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    Message par poeteric Jeu 24 Fév - 5:16

    Introduction :

    L'onde d'éclats de chocs transperce chaque seconde
    Une nouvelle catastrophe meurtrière déjà-vue
    Dans le concert mondial des scories hurlantes
    Sous des flashs mis en boucle comme des pubs à la con

    Babylon burn menu maxi best of the end
    Servi par la vache folle certifiée virus
    Mattant sur le mac drive les arrières trains passer
    La faim roule en chenille sous la guenille des tanks

    La peur agglomère l'homme et sa rage de survivre
    Invente des stratagèmes sur des bases atomiques
    histoire de détruire le plus de personnes viables
    à expérimenter des déchets nucléaires

    sur l'échelle des valeurs boursières toutes vos souffrances
    ne dépassent pas la courbe des profits corrompus
    si tu n'as pas la chance d'être du mauvais côté
    tu peux toujours courir après ton innocence

    Les gisements sous tes reins valent plus cher que tes os

    Les tracés que dessinent les chemtrails d'avions
    investissent dans l'azur les contrées à soumettre
    à l'assaut d'un espace vital pour s'enrichir
    l'obligation de violence en reponse

    pour l'accord bénéfique d'un mandat cash en vue

    Les doom doom eclatées dans des corps au formol
    Rouillent du sang des victimes gisant dans le ruisseau
    qu'enjambent des rescapés baionnette à la gueule
    avant de recracher leur dernière bile de sang

    les trottoirs dégueulassest où les ombres pourissent
    dissous dans l'eclipse infanticide de leur âme
    regardent l'oeil crevé des rêveurs qui les souillent
    tombant de haut de la falaise des canniveaux

    Junkie aux démesures d'une dose d'adrénaline
    L'excédent de cervelle d'un trouble à cent pour cent
    Où les souvenirs d'été cicatrisent des albums
    Retient des parents cheminant dans leur cœur

    Leurs ambitions perdues un jour de fusillade

    Même le désert a plus de vie que leur tourment
    La frousse guide des zéros qui luttent contre le vent
    Convaincus qu'un massacre en portera leur croix

    La mort est en vadrouille les armes se revendent
    C'est dans un gouffre scabreux que les hommes se broient
    Dès qu'un fou a les boules ses balles se répandent

    Chapitre un :

    Les sens ouverts sous les vertiges de ce monde, je nage d'un calme olympien dans le brassage incessant d’une foule new-yorkaise. Les ombres dessinent des montagnes sur les murailles d'acier de Manhatan City, là où les pentes de verres pyramidales jouxtent l'effervescence de rues animées un jour de krach boursier; les cimes déambulent entre les pubs pimpantes, comme une où se disloquent les pixels vifs d’une jupe fendue de starlette déjà morte (suivant la critique d'un chercheur de nirvana qui déambule dans l’ombre des cimes pimpantes). Quelques sirènes pimpantes pimpantes se frayent un chemin dans la marée montante des véhicules écaillés, un aileron sur le toit des requins jaunes avalent des poissons urbains pour les recracher plus loin, comme la bouche de métro d’un cétacé qu’avale des marylin en tailleur et cheveux attachés; à un souffle de là un mendiant parle à un autre, en se regardant d'un coin de l'oeil à un autre coin de la rue, ils s'hochent d’un commun mépris sur un business man pendu sur ses deux phones prétextant sans leur répondre à eux qu’il est trop affairé pour ne pas devenir comme eux à végéter sur leur rhizome, des éclairs artificiels pétaradent en boucle dans un univers consolidé d’éphémères, se répétant aussi vite qu’une mode circulaire circule entre des flash mobs séculaires, l’allure se veut fourmilière et chaque place est numérotée au hasard dans un jeu de domino/domino humain qui s’échelle entre des lianes de fer, le ciment tient par le sang des aficionados désespérés se jetant jusqu’à leur dernier force dans l‘opprobre des caniveaux à sec, à sec par trop de gens voulant se mouiller pour acquérir son monotone et ne pas finir comme les caniveaux, à sec, à sec comme un automne disparu dans des extrêmes devenus monotones, là où le printemps en demi-mesure d’éveil est passé par défaut sous les futilités à oublier aux scalpels, le temps est relatif au pognon à mettre dans la poche, alors ici c’est l’été, alors là-bas c’est l’hiver, plus que deux saisons qui font quartier dans les vitrines louant la meilleur affaire à faire avant d’être à deux doigts d’être à sec, comme si sans un produit miracle tu ne pouvais pas détacher le ketchup moutarde des deux hot-dog-minutes dont un de trop que t’as mangé en une minute, quand la pause-dèj n’en comporte que cinq, dont deux pour admirer la photo de ton idole Rockfeller, et une à accorder au gérant du pressing pour qu’il soit la star du détachant ketchup moutarde sinon tu lui consacres un article dans la presse people des peoples pressés d’être people sous une foule pressée de new-yorkais plus pimpants depuis que des flashs crépitent quelque part entre des ombres fuyantes et des cimes publicitaires où s‘affichent des peoples pimpants, si possible avec une femme nue ayant comme décolleté un slogan en paraphrase, comme ‘les sens ouverts sur les vertiges du monde‘, supplantant des grains subliminales sur la masse qui s’agglomère là où chacun cherche son identité à habiller, celle dans un costume smalto guindé où celle dans un débardé pictural aux taches de taurine aux pectoraux, l’effet d’une première étincelle qui tomba de sa réverbération m’interpella dans mes contemplations quand à l’isocèle d’un ciel en déséquilibre, certains levèrent la tête en s’arrêtant de courir, les voitures stoppèrent leur manège polluant, tous regardaient là-haut des chapes de soleil qui lacéraient un béton dégoulinant, dégoulinant depuis les cimes moins pimpantes de deux tours en plein ciel noirci, noirci dans une avalanche de vitres teintées et de vagues de poussière.

