Monstre-moi qui tu es

Ne plus savoir vivre
Ne plus savoir aimer
Ne plus savoir parler
Ne plus savoir sourire


J'ai envoyé des courriers
Sur les chemins improbables
Aux vents souflé
Les destinations
Savouré ce dernier
Carré de chocolat
Noir

Noir déjà la nuit
La ritournelle
Des orages
Flashe
Mon ombre

Le démon est là
Devant moi
Dans le miroir
Avec mon visage

Et le monstre est encore
Arrivé dans ce rêve
Fleuri de mes repas

Et sa lave incendiaire
A terrorisé mon dentier
Qui a claqué de ses
Milles dents
Comme des pieds
Synchrones
Un soir de bal

Et la mer est partie
Et les oiseaux sont morts
Et j'ai ouvert les yeux
Et cela empirait
Et je les ai refermé

Et mes mains ont tremblé
Prises d'épouvante
Et j'ai crié
Les mots des hommes
Des femmes et des enfants
Egorgés par d'autres hommes

superbe je plane !

difficile de qualifier la noirceur qui émane de ce texte, le tout avec une grande fluidité qui en quelque sorte équilibre...très fort...

Vos commentaires me touchent. J'écrit "comme ça". Les mots me viennent dans la tête, une émotion, une vision (non je n'ai pas le don de double vue...), un ressenti, une musique ou un silence... Les mots arrivent, je les couchent sur le papier, parfois corrigés, changement de mots au plus mais c'est très souvent "brut de décoffrage".

C'est comme cela que je fonctionne. Bien sûr pour les textes plus longs, j'essaie de faire en sorte que l'édifice tienne debout.

ici le fonctionnement semble similaire

ce que j'essayais de dire, et parfois ça a du mal à sortir, c'est que la noirceur semble "superficielle" dans la mesure ou la fluidité est en général le témoignage d'une certaine paix intérieure, et que ce "contraste" fait en quelque sorte la magie de ce texte.

Je viens de le relire encore et encore et je comprends mieux ce que tu veux dire en terme de fluidité (de plus "c'était pire" me génait et magie des rotatives numériques j'ai édité.)

P.S. (peu sérieux) :

le peu sérieux te va bien aussi

j'ai lu ton ps ce matin en speed
ce midi en passant
et c'est maintenant que j'ai compris l'entrée en gare d'un train !
mdr !

bien qu'en premier ça fait plutôt départ le rythme se soulevant je trouve
j'étais plus assis à l'intérieur du wagon !
et si je me met dans la gare
ok je vois l'image !
her hans rentre en transe

et moi je plane !
lol !

mdr !
super !

poeteric a écrit:mdr !
super !

J'attends encore quelques commentaires avant de faire mon commentaire de vos commentaires et commentaire de ce comment dire ? Texte ?