l'or des fous
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l'or des fous
un filon de pyrite
entre deux rives
un même rivage
d'où ruissellent
ces torrents de fleurs
soupirs d'un seul coeur
celui du silence
le passage s'embaume
de pétales de voix
immolés
à la déchirure du vent
la commissure est aussi imperceptible
qu'inéluctable
sa dissolution resplendit
sous la caresse aléatoire
la larme s'oublie
dans les murmures de sa béance
pas de mur
pas de grille
juste l'or
le pourpre et le violet
enfiévrant les flancs poussiéreux
de la garrigue
comme des enfants
absorbés par l'onde
qu'une aile de libellule
abandonne
sur le derme liquide
être le plus clair de l'instant
entre deux rives
un même rivage
d'où ruissellent
ces torrents de fleurs
soupirs d'un seul coeur
celui du silence
le passage s'embaume
de pétales de voix
immolés
à la déchirure du vent
la commissure est aussi imperceptible
qu'inéluctable
sa dissolution resplendit
sous la caresse aléatoire
la larme s'oublie
dans les murmures de sa béance
pas de mur
pas de grille
juste l'or
le pourpre et le violet
enfiévrant les flancs poussiéreux
de la garrigue
comme des enfants
absorbés par l'onde
qu'une aile de libellule
abandonne
sur le derme liquide
être le plus clair de l'instant
une aile
au plus obscur du vent feulé
l'aile ramassée brille dans l'eau limpide
ayant absorbé de sa traversé
les lumières amoureuses de leur guide
alors l'eau de rage d'être miroir
suis la voûte en écorchant les étoiles
et ses courants viennent échoir
les restes d'un ciel pendelant son voile
âme erre tu humes l'air traversé
des collés au peu de terre
où la mer tune les étangs rejetés
du colisé aux coloris de l'air
de s'amuser du peu
pour ne plus sentir l'eau de l'impasse
que le vent furieux
venant arracher tout ce qui dépasse
accrochés sur leur source
plus loin les champs ne sont rien
près des villes et la course
la lune de son mât de raie détient
le reflet éphémère d'une aile de libellule contre la vitesse du vent projeté sur la surface de l'étang complice et admiratif
l'aile ramassée brille dans l'eau limpide
ayant absorbé de sa traversé
les lumières amoureuses de leur guide
alors l'eau de rage d'être miroir
suis la voûte en écorchant les étoiles
et ses courants viennent échoir
les restes d'un ciel pendelant son voile
âme erre tu humes l'air traversé
des collés au peu de terre
où la mer tune les étangs rejetés
du colisé aux coloris de l'air
de s'amuser du peu
pour ne plus sentir l'eau de l'impasse
que le vent furieux
venant arracher tout ce qui dépasse
accrochés sur leur source
plus loin les champs ne sont rien
près des villes et la course
la lune de son mât de raie détient
le reflet éphémère d'une aile de libellule contre la vitesse du vent projeté sur la surface de l'étang complice et admiratif
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
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