    Chapitre deux :

    C’est simple, une fois rentré sur paris, je ne bougeais plus de chez moi, tout en livraison à domicile, comme si j’étais un patron de pme avec plein d’employé, des coursiers pour mes courses, des coiffeurs qui se déplacent pour remettre en place ta coiffe, un soir j’ai même appris en triple visioconférence la recette du pot-au-feu, comment broder certains points de conversation, et comment élaborer une tarte tatin sans la renverser, internet me maternait même si parfois il paraissait m’interner, faut dire aussi, une fois j‘ai tenté une sortie, et ce fut exceptionnelle, il me manquait dix grammes de farine pour me rouler dedans, alors je suis allé voir si j’avais des voisins en y mettant des gants, surtout sur mes mains pour sonner, le voisin d’en face me dit vous tombez pile je n’ai pas de farine mais ma femme la garce m’a trompé avec un sucre d’orge parce que je lui cassais les bonbons alors si vous voulez du sucre j‘en ai plein le dos, je dus décliner cet offre en lui conseillant de lui offrir un sac à roses mais il m’avoua que s’était trop tard elle lui avait mis un bon caramel et qu’il ne pouvait plus se regarder dans son sucre glace, ça commençait bien, à la sonnette du voisin d’au-dessus je fus mort de rire quand j’entendis comme quelqu’un qui tape à la porte, son carillon était un toc-toc, comme il m’entendit m’esclaffer en lui disant désolé de sonner il me dit de dégager sale petit con branleur couille nichon, il ouvra la porte en m’expliquant qu’il était atteint d’un toc dès qu’il entendait une sonnerie où rien que le mot sonner et qu’il s’excusait s’il avait froissé mon éthique, mon nez tique et j’éternua devant ses cheveux poivre et sel je dus m‘excusez pour les gouttes zau nez, il me dit mais quel est votre souhait bouffon de branleur de couille nichon, je lui dis merci beaucoup en ré éternuant mais cette fois ci avec tous les glaviots disponibles qui traînaient dans ma gorge en lui disant excusez moi je suis sonné, il ne se démonta pas et en essuyant ce qui coulait sur lui il me dit que vos amours durent toujours espèce de branleur de nichon qu’à qu’une couille, en refermant d’un coup gauchement la porte sur mon gant droit et ma couille gauche, comme je suis droitier je mis quelques heures à rerentrer chez moi en essayant avec ma bouche, une fois devant la porte, de tourner la poignée, une voisine me proposa en coup de vent un coup de main je lui demanda si elle était assez forte avec ses dents pour m’ouvrir elle se referma et parti un bye-bye majeur d’un seul doigt, quand j’eu réussis de moi-même je fus épuisé la faim m’empoignait je n’avais mangé qu’une poignée de poignée, mais le poteau-feu préparé la veille avait mal vieilli il était rouge cramé mes dents étaient passées au jaune quand d’un coup je devins vert, alors c’est là que me vint un flash, une révélation, et si j’étais le moins fou de mon immeuble ?
    Enfin tout ça tu t’en fous, ma tite Tarte, rien ne t’atteint.

