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Message par poeteric Mar 18 Nov - 15:08

if you leave me now
nos coeurs entre les soies
tu verras traverser
les éclats de nos bras
dans le vol intentionnel
de nos émotions déliées
sur un baisé fusionnel
de nos ombres agrégées
contre nos peaux dilemmes
de nos frissons irrésolus
qu'un lointain je t'aime
tremble encore les échos
de nos traces d'absolus
sur la surface crème
des caresses déployées
if you leave me now
je te dirais de rester
pour que l'on se chuchote
sous les épis de l'été,
nos présences que l'hiver frilotte,
entre les voiles de ton déshabillé
D’où nos souffles ballottent
Le tempo de nos sensualités
Que nos frôlements ergotent
Sous la lune des cœurs bercés
Des embrasement qui gigotent
Entre nos opales illuminées
If you live me now
L’émolument de ce froid
Sur ma raison en sursoit
Quand l’instinct s’emploie
Malgré qu’il s’en ploie
Aux souvenirs qu’il voit
Des hérissements de joies
Venant du fond d’autrefois
Comme un midi flamboie
D’une éclipse en contre emploie
D’un jour brûlant qu’on perçoit
Sur les contours maladroits
De mes bras restés pantois
Sous le soleil aux larmoies
Des ombres sur ta frimousse
Disparaissant en morse
D’un lent voile en forc
Sur ton souvenir véloce
Quand tombe à mi course
Une larme sur mon torse
Que pourtant ma fuite repousse
Mais trahie par ses secousses
Tombe sur la grande ours
De notre ancien carosse
Que des étoiles postent
Dans l’infini en gousses
De galaxies en sources
Qu’un néant rebrousse
En rendant jalouse
Cette planète au blues
D’un poète sur sa pelouse
Quand des comètes décousent
Ces chimères sur sa blouse
If you leave me now
I loose
I loose
Est-ce cela la trouille
Que le manque refoule
Quand tu te dérouilles
Du cœur plein de houles
Roulant en cailloux
Dans les braises barbecue
De ton épiderme en joue
Des fumées en remouds
Des pensées sur la proue
Des mots qui s’ébrouent
Dans l’écume des à-coups
Que des siphons ventousent
Entre des flashs qui toussent
Les hier qui s’émoussent
Laissant un arrière goût
De vagues en goutte à goutte
Qu’une urgence éclabousse
Dans votre black out
Où tout vous repousse
À votre âme dissoute
Aux jours qui s’écourtent
Dans les carrières de mousse
De l’horizon sans bout
Qu’un amour qui s’échou
Dans ses nasses de gadoues
I loose
I loose
I loose
De mes derniers jappes
Des abysses qui happent
Tout ce qui vous dicte
En étant qu’inepte
À n’être qu’un addict
Devenu cet adepte
De l’impossible verdict
De tout votre affect
Revenant en cycle
Du dégoût qui s‘objecte
Dans les images où giclent
Des implosions de quartes
Lorsque le ciel s’écarte
Contre les éclats de quartz
Que tes yeux bombardent
Sur mes frissons qui s’attardent
Dans cette toile aux fardes
D’un amour sans mansarde
Que mon amour qui te regarde
Pendant que tu t’y lézardes
I loose
You loose
You loose
I wish i couldn’t be remenber
What we say it’s forever
I wish i could be better
For being more stronger
Alors je dirais aux déçus
Vous avouez pas vaincu
L’amour est un fil continu
Quand on le croit rompu
Il passe sous notre vue
Comme jamais déchu
Mal qu’on le veuille
Venu du trompe l’œil
D’un détail en soupirail
Des s o s en batailles
D’une armée qui défaille
Dans les chants au poitrail
De tes mots funérailles
Aux sens vivant en braille
Quand ils te trésaillent
You loose
You loose
I loose
Mais qu’ais je perdu au fond
Que comblerait un bourdon
Pris au vol en tourbillons
De l’apesanteur au bouillon
Des nuages vagabonds
Aux crêtes en hayons
Sur les rives rubicondes
Des teintes à califourchon
Sur ses toisons de cotons
Aux sables de meringues
Où les alizés furibondes
Structurent des pontons
Sur le jour qui succombe
De striures au fronton
De nouvelles mappemondes
Entre les vagues de bronzes
Que le soleil saupoudre
De ses raies de souffres
Tels des éclats de foudre
Et le port bleuté des fougues
Dans la voûte en poupe
Du ciel underground
Livrant des pourpres
Reflets troubadours
De l’univers dissous
Aux traces qui s’éprouvent
Sur tes yeux de louve
Miroirs des arabesque
Au lac armagnac
De tes prunelles sous la fresque
