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18/02/2013

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2013 - 18/02/2013 Empty 18/02/2013

Message par poeteric Lun 18 Fév - 21:22

ses joues sont deux coccinelles
dans le jardin de mes yeux en fleur


Loin des produits factuels peinturlurés sur les atrophismes d'enseignes en rang, son regard était captif d'une évidente trace de grâce émanant d'une démarche hésitante.

La, foule, était, alors, occupée à, se disperser, chacun se croisant dans leur destination, là où elle semblait chercher par terre son sens d'orientation.

Elle interpela un passant il l'évita en la maugréant d'un point rageur avant que n'apparaisse le suivant qui ne fut pas plus complaisant, elle avait l'air d'un rocher, dont, les, flots influant de tous les affluents du fleuve de la foule la contournaient de leurs bras la repoussant dans le courant de son incrédulité;

lui, planté, de l'autre coté de la rive accoudé sur la silhouette d'un reve, il la mate passer comme un loup affamé bloquerait sur le passage d'une magnifique brebis au rimmel sombrement flashy d'un air égaré;

il l'imagine vêtue d'habits brodés de baisers, puis, n'osant pas un seul clin d'œil comme un coup de klaxon, il la vit s'esquiver vers sa disparition charnelle, au coin du carrefour des destins croisés, là où elle avait laissé s'étioler les entrefilets lumineux d'un charme, flottant comme autant de réverbération entre ses yeux scintillants, lorsqu'elle ressurgit,

l'impatience et le désarroi entre ses mains, sans doute craqua t'elle d'un trop plein de pression, assise sur sa valise elle tenta une première fois de, reprendre, contrôle de, ses nerfs en vain une boule dans son ventre obstruait le crachat de ses tourments,

ce ne fut que deux souffles plus tard qu'elle put relever la tête, il ne savait pas à quel moment l'intensité de son attrait lui devait être divulgué, il avait été prêt à intervenir lors de son altercation avec le loup affamé qu'il était devenu en la voyant , et même déjà accourir à son secours lorsqu'il devina que cette divine s'était perdue, mais

il avait souhaité parcourir plus loin cette expérience visuelle, profitant de son point de vue neutre pour en envisager tout son attrait, non seulement au pinceau de son ressenti, mais aussi à l'interpellation de ses attitudes vis-à-vis de ses aléas, toujours dans le soucis d'intervenir dans le cadre legal d'une aide à personne en danger, attendait il qu'elle soit en danger afin de se sentir assez chevalier pour lui adresser enfin la parole et

qu'elle en soit assez troublée pour ne pas voir sa tête de dévot mais celle d'un être vrai, hurlant de l'oesophage de sa passion toute son immensité émotionnelle ne s'adoucissant qu'à un seul de ses battements de cils, pour

lui à la base ce n'était qu'un carrefour de plus afin d'aller plus loin que le dernier des carrefours, une atmosphère épaissie sur les vitres des avenues surpeuplées avaient beau laisser des traces s'effacer sous leurs suivantes, il espérait un horizon plus au vert, cette époque avait transformé le sens même du mot époque obsolète du fait de la quasi présence de tous les siècles derniers et futurs, réunis dans les nouvelles

mégalopoles, là où l'arborescence des fantasmes transperce aisément les murs de temps; elle, maintenant debout dans la ruelle, le regarde penser tel un étrange énergumène, en, face, d'elle, lorsqu'il s'aperçut qu'il ne décidait pas du chrono qui tourne pendant qu'il rêvassait, elle tourna déjà le coin de la rue, pourtant il avait juste envoyé un bonjour en son sourire mais elle le prit comme le rictus d'un voyeur en plein coït, et

le temps de réfléchir il sentit le vent disperser son sourire, là-bas au coin de la rue, d'où, il, la, vit, revenir, encore, reculant à

la vitesse de sa perplexité, souhaitez-vous que je vous oriente, s'imagina t'il lui dire timidement, avant qu'elle ne lui réponde gauchement qu'elle se sentait toute bête depuis qu'elle l'avait croisé tout à l'heure lorsqu'il rêvassait, puis il se vit interloqué dans son imaginaire par la demande hébétée de sa voix douce et sincère ' monsieur

compte rester planter là à me reluquer en bavant où il va m'aider à lire mon plan ? ', pris d'un excès de timidité il vacilla d'un point de coté au cœur avant qu'elle ne disparaisse à nouveau dans le nuage de ses mots, c'est encore groggy qu'il se dirigea vers son banc habituel dans l'espoir qu'il ne