    Chapitre trois :

    Elle allait me répondre quand notre conversation fut interrompue par un brouhaha, dessous la fenêtre, faut dire aussi la fenêtre donne sur le bal des cons, deux femmes le regard vitreux tentaient de découdre le fil de leur vérité sur un tissu de mensonges, bref ce que l’on comprenait moi et ma tarte cachés sous les volets c’est que l’une d’elle disait tiens toi à carreaux quand l’autre essayait de les lui casser, j’étais prêt à leur dire que j’étais pas assuré et qu’elles n’assuraient pas quand dans la bagarre j’ai juste compris qu’un coup de poing pouvait clore une discussion, elles repartirent chacune dans le coin de leur ring en vociférant qu’au prochain round une des deux cracherait ses dents, c’est fou comme chacune une par une elles avaient l’air si charmante lorsque je les croisais sur le palier derrière mon juda, comme quoi, mais ça c’est rien, une broutille, une peccadille, un des voisins est un retraité de l'être qui pensait que tout le monde était là pour l'insulter, alors il avait la fâcheuse habitude de traiter les autres de facho tout en se fâchant avec la plupart des femmes qu’il conspuait dans une diatribe de reproche en les mettant à taire, de plus, il croyait sa lutte salutaire à sa vision personnel d’un monde à sa prétendue hauteur, il ne savait pas que chacun porte sa croix en disant à l’autre que c’est la plus lourde, lui tout ce qu’il voulait c’était un peu d'embrouille sur son champs de vision en jouant les fiers à bras, seulement tout le monde a sa propre guerre comme tout le monde à sa propre croix, croix de bois croix de fer si je mens faudra pas vous en faire, vous avez assez à faire avec votre enfer pour ne pas laisser vos nerfs porter une croix quand on voudrait être plus léger que l’air sans avoir de fers aux bras , bref il s’était fait mettre sur une croix par tous les locataires qui l’exposèrent sur mon bal des cons, lui il continuait même bail au nez par ce coup du foulard à s’insurger ‘sur ces têtes de singes’, disait il, moi et ma tarte on avait beau derrière les persiennes lui demander de la fermer en mettant sa bouche en croix il me dit toi ferme là où tu dégages, mon immeuble aime le où quitte le, c’est à quatre heure du mat qu’il s’est calmé, il m’a demandé de le détacher je lui ai dis que ça allait être difficile vu qu’il était une grosse tâche, mais ma tarte, oui dès fois elle est tarte ma tarte, me regarda du blanc de son œil et me fit une larme de chantilly, oui elle est sensible ma tarte, lui je l’ai vu partir en menaçant ses ombres.
    Depuis que j’observe mes voisins en me demandant si je suis le moins ouf d‘entre eux, je n’ai plus besoin de prendre de cachets, je sais que j’irais mieux le jour où j’aurais manger ma tarte, sauf si d’ici là c’est elle qui m’enterre, avec sa pelle.

    Chapitre quatre :

    J'étais à cent bornes de mon corps mes rêves faisaient du smurf :

    il fait nuit sur le soleil, un lapin tranche un boucher
    un téléphone décroche son homme portable qui vibre
    la route roule sur les voitures près de sapins rouges
    et un caniveau pissote sur les trottoirs qui courent

    en somnambule qui dort s'en allant les bras ballant
    où des rayons le bercent de leur chant lunaire
    l'assourdissement de l'expansion du cosmos
    tamise les sillons d'explosions nucléaires

    un volcan s'éveille et le ciel s'éteint d'oiseaux mécaniques
    les plaques tectoniques redistribuent la carte des frontières
    les nouvelles babylones s'élèvent dans des jardins d'eden
    et les oasis sont ouvertes 24/24 7/7 dans le mirage des villes

    les démons croient aux merveilles les anges sont déchus
    le néant éternel embrase une galaxie comme une étincelle
    il hume les voiles chromatiques des lumières dissolues
    regardant en une nano seconde des siècles sur terre