Au lit d’ammoniac
De tes cornées pleine d’audaces
Traversant l’atlas
Des profondeurs ubuesques
Sous nos regards en terrasse
Du vertige dantesque
Du temps qui s’arcane
Abrogé dans les mannes
De nos lignes sous la vasque
Près des fracas de masses
Du néant en cuirasse
Que des courants embrasent
De châles magnétiques
Aux volutes violaces
Des fumées saphirs
Aux implosions erratiques
De zébrures électriques
Aux tracés cabalistiques
De l’éternité emblématique
Du concert pyrotechnique
De notre éphémère inique
Dans des secondes épiques
Empilées sur les rythmiques
Des dissolutions chimiques
Des années lumières qui s’imbriquent
Dans les chaos impudiques
De nos éros qui s’adossent
Sur les lotus du cosmos
Aux parfaites ébauches
Des clavicules de l’aube
Sous tes épaules baguenaudes
Aux aromes amazones
Dont l’icône en chrome
D’une orbite opportune
Se mêle au polychrome
De nos auras en haro
De nos baumes astraux
Imprégnant le statu quo
Des caresses paradoxes
Où nos lèvres dénotent
Les frissons équinoxes
Sur nos bouches griottes
Que des tumultes exultent
Dans les plumes de l’obscur
Où nos pathos occultes
Catapultent des catacombes
Des pouls qui compulsent
L’opus laqué des brumes
Dans ce rien qui se nonuple
Lorsque nos pulsions décuplent
Les résistances de fortune
De l’espace compact
Étiolé dans les ramures
De la fleur basalte
Aux nervures de napalm
Sous les feuilles safrans
Qui d’une écorchure
D’une morsure d’évasion
Des susurres communes
Des peaux en solstices
Aux flots qui jaillissent
D’étincelles brunes
De jets en pyrogravure
Dans les reliefs des abysses
Figeant en cristal lisse
Notre osmose en sculpture
D’un instant en suspend
Qu’une clameur dévastatrice
Pourfend dans le silence
De l’explosion complice
Pour que l’on se pulvérise
Dans l’énergie qui s’y irise
Des déliquescences nucléaires
De nos échos déflagrants
Les ondes interlinéaires
Des bannières de chair
Que nos pupilles rétractent
Sur les artères de nacre
Longeant nos cataractes
Dans la nacelle du fiacre
Des désirs expéditionnaires
Sur la route des éclairs
Où ses sillons cautérisent
Dans les vapeurs cotillons
Des farandoles de geysers
Aux sciures de granites
Sur les voiles de corail
Arpentant les zéniths
Des ambiances graphites
De mélanges où cohabitent
Des lueurs cosmopolites
Des vestales de pépites
Sur le sans teint anthracite
Aux émeraudes qui s’agitent
Projetant au décorum
Nos saveurs aphrodites
De sensualités au summum
Dans l’union manuscrite
De leurs fluides harmoniums
En combustion langoureuse
Que nos rachis imbibent
Sur les libidos sulfureuses
De flashs photosensibles
Calibrant l’équilibre
De nos épicentres connexes
Dans les métamorphoses
Désincarnant nos cortex
Aux fissions du vortex
Évaporant les aurores
De nos sueurs annexes
Aux frottements silex
Des éruptions soyeuses
Des haleurs en phosphores
De flagrances ambitieuses
Inhalant les boutons d’or
De nos fibres fugueuses
Lorsque l’on s’arbore
Lorsque l’on se heurte
Aux cambrures auburn
D’ondulations charmeuses
Aux tumultes de nos sucs
Aux troubles liquoreux
Des grâces estampeuses
De volontés relayeuses
D’en absorber la pulpe
Effervescent des météores
Aux moiteurs du crépuscule
Des symbioses funambules
Entre nos errances charnelles
Et les découvertes fortuites
Des vibrations qui exultent
Nos corps qui palpitent
Dans tous les azimuts
Ricochant sur les gypses
De nos peaux en culbutes
Dans le fluor des ellipses
Éclairant tel des lustres
Nos pigments en périples
Quand ils se répercutent
Métissant leur abscisse
Aux lumières des jadis
Réverbérant nos prémices
Aux candeurs réceptrices
Que l’éternité subreptice
Par delà son vasistas
D’atteintes tentatrices
Dans notre face à face
Lévitant leur espace
Des folles résistances
De notre existence
Sans autre échéance
Qu’être la danse
De nos enroulements
Sur les champs en transes
De nos serments
Sous une pluie magnifique
D’astres brillants
Les brûlots métaphoriques
Qui se teignent
À notre état monarchique
Où l’on règne
D’un amour authentique
Alors ma reine
Si à jamais tu me quittes
I loose
You loose
We loose

