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Contraction de flocons d’ivresse, par PSEUDO le superbe !

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Message par poeteric Jeu 19 Fév - 16:18

Le vent écaille la neige de cotillons qui volètent après l’ère dépassée

Les granulés de flocon se fondent dans la beauté endormie

La mousse tend un drap sous la surface chérubine des anges

La chaleur des cieux est incurvée sous le zéro absolu emmitouflé

Par le fluide glacial qui s’opacifie sous les marmonnements de notre union

Festoiement adjonctif des instincts préalables insubordonnés

La lymphe sous-cutanée t’asperge craquelée de myriades d’étoiles

Que tes iris feux-follets de diamant opalent sous la traîne des fantômes

Avec l’éjaculation galexicale qui fait la bascule entre deux nuits

La plongée remonte le coeur du torrent devant le sens universel du sublime

Qui torsade les accords rompus de la toison éparpillée d’infini

Nos substrats désorientent les paliers inexistents de la seconde acrobatique

Que des pixels écarlates teintent sur la mosaïque de l’extase

Les pulsions débordant de l’abysse oculaire que les yeux ne circonscrivent plus

Pendant que l’univers plane sur les prunelles d’une dulcinée

Et que les gamètes filent dans le flot enchanteur des comètes utérines

“Plus l’on se ploie dans nos légèretés plus l’on succombe en s’élevant”

Que regardent investis d’évasion les dogmes jurisprudentiels de l’investiture

L’apogée dévoyant les graphiques de la palpitation en couche

Attendons main dans la main l’universel sans fin de la diversité de toi & moi

Ouvrant des territoires de façades où se reflètent mordorés les frissons pulmonaires

À travers les contraintes du parfait déroulées dans la torsade ADN du bien-être quantifié

Les mains reproduisant des caresses d’infini entre deux seins sur la rondeur d’un corps décrispé

Quand l’ablation du décor zénital laisse apparaître l’herbe noire aux fleurs d’étoile

Métamorphose de nos inductions charnelles cueillant le fruit des champs parcourus de poésie

Le temps bat la chamade quand le coeur circonvole les siècles plumés par la frise de la mesure

Le pouls s’agite alors d’une églogue à la contraction d’univers

Dans l’écho de la réverbération menstruelle de l’absence

“La distance la plus lointaine est celle de nos limites”

Selon les ordonnées aléatoires de méta-dimensions délivrant l’inconnu d’une apothéose anarchique

Longeant l’axiome de la dérive qui effleure les atomes crépitant de notre subjugation

Loin de l’absence oubliée du taffetas persan qui enspirale les flocons plumitifs

Car la pluie dissémine l’espoir sur les arpents cadastrés du paysage de tes lumières

La lumière traversée du passage de l’attente enjôlée

Sur le perron des rivières albâtres qui traversent l’arrière-plan du désir écoulé

Nos sens convexes furent centrigugés quand les lèvres s’écrasèrent du baiser à mille radiants

L’horizon cachant les ombres opiacées qui symbolent l’extase sous la pointe d’une dentelle aiguillée

Petite danse subreptice d’un mot de “je t’aime” qui tombe d’un perchoir atmosphérique

En surimpression ténue du sol immaculé de confettis de sperme lacté

Le silence tambourine sur nos murmures maculés d’appogiatures

Les désorientations du climax acclimaté reprennent la tornade chaotique qui tempête

Devant les froissements de promesses qui drapent l’humanité consolable

Pendant que les graines d’orgeat des nuages gris fermentent la terre des jeunes pousses

Sur la surface matinale des mires de l’aube en contre-bleu azur sur le crépuscule persistant

Cette froideur de l’été engourdit une impression sulfurisée marbrant la jeunesse mémorielle

Une architecture de surcouches arrondit l’angularité de nos regards passant en lignes droites

D’une feuille d’asphalte aux manuscrits des pas pressés déflorant la courbe d’espace-temps

Quand une année-lumière se résorbe à la jointure amoureuse de nos deux index ensevelis

Livrés à la délivrance d’alcôve couvert d’une natte laineuse

Sous les tropiques de notre cocon près des saupoudres de cacao

Où l’on regarde les palmiers peints boire le magenta du plateau de nos lèvres

Autant qu’on se rapproche par nos bras tentaculaires cerclant la distance décentrée-réduite

Le jour velouté disparaissant sous le velours des corps comprimés par l’écliptique de la nuit

Quand deux corps nagent dans les récifs entrelacés et dénudés des poissons d’âme humaine

Bâtifolant sur les reliefs qui rétrécissent à mesure que les raies explosent sous le baldaquin

Les caresses voltigeuses délibérant sur le dénouement d’une harmonique consonantique de l’instant

Le chavirement saltimbaque d’une suite royale abondant sur les prés renversés de nouveaux accords