    Et moi je déambule dans l'espace atomique de ma on-existence
    contemplant d'un air sidéral passer le temps entre mes yeux rutilants
    dont la fissure endémique est d'un colimaçon fait d'apocalypses
    se régénérant dans la transfusion d'une déficience extra temporelle

    C'est une fois reveillé du réel que je contemples mon cauchemard
    en discernant le destin tombé dans l'oubliette d'un futur univoque
    le passé eclairé s'écarquille dans l'obscurité d'un trouble lumineux
    où l'âme hommasculée tâtonne sa peau qui se recompose

    la déchirure intercostal dans ma tête en pleine hémorragie de rêve
    transperce les glaucomes en feu d'une vision remplie de cendres
    quand tout un horizon disparait au profit d'une manne de vertige
    rétablissant la moyenne de l'apesanteur dans un seul bâillement

    alors en sortant dtapa tranché que je hante comme un fantôme
    je trébuche sur le mode silence du réveil qui crie ses chiffres
    en sachant très bien qu'ils s'assoupiront dans le chao de l'univers
    une fois atteint les confins de l'infini nous regardant finir en boucle

    Chapitre cinq :

    J’étais donc à dix bornes de mon corps mes rêves faisaient du smurf quand à huit heure du mat’ il était déjà trop tard une septuagénaire m’attendait chez elle au sixième à cinq heure je n’avais que quatre minutes à prendre en trois secondes pour arriver en deux temps lui faire un top réveil j’avais une possibilité de deux chances sur trois d’arriver à quatre pattes dès le cinquième étage pour arriver au sixième en septième dessous d’un souffle en fuite haletant sur son paillasson neuf son nom brodé comme indice mais j’ai du repartir en arrière j’avais oublié entre les neufs clefs de mon trousseau la huitième avec le chiffre sept gravé dessus pour bien les méconnaître au cas où cinq doigts faucheurs reconnaissable à quatre lieues alentours étaient assez adroits pour choper en deux secondes la seule clef de chaque appart je du remonter dans l’unique ascenseur de deux mètres sur trois mais au quatrième il se bloqua en cinq temps pour retomber au premier et se bloquer en trois secondes j’étais à deux doigts de péter tous les plombs quand un seul péta c’était celui du bouton rouge à taper deux puis trois puis quatre fois pour à la cinquième entendre au bout de six heures sept types différents pour qu’un huitième t’avoue que le prochain technicien sera dispo dans neuf heures si ce n’est pas dix alors toi tu te dis que si dans leurs têtes d’œuf à huit en faisant un set ils restent assis que va être le technicinq et si il arrivera à ouvrir sa quatre pour trouver le trois chemin sans devoir encore attendre à demain pour leur écrire une lettre d’undixgnation, heureusement un dandy du onzième joua le douzième homme en appuyant sur le treize, c’était un quatorze juillet, je mis plus de quinze heures à sortir j'en avais plein le cul ‘ce jour restera gravé dans les annales’ m’avait il dit en descendant tout happy sans se prendre les pieds dans le tapis, il était fort ce dandy, voilà pourquoi, ma belle tarte tatin, tu pouvais entendre des pétards de cris en ricochet de cris de pétards le quatorze juillet, tu sais ma tite tarte, feu à feu les gens deviennent moins festif dans leur jeté de pétard en feu, avant tu t’ingénuais à te cacher pour viser stratégiquement les pieds des passants qui savouraient du léger rouge sur leurs joues en feu de s’être fait surprendre sous des tant mieux pour eux, maintenant, comme toute chose bénéfique pour détruire, les explosifs furent vite transformés de simple artifice à ficelle en armes lourdes de tout un raid militaire, avec victimes collatérales de tant pis pour eux fallait mettre ton gilet par bal, ha ma tite tarte je change de sujet mais la nostalgie m’écharde si tu savais comme tout s’est si vite transformé pour maintenir le train de vie des riches, le temps passe vite quand on regarde le passé, je n'avais pas pensé un jour tout te raconter mais là c‘est trop tôt, presque quinze heures, personne n’est vainqueur, qu’une fresque de vains cœurs gelés sous un soleil glacial, alors ma tite tarte il faut que j'aille faire péter un cable à ma pendule, je vais installer la nuit à quinze heure, dans le frigo il fait moins froid et y’a de la lumière, je vais te laisser là ma tite tarte tu y seras à l‘abri.

