sans titre
2 participants
sans titre
Je ne peux pas porter tout l’amour
Virevoltant de nos terres brûlantes
Où vibrent parmi ces déclics le sein
De rappels aux cœurs jadis collèrent
En croissant d’eau de soleil aux iris
Par couches de nuits et de couleurs
Etant à l'or ses durs et purs évasions
Même éteint l’astre brille bien encore
Sur nos rêveries aux maux éternels
Leur donnant cent cinquante années
Au passage de nos sourires en ellipse
Revigorant les venir sous les traînes
Voici aux soucis des vallées de roses
Orientées à l’occident où nos sens safrans
Placent nos peaux en vol stationnaire
Odant baisées des libres spasmes réceptifs
Aux environs majestueux de notre union
Sans portée plus harmonique et dense
À nos distances parcourant les oublis
De nos doigts empreints des battements
Des peaux disparues alors dispersées
À notre amour égaré dans ces lumières
Allants à leurs extrêmes univers indistincts
Poursuivre leurs destins désunis au seul refrain
D’une peur incroyable de te croire unique
Lorsque l’infini regorge de tant de beautés
Alors assemblées au ciel de ton manque
Sur toute mon âme sensible je piste
Le bonheur recueilli aux quatre chemins
Du hasard d’eux en foi de nous d’eux
J’ai multiplié mes textes en préfixes
De me suffire à t’oublier sans satyre
Prêchant aux saumons glissants des craintes
De remonter les cascades en arc-en-ciel
Et geler dans les cimes ce monde décibel
Pour enfin de consonnes en aimer les voyelles
En écrivant libre mes paysages mélancoliques
Laissant transparaître le côté survivant
Du désordre immuable de notre Humanité
Touchée à l’hameçon des âmes sans sons
Protubérant leurs bouches sur du plexis
Dans l’aquarium des passions en sucions
Sur le chevet des souvenirs du monde en brocante
Trônant parmi la salle chétif de ses récits secrets
Où d’autant d’aventure s’avancent sans effacer
Les milles esquifs érodées du nouveau continent
Des volontés de faire contre les flammes un combat
Pour donner à ce siècle ses promesses d’amour
dessinées à l'encre invisible en labyrinthe
des étreintes aux branches de tant de parfum
émané d'un seul être en traverse sur nos vies
comme autant de bouquet et d'au revoir en bout de quai
agitant des bras la mémoire de nos moulins
dans les vapeurs cotonneuses et de mouchoirs au vent
où les crocs de brumes dévoilent au fur la silhouette
à leurs désirs rassasiés de nos nuages pensifs
nous laissant là à contempler le reste à donner
Dernière édition par poeteric le Mer 4 Juin - 6:32, édité 2 fois
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: sans titre
lol !
Merci Aude...
Merci Aude...
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: sans titre
celles scellées à nos ailes alors intimes
proscrites au script de notre légende
où les colombes attendent leur salut
en poursuivant ces teintes solitaires
alors unies aux tissus des profondeurs
seuls présents de souvenirs en turbans
dans les passants de l'amour en sursis
attachant les flots aux reflets du large
la vie transhume et nos caresses en duo
font ricochet nos pulsations communes
nous tissant en soie de fibre volante
où nos peaux incolore vinrent à fonder
les fleuves émus de syllabes en bouche
sur nos joues contre-collés au sang
en garrot de tes cheveux à nos souffles
où nous bâtons la plage des sensations
aux grains-secondes des vols de regards
fixant l'océan bleu en turquoise de ruban
scintillant d'argent des paillettes de tapis
au doux dévêtu d'un rougeoiement au ciel
après un diner au grenat de ta peau lacté
ô chandelles d'alcôves en flocons d'étoiles
nos sens impriment nos corps en carbone
passant la fleur du désir au bouton impérial
entre des rives glycine aux nuages fuchsia
aux ondes amarrées en contours d'ombres
sur la haute mer des coeurs en attraction
proscrites au script de notre légende
où les colombes attendent leur salut
en poursuivant ces teintes solitaires
alors unies aux tissus des profondeurs
seuls présents de souvenirs en turbans
dans les passants de l'amour en sursis
attachant les flots aux reflets du large
la vie transhume et nos caresses en duo
font ricochet nos pulsations communes
nous tissant en soie de fibre volante
où nos peaux incolore vinrent à fonder
les fleuves émus de syllabes en bouche
sur nos joues contre-collés au sang
en garrot de tes cheveux à nos souffles
où nous bâtons la plage des sensations
aux grains-secondes des vols de regards
fixant l'océan bleu en turquoise de ruban
scintillant d'argent des paillettes de tapis
au doux dévêtu d'un rougeoiement au ciel
après un diner au grenat de ta peau lacté
ô chandelles d'alcôves en flocons d'étoiles
nos sens impriment nos corps en carbone
passant la fleur du désir au bouton impérial
entre des rives glycine aux nuages fuchsia
aux ondes amarrées en contours d'ombres
sur la haute mer des coeurs en attraction
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
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Ven 15 Jan - 16:40 par poeteric
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