déshabillons nous

En soulevant ton pull tu retires le mien
Puis encore un t-shirt le troisième pour moi
Et nos peaux se heurtent quand dehors il fait froid
Pour que s’en stimulent nos corps nus mitoyens

Sans quitter nos lèvres j’ai défais ta braguette
Mes mains sur tes cuisses descendent aux chevilles
À hauteur j’immisce ma langue qui titille
Ton bouton d’orfèvre sortie de sa cachette

De nos parfums de flirts ton bassin qui ondule
Vient enduire mes doigts du secret de tes reins
Quand s’ouvre ton détroit ruisselant mon chemin

J’ai lapé l’abscisse de tes jouissances brèves
Pour qu’en banderilles tu envoles fluette
Ces sucs qui brillent tes sens qui me quêtent

exclamation

le mot flâne comme la main
au gré d’un frisson
tout fasciné par l’écho
qui dans le lointain se répond

si proche au sein de l’absence
si seul en la connivence
il exclame la cambrure
le temps d’une caresse