chacun sa voie
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chacun sa voie
Je suis arrivé tu ricanais et moi
J’aimais déjà le timbre de ta voix
J’avais tant marcher dans l’air
Depuis la distance de nos univers
En courant après une prémonition
Juste à la faveur de notre unisson
Pour en ce jour nous recouvrir
Du reste de la vie à nous découvrir
En prenant soin dans la ronde des jours
De nous bâtir entre des mots d’amour
Au rythme des pouls battants
L’échange et leurs sentiments
'j’ai lu que les quatre premières strophes ça m’a suffit tu sais je trouve qu’il te chante très mal !’ dit il présomptueusement à la face de ses joues rouges, elle le nargua alors du plus haut qu'elle le put et se fit entendre jusqu'au bout de la dernière étoile visible dans l'immense cité : mais rien d’audible ne sortit.
Sauf à l'autre bout du temps, un homme, brave pomme, avait tout entendu.
Il ignorait d'où pouvait bien venir ce cri si étrange, un cri si profond qu'il s'étendait partout en lui.
Alors l'homme sortit de son néant et demanda la route à son cœur, elle le mena par des voies si lointaines qu'en avançant il entendait de plus en plus distinctement cette petite voix diffuse.
Lorsque venaient quelques vents contraires, il rentrait ses épaules en repensant au bien procuré à continuer d'avancer dans la ligne floue d'une mire d'un pas de plus : il ne calculait pas ses efforts parce qu‘on aime sans compter.
Ce n'est pas tant cette petite voix qui lui imposait ces efforts, mais bien les gardiens du chemin. Ils s'étaient proclamés ainsi depuis qu'ils étaient restés là; certains recopiaient sur l'univers le même schéma de leur automatisme féodal.
Alors qu’il traversait entre des roseaux sauvages à dos de rivières escarpés il contemplait ébahis les cours d’eau ruisselante lui répétant ceci : ‘si tu trouves le chemin de ton âme, tu pourras en devenir le gardien, et ainsi tu sauras écouter les plus belles cascades de l'amour ’
Un jour, alors qu'il en était tant passé au point de ne plus les compter, il cru découvrir la fin de son voyage en admirant le visage même de toutes les grâces réunies entre les traits d’une fleur éphémère. Il lâcha un poids qui devenait lourd dans la légèreté de son sourire et s‘assoupit contre elle et les reflets limpides; Il pensait suffisant de regarder la rose fusionner avec les perles chatoyantes des orées humides. D’une présence devenue furtive, il s’était enfouie dans la jungle rassurante de sa cache quotidienne, enterré près de son périple et tassé à l’appel d’une accumulation d’habitudes, puis il se donna une contenance pour ne plus écouter cet écho persistant quand par à coups cette voix l'appelait encore inconsciemment se remettant même à lui susurrer, doucement au début, pour ne pas le mettre chaos de suite, qu'il se rencontre par lui-même que cet arrêt emprunté était d’un timbre différent de cette voix particulière,
Au fur des années, il s'aperçut donc qu’il manquait quelque chose dans le paysage de sa sérénité, il repensa à cette voix qu'il croyait tue avec les remouds de la cascade. Une rose lui demanda à l’aube d’un jour en ouvrant ses lèvres de pétales ’ pourquoi repenser à marcher allonge toi et écoute les chants sereins des clapotis du temps apaiser ta quête’
‘ Parce que le plus joli nénuphar ne peux l'être si cette petite voix n'est pas contre moi ‘ répondit-il aux reflets qui s’effilent, ' comme si tes pétales ne brillaient qu'à l'effleurement de ta rosée ' lui fit il comprendre déjà partis. Mais ce fut couvert par cette petite voix du fond de l'univers plus très loin en lui.
Seule sa marche en avant passait avant toute idée de savourer la tranquillité du lit de l'eau d'un lac, même sur son plus joli nénuphar.
Il reprit sa route un matin, là où il croyait l'avoir fini près d'une cascade.
Pourquoi un matin ? me diriez-vous si vous avez lu jusqu’ici, parce que la clémence du matin est plus propice et intelligible pour écouter cette voix au cor unique.
