11/12/2012 00H12
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quand l'opacité purge un soleil en lambeaux
les réverbères en ville assis sur leur perchoir
comme des points à la ligne à la page des soirs
reprennent le relais du jour qui s'est éclos
en ces entrevues luminaires d'un bleu trempé
quelques traces de parme étirent dans les cieux
l'horizon qui n'est plus qu'un seul et même lieu
d'une nuit omniprésente étreignant la cité
seulement habillée d'un tissu de vertige
j'admire cette vue aux éclats qui dirigent
le temps suspendu sur tes prunelles turquoises
dont j'aime récolter les sens de leur résine
pour aller enflammer d'amours térébenthines
sur les murs les icônes de nos ombres chinoises
blanche la lune étale ton corps qu'elle me sermonne
d'un désir apparent d'accords parcimonieux
comme mes deux mains priant d'un trouble silencieux
ce frisson en commun d'où les caresses raisonnent
qu'un regard s'étincelle et que l'autre frissonne
les deux se combinent sur le lit voluptueux
du comburant du temps qu'alors deux cœurs en feu
brûlent dans le foyer des corps qui se frictionnent
ravi arrive au loin l'aveu d'une explosion
de l'entrepeau sensible d'une totale effusion
lorsque la température est montée en flèche
depuis les frottements de gestes sous pulsions
quand tu es mon essence et ta bouche ma mèche
que j'allume incendiaire d'un zest de passion
les réverbères de la ville debout sur leur perchoir
crient de leur lumière qu'ils voudraient bien te voir
pour dessiner la pureté de tes courbures
au crayon de tes râles sur les ombres au mur
les réverbères en ville assis sur leur perchoir
comme des points à la ligne à la page des soirs
reprennent le relais du jour qui s'est éclos
en ces entrevues luminaires d'un bleu trempé
quelques traces de parme étirent dans les cieux
l'horizon qui n'est plus qu'un seul et même lieu
d'une nuit omniprésente étreignant la cité
seulement habillée d'un tissu de vertige
j'admire cette vue aux éclats qui dirigent
le temps suspendu sur tes prunelles turquoises
dont j'aime récolter les sens de leur résine
pour aller enflammer d'amours térébenthines
sur les murs les icônes de nos ombres chinoises
blanche la lune étale ton corps qu'elle me sermonne
d'un désir apparent d'accords parcimonieux
comme mes deux mains priant d'un trouble silencieux
ce frisson en commun d'où les caresses raisonnent
qu'un regard s'étincelle et que l'autre frissonne
les deux se combinent sur le lit voluptueux
du comburant du temps qu'alors deux cœurs en feu
brûlent dans le foyer des corps qui se frictionnent
ravi arrive au loin l'aveu d'une explosion
de l'entrepeau sensible d'une totale effusion
lorsque la température est montée en flèche
depuis les frottements de gestes sous pulsions
quand tu es mon essence et ta bouche ma mèche
que j'allume incendiaire d'un zest de passion
les réverbères de la ville debout sur leur perchoir
crient de leur lumière qu'ils voudraient bien te voir
pour dessiner la pureté de tes courbures
au crayon de tes râles sur les ombres au mur
poeteric- Nombre de messages : 933
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Date d'inscription : 11/02/2008
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