J’aspire les halos brûlants émanant de ton aura sanguine d’être la proie du déploiement ensorcelé

Les mouvements frémissants de la création cyprine implosent de leur fission mutine utérine

Ma bouche au cursus frénétique venant aviver la cible charnelle retenue par des mains inviolentes

Après avoir entendu la horde lascive à l’appel des gémissements lactiques qui intactent la bête

Les rythmes mêmes au galop sur les galets de lave de notre volcanisation aux fumerolles vaporisées

Une membrane remontant la manche du côté décousu où les tourniquets sexuels sont chandelles de toujours

Quand l’aveu vient dévoiler la volition d’être d’eux au sein du cocon primordial de la sainteté baptiste du voeu

Creusant mes pouces sur ton bassin pour battre les percussions de la fesse d’un toucher rallongé du contact

Les chavirements laiteux du corps dégraffé mettant la balance sur l’aiguille du scellement suave du supplice

Passant des clavicules à la fourche sternale de ta fécondité remontée aux embouchures du baiser famélique

Avant de se ceintrer d’orgasmes l’un de l’autre à l’unisson où les râles naviguent en choeur et finissent la gamme

Malgré les interstices tridimensionnels de la sieste en suspend qui vahine de candeur les chairs défaites de l’oubli

Relevant la nuque une fois encore en ce matin prairial des hivers duveteux quand la fenêtre frissonne ouverte

Ce beau voyage emparadisiaque du rappel qui congestionne l’infâme oublié de la citadine débauche du non-sens

Nos élans communs avaient suspendu la réalité clochette par l’équivoque de nos coeurs redressés

Je t’ai vue en belle bayadère préparant le carnaval de l’après et les lumières d’un jour de bal blanc

Le dessert venant dans l’après quand une crème vanille vient barbouiller les papilles opaques du délice

Malgré les caprices chocolat d’une féminité choquée par l’encore à venir jusqu’à plus soif

Devenus succubes de nos corps nous n’étions que l’impérissable offrande de l’orgasme

Sur l’autel léché par nos cinq sens bouillonant de tendresses baveuses quand les suçons sucrés de frissons

Desserte de la posture sur le carrelage brumisé de vapeurs où nos corps en coupelles se délectent

À la faveur d’un déhanchement qui cueillère le jour derrière la rosée ondine d’un sillon mystérieux

Sur les virages pentus du frémissement chutant sur la falaise de tes cuisses je lis les rapides

Où tu transportes le Zambèze à cheval pour montrer la cambrure du continent circularisé

Les commandements érotiques chatouillaient les dernières pulsions du jour à la levrette de minuit

L’ambiance exfoliante d’un hamam somatique où nos suées dénudées glissaient sur les dénivelés

Les perles de nos doigts détaillaient le slalom pour goutter du delta au détroit dans le sillage de l’évidence

Que le serrement de l’instant a permis de recréer lors d’un lendemain de farniente éblouissant de l’écho

La cuirasse de nos moiteurs refroidies se parcelle dans la chaleur humide pointillant la serviette de tes seins

Titubant sur le tantra de nos embrassades pour crouler sous le gui de l’eskatos irrépressible

Seuls au monde sur la banquise onirique où s’amplifient les estampes d’un miroir du soleil relevé d’équateur

Écroulé de jouissance au sein d’un firmament de dépendance aphrodisiaque que guerrit la poésie

Le texte collait nos vies rempaillant les rêves en vieux clair-obscur par le suc d’hydromel de ta sève

Quand l’esprit se bouscule par les répétitions spasmophiles de ton prénom qui transforme les concepts


Mais à même de l’au-revoir une claque féérique pour retrouver la starlette sur la sellette qui chante la météo

La fille qui rêve de doux mieux sans cesser de cogiter à son être amoindri par l’ego galopé sans Provence

Se dépare à l’aube interminable qui dévoile la dernière pellicule du miroir quand l’homme éjecte un tire-off

Car l’homme n’est qu’un animal de poésie qui se profile dans les allers sans retour où tu fais mes escales

Une diatribe à l’emporte-pièces décomptant les secondes déglinguées avant la rupture de nos coeurs délacés

Quand l’évidence du flow réel parvint à mon pavillon amplifié je n’entendis que sa demande d’être femme

Déconvenant l’obstacle obsessionnel d’un homme croulant dans les catacombes de sa psychose féminine

Quand une perle de corps finit par faire la promotion de son sourire sur les rivages de Navarre où je n’abonde


Dernière édition par poeteric le Jeu 19 Fév - 16:34, édité 2 fois

poeteric

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Message par poeteric Jeu 19 Fév - 16:31

Prenant son baiser d’adieu avec la moue pleine de charme d’un tic qui dépucèle ses lèvres d’une façon de midi

