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30102012 4H15

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Message par poeteric Mar 30 Oct - 23:16

13112012 22h24

Le bar était rempli et la rue animée
Un pote l'invita dans son drôle de plan
S'amuser avec celles manquant de prétendant
Pour chercher la nana qui voudrait te trouver;

La fin d'après-midi à la porte d'entrée
Avait marqué son sceau d'un soleil conquérant
Sur toutes les vitrines laissant au soir venant
Leurs flashs qui prolongent ses illusions dorées;

Son pote dès l'accueil sauta sur tout s'qui bouge
Quand lui plutôt timide savourait l'ambiance lounge
Avant d'être accosté par l'organisatrice :

' Viens donc tester ta chance en sept minutes chrono
Tu trouveras peut-être une où deux tentatrices
qu'apercevront en toi leur grand alter-égo ! '

Il avait remarqué sur une table à gauche
Ce sentiment rare d'être séduit direct
Par l'entournure sauvage d'une posture alerte
Marquant sur son copain sa gêne à sa débauche;

´ Mais vous avez raison ! où faut-il que je coche ? '
Le voici embarqué sous une zic sélect
Déjà trois rendez-vous sans sensations concrètes
Quelques banalités tous au plus dans les poches,

le tour tant attendu par ses sens en éveil
Se dessinait au fur qu'il avançait vers elle
Dans le chant hypnotique de son espace vital,

Son pote son copain brassait les demoiselles
Qu'une à une rembarrait les chercheuses d'idéal
Avant d'être nez à nez devant la toute belle;

' Dis-moi, t'es super fraîche ! Un superbe canon ! '
' ' Et toi t'es un boulet ! ' quel dragueur à la noix... '
' Mais oui je suis dispo ! La nuit à deux passons ! '
´ Je sors mon seul joker pour te zapper de là ! '

' Pas grave mon copain qui bave sur tes fesses
Viendra pour me venger c'est le pire tu verras :
Son langage outrancier te changera de confesse ! '
´ je l'attends de pied ferme Ca va faire pujilat :

Dans tes rêves si tu crois qu'il touchera mon string :
Il a moins d'intérêt qu'un crédit revolving ! '
Sorti sur carton rouge il parti prendre un verre

En levant d'un clin d'œil vers son pote son pouce
Comme le signe évident qu'il devait lui plaire,
Alors qu'elle affichait l'horreur sur sa frimousse;



- D'abord, je vous aime incommensurablement.
Sachez, votre sourire, sa lueur ingénieuse,
est ce qu'à pu m'offrir de mieux les délicieuses
rencontres qu'un destin vous joue intensément.

Mais peut-être connaissiez-vous mes sentiments
ils pétillaient droit devant vous ouvertement
dès lors que se croisèrent votre venue envieuse
et mon être pris dans vos prunelles pulpeuses...

- Mais je vous en prie ? que me vaut cet honneur ?
est-ce une moquerie ? où est la caméra !
et puis franchement, dis, toi : offrir du bonheur ?
avec ta tête d'abruti tu rêves mon gars !

- Et voilà je vous livre tout ce qui me traverse
pour vous dire sans secret de façon indéniable
l'existence persistante d'un attrait intouchable
à la corrélation d'un charme qui s'exerce

au moindre frôlement de vos yeux qui me percent
ne lisez-vous pas cette emprise inavouable
de vous étreindre au lit d'une plage de sable
les vagues du temps sur deux corps à la renverse...

- c'est quoi tout ce blabla romantico-débile
tu viens de quel siècle avec ton vieux dialecte
toi tu parles pour trois t'es moche et imbécile
quand les femmes recherchent le grand prince aux beaux pecs

- je n'avais de là-bas pas vu et m'en excuse
votre tempérament comportant des surprises
quand votre œil déguisa de façon triple buse
mon sincère serment mais là je me ravise

- quoi déjà t'abandonnes t'es bon qu'au bon à rien
une contrariété et hop ça s'échappe
il ne manque plus que la parole à ton chien
pour qu'il t'envoie chier quand tu lui parles qu'il zappe !

- vous aurais-je blessée et alors bien exprès
pour éplucher ainsi mon âme à quatre-patte
vous me faites l'impression de vous être un navet
je ne pensais pas tomber sur une patate

- Mais c'est toi qui m'agresse de mots libidineux
le mec vient et t'accoste avec comme plan d'attaque
sa tchache qu'il débite aux accents sirupeux
d'un dragueur de guenon espèce de macaque !

