tremblement érotique

Perché le soleil luit ambivalent la danse
d'une sonate astrale épelant le désordre
de ton regard enfouie entre les émergences
du désir qui t'en taille un corps réduit en poudre

ton ventre balbutie une ivresse incessante
entre ta peau soluble imbibant mes hormones
où ton cœur hydrophile au cycle en raisonnance
fait écho de ta faille entre des coups de foudre

Ton sang se tétanise où titubent des langues
assainissant d'un stick la transparence oblongue
d'un désiradata obnubilant les sens

de ta flanelle exquise ouvrant quand tu te cambres
cet appel délicat d'effleurement d'offense
balladant ton étoffe aux troubles que tu trembles

par où le vent s'égare à fleur d'affinité
il offre aux scissions de souffles en relance
ses libres étendards faits d'ondes affolées
au bal d'effloraison de son parcours intense

une volute empare un zest à ta beauté
le temps d'immersion suffisant à l'errance
d'imprégnier ses fards par où vont s'aviver
toutes les passions d'amour en opulence

ton corps qui me suscite auprès d'aisance instable
draine ce qui l'excite entre les peaux friables
des amants recouverts d'usure qu'ils sécrètent

au frottis plébiscite émanant délectables
des secrets s'échappant depuis les pelures
de leur aveu tacite au rythme façonnable

Le mystère épaissi à l'orée écarlate
de regards en la valse aux cœurs de traverse
éclabousse érudit ses différentes trames
S'enroulant pile et face avant qu'il ne se perce

il déborde les strass intentant qu'il s'affaisse
pointant son usufruit que des questions réclament
de brume qui s'efface aux contours de sa fresque
une fois saisie sa vérité qu'éclate

sur le lit allongée en sensuelle annonce
au vertige lié de tes lèvres qui froncent
tu secrètes divine un buzz sur ton quizz

jusqu'à la nudité d'un indice en réponse
Quand ton air s'acoquine à ce qu'il électrise
se laissant deviner pendant que je t'énonce

La déviance unanime au sein de tes pensées
déambule en refrain les ferveurs de ton corps
se faisant la victime agréant sous mes mains
ta raison qui bascule à ta peau en sueur

boom boom la charge intime au feu entre tes cuisses
conditionne la mèche activant son rebours
en marge des élans s'immisçant dans tes yeux
d'un b-à-ba béat fléchant ce qui t'arçonne

ton velours assouvis d'évictions en tutelle
au frisson disparate imprimant tes prunelles
se charme sous l'éloge éperonnant ta faim

au rythme désunis que tes spasmes saccadent
pendant que je t'abroge en balladant tes reins
sur le moove infini déroulant ta chamade