Malgré l’esquisse de l’éclair je restais à contempler l’ombre s’éloigner d’un geste cupide où l’oubli confond le poème

Car la pochette surprise des jours heureux ouvre l’opercule de Pandore où le geste d’espoir suffit à sortir

Demande d’être-avec pour la poésie d’un soir au renouvèlement des contrats ludiques des amours mises à profit

Puis la conversation pour démysthifier le non-dit alangui par les langues du jour passé et mordillé de sucres

Je devins le scripte de ses jours quand sa bouche dénoua son rôle d’actrice à éclaircir une maman fébrile

La fille hellène devenait soudainement la mère d’autre-chose que sa vie subalterne tenait en plus de respect

Renvoyant l’homme à sa paternité encore visible dans ses paumes urinantes du jour d’un bébé à naître

La maternité fournissant la nouvelle matière d’être de l’humanité redécorée par la responsabilité du prochain

Un bébé à la ville autant qu’une fille dans le réel nourrissait la succion de mes jours encordés d’ombilic

Dans l’apostrophe de ces personnages que la poésie enfante les âmes sont reliées de la même parole balbutiante

Les filles candides oublient ici les idiomes des rictus malingres pour jouer la détresse et la violence de l’espoir

Les siècles se satisfont toujours des extrêmes opposés quand les bons côtés nourrissent les âmes charitables

Le long de son dos jusqu’à sa nuque parlait de l’inhumanité d’une minorité se donnant immunité

Je veux être ton Pégase incendiaire de blancheur crême mon amazone aux flancs arqués de tes flèches indociles

Déposant mon coeur en livre ouvert entre les parenthèses de ses yeux me fixant d’une virgule d’ironie

Puisse la Paradis accueillir tous les hommes s’ils voulaient choisir leur lieu de naissance

Lisant dans le phénomène de guerre l’incroyable absurdité des balles qui tracent leur route

D’un homme à l’autre qui se refile le pressoir du mortier pour faire sauter une case dans la savane

Les Kalashnikov ont un taux de circulation plus rapide que l’argent en passant d’un mort à l’autre

Où tous laissent leurs empreintes en garantissant l’immatriculation d’une arme qui mitraille à tout-va

En défouraillant dans les fourées où défilent les éléphants que les braconniers regardent choir

La poésie fait perdre la vue mais ne peut enrayer seule le canon rayé des armureries enrichies

Car les commandes sont plus nombreuses du côté des balistiques que des poétiques de l’instant

Regarde et n’oublie pas cher lecteur qui attend

Un teint de vérité au milieu du discours

Car il faut s’attendre au milieu au levant

D’un axiome parfait qui prend suivant le tour

La guerre est historique et régule l’humain

Qui ne peut s’enrichir s’il paraît trop nombreux

Car il faut réguler en un temps d’une main

Qui saisit la gâchette et presse ce levier

On pleure et on larme quand on peut respirer


Les morts traînent à terre et gisent de charniers

Recouverts de savane au point que leurs filleuls

Passeront dès demain sans voir leurs vieux linceuls

C’est la vie, cher Éric, il faut être poète

Quand on veut invoquer de l’homme l’hémisphère

Mais écrire en penseur pour juger de la guerre

Car le sang qui se verse est celui des fillettes

Qui naissent de nos veines autant que de l’histoire

Et il faut regarder cet oblique bavoir

Où les uns font leurs dents que les autres déciment

Quand un père a tourné ses mots pour quelques rimes

Nous venons de poussières et nous retournerons

À cela qui ne meurt continuant son ronron


Pendant que les mères mettent bas à leur couche

Et livrent à nos yeux une enfance farouche

C’est la vie, note-t-on, quand on ne peut régir

Cela qu’on nomme atroce et qui tue les sourires

Mais ils n’en seraient pas s’il n’était le malheur

Où l’on juge à l’inverse en souhaitant le meilleur

Les artificiers de nos coeurs continuaient à tirer la mèche de notre rencontre fortifiée par les brumes

Quand l’homme songe davantage aux incohérences de liaison du hasard qu’aux suites énamourées de la pluie

Contemplant les vagues lucioles des ponts sous les chaussés en réverbération de la Seine méandrée par les mouches

Tu glissais sur l’asphalte avec des patins de satin rapides faits d’une lame des rails de la moiteur

J’avais passé le jour à t’écrire belle inconnue en dessinant la trame des cheveux délissés que j’avais embrochés

Sur la piste de glace où les émotions sanglantes ont pâli pour crisser des grêles

Au moment où nous tombâmes dans les bras que les mots insufflent de rares puissances pénitentiaires

poeteric

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Message par poeteric Jeu 19 Fév - 16:32

