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graviter

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Message par poeteric Mar 21 Oct - 17:10

petit paraph à lire comme on veut !
lol !

Les princesses aiment les endroits où elles portent l’habit,
l’invitation en main dans la saine distinction elles arrivent
et s’installent au bout de la longue queue en pesant les
efforts de patience avant d’apercevoir dans la salle les
boules qui tournent entre leurs mains absorbant toute la
lumière des spots aux reflets satins sur les dentelles en
chaleur qui se dégagent entre les roulements vifs des
robes qui se délient dans la valeur des candides à dé-
boucher de leur langue des belles prises en pression entre
leurs timides hésitations de venir se livrer sans que
leurs lèvres qui aspirent un lâché de jouissance en soit
retranché sur l’affront de s’exhiber sur la piste où
des forces insatiable de l’ivresse qui se répandent en elle
se fondent tous leurs désirs embarquées d’en être soumise

titre
graviter

Quel est le plus coquin d’endroit d’envies proches
Prêtes à reluire sur les lieux de l’obscur
Jusqu’aux moindres recoins de nos peaux qui se pochent
Par élans qu’inspirent nos vols à l’aventure
…Lorsque je m’allonge je te sens contre moi
D’intimes embardées sous les portes de chairs
Nous traversons l’envie au palier indécent
Quand à la dérobée les ombres nous insèrent
Seuls des petits cris s’échappent ignorants
…je t’ai vu en songes nous étions tous les trois
Où nos yeux s’attirent de leurs feux harmonieux
Nos mains se rejoignent pour mieux se répartir
Les pulsions en guides des envies sous les cieux
Font que l’on s’éloigne du réel alors vide
…Toi et Moi se longent par un Nous qui s’étroit
Quel baiser plus fougueux viendra mordre le temps
Devenu sauvage depuis qu’on l’oublie
Nous laissant tout poreux d’avides sentiments
N’ayant ni servage ni même colonie
…alors que l’on plonge nous sentons nos émois
C’est passé l’abysse des caresses intenses
Près des gorges nouées des foulards de peaux
Qu’un courant immisce de volontés d’offenses
Le plaisir exhibé de nos fards en échos

J’ai serré ta taille ta robe raccourcie
Remontant tes cotes puis tes seins au sommet
Tes cheveux canailles se bouclent sur nos vies

C’est dans nos murmures portés en requiem
Que naquit bien haute la passion qu’on émet
Les forces au mure de notre amour bohème

Les spasmes grandissent nous deux dans cet impasse
Oubliant la ville par nos entre textures
La vie rapetisse puis le monde s’efface

Partout où nous sommes nulle part nous oppose
Nos corps ont de files nos liens d’architectures
Moi je suis cet homme dans tes allées de roses

Voulez vous danser mademoiselle ?
Venez près de mon coeur
Vous écouterez le bruit des vagues de l’amour en sursaut
Vous vous bercerez entre les étoiles de nos doigts unis
Tout en tournoyant vous toucherez le firmament de diamant
Celui qui brille vous espérant de vos lueurs éprises
Sentiriez vous nos peaux en contact nous dresserions ces fils qui nous relient
Les fricotis de nos pas qui s’approchent laissent nos regards apprivoiser cette envie de nous réunir entre les danses de nos bras en extase
Danseriez vous autant entre la passion emportée du décors hors de nos corps et le sol aux pétales de roses qui se dérobent lorsque l’on s’étreint

Ainsi parle le timide devant son miroir
En prenant soin de ses plis de chemise
De sa longue préparation de ses espoirs
Celui principal de trouver une promise
Il délire sur des frasques qu’il invente
Chantant de tête ses frissons en surface
Laissant au loin ses tempes rougissantes
Quand devant la belle il ne tient en place
De toute façon il sait bien que dehors
Il n’est pas genre à être rentre dedans
Il croit trouver par terre des pépites d’or
Quand il croise les plus beaux diamants
Toute façon l’époque est au bad boy
À celui se faisant le plus massacreur
Comme si dans une vitrine de sexe toy
On solderait l’ardeur pour de l’hardeur
Bien sur les villes sont des Babylone
À moins que ce soit leurs prisonniers
Se créant aux fantasmes qui raisonnent
Une vie obsolète par laquelle ils sont liés
Tout se suit dans la virevolte des codes
Par regard des autres afin d’être ce un
D’époque au plastique qui s’ingère à la mode
Quand se vulgarise la tendresse et le bien
Tout se quantitatif tout jusqu’à overdose
Pour atteindre le graal d’effets éphémères
Comme un soin palliatif ne guérirait la cause
En créant le manque par envies passagères
Le long des avenues d’enseignes en battage
Près des murs en carton des frontières clochardes
Où l’homme perpétue dans des voies de garage
Leurs propres illusions d’en être à l’avant-garde
L’argent est pardessus des idées sans dessous
C’est alimentaire les chairs de foi sonnent
L’amour s’est rompu aux soldes de nos sous
La vie un loyer cher que les détresses cautionnent
Tout est fait de chaînes le hasard est maillons
Quant au pendentif les peines font la rouille
Par traces malsaines de haine en pavillon
Fixant aux récifs nos ombres et dépouilles

graviter
Je gravite
Sur les graphites
Agrafées sur ma vitre
graviter
Je grave vite
Pour ne pas oublier
La vue d’été de ma vitre
graviter
Mes pensées lévitent
Quand je regarde les cieux
Surtout quand je ferme les yeux
graviter
C’est laissé mes doigts
Se rappeler à tes frissons
Quand nous étions toi et moi
La danse des serrements volants
graviter
C’est oublier un temps
Ce qu’est la perte du toujours
Par des feintes du vivant
À revisionner ce trouble amour
graviter
Dans les graphiques
De nos ombres découpées
graviter
Par état empirique
Autant que l’on donne aimer
graviter
Par hèlement magnifique
Des âmes alors réunifiées
Dans l’ajournement
De l’espace tant débattu
graviter
Décoller collés serrés
Rester là suspendus
Revêtir le cosmos
Et brillent nos vertus

Les ailes de sourcils de mon oiseau de plumes
D’orbites filantes sur son regard d’étoiles
Font la trace d’un fil tombant entre ses brumes
Cachant dans ce temple ses yeux qui se dévoilent

Des tempes à ses joues mes doigts touchent sa soie
Remontant l’aquilin sur ses rivières creuses
Jusqu’aux cils acajou où mon amour s’assoit
Admirant le lointain aux visions lumineuses

Mon oiseau s’est enfuie je sens bien que je glisse
Mon cœur est enclume lourd de consternation
Retrouverais-je envies faut que je réagisse

Prés du précipice j’ai jeté mes soucis
La voie se rallume plaine d’exaltations
Le brouillard glisse j’ai devant moi ma vie

poeteric

Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008

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graviter Empty Re: graviter

Message par aude Jeu 23 Oct - 7:42

samsâhara

Peut-être l’appel est-il trop silencieux pour être ignoré. En arpentant l’illusion, les cœurs s’épanchent, un sourire parfumant les lèvres entrouvertes, des flammes au fond des dilatations et les ailes de la douceur en éclaireur, électrifiant le charnel de l’intérieur. Le feu ne semble pas pouvoir faiblir, il grésille sous la surface, lançant ses racines aux quatre horizons, comme l’étanchement d’une soif insondable au milieu d’un désert incrédule et résigné. L’intensité se propage parmi les cendres de conventions, tangible comme une certitude intime. Ils ne savaient pas que c’était impossible…alors ils le faisaient.
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