- bien, il ne nous reste que deux minutes trente
avant que nous changions chacun de partenaire,
alors, merci, pour votre folie évidente,
votre charme enchantait : vous n'en avez pas l'air.

- je voulais vous tester je vous ai vu pompeux
les voisines chacune en levait les yeux au ciel
lorsque vous leurs contiez vos vers présomptueux
déclamant tour à tour vous êtes la plus belle

- mais d'où sortez-vous ça vous êtes la première
participante ici parmi ce speed-dating
avec qui je m'avoue je vous trouve sévère
pour moi l'amour ne ressemble pas a un string

- vous êtes culotté je vous ai observé
et toute la soirée arrêtez d'inventer
vous n'arrêtiez pas de courir de femme en femme
jusqu'à vous consumer les yeux remplis de flammes

- mais de grâce je vous jure vous vous trompez de gars
vous m'avez confondu avec un gros nigaud
peut-etre etait-ce mon pote il est en manque d'ébat !
Lui pense que pour choper il faut y aller mytho !



Ce fut lorsque la lune surfa sur leur opale qu'elle en dénoua la traîne de leurs yeux pailletés de couleur diablotine, puis, se frôlant à ras de leurs prunelles sanguines, il fixerent d'un regard soutenu les nervures de leur envie arlequine, alors, dans la nuit vénitienne de leurs clapotis langoureux, ils s'allongèrent sous les persiennes de leur souffle entorsadé l'un à l'autre, jusqu'à ce qu'ils redessinent le temps depuis leurs yeux fermés sur leur vision comme une. Et puis l'impatience, c'est avoir le cœur en marshmallow brûlant dans un feu de quand.

Il lu en un éclair la peur qu'elle avait eue
d'avoir été trompée à son cœur défendant
par l'odieuse rupture d'un juste amant de plus
ayant profité d'elle s'offrant sincèrement :

´ voulut il m'acquérir comme aveuglé qu'il fut
ne cherchant que mes courbes d'un regard hypnotique
sans aucune conscience envers mon âme à nue,
pourtant l'atout de mes usufruits exotiques

nulle propriété qu'est mon cœur qu'il ne lut
s'échappant des enclos aux passions despotiques
quand ce beauf impudent cachait dans sa charrue
qu'un besoin de séduire pour son égo qu'inique

pourtant, il compte un nombre important de victime,
toute noyée, au fond de ses yeux bleus sublimes
amadouant leur peur des longues solitudes,
avant de les lâcher, pour une autre conquête

depuis qu'il m'a trompée je me dis à tue-tête
que l'amour se situe en une autre altitude. '

Il répondit silencieusement devant ses craintes
D'un sourire se voulant rassurant et sans feinte :
( un peu comme la lune est addict au soleil,
comment brillerais-je sans être près de mon seul elle. )

' Vois donc ton cœur s'échoir s'écouler sur le sol
où l'automne arrosoir masse les feuilles molles
dans un ciel s'émiettant de nuages que liment
des flaques l'allongeant pour en faire leur abîme...

écoute alors la pluie psalmodier ces idoles
pleurant sur leur reflet brouillé quand elle rigole
de les voir tous courir dans leur morne atavisme
afin de se mirer dans leurs fabuleux schismes.

Elle, continuait dans sa persécution
Celle qui tiraillait sa grande déception
Tout cela se lisait maintenant encore plus
Sur sa larme cachée au bord d'un des rictus :

' Essaie de reprendre l'aveu donné d'un futur passéiste, lorsqu'il se paraît des farandoles d'un avenir illusoire, proportionnel à la propension d'une extension fataliste, d'une déraison instantané d'un flashback te laissant choir... '

il aurait voulu boire son amour comme une vodka dans le verre de son nombril, d'où ses lèvres flambées trempent le bout de leur idylle, jusqu'à son cœur on the rock, il admirait son fond de teint de soleil, le striptease de son sourire au cabaret des étoiles, imaginant que son bas-ventre était ce rocher où il aurait aimé être son excalibur perçant des lueurs de son épée le velours de ses frissons purs, Il l'aime, comme un cheval de bois accroché à son manège, jusqu'à vouloir tourner en rond autour d'elle pour que son cœur le chevauche.

