flottaison
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flottaison
Flottement, suspension de vie et mort, sorte de dérive sucrée aux apesanteurs nacrées, comme un fond de sauce, neutre et déjà si parfumé, comme un devenir qui n’advient pas, les promesses de ce qui pourrait être, sans les déceptions de ce qui n’est pas…La lymphe est plutôt vertigineuse, baignée de la clarté des paradoxes précurseurs, et douillette aussi. Les fluctuations amniotiques déforment la vision, tout paraît plus intense et moins précis à la fois. Les sons se distordent, plus intimes et aussi étouffés comme inatteignables. Tout semble terriblement rose et verdoyant, une avalanche de nature. Beau ? Peut-être pas, mais juste ce qu’il faut pour que la satiété s’incruste à même la limpidité. Tu m’accompagnes parfois d’une présence imperceptible…oh sans être vraiment là, mais sans non plus chercher à me faire remonter. D’autres fois tu m’attires à la surface, juste le temps d’un contact survolté qui me renvoie aussitôt par le fond. Flottement, suspension de mort et vie, matière primordiale tendrement évaporée.
Re: flottaison
étourdissement, vertigo de spasmes et de saveurs, porte de nos rives bordés d'eau hapée d'un chandail d'heures vanillées, aux communes d'une sonorité en hausse, feutrée et déjà si envoûtée, comme un soupir qui ne se retient pas, la simple vitesse de franchir ce que l'on ne peut se permettre, sans qu'une évasion revienne sur ses pas.
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: flottaison
et je te West Side Story des roméo clémentine à la BOUCHE
la pulpe raide crachant des pépins qui se collent A LA RUE
je te charlotte aux fraises en claquant en l'air des talons dans l'horizon d'une ruée vers l'or où déjà d'autres creusent pendant que je mime notre DANSE en comprenant bien la valeur que tu dégages de loin.
je replis les vagues et je roule la grève les range sous le soleil attendant son éclipse 'et je daignerais partager le monde' me dit-il
je prends des alouettes des corbeaux des bottes de militaire des fidèles qui gaz trop je poursuis des robots j'écrase des mercenaires
j'atomise.
je dissous le rang des alchimies que des druides péremptieux se discorde en tapant du poing sur la gueule des autres
je broie des escaliers ascendants
des cols inutiles
des révolutions sans tomes
des hyérogliphes sans champollion
une vanité sans besoin d'une réponse
je fonce
je défonce à coup de plumes métallurgiques les charpentes de chiasmes et de relents de traitance à PETAOUCHNOK
je dé-rappe
je rippe
je grippe
et je me déchire la cage thoraciale en libérant des colombes mortes sur des milliers de sourires figés et glaciales
peinture
éreinture
ratures
pâtures
je n'avais d'interdits passerelles miracles
de conspus que hasards sur vol de FAUT TE TAIRE
je régulais la vie d'un désert où l'eau racle
ne cherchant l'histoire des valses volontaires
j'étais à pâture j'étais à mon supplice
je vois bien le monde ses arpents délicieux
je voyais mal l'azur mes pas qui rétrécissent
où marchait l'immonde je me crevais d'UN PIEU
Et passent maraudeurs sangsues des places chaudes
quand d'étourdis baigneurs se bronzent sous des ôdes
se la coulant POUCE j'ai fais une RATURE
je ne maugrée de pleurs je bave mon exode
en traînant l'oeil farceur sur panoplie sans code
je me POOL en douce dans mes popres peintures
la pulpe raide crachant des pépins qui se collent A LA RUE
je te charlotte aux fraises en claquant en l'air des talons dans l'horizon d'une ruée vers l'or où déjà d'autres creusent pendant que je mime notre DANSE en comprenant bien la valeur que tu dégages de loin.
je replis les vagues et je roule la grève les range sous le soleil attendant son éclipse 'et je daignerais partager le monde' me dit-il
je prends des alouettes des corbeaux des bottes de militaire des fidèles qui gaz trop je poursuis des robots j'écrase des mercenaires
j'atomise.
je dissous le rang des alchimies que des druides péremptieux se discorde en tapant du poing sur la gueule des autres
je broie des escaliers ascendants
des cols inutiles
des révolutions sans tomes
des hyérogliphes sans champollion
une vanité sans besoin d'une réponse
je fonce
je défonce à coup de plumes métallurgiques les charpentes de chiasmes et de relents de traitance à PETAOUCHNOK
je dé-rappe
je rippe
je grippe
et je me déchire la cage thoraciale en libérant des colombes mortes sur des milliers de sourires figés et glaciales
peinture
éreinture
ratures
pâtures
je n'avais d'interdits passerelles miracles
de conspus que hasards sur vol de FAUT TE TAIRE
je régulais la vie d'un désert où l'eau racle
ne cherchant l'histoire des valses volontaires
j'étais à pâture j'étais à mon supplice
je vois bien le monde ses arpents délicieux
je voyais mal l'azur mes pas qui rétrécissent
où marchait l'immonde je me crevais d'UN PIEU
Et passent maraudeurs sangsues des places chaudes
quand d'étourdis baigneurs se bronzent sous des ôdes
se la coulant POUCE j'ai fais une RATURE
je ne maugrée de pleurs je bave mon exode
en traînant l'oeil farceur sur panoplie sans code
je me POOL en douce dans mes popres peintures
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: flottaison
tiens, un texte de mon ami Raphael,
"Dans le ciel
Je regarde la lune, et me perds dans les nuages
Et il y a les dunes où se tournent toutes les pages
Tu vois la vie souvent c'est ça, on cherche toujours
Avant tout était finis, et tout recommencer
Il y avait ce que avait toujours chercher
Mais tu vois rien ne finira vraiment jamais
Entre ce qui se passe et ce qui va arriver
Mon nuage s'est mis à pleurer, il pleut
Origine est ce qui fait tout les feux
Nos regards les yeux dans les yeux
Autour il y a ce grand ciel qui m'appelle
N'abandonne jamais ce qui t'interpelle
Garde toujours l'espoir sans avoir de pelle
Et ce jour n'aura aucune séquelle..."
Je regarde la lune, et me perds dans les nuages
Et il y a les dunes où se tournent toutes les pages
Tu vois la vie souvent c'est ça, on cherche toujours
Avant tout était finis, et tout recommencer
Il y avait ce que avait toujours chercher
Mais tu vois rien ne finira vraiment jamais
Entre ce qui se passe et ce qui va arriver
Mon nuage s'est mis à pleurer, il pleut
Origine est ce qui fait tout les feux
Nos regards les yeux dans les yeux
Autour il y a ce grand ciel qui m'appelle
N'abandonne jamais ce qui t'interpelle
Garde toujours l'espoir sans avoir de pelle
Et ce jour n'aura aucune séquelle..."
j'aurais mis peine à la place de pelle,
mais c'est que mon interprétation
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
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