    Chapitre six :

    Bienvenu aux jeux du cirque moderne, là ou les clowns armés de lance flammes aspergent la foule qui les acclame, là où l’homme est la meilleure chair à canon, vous trouverez sous vos sièges en état de siège un pouce des combattants morts pour vous satisfaire ainsi vous n’aurez qu’à le lever où le baisser si vous voulez faire tomber le trapéziste en plein vol parce que sa tenue est sans goût et que sa tête ne vous revient pas, n’hésitez pas vous avez tribune sur les tribuns qui vous distribue vos tunes en vous jetant du pain, bienvenu aux jeux du cirque vous ne verrez plus de lama d’éléphant où de singe savant l’homme dans son népotisme s’est caméléoné à leur image ainsi vous aurez le loisir de découvrir des hommes qui se crachent dessus comme des lamas des hommes qui peuvent se rappeler de la nuit des temps mais qui n’arrivent pas à faire le jour sur eux-mêmes, et des hommes qui se singent, bienvenu au cirque le speaker est un robot, les gradins dégradés vous gradient suivant votre grade à être gratifié à la meilleure vue dégradante, l’ère est au par être les spectrateurs pourront interagir en devenant eux-mêmes tour à tour le tour de magie de dame la mort qui vous fera disparaître pour ne plus réapparaître, prenez place ! Prenez place sur la roue du destin qui vous déplace, contemplez vos millénaires dans le nœud d’un fouet qui vous lacère, venez jeter vos cris de démence sur le carnet d’une liste d’attente d’incarnés remplis de doléances, prenez place ! Admirez les esclaves qui d’un glaive pourfendent pour vous votre rêve de gladiateur ! Avé ces arts ! Ceux qui meurent pour vous vous saluent les yeux ensanglantés de vos larmes de joie à vous avilir de tout détruire pour mieux brûler l’ennui qui vous napalm à donner des palmes sur le meilleur scénarii d’une faim du monde pour la fin des âmes ! Prenez place !

    chapitre sept :

