAAAA
j'étais en même temps sur winamax et j'ai tilté
paire de dame en main, relance pré-flop en tri bet, tout lmonde me suit ! Jackpot, c'est son pseudo, relance du pot en deuxième position, Tapis, c'est son pseudo, fait tapis ! il est collé par Poussière, c'est son pseudo, et Aspirateur, c'est son pseudo, dailleurs, quand ma femme me tendit l'aspirateur à ce moment là, je compris que mon excitation parlait trop fort, alors quand j'exulta d'un ' mais tu vas te coucher oui !, je reçu l'aspirateur en pleine tête, le vrai aspirateur, pas le pseudo, il me vint cette première excuse comme un homme ne pouvant être occupé par deux choses à la fois, de lui expliquer qu'à cause du call d'une Girl, c'est son pseudo, elle m'a entraîné dans sa river en me sortant une suite par les deux bouts alors qu'elle était en ventral avant le turn, j'ai pu discerner entre les éclats de vaisselle ' c'est quoi cette call girl avec qui tu joues sur Internet avec des positions cochonnes !!! ', j'ai mis du temps après à me faire comprendre à travers la porte close de notre chambre, en insistant avec douceur sur toutes les nuances terminologiques du Texas hold'hem et son vocable, souvent accompagné par un chant de chip, d'ailleurs assez proche de celui des grillons qui dansent entre les regards flambant des joueurs, donc
pardon pour ce HAAAA
je tilta
Monarchie républicaine
Six mois que j'attendais ça. En balançant ses cohésions sur l'oreiller, j'ai vu le résultat de son suffrage s'afficher sur son air ravi. Six mois, six mois que je passe mes journées à poser mes tracts sur sa bouche, à rentrer tard pour la suivre entre les meetings de ses yeux, là où l'on débatait toute la nuit sur la nécessaire révolution de nos richesses à se partager. Six mois à serrer ses mains en visitant les commerçants, nous promettant leur vote admiratif sur la liste de nos achats avec des clins d'oeil complices pour notre état d'amour précurseur de notre passionaria. Je ne voulais pas seulement être le meilleur parti pour gouverner son corps, mais au contraire, établir une coalition avec chacun de ses mouvements afin de réunifier toutes nos forces en présence, et redonner un sens à la Vie dans toutes ses diversités, que l'on appelle harmonie. Et maintenant ces six mois révolus, où j'ai dû au fanal lutter contre la dernière candidate, la peur, avec son programme exclusif d'exclusions sous un slogan de rassemblement, me voici l'élu mandater par ses frissons unanimes, reprenant le refrain glorieux de l'hymne à ses soupirs. Bien sur, j'ai eu un moment l'envie profonde d'être le dictateur de ses richesses intérieurs, mais je me sentis vite dépassée par la foule démesurée de ses attentes démocratiques, alors je me suis laissé envahir par ses pulsions fanatiques, quand au bord de sa jouissance capitaliste, toutes les bourses ouvrirent leur cours en investissant par des milliards en liquide la banque du FMI, Femme Morgasmique Illuminée, et établir ainsi un nouvel ordre sentimental, en adéquation avec les attentes libertaires de vertiges à partager, sans que la dualité de nos individualités en phase de désir ne dépasse la pérénité de notre emphase de plaisir.
Sweet love ice cream
Un fantasme à l'allure en bas de fantaisie
sur les reflets sucrés de peaux rose bonbon
caramélisées de pommes et citrons
enrobe une cambrure à son grand appétit.
Du sorbet fruit nature au nappage d'envie,
la pulpe érotisée ascendant l'air des monts,
deux bergamotes pétries d'ebullition
suent sur l'ossature un goût de sucrerie...
Je t'ai bien vue fendre un sourire rêveur
entre tes yeux d'amande au croquant de ton cœur
sous une peau de pêche à l'arôme explicit
d'une amertûme tendre en désir ravageur
dont la brûlure fraîche enflamme au point de split
la passion de t'épandre au soupir impulseur
Journal de bord
Pour débuter ce journal de bord, et afin de marquer tout de suite le fil conducteur de ma lutte contre les habitudes séculaires qui nous entretiennent dans leur mélancolie sous-jacente, je souhaiterais me proposer une nouvelle alternative quant à l'approche de notre language, ainsi, je commencerais comme première proposition par donner à chaque semaine des noms de jours différents, par exemple, cette semaine, ma femme a ses règles, donc cela donne :
lundisponible
marditoi
mercredialors
jeudinon
bonventdredi
samedipas
dixmanchesàtoitoutseul,
bien sur, je caricature pour rigoler, ma femme est une douceur, bon elle est plus grande que moi mais ce n'est pas difficile je ne fais qu'un mètre quatre vingt cinq, elle, elle fait trois mètres quinze, quand j'eternue je lui chatouille les aisselles, en plus, ça m'énerve quand elle me dit ' bah alors atchoum ! ', ma femme est bleue, pas en voiture parce qu'ici il n'y en a pas, surtout qu'elle elle utilise un grand oiseau pour se déplacer, ni de lire ce texte, non, elle vraiment bleue, des pieds à la tête, ça n'étonnait pas les voisins, eux ils sont pire, ma femme elle est gentille comme tout, on a beau avoir décimé pratiquement tout son peuple elle reste humble et essaie de se fondre dans le paysage urbain, pas facile quand t'es bleue et que tu mesures trois mètres quinze, essayez pour voir ! Elle a trouvé un taf au zoo, un taf attention je n'ai pas dis un enclos ! bien qu'elle attire beaucoup de monde, c'est là où l'on s'est rencontré, dans mon enclos, je suis un des derniers survivant de la race humaine, ils m'ont laissé mon phone pour écrire mon journal de bord, ça cartonne dans la galaxie, mais ils me payent en monnaie de singe, c'est pas grave, j'ai mon home sweet home, mon ange gardienne bleue, et l'inspiration, je vous laisse, c'est l'heure de l'ouverture !
