Alcyone, Eta Lyrae and so on
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Alcyone, Eta Lyrae and so on
Alcyone, Eta Lyrae and so on
Sa brillance accomplie
Me parvient
Tel un cheval perdu
Au large des embruns;
Des mondes inouïs l’entourent
Là des paysages dorés
Se cristallisent en magnitude 6
Selon les orbes impériales du zénith;
Des cathédrales d’aurores
S’installent dans la plaine où crissent
Des gelées millénaires murmurant leurs rayons;
La signature des vents
En bas d’une matière familière
Dicte ses infrarouges à d’instables aréopages;
Lenteur et musique solaires
Tissent la broderie des nuages
En mille fils d’alizée;
Des photons en embuscade
Ponctuent de leurs notes souples
La symphonie des arcs-en-ciel;
Un oracle lointain dessine l’ancêtre de l’eau
Sur des parchemins en cascade
Depuis le point aveugle des nuées
Où l’aigle est encore cousin du soleil;
L’aube devient un métal numérique
Coulant horizons et volcans
En un alliage d’antilopes
Bondissant sur la ligne double des savanes;
Des escadrilles hier endormies
S’enivrent d’un parfum d’hirondelle
Avant de mettre le cap sur un songe ;
L’insecte et le lézard demeurent en projet
Esquissés par le moule des aubépines;
Des explosions de sourires
Scandent les secondes décisives
Nous séparant de l’arrivée des migrateurs ;
La voilure du regard reste rangée
Dans l’écrin des démiurges
Comme de possibles partances
Offertes aux invités de marque d’une capricieuse comète;
L’étoile rouge
Décide de l’orientation des fougères
Dont le berceau repose en marge du silence;
Là les sources restent originelles
Comme des gestes de brume
Se condensant en granite d’outre-vide;
L’espace deviendra habitable
Quand les ondes porteuses s’apaiseront
Et la lumière promettra la pluie
Aux mats rutilants
Sous le ciel des premiers goélands;
L’aventure des solstices commence demain
Dans l’anse des rais nouveaux nés
Où de baroques caravelles
Dérivent sur le pelage de glaciers anciens;
Le minéral s’essaie aux couleurs organiques
Pour ses ébauches d’oiseaux ;
Parmi les ajoncs de verre
Un écureuil prometteur
Annonce le lémurien aux yeux de pléiade;
Au lendemain des ivresses boréales
Les prémices d’un rêve seront émises
Du centre d’ un soleil bleu.
16 et 19/07/2011
Sa brillance accomplie
Me parvient
Tel un cheval perdu
Au large des embruns;
Des mondes inouïs l’entourent
Là des paysages dorés
Se cristallisent en magnitude 6
Selon les orbes impériales du zénith;
Des cathédrales d’aurores
S’installent dans la plaine où crissent
Des gelées millénaires murmurant leurs rayons;
La signature des vents
En bas d’une matière familière
Dicte ses infrarouges à d’instables aréopages;
Lenteur et musique solaires
Tissent la broderie des nuages
En mille fils d’alizée;
Des photons en embuscade
Ponctuent de leurs notes souples
La symphonie des arcs-en-ciel;
Un oracle lointain dessine l’ancêtre de l’eau
Sur des parchemins en cascade
Depuis le point aveugle des nuées
Où l’aigle est encore cousin du soleil;
L’aube devient un métal numérique
Coulant horizons et volcans
En un alliage d’antilopes
Bondissant sur la ligne double des savanes;
Des escadrilles hier endormies
S’enivrent d’un parfum d’hirondelle
Avant de mettre le cap sur un songe ;
L’insecte et le lézard demeurent en projet
Esquissés par le moule des aubépines;
Des explosions de sourires
Scandent les secondes décisives
Nous séparant de l’arrivée des migrateurs ;
La voilure du regard reste rangée
Dans l’écrin des démiurges
Comme de possibles partances
Offertes aux invités de marque d’une capricieuse comète;
L’étoile rouge
Décide de l’orientation des fougères
Dont le berceau repose en marge du silence;
Là les sources restent originelles
Comme des gestes de brume
Se condensant en granite d’outre-vide;
L’espace deviendra habitable
Quand les ondes porteuses s’apaiseront
Et la lumière promettra la pluie
Aux mats rutilants
Sous le ciel des premiers goélands;
L’aventure des solstices commence demain
Dans l’anse des rais nouveaux nés
Où de baroques caravelles
Dérivent sur le pelage de glaciers anciens;
Le minéral s’essaie aux couleurs organiques
Pour ses ébauches d’oiseaux ;
Parmi les ajoncs de verre
Un écureuil prometteur
Annonce le lémurien aux yeux de pléiade;
Au lendemain des ivresses boréales
Les prémices d’un rêve seront émises
Du centre d’ un soleil bleu.
16 et 19/07/2011
mercier- Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 25/10/2011
Re: Alcyone, Eta Lyrae and so on
votre plume est un délice
dont la gourmandise de mon œil
se rassasie à chaque ligne
en savourant les mets de votre inspi...
Bye
dont la gourmandise de mon œil
se rassasie à chaque ligne
en savourant les mets de votre inspi...
Bye
poeteric- Nombre de messages : 933
Age : 50
Date d'inscription : 11/02/2008
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