    J’ai vu les voisins affolés s’étonner de cette coupure de soleil, les paliers s’ouvraient un à un, le premier sortit en charentaise assorti d’une robe de chanvre en se demandant s’il avait bien payé sa vie ce mois ci, il était prof de chair en thèse mais il s’était fait virer ce matin en venant en chausson vêtu d’une simple alaise, Blaise il s’appelait je crois, car tout le monde lui disait en le croisant’ ça va t’es à l’aise, Blaise ?’, le deuxième sortit en panique en gesticulant une grimace du style j’ai les boules, pourtant il était renommé pour être cool, Raoul, mais comme il était un inconditionnel de Rahan il pensa que c’était la fin du monde, il regardait Bernard qu’avait l’air hagard en ouvrant sa porte, Bernard était exterminateur de mite et depuis sa retraite il vivait en ermite, un peu comme Rahan mais de la tribu de ceux qui restent assis dans leur canapé en découvrant le monde par satellite, Bernard était sorti non pas à cause de cette obscurité étrange en plein jour, mais parce qu’il aimait bien sa voisine coquette, Huguette, et comme Huguette était sortie en troisième il ne tarda pas à être le quatrième, à croire qu’il guettait Huguette par la lorgnette, Huguette s’appelait Hugo avant, enfin c’est ce que disait Blaise en douce à Henriette le travesti du Mans, sortis en cinquième juste avant Frédéric, le flic, qui se prenait pour un agent fédéral de la galaxie contre le crime intersidéral, il en appela même sa femme Scully, qui n’était pas la septième à sortir car depuis longtemps elle s’était faite enlever par un extra terrestre prof de gym, Frédéric la gueule dans le pâté avait le cœur en rillettes dûment en miettes et cela faisait doucement rire Henri quand il laissait Henriette l’appâter, Raoul disait à fab&fab qu’il était son Rahan, fab&fab c’est le diminutif des prénoms d’un couple d’inséparable, et comme ils ont un look très androgyne personne ne sait si c’est fabien&fabienne où fabien&fabien où fabienne&fabienne, donc tout le monde les salut par faf&fab, fab sortit très vite rejoint par fab en demandant ce qu’il se passe à Raoul qui se mit à courir comme Rahan avec juste un slip léopard en dévalant les escaliers poursuivi par Blaise qu’avait pas l’air si à l’aise Bernard l’air mite qui pensait tenir Huguette mais Hugo n’avait pas eu le temps de se faire une mise en plis ce qui faisait doucement rire Henriette qu’essayait de rattraper son Rahan qui avait déjà atteint en cascade la cours, une fois le couloir vide de leurs résonances, j’ai vu s’ouvrir lentement une porte que je n’avais jamais vu à cet endroit là, une personne que je ne connaissais pas sorti d‘un pas délicat, elle était magnifique et sa lumière aurait pu inonder les murs lugubres de tous les couloirs de la mort, je restais stoïque en pleurant d’un œil derrière mon juda, étourdi dans l’éblouissement de sa candeur enluminée, elle ne marchait pas elle paraissait glisser, c’est quand elle me vit que mon sang se glaça, elle me fit signe de venir avec elle et comme j’étais figé elle me toisa et me dit de me lever sans prononcer un mot, j’entendais sa voix comme un éclat dans ma tête écarter ma peur et ses sanglots, en fait j’avais ouvert le gaz chez moi et recouvert toutes les fenêtres de mon immeuble d’un film noir opaque, ainsi tout le monde sortit en croyant à un phénomène écliptique quand c’est moi qui voulait m’éclipser sans tuer personne d’autres que moi, j’avais bien essayé de me pendre mais l’élastique s’était rompu et je me suis cassé deux côtes, j’avais essayé de manger des plats rassis mais je me suis retrouvé toute la nuit assis sur les chiottes, j’ai pris trente cachets d’un coup mais j’avais oublié de les enlever du tube, je suis resté assis toute la nuit sur les chiottes aussi, j’ai essayé de me noyer sous la douche de me brûler au allumettes de me tailler les veines avec mes doigts, mais rien n’y faisait, je me sentais toujours mort-vivant, alors j’eu cette solution ultime d’un dégazage de mon four électrique, mais celle-ci était un peu trop radicale et pouvait tuer pas mal de voisin, bien que certains je suis sûr que cela les aurait arrangés, puis, sentant ma mort imminente, je me suis évanoui, ils m’ont tous retrouvé en remontant, inerte dans le couloir devant ma porte, ils se demandèrent ce que je faisais là, avec ces films noirs à la main.

    chapitre huit :

    L'horloge n'avait plus d'heure. les minutes filaient tout de même en s'arrétant soixante secondes. le temps de repos adéquat pour une seconde d'attendre d'être la soixantième en une minute. Les secondes sont sur un circuit d'une minute. elles ont un record à battre, c'est d'être pile à la soixantième seconde en une minute. la minute étant mesurable à soixante secondes. C'est une course où chaque seconde est une participante à part entière comptant à voix haute leur relais en se nommant chacune à leur tour dans leur tour de piste d'une minute. Elles sont soixante. La piste dure une minute. C'est le temps qu'il me fallut pour sortir de mon coma. Trois semaine après, mon psy me dit que vu mon état de choc il était temps de retourner sur les lieux pour faire le deuil de ce jour endeuillé par deux tours à terre, alors j'ai arrêté de le consulter pour économiser un billet aller, ça lui a fait un choc.

    chapitre neuf :