poeteric

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Message par poeteric Mar 18 Nov - 15:12

lol
je sais pas pourquoi c'est noir en premier

à plus aude !

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Message par aude Mar 18 Nov - 15:17

peut-être faut-il se quitter pour véritablement se trouver...
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Message par poeteric Ven 28 Nov - 15:11

Les fils suspendus traversant le ciel joignent
les voies de ma ville. Leurs ramures empoignent
les maisons répandues de neige. Féerique
rue blanche où défilent les poteaux électriques,
j’observe les flocons fondre entre tes cheveux.
L’alcôve des toiles fait communiquer chaque
foyer entre eux, partout, et quand l’azur y calque
ses lignes en voiles sur l’horizon en marge,
la feuille bleue secoue mes lettres sur sa page.
Tes yeux s’intercalent, je t’y lis droit dedans.
Les vitrines closes d’un dimanche endormi
reflètent aux doses de ma mélancolie,
quand mes vers explosent l’intouchable sari
du vent, qui s’adosse sur mon rêve séduit
de tes traits en haussent, où ton visage enduit
d’amour en exhausse nos regards usufruits,
j’observe les flocons fondre entre tes cheveux.
Tes yeux s’intercalent, je t’y lis droit dedans.
Brillez ! Brillez ! balcons dans ce ciel écumeux !
Sculptez l’astragale de nos baisés ardents !
D’un genoux à terre, tenant ta main tout contre
la mienne, je serre les rumeurs euphoriques
des pulsions sous ta chair,. Je viens à ta rencontre
aérienne où errent, en chœur, nos frénétiques
persiennes solaires. Quels plus beaux rayons ! Montres
moi la vallée fleurie de toutes tes chaleurs
ambitieuses, soyons la naissance de notre
monde où l’on s’asservit unis, dans la torpeur
mélodieuse aux frissons de nos ombres qui s’ocrent.
Des éclats s’y pressent. Là où se matelassent
les sommiers de goudrons, les longs champs de verdure,
des lumières dressent des effets de rosaces,
aux rais liées en rebonds du miroir de l’azur.
Le froid cristallise la parure aux diadèmes
scintillants, la brume dissoute laisse à sa
place une banquise de bure blanche, extrême
flamboyant qu’inhument nos rires en razzia.
La glace ankylose nos mains engourdies, brûle
nos paumes au rouge, des cartouches en boules
bataillent sans raison, sous nos jets malicieux.
Dans l’apothéose, on tombe, on rit, on hume
le décors qui bouge, la poudre que l’on foule,
j’observe les flocons fondre entre tes cheveux.
Tes yeux s’intercalent, je t’y lis droit dedans.
Puis, je te lève à moi, te blottis, de nos tendres
vapeurs en un châle de nos deux corps suant,
suies de sèves d’émois, l’harmonie vient étendre
nos cœurs qui se calent, ô frissons vivifiants, .
aux pas balancelle du rythme où l’on se tangue
sur les bords de Seine. Au chemin retour, même
le ciel bleu chancelle dans le grand jour blanc. Tangues !
Grand jour au domaine des magies d’amour. Sèmes
nous de toute attente ! Sublimes tes étreintes
sur les chocs thermiques par caresse sur nos
joues toutes collantes ! Nous serons tes empreintes
le temps qu’on s’applique nos tunnels de halos.
Stop, attends un instant, regardes ma chérie,
pendant qu’elle se flétrie, la peur élance au vent
nos corolles d’encens. Réflexe inné de vie,
ses cellules saisies glissent et atterrissent
sur la terre où nos sangs devaient être propices
à nos longs partages dans la fleur de notre age.
Tiendrons nous ensemble, jusqu’à notre fin, celle
où l’on vient s’étendre dans l’oubli, en rappel,
du Tout qui fait nos vies, souvenirs qui s’assemblent,
pendant qu’on se réduit dans l’univers, en cendres.
Alors j’emporterais c’est sur, avant qu’expire
la dernière image pleine de nos sourires,
la dernière illusion de voler dans tes yeux.
Là-haut, en bas, c’est que futur, qu’est-ce mourir
si d’aucun mirage l’on ne peut investir ?
J’observe les flocons fondre entre tes cheveux.