J’aimais déjà le timbre de ta voix
J’avais tant marcher dans l’air
Depuis la distance de nos univers
En courant après une prémonition
Juste à la faveur de notre unisson
Pour en ce jour nous recouvrir
Du reste de la vie à nous découvrir
En prenant soin dans la ronde des jours
De nous bâtir entre des mots d’amour
Au rythme des pouls battants
L’échange et leurs sentiments
'j’ai lu que les quatre premières strophes ça m’a suffit tu sais je trouve qu’il te chante très mal !’ dit il présomptueusement à la face de ses joues rouges, elle le nargua alors du plus haut qu'elle le put et se fit entendre jusqu'au bout de la dernière étoile visible dans l'immense cité : mais rien d’audible ne sortit.
Sauf à l'autre bout du temps, un homme, brave pomme, avait tout entendu.
Il ignorait d'où pouvait bien venir ce cri si étrange, un cri si profond qu'il s'étendait partout en lui.
Alors l'homme sortit de son néant et demanda la route à son cœur, elle le mena par des voies si lointaines qu'en avançant il entendait de plus en plus distinctement cette petite voix diffuse.
Lorsque venaient quelques vents contraires, il rentrait ses épaules en repensant au bien procuré à continuer d'avancer dans la ligne floue d'une mire d'un pas de plus : il ne calculait pas ses efforts parce qu‘on aime sans compter.
Ce n'est pas tant cette petite voix qui lui imposait ces efforts, mais bien les gardiens du chemin. Ils s'étaient proclamés ainsi depuis qu'ils étaient restés là; certains recopiaient sur l'univers le même schéma de leur automatisme féodal.
Alors qu’il traversait entre des roseaux sauvages à dos de rivières escarpés il contemplait ébahis les cours d’eau ruisselante lui répétant ceci : ‘si tu trouves le chemin de ton âme, tu pourras en devenir le gardien, et ainsi tu sauras écouter les plus belles cascades de l'amour ’
Un jour, alors qu'il en était tant passé au point de ne plus les compter, il cru découvrir la fin de son voyage en admirant le visage même de toutes les grâces réunies entre les traits d’une fleur éphémère. Il lâcha un poids qui devenait lourd dans la légèreté de son sourire et s‘assoupit contre elle et les reflets limpides; Il pensait suffisant de regarder la rose fusionner avec les perles chatoyantes des orées humides. D’une présence devenue furtive, il s’était enfouie dans la jungle rassurante de sa cache quotidienne, enterré près de son périple et tassé à l’appel d’une accumulation d’habitudes, puis il se donna une contenance pour ne plus écouter cet écho persistant quand par à coups cette voix l'appelait encore inconsciemment se remettant même à lui susurrer, doucement au début, pour ne pas le mettre chaos de suite, qu'il se rencontre par lui-même que cet arrêt emprunté était d’un timbre différent de cette voix particulière,
Au fur des années, il s'aperçut donc qu’il manquait quelque chose dans le paysage de sa sérénité, il repensa à cette voix qu'il croyait tue avec les remouds de la cascade. Une rose lui demanda à l’aube d’un jour en ouvrant ses lèvres de pétales ’ pourquoi repenser à marcher allonge toi et écoute les chants sereins des clapotis du temps apaiser ta quête’
‘ Parce que le plus joli nénuphar ne peux l'être si cette petite voix n'est pas contre moi ‘ répondit-il aux reflets qui s’effilent, ' comme si tes pétales ne brillaient qu'à l'effleurement de ta rosée ' lui fit il comprendre déjà partis. Mais ce fut couvert par cette petite voix du fond de l'univers plus très loin en lui.
Seule sa marche en avant passait avant toute idée de savourer la tranquillité du lit de l'eau d'un lac, même sur son plus joli nénuphar.
Il reprit sa route un matin, là où il croyait l'avoir fini près d'une cascade.
Pourquoi un matin ? me diriez-vous si vous avez lu jusqu’ici, parce que la clémence du matin est plus propice et intelligible pour écouter cette voix au cor unique.
poeteric- Nombre de messages : 933
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Date d'inscription : 11/02/2008
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Ven 15 Jan - 16:40 par poeteric
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