    l'horloge n'avait plus d'heure. la petite aiguille s'était volontairement perdue dans la meule de foin du rembourage d'un canapé en peau de bizon d'un country club, je n'aime pas la Country, elle non plus, mais à Nashville, il n'y a que ça d'ouvert encore quelques minutes, avant que les bars remplis ne ferment en laissant partir dans l'horizon les stetsons solitaires, nous regardions nos sourires danser le rodéo de nos lèvres, assis l'un en face de l'autre. C'était le deuxième jour de notre rencontre pour un autre jour, en croyant très fort à un enchainement possible vu le rythme où les heures n'existaient plus, minute après minute.
    Pourquoi Nashville ? C'est qu'en fait, en baffouillant de timidité devant la conseillère des plus belles vacances lui demandant si il aimait bien la Country, je lui répondis, comme un mauvais relais dans le circuit des secondes, spontanément cou...cou...ouiii...mu-mu-zik ?, alors qu'elle avait déjà appuyé sur la touche, la mieux commisionnée généralement des invendus invendables, ouiii pour m'envoyer en une seconde dans un circuit où chaque minute est organisée pour un total bonheur anticipé à la seconde prête à vivre intensément la suivante dans un rythme de hot-new Country music, j'eux même le bonus en guise d'excuse de plusieurs escales pour un arrêt minute dans cinq capitales, en première classe de budgets serrés. Assis en face d'elle maintenant, devant ce feu de camps, avec un couvre-chef ridicule, autant que je me sens ridicule, je sentis mon cœur faire tout un foin comme piqué par une aiguille, mais pas n'importe quelle aiguille, celle pile pouvant se perdre dans son jardin de foin en fleur, n'attendant qu'une aiguille pour qu'elle s'y roule avec lui dedans.

    Chapitre dix :

    Elle, elle était devenue une aiguille trop souple au laid avec sa liaison calamiteuse, elle avait perdu confiance à cause d'une aiguillette qui lui fit le coup de je pique ton mec, c'était son voyage de noce avec ses économies, ce bouffon de cow-boy lui avait imposé sa destination, 'tu verras on fera l'amour sur le foin dans un vrai ranch', rêveur, et elle aimait bien les rêveurs, mais maintenant elle s'en méfie, elle croit que l'amour, pour elle, est une anguille au fond d'une botte et qu'en fait tout en foin, sa psy lui avait conseillée, assise devant son écran en train de se caresser discrètement devant des cow-boys en string, de profiter de ce voyage de noce sans noce pour visiter les hot-Country-club des quartiers libres. Seule devant l'imposant miroir du salon de l'hôtel Buffalo Big Bill, elle se demandait ce qu'elle foutait là, statique comme une boule dans un jeu de quille dans un hall où personne ne joue pour la faire tourner dans ses bras, elle détestait la Country, c'était pas une bonne idée, d'un regard à gauche vers le trou strict et béant de l'ascenceur affichant son score de quilles perdues dans son antre, elle choisie de partir à droite en détournant le planning de sa vie vers l'imprévu où l'attendait certainement un inconnu, espérait elle, ' ça arrive bien dans les films romantiques, pourquoi pas à moi, si le destin m'a amenée ici c'est bien pour une raison ?' dit elle au barman habillé juste d'un stetson, et d'une ceinture remplie de poche à cartouche pour capote, c'est le lendemain qu'elle vit son joli jardin de foin en fleur, non pas à cause du badboy qu'elle avait jeté, parce qu'elle voulait de l'amour, du vrai, du romantique, alors c'est dans un ranch sélect autour d'un feu de camp, lors d'une excursion solitaire incluant l'option rendez-vous entre solitaires, avec comme thème de discution : ' autour d'un feu de quand on croit trouver sa paire' qu'elle sentie son aiguille vibrée.

    Conclusion :