la dernière oust ( rouste ?!) que j'ai reçue de ma femme est mémorable, je lavais tranquillement la vaisselle au bord de la rivière, quand elle arriva completement affolée en agitant les houlà qu'est ce que tu fais là toi ! en me balançant sur le bas côté, bien sur je fus surpris et dans un essai d'explications confuses je lui bafouilla mon envie de partager avec elle les tâches ménagères, Tu veux pas aussi laver les couches du petit pendant que t'y es ! me lança t'elle d'un regard noir comme un éclair, quand elle les vit pliées à côté de ses affaires, bien repassées sous la pierre à vapeur, j'ai senti sauter mon cœur ! Le froncement de ses sourcils balayait l'éclaircie qui n'osa pas montrer le bout d'un éclat, attendant promptement que ses cris dechirent nos tympans, Quoi ! me pointait elle d'un doigt furieux, tu ne vas pas me dire aussi que t'as encore ranger la grotte ! C'est à ce moment là que j'ai reçu la massue qu'elle portait en pleine ploire, mon fils rigolait lui, ça le fait rire quand je reçois des mandales, comme elle était super gênée de la mettre en spectacle devant la tribu, elle conclua qu'il était temps de me comporter comme un homme, et d'aller un peu chasser pendant qu'elle s'occupait de son rôle de femme, Depuis cette tirade comme quoi je ne la traine pas assez par les cheveux, comme une femme se doit d'être respectée, pour éviter tout doute je tue des mamouths, mais sans grande conviction, D'ailleurs, quand je lui ramène des bouquets de fleurs, elle la ramène moins là, comme quoi...
La dernière peau dvipère que j'ai crevée avec mes dents je lui en faite un bikini en peau dserpent...
j'ai essayé derisoirement de mettre en parrallèle une opinion aussi vieille que neanderthalienne sous le point de vue d'une femme ayant été éduquée comme cela, et l'homme actuel plus enclin à les traiter d'égal à égale, tout cela n'a rien à voir avec ma femme, qui les seuls fois où je la tire par les cheveux, c'est sous la forme d'un réflexe érotique.
suis pas si macho et basique que ça ! la preuve hier au soir je lui ai préparée un diner aux chandelles sous les lucioles, avec lasagne de diplodocus, et ce matin, en nous embrassant avec une haleine de dinosaure, je lui ai préparée un tit dèj royal, avec œuf de velociraptor à la coque, merci d'être passées sympa je vous laisse faut que je sorte Rex, notre tyranosaure...
Bling bling contre désargentés
Au labyrinthe urbain
Des coins de rue prolique
L'aventure restrictive
Des rêves d'évasion
S'enfonce dans la brûme
Des pots d'échappement
Les rumeurs tapissées
Sur les murs abscons
Laissent les marques
De tu peux toujours courir
Près de poubelles en feu
Dans la cendre des espoirs
selon l'amendement
sur les délits de faciès
la police tisse ses
liens sociaux en
mettant des menottes
complètement hors de ce temps
sur les grands boulevards
les paparazzis surveillent
le crissement de Jaguar
des porches intimistes
au défilé de décideurs
les fous de beaux leurres
du ballon endimanché
regardent les sponsors
marquer des buts lucratifs
la misère dans les gradins
applaudit les success story
qui driblent la mort
et ses tacles assassins
dans les salons vip
les hors jeu arbitraire
ne dépassent pas la ligne
de leur défonce
dans la houle des parkings
les taurés adorent rouler
des mécaniques retunées
devant leur audi mâte
les quotas divertissent
celui qui loupe un penalty
se voit renvoyer sans prêt
dans le championnat de son pays
les révolutions font une pause
le temps qu'un messie d'argent teint
s'amuse avec des Goaliaths
en faisant rêver les désargentés
avec sa bi nationalité CIA al-qaïda
Ben Laden prend un carton rouge
en prenant pour toute son équipe
qui l'enterre au milieu du terrain vagues
dans tout ce cinema réel Life
les groupies de foutre ball her
veulent être actrice de sex tape
en rêvant dans leur glory hall
à un tout autre niveau
dans un camps près de charniers
l'antechrist s'échauffe sur la touche
entre deux poteaux d'exécutions
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
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