poeteric

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Message par aude Ven 28 Nov - 15:35

Roberto Juarros dans Quatorzième poésie verticale

« Ils étaient pour un autre monde
Tout dialogue, rompu.
Tout amour, rapiécé.
Tout jeu, marqué.
Toute beauté, tronquée.
Comment sont-ils arrivés jusqu’ici ?
Tout dialogue, verbe.
Tout amour, sans pronoms.
Tout jeu, sans règles
Toute beauté, offrande.
Il y a sans doute une faille
dans l’administration de l’univers
Des créatures erronées ?
Des mondes égarés ?
Des dieux irresponsables ?
Ils étaient pour un autre monde »
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Message par poeteric Ven 5 Déc - 7:10

Quand ses yeux chaloupent, sous ses lunettes, qu’elle
replace en inertie ses branches purpurines,
traversant sa coupe, cheveux en fête, frêle
alors sa frénésie de rompre sa routine.

‘Marre de ce tricot, toujours le même !’ hèle
sa colère, je crois, si ce n’est le dégoût
d’être mal de sa peau contre elle-même. ‘Belle ?
Comment faire ? si moi suis moche comme un pou !’

Puis sa transformation commença le jour où
elle changea son look. En portant ces lentilles,
ses cheveux en boucles, elle vit qu’elle brille.

D’ailleurs, un inconnu, sous son charme, lui porte
des fleurs, dans cette rue aux joues parme, où s‘emportent
les trames d’une union. Je t’aime comme un fou.

Tu ries de l’agression, d’abord, faut dire aussi
j’étais bien déguisé avec un blazer d’une
époque où des légions, aux portes de Russie,
marchaient au froid armé, cherchant gloire et fortune !

Vous m’auriez aperçu, parmi la foule en jeans
et costards, vous auriez cherché où est la blague !
Puis pris dans l’imprévu, leurs sourcils firent pin’s
de regards extasiés quand je tendis ma bague.

Mon amour, cela fait maintenant un an que
nos décors unissent le parvis magnifique
de nos jours en essais. Quels moments merveilleux !

Aujourd’hui, devant toi, je m’agenouille, je
m’incline et ne tremble que d’un cœur mille feux
d’harmonie, sur la foi d’un avenir fougueux.

La rue nous acclame, les gens nous applaudissent
j’attends dans la flamme de mon dévouement, hisse,
de ma paume ouverte, le cercle de diamants
aux passions en sertes de l’amour talisman.

Je vis à sa gène, sa tête, cachée sur
son épaule, pâle livide. Ses grimaces
firent de la peine, des spectateurs plus durs
partirent. J’étais mal ridicule et fugace.

Elle avait pris le coin, j’étais encore assis.
Quand le carrosse vint, j’étais déjà partis.
Mort est mon panache, mon amour s’est enfouit.

Les larmes acides, sur mes joues aux rivières
de sillons limpides, viennent par flots d’hier.
Lorsque mon cœur lâche, il vole dans sa nuit.

Parce que c’était toi juchée de tout là haut
Me regardant mener mes marées impossibles
Quand l’eau de mes émois s’évidait de tous flots
Montrant au cœur séché ses abysses sensibles

Tu m’as laissé pourquoi notre amour était si
beau. Sans autre fumée que nos vapeurs visibles
s’élevant dans la foi de nos multiples vies
échos. Pauvres clartés liées à l’ indicible.