fut pas occupé avant d'appercevoir de l'entrée une silhouette placée dessus, plus il s'approcha, plus son coeur battait, elle était là à observer son plan, elle essayait de lire mais ses yeux trempés l'en empêchaient, certainement, qu'ils étaient mouillés, sinon comment pourrait il être son chevalier, se

raidit-il, assise sur un banc, au milieu de ce parc bruyant de ses pleurs, elle s'était reconcentrée en se recentrant sur ses facultés de survivre, depuis la ferme vendue par sa mère partie en cure dans une maison de retraite haut de gamme, elle avait compris qu'il était temps de s'en sortir par elle-même, se faisant parfois passer pour une majeur afin de gratter du taf comme serveuse à tout faire, elle en avait enchaîné des périodes de vingt heures par jour, elle aime se perdre dans une ville de plus qu'elle ne connait pas, il y existe toujours un bel homme parfois ténébreux parfois lumineux pour être entraîné dans les sillons de son charme ingénu, aujourd'hui elle

en a traqué un sortant de ses stats, cela fait deux mois qu'elle lui tourne autour sans qu'il ne calcule quoi que soit, deux mois qu'elle était venue ici sans qu'il ne craque à ses pieds, elle qui reve de s'échapper comme une empreinte éternelle, mais non chacune de ses tentatives se soldait par un échec, tantôt il

discutait avec les oiseaux du taux d'hydrocarbure un peu trop élevé de ses rêves, tantôt il disparaissait chez lui sans vraiment y sortir souvent, elle avait meme lors d'une conférence essentielle au groupe dont appartiennent ses travaux à chercher sur internet n'importe quel sujet relatif à son nom, elle l'avait lu sur sa boîte aux lettres, lorsqu'elle l'avait suivi, cela faisait deux mois, deux mois, elle avait bien essayé de tourner la page et elle l'avait fait en allant dans d'autres villes ou tout se passait comme d'habitude elle repartait avec cet espèce de nectar de jouvence des sourires ahuris des amoureux dès la première fois, mais le jeu avait perdu de son

palpitant, cet abruti reveur qui la narguait lui avait laissé le goût de manque sur sa nécessité de plaire, jusqu'au rentre dedans s'était elle dit en voulant lui foncer dessus, mais, elle n'avait rien compris, elle avait atterrit dans les bras d'un papy content de l'aubaine, jusqu'à ce que sa femme réagisse en lui donnant des coups de concombres, en

sortant de garde à vue, elle s'était promise de lui faire payer sa couardise, à ce maudit rêvasseur, en la regardant partir psalmodier contre lui il se demanda si c'était bien le moment pour lui de se présenter à elle, c'est vrai qu'il l'avait évitée mais

ce fut un réflexe malheureux et calculé il voulait faire durer ce suspense accroché sur ses yeux le scrutant d'envie ces fameux jours de semaine où elle arpentait ses alentours en cherchant à y être son principal point de vue, il

s'amusait bien à l'énerver et puis il trouvait trop brutale cette envie de sa part de lui foncer dessus dans une révélation frontale non convenue d'une approche en douceur, teintée certe d'une surprise pétillante mais aussi d'une saveur de délicatesse dans le compte-rendu de deux cœurs hypothéqués à la valeur de leur amour, un

soupçon de fatalité promise aux vacuités d'existences parallèlement en accord à corps, sans autre similitude que l'ordonnement d'un chamboulement interne, un jour se rencontreront ils ce fut le cas lors d'un même coup de sonnette chez des amis communs, sur le paillasson de leur aventure non programmée , alors qu'elle avait abandonné après deux mois d'essai infructueux voir tuant, il

avait reconnu son opiniâtreté à gagner ses ferveurs, bien qu'il avait été pris entre ses filets depuis la première fois quelques mois en arrière, bien avant d'avoir perdu son emploi, ce qui ne fut pas aisé lorsqu'elle échafaudait ses filatures, il dut meme trouver rapidement un ancien collègue complice pour

faire croire qu'il travaillait encore en son service, surtout ces fameux jours de semaine, il connaissait son emploi du temps, il l'avait suivi dès le premier jour où il l'avait croisée bien avant elle, qui n'avait plus de secret pour lui, pourtant, elle portait toujours à

ravir son

charme

mystérieux,

poeteric

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Date d'inscription : 11/02/2008

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