Quelques secondes suffirent à ouvrir les yeux laissant l’état de choc envahi par le nouveau désordre amoureux

Le coude écorché par la glace qui prend feu sur les braises de mon hématome j’avais souri au coup du sortilège

Puisque la foudre avait défini une frontière d’espace-temps qui dérobait le givre sur l’hématome kysté refermé

Nous retrouvant à chaque baisé positionné de tous les côtés de la tête idem tournant enivrée de surprise

Comme si les premiers fussent les itérations de l’unique répété à la générale du parterre des passions

Ma timidité par terre de glace

Regardant écarquillée l’âme s’évanouir

Couverte de la sincérité du ciel expert

Le désir en géodésie du sortilège d’amour

Quand ses voiles marbres glissent de ce soir

Entre les palabres parolières de nos avoeux non-dits

Remplis de contes de fée et des mille-et-une nuits

Marchant sur les tréteaux pavés de l’amour équilibriste

Sous les premiers flocons du jour qui disparaît derrière lui

Lors de cet hiver au mausolée blanc rugissant au passage du passeur

Pour nous mommifier dans ce cocon intrinsèque tapissé d’une mosaïque lapis-lazuli

Quand le regard chauffe ses sentiments avec l’étincelle de couleur qui reflue dans l’iris drappé

Inconnu l’un de l’autre à refaire le monde pour nous définir d’élégiaques effigies entichés de bonheur

La promesse est une extraversion qui mène aux chemins à la parole sangsue

L’écoute cette intraversion douloureuse qui se profile à l’horizon de l’immanence

Devenant les hôtes de nos extrêmes au croisement de notre complément assujetti

Crêchant dans le parc du monde surplombant Bangkok by night où nous dînons

La clé est amour pour les passe-murailles dyonisiaques qui hument les vignes de Thèbes

Où nous sentons les mêmes rameaux du solstice éclaté derrière la couronne de l’éclipse

Qui dépose une tiare immortelle de poésie sur la limbe imaginaire qui borde ta contraction

Percé de part en part par les ficelles filamenteuses écliptiques de l’univers fakir de l’atome

Comptant les jours à la défilée des pages blanches du carnet constatant l’immaculée bleuité

Des nombreuses lunes qui s’évident en passant d’un coin à l’autre de leur quartier

Visibilité anthracite des nombreux lacs et cratères de la marée nostrum qui reflue sur les cotes

Car le rythme de la consécration suit les flots endigués qui nourrissent le cycle inéluctable du poème

À l’exclame de deux jeunes amoureux qui parlent de la vie sans éviter de parler d’eux

Portant l’existence en eux qui luminent à la dérobée d’ailleurs dans leurs yeux

Les jours passés ensembles allaient voir débarquer des années pleines d’amis parmi les nôtres

Voyant passer le long d’une seule écharpe la faune hydrophile d’un oasis immortel où les bédoins restent

Buvant dans l’eau du lac d’apesanteur les molécules tapissant de translucidité l’irréalité reculée du désert peuplé

Un caravansérail garé sur le parking de notre recoin de nuit derrière les pelouses arrosées de métropolis

Au coucher du soleil le carosse devint un squat d’artistes et le déchaussement de Cendrillon vers Shéhérazade

Portant les coups de dés des gambleurs du Texes Hold’Em sur tapis vert et les mines aérobies des accros de Wii

Pétris d’effets de manche en bousculant les héros plasmatiques qui peignent Zelda traversant une forêt de psychanalyse

Avant que nous partions au jour levé décrocher la pyramide de Gizeh au sommet transparent d’un Louvre sans âge

Avançant sur des vestiges d’époque en reculant le temps figé dans le prestige des oeuvres accrochées à la grande muraille

De la haute école de l’humanité qui bâtissait les remparts de l’avenir où nous placions l’espoir de nos fondations

Dans les travées alvéolaires d’une gaufre au nutella tapissant la bouche des saveurs noisettes où fond le baiser

La neige en sucre glace tapissait la patinoire du grand air balayé par le ballet de nos dérapages appariés

La vitesse de ces élans au souvenir de la première fois sur roulettes au carrefour de l’entre-deux accidentel

Tendrement sur la piste tranquille où l’on se serre de la nouvelle fois

Réalisant une arabesque sur l’ellipse simple en mimant le demi-tour achevé dans le centre en plein coeur scellé du baiser

Rejoignant en fin de soirée le jardin apaisant de notre Eden hululant sous les chants archangéliques de la bénédiction

La force de l’être-là au sein de l’être-au-monde quand on parle d’union des corps
Accentuée dans le silence de l’écoute qui meurtrit les diableries passées

L’amour greffant un tuner aux fréquences musicales des fantasmes disc-jockeys
Sublimant entre nos mains unis la fresque désarmée du chemin de nos vies

poeteric

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