Se croyant bien crépis, ne trouvant plus aucun
repos, dans sa tombe, pour ne plus voir tes yeux,
mon âme succombe terrée dans son caveau

Puis, douce mélodie aux faces d’un matin
joyaux, vole soleil par éclats dans les cieux,
luit, dans ma phase éveil, le bien être en halo.

Je voyais au travers de l’espoir en velux
les ordonnées du temps que des faisceaux inclinent
Sur l âme qui erre de routes qui se luxent
d’amères sentiments sous la voûte azurine.

Tomber dans ses bas fonds, découvrir ses canyons
étalés de braises, marcher parmi les failles
aux prisons d’émotions, quand de partout résonnent
vos propres malaises, qu’un manque vous entaille.

Combien d’années encor’ porterais je le deuil
Je vis, je suis pas mort, mais tout ça que d’un œil.
Je combats ma haine, l’amour est sans domaine.

L’amour est un état, l’amour est en chacun
Il se cache parfois quand on croit être rien
Les malheurs en bernent ses véritables gènes.

Force est de se meurtrir quand le corps ne sait pas
vivre la rupture. Tant s’être investi, lors-
que le cœur expire de solitude, las
d’absence en usure. Un vide sous l’écorce.

Dans la citadelle d’un empire lointain,
du rêve en ombrelle dans la nuit qui m’agite,
je regarde passer des légions de romains.

C’était incroyable ! Aussi vrai et réel
je me savais dormir, pourtant j’étais bien là,
sur les bords de sables, me frottant les prunelles,
en regardant partir la colonne aux soldats.

Sans savoir où aller, le soleil au zénith,
je surpris plein d’entrain, marchant en caravelle,
des visages sereins, vers un pied d’arc en ciel.

Alors, je vis Jésus, assis en tailleur sur
une colline, en paix, où de tout ce qu’immole
son corps, de son insu, recouvre de sa pure
aura satine, les guets de la foule en coupole.

Je pouvais entendre, dans les murmures, l’âme
de l’Homme au chant serein. Plus vivant qu’un symbole
créé pour se vendre, sa verve sure clame
ce que somme en chacun. Des cendres d’auréoles.

Dans l’air orichalque de l’amour qui s’exhale
d‘ardeurs, l’homme calque l’icône à son égal.
De leurs pénitences le ciel devient un temple.

De l’herbe soyeuse, au velouté de verts,
d’ailes colporteuses, vole dans l’atmosphère,
l'âme en repentance dans ce qu'elle contemple.

J’ai vu la lumière, était elle mes flammes
De l’une où des autres, ce matin je suis neuf
Oublié l’œillère, le mal en amalgame,
Quand le cœur se vautre, délaissé par sa meuf !

Quelle chance ! Vivre ! de sentir les parfums
que la foi élude, de se donner un but,
pour que s’en délivrent les craintes de sa fin,
dans ce monde rude que des morts se disputent.

Tant de catastrophes, de trop de génocides,
de cocktails Molotov, d’attentats fratricides,
je pleurs plus pour elle, mais pour l’humanité.

Tant de gens agressifs, de peuples en exodes,
où d’innocents captifs, aux geôles de leur ode.
La vie nous appelle : sa propre destinée.


Dernière édition par poeteric le Jeu 24 Sep - 18:28, édité 1 fois

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Message par aude Ven 5 Déc - 13:48

chèvrefeuille et noisetier

si un jour de pure lassitude
une amante flamboyante, soumise
échappe à ton étreinte

si ses yeux s'envolent
au delà de la mort mensuelle
peuplés de rires innocents

si la voix familière
réverbère ta reddition
dans les arcanes des soupirs

si l'apparition se dissout
entre tes lèvres
comme une source de jouvence

ce jour là tu connaîtras
qu'aux creux des plus folles arabesques
il n'y a jamais eu que toi


Dernière édition par aude le Ven 5 Déc - 16:36, édité 1 fois
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Message par poeteric Ven 5 Déc - 16:34

merci Aude

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