Elle lui souffla du bout de ses envies ' J'aime être attachée à tes soupirs pendant qu'ils me notent d'amour, sentir la buée de ta langue humidifier mon clitoris déjà en bruine, toi, arpège de ma mélancolie au mont de vénus de tes doigts démons, jardinier à fleur de ma peau dans le champs de ma nudité.'

les frissons s'accordent
aux vibrations magnétiques
du touché de leurs musiciens
réglant l'ampli de leur bouche
à leur résonance en tessiture

' j'aime lorsque tu dessines les tremblements de tes caresses avec mon encre d'échine ' disait elle,
' mes frissons sont des oiseaux qui aiment manger dans ta main...'

le vent souffle fort et met tout à l'envers
les feuilles volent comme des frissons sur la chair

alors, il l'écoute en maniant la baguette du désir, raisonnant comme autant de décibels de t'es si belle de sa poitrine, là, devant lui, ses yeux sont un sex-shop où des fantasmes se baladent entre les dentelles de ses lèvres cravachées de soupirs, lanières de caresses espiègles, lui nsufflant la déliquescence de son âme se brûlant sur sa peau menottée sur l'autel de ses volontés sexuelles, sa soumission jaillissant en pulsions incontrôlables de son regard sollicitant ses ordres,

les caresses sont une prose
comme autant de mot d'amour
dont l'encre agile est faite pour
la calligraphie de lignes qui s'interposent

il avait bien vu que ses yeux tentaient de faire vombrir les murailles de sa colère, rmais ceci n'eut en rien l'effet escompté de réfréner son ardeur de gravir l'atour de ses désirs,
( même si elle avait en horreur de servir de déjeuné pour un démon de midi, sa volonté s'étourdit enjôlée devant le charme de sa douceur à brût )
chevauchant son courage, il passa par le pont-levis de son regard, avant d'admirer la place forte de son fort intérieur, autour de son cœur.
( elle le gifla droit dans les yeux, prétextant la surprise du piège de ses mains sur les siennes, en contemplant son propre contrôle à sa soumission d'en etre émue )
la cours remplie de leurs frissons regarda la scène de leur émotion, un sourire sur chacun, en connivence avec un trouble les reliant.

balançant tendrement leur filière intestine
des chavirements précocement cis-voulus
recalculent les ardeurs de caresses sangsues
aux diagonales fantoches qu'un plaisir déracine

Lui, il laisse prendre entre les tulles de son charme où sa beauté est une robe

' l'amour en mousqueton j'escalade le pic
aux chaines de dentelle et pentes de nylon
d'un de tes monts iliaques qu'accroche tout vertige
à la profondeur de ta vue aphrodisiaque

j'aime quand le rappel d'un écho plantureux
émane de ta bouche à l'aura sensuelle
intimant par grands cris que ma langue remonte
les frissons audacieux courant sur ton pubis

parmi la nudité de ta flore et l'azur
je cherche l'aspérité de tes plus hauts murmures
montrant par quelle approche est la meilleure voie

menant vers le sommet d'un plaisir en duo
pour une fois à la cime de ta montagne d'émoi
je puisse t'honorer d'y planter mon drapeau '

allant entraver leurs lèvres de gourmandise
chaque langue oblitère leur notion de l'aval
sur la chair alerte d'un désordre neuronale
là où se multiplient des flammes qui se divisent

elle s'était tellement perdue à essayer d'être quelqu'un, qu'elle en avait oublié qui elle était, l'érotisme est une tangente sur le cosinus de frissons à 360 degrés que mesure un désir trigonométrique

Tout mystère savourerait l'accent écarlate
d'une intimidation au charme indélébile
émanant d'un chef-d'œuvre dans un ballet de cils
à l'interprétation d'un ronronnement de chatte

volupté de chair hérissée sur la dentelle inique d'un exotisme hypnotique
quand l'envie déborde sur l'attentisme d'une déraison tatillonne
les pulsions remillimétrées au désordre facial d'un rictus empirique
remontent les soupirs angulaires de courbes qui s'entrepositionnent

par les chemins poudrés de peaux comme du suc
des tabous se dévoilent préemptant leur affront
au prochain pas de plus vers la même direction
où l'amour s'escalade pour chuter d'une nuque

jusqu'au déhanchement succinct où des regards joueurs s'acoquinent
dans l'entrebâillement du charme enjôleur d'une frénésie déconcertante
les frictions augmentant la découverte de combinaisons qui se dandinent
reformulant sans cesse la solution physique d'alchimies lattantes

les soupirs de ses doigts se rythment par le son
du tremblement vivace où le temps s'exécute
lorsque concomitants des pôles se commutent
au trouble de leurs mains de leur respiration

de tous les frissons réunis dès que son souffle le touche
il mordille le temps de ses yeux suintant d'un désir en bouche
pour succomber à la juxtaposition certaine d'une lente virulence
jusqu'au détroit d'une emprise offrant à la lubricité une apothéose
au partage intrinsèque de lueurs abreuvant leur soif d'évidence
dans l'oscillation parfaite de râles surplombant une osmose

allant se magnifier sur la rivière astrale
des coordinations d'un duo d'insolence
ayant comme étincelles des strass que fiancent
leurs soupirs enflammés jaillissant des entrailles