    La félicité ? serait-elle la faculté d'appréhender les différentes lois&coutumes des bienséances du monde et d'y ressortir lavé de toute engeance, où s'obtiendrait elle par la déficience de la raison, un genre d'état neurasthénique où les chromosomes de la normalité se retrouveraient sous le poids d'une vision légère envers son environnement, des clichés vont même jusqu'à chuchotter sous les discours politiquement correct qu'elle serait un patrimoine de la facilité, en général détenu par les simples d'esprit, quand les plus anti-consumérisme considèrent qu'elle n'est en cet époque que l'obtention d'une mansuétude par l'acquisition de besoins non-vitaux, mais donnant tout de même un sacré coup de pep's pour égayer une vie bien morne. Peut-on atteindre la félicité au dépend des misères humaines s'écoulant entre les tsunamis de catastrophes humanitaires ? Faut-il en être inconscient pour atteindre la félicité ? Peut-on être réellement heureux en regardant sur son fabuleux 50 inch à s'en tourner les pouces le reportage de deux minutes sur un jt de treize heure d'un enfant famélique avec des larmes sèches collées au bord des trous dses yeux crevés ? Bien sûr, on ne peut que survivre, en constatant impuissant le massacre d'êtres, sensiblement pareils à chacun de nous, mais nés dans le mauvais coin du paradis là où des flammes sur le grill transforment la chair en or. Il est un dur travail sur soi afin de toucher la félicité sans porter le poids des erreurs diligentées par les hautes sphères financières observant dans leur kaléidoscope de courbes graphiques le virus de la misère faire la queue pour quelques antitodes de billets éphémères. Pourtant, la félicité ne peut être faite d'oubli, le cerveau du cœur et le cœur du cerveau gardent en mémoire jusqu'à la moindre trace de blocage où tentative d'effacement, ce qui endommage d'ailleurs à contrario bien souvent les circuits de la félicité, laissant des écrans de fumées pour y cacher la tristesse. Dans les rues city bizness, la félicité est telle une pyramide, où l'homme est une marche pour l'homme : des fausses impasses des chiptown, la félicité c'est un steack de vachefolle frais d'un mois pour cinq personnes, face à la félicité d'une sortie de restau d'un homme le corps rompu, ayant mangé pour cinq un chateaubriand sauce truffes&cêpes du jour. La félicité est elle alors une source fluctuente entre les compromis de son niveau social de confort face aux systèmes à vau l'eau de crûes meurtrières dans laquelle boient les chiens enragés d'avoir trop lappé dla soupe de nez et à la gueule du loup. En clair, la félicité est elle un mélange de béatitude, clairvoyant très bien le bien fondé d'un bien-être intime face aux regorgements d'injustice rageante de la loi du ' chacun pour soi ', et de fourvoiements dans la cohorte des irresponsabilités citoyennes, en accord avec son 'jen'ysuispouriensi...' ?. La félicité d'une tache accomplie par le travail de ses mains, façonnant l'argile de sa créativité par le plaisir de modeler un rapport inconscient/réel, laisse à la félicité son droit de ressentir pleinement l'œuvre inspiré par la catharsis de ses émoluments, diagnostiquée non pas par le regard des autres mais par l'avalescence de sa sérénité, abordant la complexité de l'enthousiasme entre ses ressorts de vivre&mourir, en amont avec une nonchalance à s'inclure envers les autres par son schéma d'aboutissement personnel, souvent hagard au croisement périurbain des rond-point de la fatalité, place des concordances, où le point final d'une concrétisation plénière est sans cesse en mutation dans l'embouteillage de ses possibilités. La félicité peut-elle alors s'acquerir dans le mouvement répétitif d'une action qui mise en boucle donnerait un semblant de tournis céleste, prenant son élan sur l'émission de ses habitudes dans l'organisation collé-serrée d'un agenda avec en couverture l'amer turquoise et ses palmiers pleurant de joie ? l'hémicycle de mes questionnements restant perplexe face à la révélation d'une nouvelle dimension de mon point de vue, concluerait alors, sans avoir abordé toutes les notions relative à ses tenants&aboutissements, que la félicité gicle d'une déchirure du patio dla realité macroéconomique en venant chatouiller l'epine dorsale du néant, tout en sachant qu'elle est aussi le ricochet du rire de notre ange gardien.

    Epilogue énoncé par un cheval :

    Il enserrait sa femme à dos sur moi, en l’embrassant les yeux fermés il pouvait facilement la trouver à pleine bouche, un souffle de mes trots sous sa robe Monroe, et l’aube se mariait à la voûte marine jusqu’au maryland de ses prunelles Marilyne.
    Puis au galop sur les galets jusqu’au sent de la pinède je les ais baladés à leur conduite m’emmenant au-delà d’où je n’étais jamais allé pour trouver à l’écart des terres intérieures le rebord enchanté d’une cascade aux gazouillis d’ambre, ils m’ont laissé flâner je les ais vus plonger dans leur regard.
    La première seconde est celle du hasard où s'embranche le destin, la dernière clos la minute suffisante pour que deux regards s'oublient des heures dans le foin de leur coeur. En partant tous les deux vers le soleil levant, ils disparurent dans la poussière de couleurs luminescentes, en chantant c'était la dernière séance et, cousirent un rideau d'amour avec leurs deux aiguilles pour, s'enrouler tranquillement au creux d'une, couette faite de foin sous, la belle étoile.

    poeteric

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