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Message par poeteric Dim 15 Aoû - 13:50

Guide du poète routard

introduction,
avant toutes choses, il est important de préciser l'existence de plusieurs moyens de locomotion verbales, permettant aux rêveurs épistolaires de traduire leurs emotions au pentacle de leur sens sous-cutané, ainsi le poète peut voyager assis sur son canapé en visitant sans bouger les canopés de ses mots venant, pendant que son cœur s'évase en parrallèle du monde kaléidoscopé dans son regard sans borne, sauf celle de sa passerelle html.
Est il nécessaire de rappeler toute l'histoire de l'homme face à ses créations en phase avec son environnement proche, et cela du premier artiste dessinant sur les murs de sa grotte les prestiges de ses conquêtes épiques, en passant ensuite d'une feuille de roc au papyrus, jusqu'au siecle dernier où l'on déracinait des forets entières pour conter les racines de l'évolution humaine.
L'invention du telegramme fut la premiere onde jetée contre les fenêtres des bibliothèques, les transformant peu à peu en médiathèque. les technologies au service d'une communication inter generationnelle transformèrent donc les livres en de simples vestiges d'une époque où les chemins de fer croisaient des machines à vapeur, L'homme cruciverbiste remplissant sans cesse le four de de ses inspirations quand son cœur avale ses buches. depuis que chaque bout du monde est relayé par des antennes et autres satelites, l'équation du hasard des rencontres entre peuple est sous-jacente au melting-potes sur un écran plat, le tube cathodique étant obsolette, ainsi peut on découvrir sur you tube où autre sites dédiés au live and direct les infos pêle mêle dans un capharneum de nouvelles trépidantes, tel que des poules jouant de la batterie, avec un chorus canin, une maman panda prise de peur devant bébé qu'éternue, des poissons chats se mangeant entre eux, bref, un peu comme les dessins découvert sur les murs de nos ancêtres.
l'avancee technologique a donc permis au plus grand nombre de se connecter de grotte à grotte, mettant en relief les distances séparant chaque homme au pixel près lui montrant toutes les facettes de ce monde aussi disparate qu'il existe de personnalités différentes, devant leur universalité complexée.
après des siècles de recherche en communication, chevauchant deux millénaires, nous avons vu la naissance de la télévision, tenant une place prépondérante dans la lucarne de la connaissance des masses, les peoples y tiennent une place de choix, voir d'en-choix, afin d'être reconnus par le plus grand nombre au moins 24 heures, des concours sont même organisés afin d'y perpétuer leur image absconne, mesurant au taux de SMS les plus stars d'entre eux, entre clash buzz et paparazzis, mamelles reliftées d'un système de carré VIP qui tourne en rond, dans des cercles de jet set où l'on jette sec des has been.
voici donc ce que l'homme, dans la mécanique de ses mégalomanies narcissiques, a su tirer au mieux de sa quintessence neuronnale, dans toute la splendeur de ses auto flagellations, tirant un trait affirmatif sur l'histoire redondante de la connerie terrienne.
ainsi l'évolution de notre race eucaryote sur nos deux jambes se mesurent à l'équation d'une guerre des glandes, la réflexion aussi vivace qu'une plante de fougère dans une maison de retraite cachée dans le néant, voir le néanderthal, ramassant des champignons nucléaires dans la forêt de l'infini, où se balancent de branche en branche d'étoiles les rêveurs ayant plus de substance qu'une émission de t'es laid réalité.
C'est en ces thermes, cher(e)s ami(e)s poèt(e)s, que je vous propose ce guide du poète routard, dernier des mohicans embarqué sur le radeau de la méduse, voguant sur les tergiversations tubulaires de microcosmes alambiqués.

chapitre un, votre âme est le GPS de la poésie.

Les chants du poète aux chemins allants étant faites des détours de son language, la nomenclature de ses visions recense chaque recoin de son allégeance artistique en gardant les yeux grands ouverts en l'obscurité dans laquelle il avance, faisant la Lumière à chaque pas devant l'inconnu qu'il devance en l'ayant déjà assimilé de son imaginaire débordant, bien que parfois dépassé par une réalité plus effarante que ses délires les plus imprévisibles.





des teintes font un livre en page d'horizon
dans le jour en apnée de lueurs latentes
où des éclairs vibrent rappelant de leurs sons
le vent passagé aux clapotis qu'il invente,
d'un porche un couple allanguis sous la nuit fraiche
le regard ivre chaud contemplant les pastels
s'éveille aux nues du firmament aux flamêches
des zébrures d'échos de couleurs graduelles,
le côté sauvage où des reflets en salut
aux premices sussurés de l'or se levant
franchissent l'obscur voilage au mur d'absolu
enlace la lune immolant leur drappé blanc,
embrasant l'imaginaire en union possible
celle scellée sur les ailes des légendes
le script des chairs se fait aux tissus lisibles
des tatouages teintés de corps qui s'extendent,
le croquis crépitant qu'un crépuscule ébauche
constellant les amants se cachant dans ses poches
se perle de lumière aux pouls d'euphorie,
dans leur cœur dérivant leurs pensées chevauchent
les barrières d'émotions infinies
où les astres brillants leurs font office de torche,
rue des rendez-vous aux portes du soleil
les regards à découvert purgent l'opacité
quand le temps qui ébroue ouvre ses flots vermeils
voguant dans l'univers vaste et passionée,
des vagues de la vie aux vertiges de l'amour
près de lui sa déesse avec son pull-over
ce matin vêtu de gris scrute les contours
du feu de son ivresse en ses bras son repère,
d'elle sitôt vue épris il lui fit la cours
tout en délicatesse au charme qui opère
le songe ravi contre son spectre alentour
tissant une promesse en des filets solaires,
sous les confettis de son cœur multicolore
son élan se multiplie aux pans du décors
quand sa bouche s'humecte à sa fougue synchrone,
d'une évasive envie effusant tout son corps
il rêve et sa fossette à ses aveux aphones
cadence en litanie une oraison d'encore,
Il flotte dans la sphère en friche d'eventails
des grappes sur les saisons d'un ciel en vigne
les cadastres de l'air chantent des sérénades
sonnant l'unisson de syzygies ultimes,
l'effervescent univers qu'un silence aubade
éparpille les plongeons d'étoiles mutines
savourant à travers leurs eclats en bataille
l'espace au bastion de ses facettes divines,
il fit le tour du monde en tournant autour d'elle
son écorce gémissante à l'haleine vive
lui rappelait cette onde au feulement de fiel
que l'éther pimente aux desirs qui se salivent,
auréolés des serments d'instants alternés
jusqu'au dernier atome alors s'effaçant
des pourquoi vont effeuillant l'offrande bleutée
d'un ballet d'arôme entre hélices du vent,
le ruban incolore où deux bouches se fondent
contre le fleuve aux ébats de joues collantes
se paillette sur les corps d'unions rubicondes
se tissant de soie en une fibre volante,
sur la plage aux sensations de ferveurs turquoises
Le tapis scintillant d'un midi aux chandelles
aux corps en union sous leurs carbones d'extase
imprime lactescent le désir qui les aile,
dans les lueurs grenat que l'horizon dessine
de nuages fushia et de rives glycines
ils s'allongent tout deux sur la côte impériale,
s'endormant sur la voie au silence éponyme
du ciel langoureux fixant leurs fiançailles
entre leur même émoi aux tremblements intimes.

Vendredi 11 mars, 14h46, sur les cotes de Sendaï.




poeteric

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Date d'inscription : 11/02/2008

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