Of your automn eyes
on your summer smile,
i like smelling this flavour rainbow
when your rainy beauty
dresses your bright soul,
i love when my tongue
site down near you and hear
crackles your sight in the corner of your fire between your legs

le soleil s'en dore la nuit
la lune dort d'un seul œil
les étoiles qu'un somme nie
rêvassent en volant comme des feuilles

les amours éternelles sont des ailes d'or à dos
l'amour est un mystère que l'on résout à deux
rendu en cotillons chaque frisson à chaud
prend une couleur fièvre genre témoins lumineux

regarde meme la télé est devenue si led
tel que les reportages animaliers s'accèdent
tous les soirs à 20h dans tous ces reportages
qu'un monde rempli d'horreur vous jette en plein visage

on vit dans une époque où si tu n'es pas sexe
tu risques de finir avec plein de complexe
aussi vrai que la connerie ne dort jamais
faut il croire que l'Homme n'est pas fait pour la paix...

époque d'arrogance à vous pisser dessus
chacun saisit sa chance et à mort les vaincus
c'est bien chacun pour soi au fond dans ce système
élevant les excès comme norme suprême

liberté égalité fraternité, quel rêve enfantin, il est ce perpétuel combat de ne pas baisser les bras devant ceux qui en soulève un, comment croire encore en ce monde exproprié de son sens le plus noble, l'amour, alors hagard sur le chemin des âmes déshumanisées, là où tout n'est que fatras de superflus en ce royaume de cœurs écervelés, l'intelligence se déterminant suivant le nombre de biens possédés.

Tu peux perdre confiance tu peux perdre la foi
tu pourras toujours me trouver tout près de toi
à te rendre service en un geste sincère
sans aucun artifice où même pour te plaire...'

concert d'eau tonne
les papillons font la chenille
la vie et ses cycles

En général, quand titi est de mauvaise humeur c'est
qu'il a le cœur gros miné..
Et puis,
des nuages
comme de nouveaux
rivages, les rêveurs
aiment randonner sur leur péninsule de brume.
pendant que le vent les applaudit,
des feuilles font leur jogging, alors
que d'autres s'étirent sous les arbres,
il regarde
ces quelques cotillons de tweets
de depuis quelques moi.
Comme une pluie de l'être
sous un temps exéscrabble.
IL CROYAIT QUE POUR ETRE MOINS CON FALLAIT BEAUCOUP SE LAVER LES DENTS AVEC UN DENTIFRICE ANTI-TARTE
les pleurs sont des mots silencieux
que l'on crie des yeux, on peut même
parfois lire les maux au travers de sanglots.
la lune est un oreiller
sur le mate là de la nuit
propice aux rêveurs éveillés
regardant leur corps endormi.
Alors, avec ce temps qui m'ouille
j'ai
mis mon gilet à m'aye.
l'esprit plus sombre qu'un jour dénué de lumens
il arrache des étoiles avec ses
dents pour les recracher dans l'obscurité de sa rage en feu.
LE CON MON PARE-BRISE ÉTAIT GIVRÉ ON M'A DIT MET UN COUP DE RACLETTE MAINTENANT JE NE VOIS PLUS RIEN AVEC TOUT CE FROMAGE FONDU

