le loup et la petite fille
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le loup et la petite fille
Là la plume d’un aigle enrobe entre des ombres
Les tournants du vent soupesant des flocons
Ce duvet écarlate au jupon de la neige
S’en peinturlure en tournoyant
Cent volants en Tango d’un air en attraction
Dressé aux filins d’or créant des acres d’ocres
Je suis un loup blanc dans la pénombre bleue
Muant aux fanions de l’aube purpurine
Debout sur la glace une petite fille
De boue sous un arbre au lac des grands hommes
Me coupe le regard dévisageant la mort
Me figeant sur place où une flaque rouge
Me rappelle cette aube au chœur incandescent
Vers où glisse l’âme dans son dernier sort
Elle allait mourir noyée seule
La plaque était si fine et son poids trop lourd
Ses sens aux aguets du point de rupture
Je l’ai vue de l’autre encablure du bord
Toute tétanisée elle criait à peine
Dans la posture d’une statut de sel
Sa peur érodant le sol d’eau glacée
J’ai eu le réflexe au dépit des chasseurs
Cachés sous les halos de l’heure argentée
De l’exhorter d’agripper la rive
Mais ce fut en hurlant ce fut là mon erreur
Ce tombeau se referme et ma raison vacille
La neige me recouvre et cette eau me muselle
Je la voie là gît la plume d’un aigle
L’étau se resserre mes organes dur
Cissent l’azur pâle étend l’ambre en grisaille
Quand l’eau me cisaille ma chair aux thons de rouille
Je dérouille je crame et le gel m’embaume
Le ciel s’éteint dans mes yeux ouverts
La vue s’est teinte de noirceur pure
Des débris lumineux déraillent dans les cieux
Quand tout se colmate à l’arrêt de mon cœur
Dessous la surface est arrivé un ange
Elle tapait la glace et son sourire étrange
Entre le phosphore et sa belle auréole
M’appelait de sa grâce en criant haut et fort
Quand un grand fantôme d’un coup de crosse au sol
M’enleva de la nasse où je mourrais encore
Son aigle à son épaule à travers les flocons
Me regardait tout drôle en criant sur les monts
Cette petite fille au regard plus en paix
Me réchauffe et m’habille au sein de son duvet
Sur la berge immobile une aurore décale
La nuit à marée achalant les mouettes
Prenant les sillions des traînes idéales
Au repas mandaté entre des cordelettes
De là haut je vois posté sur sa colline
À la lisière de ma liberté
Sortir la fumée aux heures où ils dînent
Je la vois rire venant à pas feutrés
Mon louveteau s’annonce et la forêt immense
Partage ses cadeaux sur son berceau qui danse
Les tournants du vent soupesant des flocons
Ce duvet écarlate au jupon de la neige
S’en peinturlure en tournoyant
Cent volants en Tango d’un air en attraction
Dressé aux filins d’or créant des acres d’ocres
Je suis un loup blanc dans la pénombre bleue
Muant aux fanions de l’aube purpurine
Debout sur la glace une petite fille
De boue sous un arbre au lac des grands hommes
Me coupe le regard dévisageant la mort
Me figeant sur place où une flaque rouge
Me rappelle cette aube au chœur incandescent
Vers où glisse l’âme dans son dernier sort
Elle allait mourir noyée seule
La plaque était si fine et son poids trop lourd
Ses sens aux aguets du point de rupture
Je l’ai vue de l’autre encablure du bord
Toute tétanisée elle criait à peine
Dans la posture d’une statut de sel
Sa peur érodant le sol d’eau glacée
J’ai eu le réflexe au dépit des chasseurs
Cachés sous les halos de l’heure argentée
De l’exhorter d’agripper la rive
Mais ce fut en hurlant ce fut là mon erreur
Ce tombeau se referme et ma raison vacille
La neige me recouvre et cette eau me muselle
Je la voie là gît la plume d’un aigle
L’étau se resserre mes organes dur
Cissent l’azur pâle étend l’ambre en grisaille
Quand l’eau me cisaille ma chair aux thons de rouille
Je dérouille je crame et le gel m’embaume
Le ciel s’éteint dans mes yeux ouverts
La vue s’est teinte de noirceur pure
Des débris lumineux déraillent dans les cieux
Quand tout se colmate à l’arrêt de mon cœur
Dessous la surface est arrivé un ange
Elle tapait la glace et son sourire étrange
Entre le phosphore et sa belle auréole
M’appelait de sa grâce en criant haut et fort
Quand un grand fantôme d’un coup de crosse au sol
M’enleva de la nasse où je mourrais encore
Son aigle à son épaule à travers les flocons
Me regardait tout drôle en criant sur les monts
Cette petite fille au regard plus en paix
Me réchauffe et m’habille au sein de son duvet
Sur la berge immobile une aurore décale
La nuit à marée achalant les mouettes
Prenant les sillions des traînes idéales
Au repas mandaté entre des cordelettes
De là haut je vois posté sur sa colline
À la lisière de ma liberté
Sortir la fumée aux heures où ils dînent
Je la vois rire venant à pas feutrés
Mon louveteau s’annonce et la forêt immense
Partage ses cadeaux sur son berceau qui danse
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
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