Le Trône
Le Trône
Et ils trônaient là
Avec leurs grandes allures
Leurs figures graves
Et leur jus de figue
Il aimaient à choire
A chier sur la moquette
De satin bleu brodé
En faisant des pirouettes
Jamais on ne les entendait
Jamais on ne les voyait
Imputrécibles et fiers
Pareils au ressac de la mer
Ils ressassaient leurs besaces
Dans d'étranges comptabilités
Pour enfin gagner leur place
Sur le podium de la vanité
Toujours on les voyait
Toujours on les entendait
Gratter à la porte
Et grappiller des cloportes
Il ne fallait pas de maux
Il ne fallait pas de beau avec eux
Ils voulaient des descentes de pieu
Des béquilles et des patins
Souvent dans le regard des incertains
On croise le fantôme de la certitude
Mais chez ces gueux on ne trouvait guère
Plusse que études et promptitude
Et ils trônaient là
Avec leurs beaux mots
Avec leurs haricots verts en fagots
Leurs ego lustrés
Pour quelques dévôts en mal d'air
Foutue terre !
Fou, tue le vers
Et terre-toi dans les profondeurs
Des possibilités marines
Tuons les mots, les écrivailleurs
Et tous les scorbuts de la littérature
Vivons l'enfer saint
Comme un paradis perdu
Mais par pitié, par pitié
Vous les cancres
N'écrivez plus !
Avec leurs grandes allures
Leurs figures graves
Et leur jus de figue
Il aimaient à choire
A chier sur la moquette
De satin bleu brodé
En faisant des pirouettes
Jamais on ne les entendait
Jamais on ne les voyait
Imputrécibles et fiers
Pareils au ressac de la mer
Ils ressassaient leurs besaces
Dans d'étranges comptabilités
Pour enfin gagner leur place
Sur le podium de la vanité
Toujours on les voyait
Toujours on les entendait
Gratter à la porte
Et grappiller des cloportes
Il ne fallait pas de maux
Il ne fallait pas de beau avec eux
Ils voulaient des descentes de pieu
Des béquilles et des patins
Souvent dans le regard des incertains
On croise le fantôme de la certitude
Mais chez ces gueux on ne trouvait guère
Plusse que études et promptitude
Et ils trônaient là
Avec leurs beaux mots
Avec leurs haricots verts en fagots
Leurs ego lustrés
Pour quelques dévôts en mal d'air
Foutue terre !
Fou, tue le vers
Et terre-toi dans les profondeurs
Des possibilités marines
Tuons les mots, les écrivailleurs
Et tous les scorbuts de la littérature
Vivons l'enfer saint
Comme un paradis perdu
Mais par pitié, par pitié
Vous les cancres
N'écrivez plus !
pendantce- Nombre de messages : 148
Date d'inscription : 21/01/2010
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