goutte de lumière
d'ombres mouillées de blancheur
deux âmes halo

où seul l'amour réfléchie
sans aucune réflexion

nuit de chant carmin
silence alangui de rêve
deux corps à rimer

la lune commère
répète les confidences
d'un soleil songeur

réfléchissant aux regards
des amoureux qui l'éclairent

mélodie d'automne
fa mi de feuilles cirées
un ciel là au sol,

dernier vœu au vent
les feuilles sont des oiseaux
mirage des flaques

automne frileux
saison au coin de deux corps
doux braisé en bouches

collier de cirrus
la lune est un pendentif

piano du temps
jour et nuit sont noir et blanche
cœurs cordes sensibles

hiver cheminé
duo de cœur s'ondulant
le froid en chaleur

flamboiement des ombres
ampère d'un plein désir
la lune hulule

automne coquine
frissons sous l'effeuillage
amants en ballet

langue de soleil
bruine d'un désir perlant
orgasme arc-en-ciel

couleurs couturières
étoiles en surpiqûre
la robe de l'aube


)
l'hémoglobine de ses fêlures.
Et puis, ( toi,
dont ton prénom brille
sur son nombril
à l'ancre indélébile
jusqu'à son ventre où fourmille
cet amour ombilical t'assimil
ant à ta maman, mon fils. )
je prends
la main de mon fils qui
prend la mienne pour s'endormir, de
quoi oublier, un
temps, ce monde qui
va d'empire à
empire.
il faut tressaillir dee vicissitudes
pour ressusciter entre les lèvres
d'une vérité pure
au souffle d'un laisser-aller simple vers sa délivrance.
alors,
penché sur
son lit, je
regarde mon fils, dans
sa gigoteuse il
me fait penser à une
chenille qui
deviendra le
plus beau des
papillons.

En attendant, le gâteau préféré des bébés allaités est le sein honoré.

habits de flocons,
terre et ciel mariés,
l'Homme est leur enfant.

Night and day are in the same line
When our hearts writing the time

Nuit et jour sont sur la même ligne.
( Lorsque nos cœurs écrivent le temps )

Tuning à la mode
les écossais mettent un kilt carrosserie sur leur caisse. '

' Les sandales longues des chaussons de l'automne
traînent mon cœur d'une pointure monotone ´

' ses draps sont de nuages
ses arbres des oreillers
ses rêves des avions partant vers l'horizon :
la ville....´

' on peut très bien casser du sucre sur le dos d'un diabétique,
temps qu'il n'en avale pas les mots sots. '

' Pour vivre heureux vivez cachet ! ´

' il y aura toujours des vendeurs de testament pour la fin du monde '

' les sanglots sont des cendres de rêves passés à tabac '


30102012 4H15

pourriez-vous percevoir votre bonheur telle une vaste illusion, vous ne vous berceriez que par votre aveuglement sur les murs de votre horizon, ceux que vous avez inconsciencieusement installé pour ne pas vous rappeler que dehors, des corbeaux gardent les tours de vautours égoïstes, paracheminant d'apparats et de breloques la véritable identité de vos métamorphoses, toutes dessinées dans le seul but de vous prendre pour le tenant de vos aboutissements, croyant régir le contrôle de votre perte dans le jusqu'auboutisme de vos certitudes surfaites, à peine mésestimées par la quintessence de vos déguisements pompeux, lorsque votre sourire n'est qu'une déformation de votre visage anxieux, le cœur gercé par le vent polaire d'une solitude prête à tout pour ne pas se voir sur les traits de votre reflet, ainsi donc étiez vous capable d'oublier votre morne existence au profit de vos hébétudes platoniques, l'hédonisme au firmament de votre propre tromperie, en allant soupirer quelques mea culpa sur les poussières de cette humanité insalubre, pour repartir la tête haute entre vos jambes à votre cou, sur les chemins où vont les ruées vers l'or, sans détourner un regard sur la vermine osant essayer de vous égarer de votre richesse vous attendant les bras ouverts jusqu'aux veines, combien de cadavres devrez vous enjamber pour toucher le pactole de vos yeux en orbite, jusqu'à quel pujilat le sommet de vos attentes vous mènera par le bout de votre nez sens dessus pour ne pas être sans deux sous, emberlificotez vous de vos tracas somatiques, empoignez votre jouissance subordonnée à la communion de votre main tâtant dans votre poche la promiscuité de votre pognon, en roulant des mec-à-nique sur les trottoirs des passions éphémères qui se vendent au plus offrant, gravitez dans votre gravité maladive parce que la pillule du bonheur ne passe plus dans le gosier de votre cœur qui n'est plus que l'ombre de lui même, pauvres individualistes acclamant la loi du marché lorsqu'ils se sentent les gagnants de ce jeu de perdants pendus à leurs actes néolibéralistes avant d'aller pleurer devant la mort qu'ils ne sentent pas prêt à l'accueillir chez eux sans un passeport valable dûment remplis par la douane de leur remise en question tardive car le crédit de leur insolvabilité d'amour s'est épuiśe le jour où ils regardaient à la télé les autres mourir pour leur gloire de leur survivre en festoyant sur la table en marbre de la villa de leur tombe alors crachant bavant rouspétant du haut de leur idées en nubuck qu'il faut être débile pour s'occuper des autres quand on a tant à faire pour soi comme enfiler des perles en talons hauts avant de les jeter du lit à la rue et rejoindre la banalité confortable d'une soumission au système qui veut que c'est chacun pour ses draps de soie et les plus vaches seront bien gardés pour rendre inaudible le troupeau de mous tons s'élevant sinon le partage c'est le chaos pour les plus riches.

poeteric

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