Photo d'amants unis

sous des épicéas par leurs branches de brumes
se trouve un lac salé auquel un long fronton
perd l'horizon de la rive en savourant son
écume délavée en des miroirs qu'exhume
l'univers en éclats sur les premières planches
des amants aimant choir leurs idées palpables
en récoltant l'espoir par les moussons durables
de frissons en aura, sources où ils s'épanchent

goûtant à l'empyrée au milieu d'écho vert
à la palmeraie des rencontres complices
ils vinrent en secret sous cette arche oasis
où l'amour cautionné en happe leurs mystères

cherchant leur main autour de papillons par deux
il ne fut plus de jour que lueurs dans leurs yeux

sacerdoce au fronton de l'alpage infini
c'est au tour de l'homme de sceller son alliance
lorsque sa foi nomme sa belle aux ondulances
connexes en fusion de leurs coeurs réunis

' farrouches éléments de toi mère nature
me voici à présent devant ton ventre azur
là où je m'aperçois de tes grandeurs sereines

Je suis le fruit du vent né de tes déchirures
puis grandis me voilà en ta passion pérenne
regardant les diamants de tes vérités pures

debout sur ton fronton Je suis là aujourd'hui
à l'Hôtel atrium par où passion s'élance
sous ton arboretum vastes prairies denses
pour de grace en ton nom nous sceller au jour d'Oui '

d'un éclair audacieux la foudre et l'oxygène
déploient des voiles de perles brumisées
les prismes ambitieux colorisent mécènes
le spectacle au châle de la voûte embrassée

La lune répartie à l'ombre d'une orbite
Prolonge gaiement les reflux effusés
Déversés des amants sur le sol argenté
Aux chorégraphies des étoiles graphites

La peau aux bougies telle parois granites
Morphe immortalisant tous gestes éclairés
Longeant tous les arpents d’un vaste feu huilé
Halant où se fléchie une union explicite

Chaleur pourpre aux rixes de bouffes sensuelles
Les regards se fixent les soupirs se modèlent
Deux âmes d’argiles s’emmêlent leur scanner

Pensée au rayon X du spectre de leurs ailes
La caresse habile de deux corps corollaires
Malice leur mixe d’une étreinte éternelle

quelle divinité aurait le privilège
contemplant le shéma de ces créations fleuves
par où passent d'ébats la vie telle une oeuvre
de savoir apprécier tous ces florilèges